Rite de passage et fin d’année : faut-il offrir un cadeau à son ado ?
Chez IAMSTRONG, on vous le répète souvent : la confiance en soi est un véritable pilier de l’épanouissement personnel des ados. Dans cette période charnière qu’est l’adolescence, votre jeune a parfois besoin d’un petit coup de pouce pour se rendre compte de sa valeur… et retrouver confiance. 🌞
Aujourd’hui, on zoome sur une habitude simple, mais puissante : célébrer les petites victoires de votre enfant. Passage en classe supérieure, objectif atteint, examen bien préparé… chaque réussite est une occasion précieuse de lui montrer que vous êtes fier ou fière de lui/elle.
Pourquoi est-ce si important de valoriser son ado ? Et concrètement, quelle récompense pour quel accomplissement ? On vous explique tout.
Pourquoi célébrer les victoires est essentiel pour la confiance en soi ?
Selon le baromètre IPSOS/La poste menée sur les habitudes éducatives des Français, 54 % des parents français déclarent récompenser leurs enfants lors du passage en classe supérieure, principalement pour les enfants en primaire et au collège.
Pourquoi ça compte ? 🧐
- Votre ado a besoin de repères : célébrer une étape lui montre qu’il avance dans la bonne direction et qu’il a votre soutien dans les moments importants.
- C’est une façon de reconnaître ses efforts, pas seulement ses résultats. La reconnaissance est un vrai moteur pour l’inviter à persévérer. Vous pouvez d’ailleurs souligner son investissement, sa régularité ou son courage d’avoir affronté une épreuve difficile, quel que soit le résultat ou la note finale.
- Si vous arrivez à créer un petit rituel avec lui, cela renforcera vos liens. Il ou elle se sentira plus à même de partager ses doutes et ses questionnements concernant l’orientation, l’avenir ou tout autre sujet qui le préoccupe. Vous devenez son allié !
- Célébrer une réussite, même petite, stimule le système de récompense (activation de la dopamine) et renforce la motivation de votre ado. Nos jeunes sont particulièrement sensibles à cette hormone qui impacte positivement la créativité, la confiance en soi et l’envie de se dépasser.
Quelles sont les étapes importantes que vous pouvez célébrer avec votre ado ?
Le passage à une classe supérieure : que penser du cadeau de fin d’année ?
Chaque année, votre enfant découvre son bulletin à l’issue du dernier conseil de classe. À cette occasion, il ou elle reçoit les félicitations ou les encouragements des professeurs, mais sait aussi si son passage en classe supérieure est accepté. Ce moment est devenu banal pour la plupart des parents… Et parfois pour les ados eux-mêmes. 🙄
Pourtant, c’est le moment parfait pour récompenser ses efforts, souligner son implication et faire un bilan sur ce qu’il ou elle a appris. On vous recommande vivement de marquer le coup, c’est une façon de lui dire « Tu grandis, et on est fier de toi. »
Vous n’avez pas besoin de lui offrir un gros cadeau ou de lui organiser une fête. Ce qui compte vraiment, c’est le message de soutien que vous faites passer. Chaque famille a ses petits rituels : un bon restaurant, un petit week-end, une activité plaisir, un petit cadeau symbolique… À vous de voir ! 🥰
« Nous n’avons pas vraiment l’habitude de récompenser nos ados pour les bonnes notes. Par contre, en fin d’année, on fait un bon resto tous ensemble pour marquer le moment et on les félicite. En fin d’année, si tout roule, on est aussi beaucoup plus souple sur les règles. Pour célébrer l’obtention du brevet ou du bac, on leur a par contre offert un beau cadeau, car c’est un examen important dans la vie d’un jeune, et on en a conscience ! » Témoignage de Chantal Au féminin.
Un examen réussi (ou bien préparé)
Récompensez votre ado au bon moment : pas pour la note, mais pour ses efforts pendant la préparation.
Prenons un exemple : votre ado rencontre des difficultés en maths, ses notes plafonnent en dessous de la moyenne. Pour le dernier examen, il s’est préparé en amont, a suivi consciencieusement son programme de révision, vous a éventuellement demandé de l’aide. En bref, il a fait de son mieux. Malgré cela, le résultat n’est pas à la hauteur de ses attentes et il est déçu de sa note. 😶
Dans ce cas-là, n’hésitez pas à récompenser votre enfant pour sa persévérance et sa résilience. Vous faites ainsi passer le bon message : « J’ai remarqué tout le travail que tu as fourni et je suis fier de toi pour cela, cela va finir par payer. » Cela lui donnera envie de poursuivre sur la bonne voie !
Un projet personnel ou scolaire mené à bout
En dehors du cadre scolaire, vous avez d’autres opportunités pour valoriser votre adolescent. Un exposé, une création artistique, un projet associatif… tout cela compte pour votre ado ! ⭐
Même si vous n’êtes pas complètement impliqué dans tous ses projets, essayez tout de même de vous y intéresser, mettez-vous à sa hauteur. Ne célébrez pas seulement les choses qu’il ou elle produit, mais aussi ses accomplissements ou son comportement.
Par exemple, si votre ado réussit à dépasser sa timidité en prenant la parole en public ou en s’exposant à des inconnus, vous pouvez être fier. C’est un grand pas de franchi.
Cadeau et récompenses pour votre ado : comment savoir si vous en faites trop ?
Célébrer les réussites de votre ado, oui, mais sans tomber dans la surenchère. Une récompense doit rester un encouragement, pas une attente permanente.
Posez-vous les bonnes questions :
- Est-ce que je valorise aussi les efforts, même quand le résultat n’est pas au rendez-vous ?
- Est-ce que mon ado reste acteur de ses victoires, ou a-t-il l’impression que tout est orchestré pour lui ?
- Est-ce qu’il ou elle montre un réel enthousiasme lors de ces moments de célébration ?
Gardez en tête que votre rôle n’est pas d’organiser une mise en scène, mais d’accompagner et de souligner ce qui compte vraiment. Et parfois, un simple, « je suis fier de toi » suffit largement.
« Ne pas récompenser toutes les notes de l’adolescent : cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme l’obtention du brevet ou du bac et offrir un cadeau à ce moment-là. » Laurence Peltier, psychologue, pour une étude Pixpay.
La comparaison : le poison des adolescents
« Regarde ta sœur… », « Ton cousin a eu une mention… », « Moi à ton âge… » : ces phrases, souvent dites sans mauvaise intention, peuvent faire beaucoup de mal. Comparer votre ado à d’autres, c’est minimiser ses propres efforts, ses propres défis. C’est lui envoyer le message que ce qu’il est ou fait ne suffit pas. 🫤
Chaque adolescent a son rythme, ses capacités, ses difficultés. Le seul point de comparaison utile, c’est lui-même : comment a-t-il évolué par rapport à l’année dernière ? A-t-il gagné en maturité, en autonomie, en sérénité ? Encouragez-le à observer sa propre progression plutôt que celle des autres. C’est comme ça que l’on construit une estime de soi solide. 🧡
Récompenser avec de l’argent : qu’est-ce qu’on en pense ?
Donner de l’argent en échange d’une bonne note ou d’un passage en classe supérieure peut sembler motivant sur le moment. Mais à long terme, cette habitude peut fragiliser la motivation intrinsèque de votre ado. Il risque de travailler uniquement pour obtenir une récompense matérielle, et non pour le plaisir d’apprendre, le dépassement de soi ou la fierté personnelle.
Selon un sondage du média Parents, 71 % des parents sont contre cette pratique. Et pour cause : selon des spécialistes comme le Dr Cath Lowther, cette stratégie peut « tuer la motivation naturelle » de l’adolescent.
💡 Plutôt que de sortir le portefeuille, privilégiez des récompenses qui ont du sens : un moment de qualité en famille, une sortie spéciale, un cadeau qui marque un passage important, comme le permis de conduire, ou simplement une vraie reconnaissance de ses efforts. Ce sont ces attentions-là qui laissent une empreinte durable.
Pour aller plus loin
Votre enfant manque de confiance en lui ? Il ou elle ne croit pas en ses capacités et a du mal à s’investir dans ses projets ? N’hésitez pas à demander un accompagnement plus soutenu. 🫴
Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à retrouver leur motivation intrinsèque grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.
Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !
Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !
Sorties, fêtes, premières libertés… Comment poser le juste cadre ?
Les beaux jours reviennent, et avec eux, l’envie chez les ados de tester de nouvelles expériences, de passer du temps entre amis, et de prendre un peu de distance avec l’autorité parentale. Rien d’anormal : c’est même plutôt sain. 😉
Pour autant, votre ado a toujours besoin d’un cadre et de règles. L’objectif n’est pas de le surveiller ou de le brider, mais de le protéger. Et ce n’est pas toujours évident de trouver le juste équilibre : comment accorder des libertés sans l’exposer à des risques inutiles ?
Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons un article complet. Le but ? Accompagner votre ado dans sa quête d’autonomie, tout en assurant sa sécurité. 🙃
Les premières sorties de nos ados, pourquoi c’est si important ?
À l’adolescence, votre enfant a envie de tester de nouvelles choses : premières sorties, premières consommations, premières relations… Même si cela vous fait peur, c’est un processus normal qui lui permet de mieux se connaître et de tester ses propres limites. Cela ne veut pas forcément dire qu’il ou elle va se mettre en danger.
Les premières « transgressions » ont souvent lieu en groupe, à l’occasion de soirées entre amis, par exemple. En France, les adolescents essaient la cigarette pour la première fois à 14 ans. En ce qui concerne l’alcool, 2/3 des jeunes en classe de 3ème disent y avoir déjà goûté. Oui, c’est jeune. C’est justement pour cela qu’il faut aborder le sujet avant que l’occasion ne se présente à lui.
À cet âge-là, la transgression n’est pas forcément un acte de rébellion contre vous. C’est un moyen pour votre jeune de comprendre comment fonctionne son corps, mais aussi d’exister au sein du groupe. Le problème, c’est que le cerveau de nos ados est encore en maturation. Ils sont plus sensibles à la dopamine, le neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. 🤩 Cela les pousse à chercher des sensations fortes et des plaisirs immédiats.
« Un autre aspect fondamental du développement cérébral adolescent est l’augmentation de la sensibilité à la dopamine, c’est un neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. Les adolescents ressentent donc une plus grande satisfaction lorsqu’ils accomplissent des activités stimulantes ou gratifiantes. Cette suractivation du circuit de la récompense peut les pousser à rechercher de nouvelles expériences, parfois dangereuses, pour satisfaire cette envie de sensations fortes. » Association Pactes (Prévention et Accompagnement Conseils sur les Traumatismes et le Stress).
L’idée est donc de donner des clefs à votre ado pour qu’il ou elle apprenne à se protéger en toute autonomie. 🥰
Premières sorties de nos ados : comment poser un cadre ?
La confiance, c’est la clé
Avant de poser un cadre, il faut absolument instaurer une confiance mutuelle entre vous et votre ado. Sans cette confiance, votre ado se sentira puni, brimé, il y a peu de chance qu’il ou elle soit réceptif à votre discours. 👀
1. Faites-lui confiance, dites-le-lui et montrez-le-lui avec des actes concrets. Votre enfant se sentira responsabilisé, aura envie de mériter cette confiance et de respecter les règles.
👉 11–13 ans : Donnez-lui une première petite autonomie, comme aller au cinéma avec un(e) ami(e) en journée, avec un horaire précis pour le retour. Montrez que vous lui faites confiance tout en restant disponible en cas de besoin.
👉 14–15 ans : Laissez-le aller à une soirée encadrée (chez un copain avec des adultes présents), vous pouvez éventuellement lui demander de vous envoyer un message à l’arrivée et avant de rentrer — mais ne l’assaillez pas de textos.
👉 16–17 ans : Proposez-lui de gérer seul une sortie plus libre (concert, fête en ville), en fixant ensemble un cadre clair (heure de retour, moyens de transport, contact en cas d’imprévu).
2. Gagnez sa confiance en adoptant une posture de parent compréhensif, ouvert d’esprit, en vous mettant à sa hauteur.
Comprenez que votre ado a besoin de liberté. Lorsqu’il ou elle vous demande l’autorisation, ne vous braquez pas ! Demandez-lui plus d’informations : Avec qui il ou elle sort ? Où se passe la soirée ? A-t-il besoin de vous pour l’y amener, le récupérer ? Qui seront les adultes présents ?
Échangez ensemble pour poser un cadre, mais évitez le « non » réflexif : c’est le meilleur moyen de frustrer votre ado et de perdre sa confiance. En ce qui concerne la punition, c’est exactement le même résultat.
« La punition diminue le sentiment de responsabilité et prive l’adolescent de la possibilité d’apprendre les conséquences naturelles de ses actes. » Isabel Filliozat, On ne se comprend plus.
Sinon, la prochaine fois, il risque de désobéir sans vous demander l’autorisation, c’est exactement ce que l’on souhaite éviter. 🙃
Miser sur la transparence
Dans un second temps, vous pouvez expliquer à votre ado pourquoi vous tenez à mettre des règles. Vous ne cherchez pas à le contrôler ou à le surveiller, vous souhaitez le protéger.
Les ados ne sont pas toujours très réceptifs à cet argument, ils ont besoin d’explications concrètes : la transparence est votre alliée. Une nouvelle fois, n’infantilisez pas votre ado. Expliquez-lui clairement quels sont les risques auxquels il ou elle s’expose en soirée. Par exemple :
- Les risques liés à la consommation d’alcool ou de drogue (surdose, accidents graves, perte de contrôle).
- Les risques liés à la consommation ou aux comportements des autres personnes (violences, agressions).
N’hésitez pas à vous appuyer sur des évènements récents qui ont eu lieu dans votre entourage ou dans l’actualité. 🔥 Veillez à ne pas être alarmiste, mais seulement factuel : si tu as tel comportement, voici les dangers réels auxquels tu t’exposes.
Vous ne cherchez pas à lui faire peur, mais à le responsabiliser. Poser un cadre permet de le préserver, mais aussi de protéger les autres jeunes.
Établir des règles claires avec votre ado avant sa première soirée
Nous y sommes. Maintenant que votre ado vous fait confiance et qu’il a compris pourquoi vous souhaitez instaurer des règles, vous pouvez entrer dans le vif du sujet. 💫
Pour que votre ado coopère, il ou elle doit participer à l’élaboration de ces règles pour y adhérer. Le cadre que vous proposez dépend bien sûr de l’âge de votre enfant, du contexte dans lequel s’inscrit la soirée et du tempérament de votre ado.
Voici quelques recommandations :
🎉 Fête à la maison : avec ou sans adultes ?
- Avant 16 ans : plutôt avec la présence d’un adulte dans la maison.
- 16 et + : plutôt sans adulte mais en se mettant d’accord sur le nombre d’invités et la consommation d’alcool. Interdire totalement, c’est souvent contre-productif : ils risquent de le faire en cachette. Mieux vaut poser des limites (par exemple : pas de spiritueux, bière uniquement) et proposer des alternatives qui ne cassent pas l’ambiance.
💡 Des idées “soft & cool” qui plaisent aux ados :
- Bière sans alcool (la Heineken 0.0 ou la Desperados Virgin sont souvent bien perçues)
- Mocktails à préparer ensemble, façon bar maison (ex. : Virgin Mojito, Shirley Temple, ou un jus pomme-citron-gingembre avec glaçons et menthe fraîche)
- Boissons originales type Karma Cola, Fritz-Kola, ou Arizona Tea pour un effet “boissons de grands” sans alcool
- Fontaine à softs avec gobelets stylés, pailles colorées, playlist collaborative et lumières tamisées : ça crée l’ambiance sans avoir besoin d’alcool
L’idée est de leur donner les clés pour qu’ils se sentent responsables, et qu’ils puissent passer un bon moment sans se mettre en danger.
🕑 Heure de retour : à adapter en fonction de l’âge et du contexte
L’heure de retour, c’est comme le reste : ça évolue avec l’âge, le contexte… et la confiance.
- 13–14 ans : on reste sur du raisonnable — par exemple retour à la maison vers 22h max, sauf exception.
- 15–16 ans : 23h en période scolaire, minuit pendant les vacances ou pour une occasion spéciale.
- 17 ans : on peut aller jusqu’à minuit – 1h, voire 1h30 en vacances, si tout se passe bien.
- 18 ans et + : votre ado est majeur, laissez-lui de l’autonomie mais gardez le lien “Tu m’envoies juste un petit message quand tu rentres, ça me rassure.” Souvent, ça suffit à poser un cadre simple et respectueux des deux côtés.
En résumé : pas de règle gravée dans le marbre, mais des repères souples, adaptés… et discutés ensemble. La clé, c’est que votre ado sente la confiance – et connaisse les limites.
👫 La règle du « buddy »
Avant chaque soirée, proposez à votre ado de choisir un “buddy” :
un ami ou une amie de confiance pour qu’il se “surveillent” mutuellement tout au long de la soirée.
👉 Le principe :
- Ils s’assurent que tout se passe bien pour l’autre (notamment au moment du retour).
- En cas de problème (malaise, abus d’alcool, comportement déplacé…), il y a toujours quelqu’un pour réagir.
C’est une façon de responsabiliser et protéger votre ado sans être sur son dos !
Une fois que ces règles sont claires pour vous et votre enfant, vous pouvez lâcher prise ! ☀️ Respectez l’intimité de votre ado et son épanouissement personnel : pas de contrôle intempestif, pas de message intrusif ou de durcissement des règles sans raison. Faites-lui confiance !
Si vous observez que votre ado respecte ces règles, vous pouvez même les assouplir petit à petit. Le but est de créer un cercle vertueux de confiance : votre enfant s’aligne à votre cadre, vous avez confiance en lui et pouvez progressivement lui accorder plus de libertés. Vous verrez qu’à terme, cela ne fera que renforcer vos liens.
Comment faire comprendre à votre ado qu’il ou elle peut compter sur vous en cas de problème ?
Quand on pense à son rôle de parent d’ado sur ce thème des sorties, on pense souvent à poser un cadre, fixer des règles. C’est important. Mais ce n’est pas suffisant.
Plus que tout, il doit aussi savoir que, quoi qu’il arrive, il pourra toujours compter sur vous, surtout dans les moments difficiles.
👉 C’est ce message-là qu’il faut faire passer clairement, dès les premières sorties, pour que votre ado pense :
« Si j’ai un souci, je peux en parler à mes parents. »
Et non :
« Si mes parents découvrent ça, je suis mort. »
Cela ne signifie pas tout accepter ou fermer les yeux sur les transgressions, mais repenser la manière dont nous réagissons. Plutôt que de juger ou de sanctionner immédiatement, comment réagir pour qu’ils osent venir à nous sans peur, même lorsqu'ils ont fait un mauvais choix ?
Prenons un exemple concret : votre ado vous appelle à 1h du matin, en larmes, parce qu’il a trop bu et ne sait pas comment rentrer. Il aurait pu ne rien dire. Monter avec un copain tout aussi alcoolisé. Prendre des risques.
Mais il a choisi de vous appeler vous.
➡️ Votre première réaction est importante pour maintenir ce lien de confiance. Oui, vous êtes inquiet. Oui, vous êtes probablement en colère. Mais à ce moment précis, l’urgence n’est pas de sermonner, c’est de rassurer. Vous y allez. Vous le ramenez. Vous lui direz même qu’il a eu le bon réflexe.
Et le lendemain, à tête reposée, vous reparlez de ce qui s’est passé, vous posez des limites, vous ouvrez la discussion.
C’est dans ces moments-là que se construit la vraie confiance. C’est là qu’on évite les drames.
✨ En tant que parent, on peut se dire :
“Je préfère mille fois qu’il m’appelle à 1h du matin, pour que je vienne le chercher… Plutôt qu’il prenne des risques pour ne pas me décevoir ou pour ne pas être puni.”
💛 Dites-le-lui clairement : “Peu importe ce qui se passe, appelle-moi. Je serai là. On réglera ça ensemble.”
Les ressources clés pour préparer les premières sorties de votre ado
Pour aller plus loin, on vous propose 3 ressources à consulter pour mieux aborder les premières sorties de votre ado :
- L’épisode 189 du podcast Parentalité et Adolescence : Comment gérer les premières sorties de son ado ? pour répondre à vos questions.
- L’épisode Le jour où mes parents m’ont fait confiance du podcast Ma vie d’ado pour entendre le récit d’un adolescent et comprendre comment se noue une relation de confiance mutuelle.
- Le petit guide de Guylaine Benech : Sa Première Cuite : prévention positive autour de l’alcool, une super ressource qui récapitule les meilleures pratiques.
Pour aller plus loin
Vous avez du mal à poser un cadre ? Votre ado s’oppose à votre autorité et vous n’arrivez pas à dialoguer ensemble ? Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴
Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues accompagnent également les parents.
Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel spécifiquement choisi pour vous, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !
Vous avez d’autres questions concernant l’addiction, la prise de risque ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !
Fatigue parentale : comment être un parent disponible sans s’épuiser ?
Depuis quelques mois, votre enfant change : ses besoins ne sont plus les mêmes, ses réactions vous surprennent, et vous avez parfois l’impression de ne plus avoir le mode d’emploi. Pas de doute, l’adolescence s’est invitée dans votre foyer.
Dans cette période de transition, votre enfant évolue à vitesse grand V, c’est tout un quotidien à repenser. Comment être présent sans envahir son enfant ? Entre complicité et autorité, où se situe le bon équilibre ? 🫶
Parent, si vous vous sentez déboussolé dans cette période, sachez que vous n’êtes pas seul. On vous propose donc un petit guide pour accompagner votre ado sans vous épuiser.
Fatigue parentale : de quoi parle-t-on ?
L’aventure de la parentalité est entrecoupée de périodes intenses et de moments d'accalmie. Souvenez-vous des premières nuits de votre enfant, de la varicelle, de ses premières bêtises… Ces épisodes sont, certes éprouvants, mais éphémères.
C’est précisément sur ce point que l’on distingue la fatigue parentale du burn out parental.
Le burn out parental est un état de mal-être bien plus profond qui s’installe sur la durée.
Selon un sondage IFOP, 57% des mamans se sentent moralement épuisées, et 6% des parents souffrent de burn out parental. 🤯
L’IIBP (consortium de recherche international sur le burnout parental) en définit clairement les symptômes :
- une fatigue intense ;
- un sentiment d’épuisement ;
- des difficultés de concentration ;
- une anxiété face aux tâches/responsabilités de la vie quotidienne ;
- perte de plaisir dans les moments passés avec les enfants ;
- perte d’implication dans l’éducation et le soin des enfants ;
- sentiment persistant d’être un mauvais parent.
Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces symptômes, cela ne veut pas dire que vous souffrez de burn out parental. Ces manifestations doivent s’inscrire dans la durée et être rapportées à un professionnel de santé. Seul un médecin peut vous mettre sur la piste du diagnostic.
Que vous souffriez de fatigue parentale ou de burn out, surtout, aucune culpabilité !
Cela n’a rien à voir avec l’amour que vous portez à vos enfants. ❤️🩹 Vous les aimez profondément, mais éduquer un ado, c’est une aventure du quotidien !
Charge mentale et ados : comment s’en sortir ?
Éducation positive, un cap pas une injonction
🗣️ “Tu es trop laxiste.” “ Tu es trop dur avec lui.” “Tu devrais lui laisser plus de liberté.” Grands-parents, amis, oncles et tantes, quand il s’agit d’éducation, tout le monde y va de son conseil.
Prenons l’éducation positive par exemple. Les experts du Centre de Thérapies Intégrative et des Nouvelles Technologies la définissent comme :
“Une méthode qui consiste à essayer de comprendre son enfant pour répondre à ses besoins. Les enfants sont des êtres humains à part entière, pas des versions inférieures de l’humanité. L’éducation positive permet de les considérer comme il se doit. Selon l’éducation positive, les adultes se comportent avec les enfants comme ils se comportent avec des adultes.”
Ce modèle prône la bienveillance, l’écoute et l’accueil des émotions, notamment dans les moments de crise ou de difficulté. Chez IAMSTRONG, nous en partageons pleinement les valeurs.
Mais attention : éducation positive ne veut pas dire éducation parfaite. Ni maîtrise émotionnelle en toutes circonstances. Ni disparition des conflits. Et encore moins épuisement parental au nom de la bienveillance.
👉 Le risque, c’est de croire qu’il faut appliquer à la lettre chaque recommandation : rester calme, poser les limites “comme il faut”, répondre avec douceur… même quand on est à bout. Or dans la vraie vie, vous faites avec ce que vous avez à l’instant T. Et c’est déjà très bien.
L’essentiel est d’en garder l’esprit — une boussole, pas une recette figée — et d’adapter en fonction de votre contexte, vos limites et vos forces du moment.
Comme le dit très justement Juliette Katz dans Le Podkatz, Notre Parentalité :
“Quand j’étais enceinte, j’ai passé énormément de temps à lire et à écouter du contenu sur l’éducation positive. Quand mon fils est né, j’ai essayé d’appliquer ces préceptes à la lettre, pour être la meilleure mère pour lui, qu’il se sente écouté et soutenu. Maintenant qu’il grandit, cette pression m’épuise, j’ai besoin de lâcher prise, pour moi comme pour lui.”
Et elle a raison. Pour rester un parent présent, il faut aussi se préserver soi-même. Parce qu’un parent épuisé ne peut pas accompagner sereinement. Et parce qu’aucun ado ne demande un parent parfait — juste un parent vivant, aimant, et à l’écoute... à sa mesure.
La gestion des conflits avec un adolescent
À l’adolescence, votre enfant s’émancipe progressivement de votre regard, de vos idées et de votre autorité. Brique par brique, il se construit une identité propre pour devenir un adulte autonome. 🥺
Ce processus est normal mais peut générer de nombreux conflits sur des sujets du quotidien : les révisions, l’orientation, les horaires, les moments en famille… Vous ne vous en rendez pas forcément compte, mais dès que vous haussez la voix pour faire respecter vos règles, vous mobilisez une grande quantité d’énergie.
Vous adoptez une posture de parent autoritaire qui peut être épuisante et qui est très loin du schéma de la parentalité épanouissante auquel vous aspirez.
“Aujourd’hui, mon aîné a 24 ans, et son adolescence m’a beaucoup marqué.
Que je haussais le ton ou que je dérapais, je me disais que c’était vraiment physiologique, que je ne pouvais pas faire autrement. Évidemment, mes réactions étaient rarement celles qu’attendait mon ado. Combien de fois ma propre pudeur a été heurtée ? Je ne comprenais juste pas ce dont mon enfant avait besoin et je me suis épuisée.” Témoignage de Sylvie, article “Burn out parental, chez les quinquas aussi.”
On vous le dit très souvent chez IAMSTRONG, mais pour gérer les conflits, rien de mieux que la communication. Comprendre quels sont les besoins et les attentes de votre ado, ne pas réagir à chaud, mobiliser votre temps et votre énergie au moment où votre ado est réceptif : voilà la clé pour ne pas s’épuiser. 😉
Les enjeux liés à scolarité et à l’orientation
Avec l’adolescence, émergent les premières préoccupations sur l’avenir : le vôtre et celui de votre enfant.
Que va-t-il faire plus tard ? Est-ce qu’il faut déjà décider maintenant ? Comment allez-vous vivre le départ de la maison (le fameux syndrome du nid vide) ? Selon une enquête menée par le Crédoc (Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie), plus de 90% des parents d’ado sont anxieux face au sujet de l’orientation.
Si vous avez besoin de conseils sur le sujet, n’hésitez pas à venir découvrir notre article pour guider votre ado dans son orientation.
Stratégies concrètes pour garder patience et éviter l’épuisement parental
Choisir ses combats
La première étape, c’est de prendre conscience qu’il est illusoire (et épuisant) de vouloir être un parent parfait. C’est peut-être l’un des plus grands défis de la parentalité à l’adolescence… et pourtant, c’est aussi l’un des plus libérateurs. 😉
Sortir des injonctions, des comparaisons, de la pression à être toujours à la hauteur permet de souffler et de dédramatiser. Vous avez le droit de vous tromper. L’essentiel, c’est de savoir reconnaître vos erreurs et d’en tirer les bonnes conclusions.
Le lâcher prise, ça vous parle ? À l’adolescence, vouloir tout contrôler est non seulement épuisant… mais souvent contre-productif. L’astuce ? Choisir ses combats. Tout ne mérite pas une bataille. Pour y voir plus clair, vous pouvez même dresser la liste de ce que vous contrôlez au quotidien… et en rayer la moitié. Laisser un peu de mou sur certaines choses (par exemple : la déco de sa chambre, les fringues, le rangement, les heures de douche) vous permet de garder de l’énergie pour ce qui compte vraiment pour vous (par exemple : les efforts pour le travail, les heures de coucher, les temps d'écran etc..). Votre ado gagne en autonomie, vous, en sérénité. C’est une clé puissante pour rester un parent disponible… sans vous épuiser.
Résoudre les conflits à froid
“ En ce qui concerne les adolescents, l’écoute est très importante : apprendre à écouter ce qui est essentiel pour lui et trouver des compromis. Lorsqu’on se montre trop rigide, le résultat obtenu est l’inverse de celui attendu.
D’autre part, contrairement à ce que l’attitude des enfants laisse parfois à penser, il ne faut pas oublier que la pression que l’on se met à soi-même, l’enfant et l’adolescent se la mettent également. “ Céline Zemanczyk , spécialiste de la parentalité dans le Réseau Soignants Dans Le Monde.
Concrètement, dans une situation de tension, vous pouvez :
- Prendre un temps chacun de votre côté, car rien ne se résout efficacement à chaud. Se calmer d’abord, parler ensuite.
- Exprimer clairement et calmement vos ressentis à votre enfant, sans accusations ni débordement.
- Faire ensemble un petit bilan des points de friction, et explorer plusieurs pistes de compromis.
L’objectif ? Que chacun ait le sentiment de se sentir compris, d’avoir été entendu et que vous puissiez dormir sur vos 2 oreilles, sans cogitez sur ce que vous auriez pu dire.
💛 Votre adolescent n’a pas besoin d’un parent parfait, irréprochable, toujours calme et hyper organisé.
Il a besoin d’un parent authentique, capable de dire “je me suis peut-être emporté·e”, d’écouter, d’ouvrir le dialogue, de rire, de débattre, et parfois… de se planter aussi.
C’est ça, le terrain d’une vraie relation.
Apprendre à déléguer, même avec des ados
Déléguer : on en parle beaucoup quand les enfants sont petits, mais c’est tout aussi essentiel à l’adolescence. Si vous sentez que l’épuisement pointe, n’attendez pas pour demander de l’aide autour de vous ! 🤝
S’autoriser des moments pour soi n’est ni un luxe, ni un échec. C’est une nécessité. Se retrouver en tant qu’individu — ou en tant que couple — hors de son rôle de parent est indispensable. Vous n’êtes pas QUE mère ou père, vous avez vos propres passions, vos aspirations, votre personnalité propre.
Et quand vous revenez de votre “parenthèse”, c’est avec plus d’énergie, plus de recul, plus de disponibilité pour votre ado.
La créatrice de contenu Ilia Renon a d’ailleurs fait un post Instagram à ce sujet : “J’ai envie que ma fille voit sa maman qui s’éclate.” On valide !
Pour aller plus loin
Si vous sentez que vous frôlez l’épuisement, faites-vous accompagner ! Les coach et psychologues IAMSTRONG accompagnent chaque jour des parents dans toutes leurs problématiques : communication, conflits, séparation …
Nous avons imaginé un programme spécial “guidance parentale” pour vous aider à vous sentir plus épanoui dans votre rôle de parent. Cette approche repose sur les grands principes de la TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) s'articule autour de 3 points :
- Des entretiens visio réguliers
- Des activités individuelles en ligne
- Des échanges hebdomadaires sur WhatsApp
Après un premier contact, nous évaluerons gratuitement vos besoins et vous dirigerons vers le professionnel le plus apte à vous conseiller ! 🤗
Les ressources clés pour se sortir de l’épuisement parental
- Le guide épuisement parental, le prévenir, s’en sortir, d’Isabelle Filliozat, Nathan éditions. L’experte de la parentalité vous propose un guide pour prévenir l’épuisement parental grâce à 10 défis concrets.
- Le guide Parents épuisés, par Valérie Duband, éditions Eyrolles. Un guide pratique pour sortir du “stress parental chronique”.
- La vidéo Burn out parental, comment l’éviter et comment s’en sortir ? de la chaine parentalité et adolescence. Une interview de Sandra Morel- Bordenave, sophrologue, coach certifiée et consultante en formation, spécialisée dans la prévention du burn-out professionnel et du burn-out parental.
- La vidéo Burn out parental : comment s’en sortir ? de la Maison des maternelles. Témoignages et conseils d’experts.
Pour d’autres conseils sur la parentalité, n’hésitez pas à visiter notre blog dédié aux parents d’ados.
Mon ado se compare sans cesse aux autres : comment l’aider à s’accepter ?
Votre adolescent est unique, exceptionnel et… incomparable ! C’est justement cette singularité qui fait toute sa valeur. Pourtant, il lui arrive souvent de se comparer avec ses amis, ses frères et sœurs, ou ces figures (souvent idéalisées) mises en avant sur les réseaux sociaux. Il doute alors de ses qualités et tend à se dévaloriser.
Lorsque la quête d’identité passe par la comparaison permanente, elle peut fragiliser sa santé mentale. Ensemble, analysons ce phénomène et découvrons des pistes pour aider votre adolescent à cultiver une image de soi plus positive. 🕺
Pourquoi les ados ont-ils tendance à se comparer aux autres ?
L’adolescence, une période de grands changements
L’adolescence représente une période de profonds bouleversements, tant sur le plan physique que psychique, à une vitesse qui peut surprendre. Les corps s’allongent, les pilosité se développent, la voix mue pour certains, les formes s’arrondissent pour d’autres, le tout en l’espace de quelques mois !
Dans ces conditions, comment ne pas comprendre que les ados aient du mal à se reconnaître dans le miroir ? 😵
N’étant plus tout à fait des enfants, mais pas encore des adultes, cette phase de transition s’accompagne souvent d’un sentiment d’instabilité. Ils recherchent alors des repères, des points d’ancrage pour mieux comprendre leur place, à la fois individuellement et dans leur rapport aux autres.
La comparaison devient alors un réflexe naturel, un moyen d’évaluer leur propre évolution, mais qui ébranle leur estime de soi.
👉 Une enquête de Censuswide menée en Europe (Royaume-Uni, Italie, France et Espagne) a, en effet, démontré que 62% des jeunes Européens de la génération Z (les 13-20 ans) rencontrent des difficultés avec leur confiance en soi.
« Mon fils ainé est un ado de 15 ans. Depuis un an, je le sens mal à l’aise dans tout ce qu’il fait. J’ai l’impression qu’il a perdu confiance en lui. Il doute beaucoup de lui : il a même tendance à se dévaloriser dans les conversations. » Regrette également Anaïs, maman d’ado, au micro de France bleu. 😵💫
🦞 On parle parfois du « complexe du homard » pour illustrer cette métamorphose : à l’image du crustacé qui doit abandonner sa carapace trop étroite pour en former une nouvelle, plus grande et plus solide, l’adolescent est en quête d’une nouvelle identité, plus en adéquation avec ce qu’il devient.
Pourquoi nos ados ont-ils le réflexe de se comparer ?
À l’adolescence, les jeunes sont souvent tiraillés entre deux besoins fondamentaux : d’un côté, celui de se fondre dans le groupe, d’être « comme tout le monde » pour se sentir intégré et accepté ; de l’autre, celui d’affirmer leur singularité, d’être reconnus pour leurs qualités et leur individualité.
Pour construire leur identité propre, ils ont donc tendance à s’évaluer en se comparant aux autres, un réflexe naturel qui commence dès l’enfance, autour de 7-8 ans, et qui se renforce à l’adolescence.
Toutefois, il est essentiel de distinguer la comparaison saine et stimulante de la comparaison toxique, qui peut devenir source de souffrances.
👉 La comparaison saine est inspirante. Elle pousse à se dépasser.
Par exemple : “J’admire ce sportif, j’ai envie de m’entraîner comme lui”, ou “Elle a progressé en maths, moi aussi je vais m’y mettre !”
➡️ L’ado garde une bonne estime de lui, il se sent capable de s’améliorer. 💪
👉 La comparaison toxique, elle, est décourageante.
Elle revient souvent, devient automatique, et porte uniquement sur ce que les autres font “mieux”.
Par exemple : “Je suis nul comparé à lui”, “Elle, elle réussit tout, moi je n’y arriverai jamais.”
➡️ L’ado se dévalorise, doute de sa propre valeur, se ferme ou décroche.
🧠 Ce n’est pas la comparaison en soi qui est mauvaise, mais l’état d’esprit dans lequel elle se fait, et ce qu’elle génère chez le jeune.
« Un jeune se demande qui il est, et s’il existe pour les autres, car il est en train de construire son identité. La comparaison devient toxique quand elle est récurrente et que le jeune se compare toujours à “mieux” que lui. On peut rappeler à un ado qu’il peut s’accueillir exactement comme il est, et qu’aucun être humain n’a besoin d’être parfait pour être aimé, se sentir heureux et réussir sa vie. » Explique Marie Quentin-Peltan, psychologue à Bordeaux et spécialiste des adolescents.
Comparaison à l’adolescence : par quoi ça passe ?
Les adolescents trouvent de nombreuses occasions de se comparer aux autres :
- Les notes scolaires : Le système de notation à points est de plus en plus critiqué en France, car il favoriserait une “culture de la performance” au lieu d’encourager l’effort.
- Le style vestimentaire : Les ados suivent les tendances, s’identifient à certains de leurs camarades en fonction de leur look et privilégient les vêtements de marque.
- La popularité : L’image sociale et le statut au sein du groupe a un grand impact sur leur estime de soi.
- L’apparence physique : Les diktats de beauté sont impossibles à suivre, ils évoluent même avec le temps, des silhouettes longilignes des années 90 aux corps en “sablier” des années 2020.
Ce dernier critère touche particulièrement les jeunes filles, qui ont tendance à comparer leur corps aux standards de beauté diffusés autour d’elles. Une dynamique amplifiée par les réseaux sociaux, qui exposent en permanence des images de femmes filtrées et retouchées, leur présentant des idéaux inatteignables. 😭
Ne pas correspondre aux canons que ces plateformes véhiculent revient souvent à se sentir en décalage, voire inférieur. Il est très difficile de s’émanciper d’une telle influence, car cela demande un esprit critique qui n’est pas toujours acquis à cet âge.
Comment la comparaison impacte le bien-être de nos ados ?
Estime de soi et dévalorisation
Les jeunes ont tendance à se percevoir comme “moins bien” que leurs amis, voire même que leurs propres frères et sœurs.
Ce regard critique sur eux-mêmes peut avoir des répercussions profondes sur leur quotidien : un manque de confiance en soi qui freine leur sociabilisation, les pousse à éviter de prendre la parole en public et les maintient dans une bulle dont il devient difficile de sortir.
Ils risquent alors de s’enfermer dans une spirale d’auto-dévalorisation, où chaque échec – une mauvaise note, une prise de poids, une défaite sportive – alimente des pensées négatives et fragilise leur santé mentale sur le long terme.
👉 Selon la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) on distingue trois grandes familles de pensées limitantes :
- le désespoir (ça ne changera rien) 😩
- l’impuissance (je ne suis pas capable) 😟
- l’absence de valeur (je ne mérite pas) 🫥
Si l’on a toutes et tous traversé cette “zone de turbulence” inévitable, il est important de ne pas laisser s’installer ces pensées négatives sur la durée.
Quelles conséquences sur la santé mentale de nos ados ?
Un adolescent qui se dévalorise et se compare constamment aux autres, risque, à long terme, de développer une identité fragile. Il peut avoir du mal à s’affirmer, à exprimer ses opinions, ses envies ou ses besoins, par peur du jugement ou du rejet.
En s’adaptant constamment aux autres, il peut perdre de vue sa propre personnalité, rendant difficile la prise de décisions personnelles, que ce soit pour ses études, ses relations ou ses choix de vie.
Cette influençabilité expose le jeune à des situations dangereuses. Il pourrait s’entourer de personnes manipulatrices qui ont compris ses faiblesses et veulent en profiter, tant dans la sphère personnelle que professionnelle (surtout s’il a des difficultés à dire « non »).
Son besoin d’acceptation peut la pousser à suivre des comportements à risque : alcool, drogues, relations toxiques, arnaques, dérives sectaires, etc.
De plus, un manque de confiance en soi et une auto-perception négative augmentent le risque de dépression.
Il est donc essentiel de rester attentifs aux signaux d’alerte :
- isolement ;
- tristesse persistante ;
- perte de motivation et d’intérêt ;
- difficulté de concentration/mémorisation ;
- troubles du sommeil ;
- troubles de l’alimentation, etc.
Si votre ado développe plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à mettre en place un accompagnement adapté.
Mon ado se compare : quelles techniques pour qu’il s’accepte davantage ?
L’aider à cultiver une image de lui plus saine
Commencez par éviter de le comparer à ses amis, à sa fratrie ou à d’autres membres de la famille. On est tous tentés, dans un moment d’exaspération, de dire à notre enfant « Mais enfin, regarde ton frère, est-ce qu’il fait ce genre de choses !? » Et on le regrette presque aussitôt, devant sa mine déconfite. 🤐
Cherchez, au contraire, à lui faire comprendre que chacun d’eux a une grande valeur à vos yeux, dans son unicité. Lorsque la comparaison part de lui, reprenez-le avec délicatesse. Prenez le temps d’écouter son ressenti et rassurez-le sur les qualités qui font de lui une personne singulière. Il n’est peut-être pas doué pour les langues, comme son frère, mais il sait faire des pâtisseries incomparables !
Exprimez clairement votre fierté à son égard en verbalisant ce que vous appréciez chez lui, afin qu’il puisse intégrer une image positive de lui-même. «J’ai vu que tu as fait de gros progrès techniques pendant la partie de tennis, aujourd’hui. Bravo », « Tu m’as impressionné en prenant la parole devant toute ton école, je suis très fier de toi ! ».
Le valoriser pour renforcer sa sécurité intérieure
🥰 On n’en fait jamais trop, en matière de compliments ! Contrairement à une idée reçue, féliciter un enfant ne le rend pas prétentieux, mais renforce sa sécurité intérieure. Les recherches en neurosciences affectives et en psychologie cognitive montrent que l’estime de soi se construit à travers la répétition d’expériences positives émotionnellement marquantes, notamment celles qui viennent de figures d’attachement comme les parents.
Le cerveau humain a ce qu’on appelle un biais de négativité : il retient plus facilement les remarques critiques, les échecs ou les situations sociales humiliantes que les encouragements.
C’est pourquoi les spécialistes estiment qu’il faudrait environ cinq messages positifs pour contrebalancer l’impact d’une seule critique ou remarque négative ! Quand on pense à ce que vit un enfant dans une journée — les corrections en rouge, la comparaison avec les autres, les moqueries parfois subtiles entre camarades — on comprend à quel point les encouragements reçus à la maison sont essentiels pour restaurer la confiance et l’équilibre émotionnel.
👉 Alors non, complimenter n’est pas “en faire trop” : c’est rééquilibrer un système naturellement biaisé vers le négatif, et contribuer activement à la construction d’un cerveau plus confiant, résilient… et capable d’apprendre.
Dédramatiser l’échec
Apprenez-lui aussi à normaliser l’échec en lui montrant qu’il fait partie intégrante de tout parcours d’apprentissage. Les neurosciences montrent que c’est dans l’erreur que le cerveau apprend le plus, à condition que l’environnement soit bienveillant. Partagez-lui vos propres expériences de “ratés” — une présentation orale, un examen loupé, un projet abandonné — en lui expliquant ce que vous en avez retiré. Cela l’aide à comprendre que l’échec n’est pas une fin, mais une étape. 😄 Savoir rire d’un moment où l’on s’est trompé, ou en tirer une leçon utile, développe une forme d’intelligence adaptative qui lui servira toute sa vie. Et plus il apprendra à accueillir ses erreurs sans honte, moins il craindra le regard des autres — un pas essentiel vers une meilleure acceptation de soi.
Lui apprendre la bienveillance
Pour aider un adolescent à être plus tolérant envers lui-même, il est essentiel de l’exposer à la diversité et à la tolérance dès son plus jeune âge. Cela lui évitera de tomber dans le réflexe de juger et hiérarchiser les physiques, les opinions ou les modes de vie et surtout de penser que tout le monde fait la même chose avec lui.
En côtoyant des personnes différentes de lui, dont certaines très éloignées des critères qu’il s’est imposés à lui-même, il apprendra que l’on peut vivre une vie épanouie sans rentrer dans les “moules” de notre société. On peut être porteur de handicap, marié et père de famille. On peut être issu de quartier populaire et monter une start up à succès.
L’objectif est de cultiver l’empathie, la curiosité et la bienveillance — envers les autres, car c’est souvent en donnant ce regard bbienveillant qu’on commence aussi à le recevoir et à prendre confiance.
Développer son esprit critique
À l’adolescence, la comparaison est partout — et surtout sur les réseaux sociaux. Face à des vies lisses, des corps parfaits, des réussites mises en scène, il est essentiel d’aider votre ado à prendre du recul. Développer son esprit critique, c’est lui donner les clés pour décrypter ce qu’il voit, comprendre que beaucoup d’images sont filtrées, retouchées ou soigneusement sélectionnées, et qu’elles ne reflètent pas la vraie vie.
Pour cela, créez un climat de confiance où il peut poser ses questions, exprimer ses ressentis, voire ses doutes. Encouragez-le à s’interroger : Pourquoi cette photo me fait-elle me sentir moins bien ? Est-ce que cette personne montre toute sa vie ou juste une version idéalisée ? Ce travail de recul l’aide à moins se comparer et à se recentrer sur ses propres valeurs, envies et qualités.
Montrez-lui aussi qu’il a le droit d’avoir un avis, même s’il est différent de celui des autres ou des tendances du moment. Le simple fait de pouvoir dire “je ne suis pas d’accord” ou “je pense autrement” est une vraie forme d’affirmation de soi. Pour l’encourager dans cette voie, proposez des petits débats à table, autour d’un sujet d’actualité ou d’une question de société : cela l’aide à structurer sa pensée et à défendre ses idées, dans un cadre bienveillant.
Plus il comprendra les rouages de ce qu’il voit, plus il saura que sa valeur ne dépend pas d’un nombre de likes — mais de ce qu’il pense, ressent et choisit, en toute conscience.
Les ressources clés
Voici quelques ressources à conseiller à votre ado, ou pourquoi pas, à regarder ensemble pour ouvrir un dialogue…
Podcast
- Ma vie d’ado / Tous mes trucs pour avoir confiance en moi Découvre toutes ces choses simples qui vont booster la confiance qui sommeille en toi !
- UNICEF-Soprano / avoir confiance en soi Soprano partage ses conseils aux jeunes bénévoles de l’UNICEF et raconte le rôle important de la musique dans la construction de son identité et le développement de sa confiance en lui.
Lectures
- La BD qui t'aide à avoir confiance en toi - Géraldine Bindi - Casterman. Cette BD comprend des conseils, des expériences à tenter, des pièges à éviter pour trouver ou retrouver la confiance en soi.
- J'peux pas Je suis ado: Le guide ultime de l'adolescent libre et épanoui pour atteindre l'autonomie - Adoline Moreau. Un livre pour accompagner les 12-18 ans vers la meilleure version d'eux-mêmes.
- Avoir confiance en moi - Ludivine Artus - Magenta. Des jeux, des tests et des témoignages pour apprendre à mieux se connaître et à s’apprécier !
Films
- Le cercle des poètes disparus (1989) : un professeur de littérature anticonformiste invite ses élèves à embrasser leur passion, défier les conventions et saisir chaque instant, dans un récit aussi bouleversant qu’inspirant.
- Wonder (2017) : un jeune garçon au visage présentant une difformité entre pour la première fois à l'école. Il déploie une force extraordinaire pour dépasser les préjugés sur son apparence.
- Forrest Gump (1994) : à travers son regard candide et son cœur immense, Forrest Gump, jeune homme porteur de handicap, traverse les grandes époques de l’histoire américaine.
Séries
- Ugly Betty : Une jeune femme au look atypique évolue dans le monde impitoyable de la mode, prouvant que la vraie beauté vient de la confiance en soi.
- Glee : Un groupe de lycéens marginaux trouve sa voix à travers la musique.
- Vivre avec soi-même : Un homme épuisé par sa routine découvre qu’il a été remplacé par une version améliorée de lui-même. Commence alors une quête aussi drôle que existentielle pour retrouver sa place.
Pour aller plus loin
Malgré tout votre amour et votre disponibilité, votre enfant peut avoir besoin d’un regard extérieur pour avancer. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴
Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à transformer leur perception d’eux-mêmes, des autres et du monde grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.
Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.
Vous ne pourrez pas empêcher votre enfant de chercher la comparaison, car elle fait partie de son processus de développement. Cependant, vous pouvez l’accompagner pour qu’il comprenne que sa différence est une force, que les modèles qu’il admire ne sont pas parfaits et qu’il a tout à gagner en développant ses propres ressources.
Besoin de conseils ? Retrouvez nos articles sur le blog ou faites appel à nos coachs et psychologues pour un accompagnement personnalisé.
Mon ado est écolo : comment l’accompagner sans le braquer ?
Lundi dernier, votre ado vous a peut-être parlé de la grève mondiale pour le climat. Une mobilisation qui a lieu chaque année depuis 2018 et qui mobilise des centaines de milliers de jeunes à travers le monde.
Ça ne vous a pas échappé : la jeune génération se sent particulièrement concernée par tous les enjeux climatiques et environnementaux. À travers les différents discours, les manifestations et autres mobilisations, ce sont souvent eux qui sont en première ligne. 🌳
Si vous avez un ado écolo à la maison, vous pouvez être tiraillé entre la fierté de le voir défendre des valeurs importantes et l’incompréhension face à certaines contradictions. Pas de panique : voici des clés pour comprendre leur engagement, éviter les conflits et les accompagner avec bienveillance.
Comprendre l’engagement climatique chez les adolescents
État des lieux : des ados mobilisés à travers la planète
Les ados et les jeunes adultes sont particulièrement sensibilisés aux questions climatiques. En juin 2023, l’ADEME a publié une enquête très complète sur les engagements des différentes générations pour la planète. Sans grande surprise, les 15-25 ans se sentent bien plus concernés que leurs aînés.
👉 79 % des interrogés déclarent accorder une grande importance à ces enjeux et 65 % se disent « particulièrement impliqués et engagés » dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ces dernières années, on a vu fleurir des dizaines de nouvelles associations et mobilisations pour le climat, initiées par des jeunes. On peut par exemple citer Youth and Environment Europe, Youth for Climate, ou encore Global Youth Biodiversity : 3 collectifs de jeunes qui ont pour objectif de se retrouver, d’informer et de donner de la visibilité à leur engagement.
Leur principal levier de communication ? Les réseaux sociaux, bien entendu ! Leurs initiatives et leurs rassemblements sont largement relayés sur Instagram et TikTok. 🙂
Pourquoi les enjeux climatiques sont-ils si importants pour nos ados ?
Nos adolescents sont particulièrement conscients de leur rôle dans la transition climatique, ils se sentent investis d’une mission pour préserver la planète. En plus de l’éducation et de l’éveil proposé à l’école sur le sujet, ils sont aussi largement sensibilisés via les réseaux sociaux. 🌱
Parmi les thématiques les plus régulièrement abordées sur Instagram, YouTube et TikTok : la surconsommation de viande et l’impact social et écologique de l’industrie textile. Selon Anaïs Rocci, sociologue pour l’ADEME, les ados sont préoccupés par les conditions de vie sur terre. 83 % des 15-17 ans craignent même que la Terre ne soit bientôt plus vivable.
Pour la plupart des jeunes, il est devenu presque indispensable de s’intéresser à l’action climatique. Cela fait partie des sujets abordés en groupe :
« Au début, je n’y connaissais rien. Parmi mes potes, j’étais le seul à ne pas être “calé” par rapport à l’écologie, ils m’apprenaient plein de choses. Maintenant, quand je fais mes courses, je fais attention au niveau de mon alimentation, je prends des choses qui sont vraiment correctes avec l’environnement », explique ce jeune homme de 17 ans, dans un entretien accordé à Bondy Blog.
Engagement écologique et surconsommation : le paradoxe des adolescents
Mais cette jeune génération est aussi celle de la fast fashion, des smartphones dernier cri et de la consommation ultra-connectée. Difficile d’échapper aux tendances des réseaux sociaux, qui les poussent à renouveler souvent leur garde-robe ou à craquer pour les dernières nouveautés high-tech.
Nos ados dénoncent l’impact environnemental de l’industrie textile, mais achètent parfois sur Shein ou Zara. Ils critiquent la surconsommation, tout en commandant sur Amazon. 👀
Comment expliquer ce paradoxe ? D’abord, l’engagement écologique se construit progressivement : beaucoup d’ados prennent conscience des enjeux mais n’ont pas encore modifié tous leurs comportements. Ensuite, ils évoluent dans un système qui valorise encore largement la consommation rapide et abordable. Et enfin, le coût des alternatives éthiques peut être un frein : difficile de privilégier une marque responsable quand on a un budget limité.
Si vous observez ce paradoxe à la maison, c’est tout à fait normal : votre ado se positionne progressivement, prend petit à petit conscience de ces choix. 🙂 Ne jugez pas ou ne l’accusez pas mais ouvrez gentiment la discussion pour le faire réfléchir !
Les personnalités qui incarnent l’engagement auprès de la jeune génération
Si les jeunes sont aussi impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique, c’est aussi parce que ce combat est incarné par des personnalités fortes.
Comment ne pas citer Greta Thunberg ?
La jeune Suédoise de 22 ans est devenue, en quelques années, la porte-parole de l’engagement des jeunes à travers la planète. 🌏 Elle est à l’origine de la première grève étudiante pour le climat en 2018, mouvement ensuite baptisé « Fridays for Future ». Dès l’année suivante, des millions d’étudiants sont mobilisés dans la rue pour manifester. Greta est aussi très connue pour son discours émouvant à l’ONU en 2019, où elle se fait le relais de tous les jeunes indignés par l’indifférence des politiciens envers les enjeux environnementaux.
En France, Iris Duquesne incarne le militantisme des ados. Activiste depuis ses 16 ans, elle fait partie des 16 jeunes (avec Greta Thunberg) à avoir porté plainte contre 5 États pour dénoncer leur inaction face au dérèglement climatique. Elle est particulièrement engagée pour la protection des océans au sein de l’association Heirs To Our Oceans. 🐋
« Les adolescents ont un rôle clair à jouer, à savoir tirer la sonnette d’alarme. On ne peut pas voter pour l’instant, donc notre rôle c'est d’éduquer les plus vieilles générations sur comment nous aider dans notre combat. On peut agir en participant aux marches Fridays for Future, on peut faire notre propre petit compost, on peut arrêter de manger de la viande et même joindre une association. » Iris Duquesne, dans une interview accordée aux Éclaireurs.
Mon ado est engagé pour le climat : quel positionnement en tant que parent ?
Aborder l’action climatique avec son ado : les do’s et dont’s
Si votre ado est engagé pour le climat, n’hésitez pas à aborder le sujet avec lui. L’idée est de comprendre son point de vue, ses valeurs et les sujets qui le préoccupent.
Certains adolescents sont assez sceptiques et craignent que leurs parents ne prennent par leur engagement au sérieux. Voici donc ce qu’il faut éviter de dire :
- « De toute façon, tu ne pourras pas changer le monde tout seul. » Cette phrase lui donne l’impression d’être inutile et de mener un combat vain, que vous ne comprenez pas.
- « Tu devrais te concentrer sur tes études, le reste peut attendre. » Ici, vous lui donnez l’impression que ses valeurs sont secondaires et que vous ne portez d’attention qu’à ses notes et à ses études.
- « Tu exagères, ce n’est pas la fin du monde. » Par cette phrase, vous ne légitimez pas ses inquiétudes, qui sont pourtant basées sur des faits réels.
👉 Au contraire, optez pour des phrases comme :
- « Qu’est-ce qui te tient le plus à cœur dans ce combat ? »
- « Je suis fier que tu te préoccupes de ces questions. »
- « Comment puis-je faire pour t’aider ou m’engager avec toi ? »
Comment aborder la contradiction avec bienveillance ?
Et si votre ado milite pour le climat… tout en consommant du fast fashion ?
Plutôt que de le pointer du doigt, aidez-le à prendre conscience de ses contradictions sans le ou la culpabiliser. 😊
👉 Voici quelques phrases à éviter :
- "Tu es incohérent(e), tu dis une chose et tu fais l’inverse."
Cela risque de le mettre sur la défensive au lieu de l’encourager à réfléchir. - "Si tu étais vraiment engagé(e), tu ne ferais pas ça."
Cette phrase impose une vision rigide de l’engagement, alors que chacun évolue à son rythme. - "Arrête d’acheter du fast fashion si tu veux être crédible."
La notion de "crédibilité" peut décourager et créer un sentiment d’imposture. - "De toute façon, ça ne sert à rien, le problème est bien plus grand que toi."
Décourageant, cela peut lui donner l’impression que ses efforts sont inutiles.
👉 Vous pouvez lui poser des questions ouvertes :
- "J’ai remarqué que tu fais attention à l’impact écologique de certaines choses, comme l’alimentation ou les transports. Et dans la mode, qu’est-ce qui te semble le plus difficile à changer ?"
- "On pourrait chercher ensemble plus d’alternatives de seconde main si ça t’intéresse ?"
- "Tu trouves que c’est facile ou compliqué de consommer responsable quand on est jeune ?"
L’objectif n’est pas de le piéger, mais de l’amener à réfléchir par lui-même et à trouver des solutions qui lui conviennent. L’évolution vers un mode de vie plus responsable se fait par étapes, et chaque prise de conscience est un pas en avant !
Comment soutenir un ado activiste ?
Si vous êtes sensible à l’engagement de votre ado, vous pouvez aussi y prendre part !
Plusieurs solutions vous permettent de le soutenir concrètement :
- Commencez par vous renseigner et échanger avec lui, ça fera un super sujet de conversation et cela vous aidera à renforcer votre lien.
- Avec son accord, vous pouvez aussi manifester ensemble ou participer à des mobilisations, des réunions, des actions associatives…
- Au quotidien, vous pouvez mettre en place des petites choses et inviter toute la famille à avoir un comportement plus responsable. Par exemple, en achetant du textile de seconde main, en consommant moins de viande, ou en privilégiant les aliments en circuit court.
💡 Si le combat vous tient à cœur, n’hésitez pas à rejoindre vous-même une association. Par exemple, le groupe Parents For Future s’inscrit dans la continuité des collectifs montés par Greta Thunberg et regroupe des parents soucieux de leur impact écologique.
Que faire si vous ne partagez pas les mêmes convictions que votre ado ?
Dans certaines familles, l’engagement climatique est une source de conflits, en particulier si l’un des parents ne partage pas les mêmes valeurs ou ne comprend pas les engagements de son ado.
De plus, il est vrai que certains jeunes nourrissent une forme d’animosité envers les générations précédentes, qu’ils jugent responsables de la situation climatique actuelle. Selon le rapport de l’ADEME, 75 % des adolescents (15-25 ans) considèrent que le dérèglement climatique est l’œuvre de leurs aînés.
Dans ce genre de situation, comment faire ? 🤔
Premier point essentiel : gardez toujours en tête que ce n’est pas parce que vous ne partagez pas les mêmes convictions que vous ne pouvez pas vous aimer et vous respecter.
Ensuite, pensez à vous renseigner sur des sources fiables, basez votre raisonnement sur des faits avérés. Ne jugez pas le positionnement de votre ado, restez ouvert d’esprit. Même si vous n’êtes pas d’accord avec lui, n’adoptez pas de posture moralisatrice ou infantilisante, vous risquez de complètement perdre sa confiance. Restez à l’écoute et disposé à échanger sur le sujet si votre enfant en a besoin. 🫴
Climat et angoisse : vers qui se tourner pour soutenir son adolescent ?
Certains adolescents nourrissent une vision très pessimiste de l’avenir, qui peut être à l’origine d’une anxiété profonde. On parle même d’éco-anxiété. Selon une étude menée par l’ONG Avaaz, sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans, 45 % en souffrent. 😕
L’éco-anxiété se manifeste différemment selon les adolescents et s’exprime à différents degrés. Chez certains jeunes, cela peut prendre la forme de symptômes dépressifs. Si votre enfant est dans cette situation, n’hésitez pas à solliciter l’accompagnement d’un professionnel.
👉 Les psychologues offrent un espace de parole sécurisant et bienveillant. Ils aident votre ado à identifier l’origine de son anxiété et à mettre en place des techniques pour l’apaiser en autonomie. Chez IAMSTRONG, les psychologues et les coachs sont spécialisés dans l’accompagnement des jeunes, dès 11 ans, et proposent un accompagnement spécifique, centré sur leurs besoins.
👉 Les psychiatres sont des médecins qui offrent un suivi rapproché, notamment si votre adolescent souffre de dépression ou que son anxiété le contraint au quotidien. Si besoin, le psychiatre peut mettre en place un traitement médicamenteux.
👉 Le coach est un tiers de confiance qui accompagne votre ado dans son quotidien. Chez IAMSTRONG, nous avons mis en place une méthode d’accompagnement positive basée sur 3 volets : les séances régulières en visio, les activités individuelles en ligne et les échanges quotidiens sur WhatsApp. La formule parfaite pour apaiser votre ado et l’aider à atteindre ses objectifs ! ✨
Pour en savoir plus sur les solutions IAMSTRONG, n’hésitez pas à convenir d’un premier échange gratuit.
Ados et engagement climatique : les ressources clés pour tout comprendre
Si vous avez besoin d’être éclairé sur les enjeux climatiques et de mieux comprendre les engagements de votre ado, voici quelques ressources :
- Le podcast de France Inter « Qui sont les jeunes qui s’engagent pour le climat ? », un super reportage pour tous les parents qui se sentent un peu démunis.
- Le podcast « 2030 Glorieuses » de Julien Vidal, des récits inspirants d’acteurs du changement climatique et de jeunes engagés.
- Don’t Look Up, un film dystopique qui transmet des messages forts, avec Jennifer Lawrence et Leonardo Dicaprio, à découvrir en streaming.
- Demain entre tes mains, le livre illustré de Cyril Dion, qui s’adresse aux jeunes et aux moins jeunes, et qui propose des solutions concrètes pour un comportement plus responsable.
Si votre ado est particulièrement sensible aux enjeux environnementaux, n’oubliez pas, le dialogue est la clé pour mieux le comprendre et vous positionner ! 🫶
Si vous avez besoin d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.
Maquillage chez les ados : comment aborder le sujet ?
Vous avez remarqué que votre ado commence à se maquiller et pioche dans le tiroir de la salle de bain ? 👀 Pas de panique, c’est un comportement plutôt classique ! Certains parents ont du mal à se positionner et se posent mille et une questions : Est-ce trop tôt ? Faut-il aborder le sujet ouvertement ? Est-ce la preuve d’un manque de confiance en soi ? Toutes ces préoccupations sont légitimes. 😉
Pour vous aider à y voir plus clair, on décortique le phénomène du maquillage chez les ados et on vous donne quelques conseils pratiques.
État des lieux sur le maquillage chez les ados
Vous vous souvenez peut-être avoir emprunté un rouge à lèvres à votre mère, ou avoir mis maladroitement du mascara pour la première fois. 💄 Dans une période de quête identitaire, les ados essaient de trouver leur propre style. Cela passe parfois par des expérimentations capillaires (plus ou moins réussies), des essais de nouveaux vêtements, ou du maquillage.
De nombreux experts s’accordent à dire que la puberté est la période où les jeunes filles commencent à s'intéresser au maquillage. Elles se maquillent pour la première fois de plus en plus tôt :
- En 2014, elles commençaient à s’intéresser au maquillage autour de 16-17 ans.
- En 2018, plus de la moitié des jeunes filles de 14 ans se maquillaient déjà régulièrement (Statista).
- Aujourd’hui, elles se maquillent dès l’entrée au collège, à partir de 12 ans.
La cause ? Le maquillage est de plus en plus accessible. Certaines marques (comme Too faced, Benefit, ou Kiko) ciblent même les adolescentes. À travers les publicités et les tendances sur les réseaux sociaux, les jeunes filles sont exposées très tôt au maquillage.
💡Attention toutefois à ne pas diaboliser le maquillage, il présente aussi des aspects positifs. Tout dépend de l’usage que votre ado en fait.
Le maquillage à l’adolescence, est-ce problématique ?
Le maquillage comme manière de prendre confiance en soi
Vous le savez, pendant la puberté, le corps change et se transforme, certains ados souffrent d’acné, d’une forte pilosité, d’une prise de poids soudaine… Le maquillage peut être un moyen pour une ado de reprendre le contrôle de son apparence pour se trouver un peu plus jolie. 🫶
C’est également un phénomène que l’on observe chez les jeunes garçons, qui s’exposent de plus en plus sur les réseaux sociaux avec de l’anticerne ou du fond de teint. Pour info, l’acné concerne 80 % des adolescents et des jeunes adultes en France, âgés de 12 à 20 ans.
Il n’y a rien de mal à utiliser le maquillage pour reprendre un peu confiance en soi en camouflant ses petits complexes, nous l’avons tous fait !
Il est cependant important d’encourager son ado à explorer d’autres pistes, qui ne reposent pas exclusivement sur son physique : prendre conscience de ses capacités artistiques, de ses compétences intellectuelles ou sportives… La confiance en soi, c’est un tout ! Ça se construit dès l’enfance et se cultive au fil des années. ⭐
Le maquillage comme moyen d’expression
Ce que l’on ne réalise pas toujours, c’est que le maquillage est un art à part entière. Au même titre que la peinture, le chant, le dessin, l’écriture, certains ados s’en servent comme moyen d’expression.
Si votre ado est tenté(e), commencez par lui proposer de se maquiller à l’occasion d’évènements particuliers, comme Halloween, Noël ou le jour de l'An : il ou elle aura tout le loisir d’expérimenter de nouvelles couleurs et textures. 🩷
Le maquillage permet alors aux ados d’exprimer leur personnalité, de canaliser leur énergie et de se connecter à leur corps.
Le maquillage est dans l’air du temps
Les réseaux sociaux jouent un vrai rôle dans la popularisation du maquillage auprès des plus jeunes. Les influenceurs et influenceuses véhiculent de plus en plus de tendances autour du maquillage et de la « skin care » (soin du visage), en particulier sur Instagram et TikTok. 💅 On peut citer par exemple :
- La tendance de la « clean girl » : un maquillage très léger qui donne l’impression de ne pas être maquillée, inspiré par le style de Hailey Bieber.
- La tendance « coup de soleil » qui consiste à avoir la main un peu lourde sur le blush pour se donner bonne mine.
- La tendance de la skin care coréenne : des routines de soins du visage en plusieurs étapes pour s’hydrater la peau en profondeur, quel que soit son âge.
Si votre ado souhaite s’inspirer du contenu proposé sur les réseaux, rappelez-lui simplement qu’elle doit garder un œil critique sur ces vidéos, qui suivent souvent un but mercantile. Invitez votre ado à développer son propre style !
Ma fille se maquille trop, comment réagir ?
« Trop » se maquiller, qu’est-ce que ça veut dire ?
Tous les parents n’ont pas la même notion de « trop », et c’est bien normal. Vous positionnez votre curseur en fonction de votre éducation, de votre personnalité et de vos propres goûts.
On pourrait dire qu'une jeune fille se maquille « trop » lorsque le maquillage répond à un vrai mal-être et devient un moyen de se camoufler ; si votre fille fait disparaître sa peau sous des couches de fond de teint, par exemple. 🫤
Les adolescents sont aussi largement influencés par les filtres sur les réseaux sociaux. Ces modificateurs d’image véhiculent des standards de beauté inatteignables : peau sans pores, sourcils parfaitement symétriques, nez étroit.
« Presque tous mes amis utilisent des filtres, surtout les filles. Sur TikTok, je préfère qu’on ne voie pas mes cernes ou mon acné. » Eloane, 15 ans, dans un entretien accordé à Milk Magazine.
In fine, cela ne fait que renforcer les complexes des ados. Les filtres partagent une vision uniformisée et irréaliste de la beauté, et ils vont à l’encontre de tout ce que vous inculquez à votre enfant : être naturel, être tolérant et chérir ses différences. 🫶
Il est donc essentiel d’ouvrir la discussion sur le sujet pour apprendre à votre ado à investir davantage dans l’acceptation de soi et à adopter un comportement responsable avec les filtres et le maquillage. En tant que parent, vous êtes un peu l’ancrage qui lui permet de ne pas trop perdre pied avec la réalité lorsqu’il ou elle se laisse absorber par les standards des réseaux. ⚓
Ouvrir la discussion sur le maquillage
Concrètement, comment aborder le sujet du maquillage avec son ado ? L’important est que votre enfant sente que ce n’est pas un sujet honteux, que vous n’allez pas la punir et qu’elle peut se confier à vous.
👉 Vous pouvez par exemple commencer par lui dire que vous avez remarqué qu’elle avait commencé à se maquiller, puis lui demander :
- s’il ou elle a besoin de conseils ;
- s’il ou elle a des questions par rapport à son apparence, les changements physiques de la puberté ;
- s’il ou elle souhaite avoir ses propres produits.
Ouvrir le dialogue est essentiel, cela lui permettra de se sentir en confiance. Si le maquillage fait écho à un mal-être sous-jacent ou à un manque de confiance en soi, votre ado se sentira capable de venir se confier à vous.
Veillez tout de même à respecter son espace privé et son intimité. Lorsqu’une jeune fille commence tout juste à se maquiller, elle préfère souvent expérimenter seule et peut se montrer pudique à ce sujet. C’est tout à fait normal, elle viendra vers vous lorsqu’elle se sentira prête ! 😉
Et si elle se maquille "trop" ?
Si vous trouvez que votre ado se maquille de manière excessive, il est important d’en discuter sans jugement ni critique, mais aussi de poser des limites claires.
👉 Vous pouvez dire par exemple :
- "J’ai remarqué que tu te maquilles beaucoup en ce moment. Est-ce que tu aimerais qu’on en parle ?"
- "Qu’est-ce qui te plaît dans ce style de maquillage ?"
- "Tu sais, il y a des endroits où un maquillage plus discret est préférable, comme à l’école. Qu’en penses-tu ?"
Poser des limites avec bienveillance
💡 Fixez des règles claires adaptées à son âge et aux contextes sociaux :
- Autoriser un maquillage léger pour aller à l’école, mais plus élaboré pour des occasions spéciales.
- Mettre des règles sur l’achat de certains produits (ex. : pas de maquillage permanent, pas de maquillage trop couvrant avant un certain âge).
- Expliquer les raisons de ces limites pour qu’elles soient mieux acceptées ("Le maquillage, c’est aussi une manière de s’exprimer, mais il faut faire attention à l’image que tu renvoies. Les autres peuvent parfois mal interpréter certaines choses, même si ce n’est pas ce que tu veux montrer." "À certains endroits, comme l’école, il est préférable d’avoir un maquillage plus discret. Ça aide à éviter les jugements ou les mauvaises interprétations.")
🎯 Restez cohérent : une fois les règles établies, il est essentiel de s’y tenir. Les limites posées avec explications offrent un cadre rassurant pour votre ado quoi qu’il vous en dise.
Faire un atelier de maquillage ensemble
Avez-vous pensé à offrir un cours de maquillage à votre ado ? C’est une excellente solution pour lui faire comprendre que vous êtes ouvert(e) au sujet tout en s’alignant sur les limites ! Il existe des cours de maquillage adaptés aux plus jeunes pour s’initier à la pratique. ☺️
Votre ado peut y aller avec vous, seul(e) ou entre amis ! La plupart de ces ateliers sont accessibles aux jeunes, dès 12 ans. On vous en a sélectionné quelques-uns :
Ces cours permettent à votre ado d’apprendre les bons gestes, de savoir comment se maquiller pour se mettre en valeur sans en faire trop et de reconnaître les produits adaptés à son âge et à son type de peau.
Les influenceuses que vous pouvez recommander à votre ado
Voici nos 2 chaînes YouTube préférées pour une ado qui souhaite apprendre à se maquiller :
- la chaîne de Cynthia Dulude, une influenceuse bienveillante qui partage des tutoriels pour des maquillages frais et faciles à réaliser ;
- la chaîne de Lisa Eldridge, pour des maquillages pour tous les goûts et tous les niveaux ;
Pour aller plus loin
Certains adolescents souffrent de leurs complexes, en particulier à la puberté. Certains adolescents souffrent de leurs complexes, en particulier à la puberté. Ce mal-être peut se manifester par une tendance à s’isoler, de l’agressivité, une profonde tristesse ou encore un recours excessif au maquillage pour dissimuler leurs insécurités. Si votre enfant est dans cette situation, ne restez pas seul(e). ❤️
Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : manque de confiance en soi, mal-être, décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial…
La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret.
Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.☺️
Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit.
Pour d’autres conseils consacrés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.
Argent de poche à l’adolescence : combien donner, comment et à quel âge ?

Votre enfant entre à peine dans l’adolescence qu’il ou elle vous réclame déjà de l’argent de poche ? 🤑 Il est plutôt normal à cet âge-là de chercher à gagner en indépendance, de vouloir faire ses petits achats en autonomie.
Pour autant, il est important de ne pas céder à tout et d’instaurer des règles claires concernant l’argent de poche.
Pour vous aider à gérer cette période, on vous propose un article complet sur le sujet : Quel discours adopter et à quel âge ? Quels montants donner et dans quelles conditions ? On vous donne toutes les réponses.
Donner de l’argent de poche à son ado : qu’est-ce qu’on en pense ?
Ce que disent les chiffres
Selon la dernière étude sur l’éducation financière et budgétaire menée par la Fédération Française Bancaire, une minorité d’enfants reçoivent de l’argent de poche avant le collège. Entre 8 ans et 14 ans, ils sont 44 % à avoir déjà reçu de l’argent de poche. 😉
Dans près de 90 % des cas, il s’agit d’un petit montant d’argent liquide : plus facile à compter, l’argent liquide permet également d’éviter les dépenses compulsives en ligne.
Concrètement, que font nos ados de leur argent de poche ?
Toujours selon la même étude, on retrouve en haut de la liste :
- des bandes dessinées ou des mangas (38 %) ;
- des jouets (37 %) ;
- des bonbons ;
- des vêtements ;
- des jeux vidéo.
En moyenne, nos ados (8-14 ans) reçoivent une trentaine d’euros par mois de la part de leurs parents. Ce montant évolue en fonction de l’âge de l’enfant, de sa maturité et des règles en place.
💡Selon une étude du média Vive S rapportée dans Géo Ado, les filles et les garçons ne reçoivent pas les mêmes montants d’argent de poche. Entre 10 ans et 12 ans, les garçons reçoivent en moyenne 10 % de plus que les filles. Dès le plus jeune âge, pensez à mettre en place une politique égalitaire !
Argent de poche et adolescents : quels avantages ?
Si tant de parents décident de confier un peu d’argent à leur ado, c’est qu’il y a quelques avantages et que ce passage fait aussi partie de son éducation.
- Responsabiliser son ado : l’argent de poche est un moyen de lui conférer un peu plus d’autonomie dans l’achat de ses petits plaisirs, de gérer ses sorties sans tout vous demander. Votre ado est responsable de l’argent que vous lui donnez et de ses dépenses, c’est un pas important vers l’âge adulte. 🔥
- Valoriser l’estime de soi : donner un peu d’argent de poche, c’est aussi un moyen de témoigner de la confiance à votre ado. Une façon de manifester clairement que vous savez qu’il ou elle est capable d’en faire bon usage. C’est important pour l’estime de soi.
- Transmettre les bonnes valeurs : vous verrez que votre ado sera beaucoup plus soucieux de l’argent qu’il dépense s’il s’agit du sien.😂 L’argent de poche est un excellent moyen de l’introduire au coût de la vie et de lui apprendre à gérer un budget. Encouragez-le à mettre de côté ou à mutualiser avec ses frères et sœurs, par exemple !
- Faire de son ado un consommateur responsable : en introduisant l’argent de poche, vous pouvez en profiter pour aider votre ado à adopter les bonnes habitudes de consommation. Lorsque vous faites les courses ensemble, apprenez-lui à lire les étiquettes, être attentif à la provenance des produits, au prix au kilo, à la composition…
👉 80 % des parents pensent que l’argent de poche a une vraie valeur pédagogique, et ils ont bien raison !
Argent de poche et adolescents : quels risques ?
Si l’argent de poche est un excellent levier pour aider son ado à s’affranchir, il représente aussi quelques risques pour nos ados.
- Dépenser son argent trop vite : l’argent brûle aussi les doigts de nos jeunes ! La première fois que votre enfant reçoit de l’argent de poche, il est possible qu’il ou elle file au tabac du coin pour s’acheter 4 paquets de bonbons… et le regrette immédiatement. 😬 Rassurez-vous, ça ne dure qu’un temps, et ça fait aussi partie de l’apprentissage !
- Ne pas gérer un budget limité : un autre danger est que votre ado prend rapidement goût à l’autonomie que lui confère son argent de poche et vous en demande toujours plus.🫰 Il est donc essentiel de fixer des règles claires dès le début et d’adapter le montant à l’âge de l’enfant.
- Creuser le déséquilibre social : les adolescents ont tendance à se comparer sur absolument tout. Concernant l’argent, vous aurez du mal à y échapper. Si votre enfant ne reçoit pas le même montant qu’un camarade, cela peut engendrer des frustrations, des complexes ou un sentiment d’injustice. Ce n’est pas la partie la plus facile à gérer, mais les frustrations feront aussi partie de sa vie d’adulte, vous pouvez en parler ensemble pour désamorcer le malaise. 🫶
Je souhaite donner de l’argent de poche à mon enfant : par où commencer ?
A quel moment donner de l’argent de poche à son enfant ?
L’entrée au collège marque souvent un virage dans l’éducation de l’enfant. C’est un moment important où les parents tentent de le responsabiliser en achetant un téléphone, en abordant les sujets tabous, et en mettant en place l’argent de poche.
« S’il ne sert qu’à se faire plaisir et ne sert ni à payer la cantine ni la carte de transport ni à s’acheter des vêtements, vous pouvez commencer en Sixième par 10 à 20 euros par mois, puis augmenter chaque année de 5 à 10 euros. » Dr Anne Gramond et Dr Géraldine Audemard, 100 idées pour mieux gérer les problèmes avec les ados.
Les toutes premières fois, vous pouvez confier un petit montant d’argent de façon ponctuelle à votre enfant pour une sortie au cinéma entre amis, par exemple. Dans un second temps et si tout se passe bien, vous pouvez établir un montant fixe hebdomadaire ou mensuel. Selon une étude Pixpay, 50 % des ados reçoivent de l’argent de poche de manière occasionnelle : c’est vous qui voyez quel est le meilleur rythme ! 😉
Quel montant pour quel âge ?
Il est évident qu’on ne donne pas le même montant d’argent de poche à un ado de 12 ans qu’à un jeune de 18 ans. Le montant que vous fixez dépend bien sûr de son âge et de vos moyens, mais aussi de sa maturité et de l’usage qu’il souhaite faire de cet argent. 👀
Pour vous donner un ordre d’idée, Pixpay, un site de carte de paiement pour ado, rapporte les montants moyens d’argent de poche confiés les jeunes français
- 10—12 ans : 18 €/mois
- 13—14 ans : 26 €/mois
- 14—16 ans : 37 €/mois
- 17—18 ans : 44 €/mois
Ce ne sont que des moyennes, vous pouvez estimer que votre ado est capable de gérer de plus gros montants en autonomie ou qu’il doit commencer avec de plus petites sommes. 🙂
💡Pour info, les ados de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont ceux qui reçoivent le plus gros montant d’argent de poche avec une moyenne de plus de 40 €/mois (tout âge confondu) contre 20 € en moyenne pour les jeunes bretons.
👉Pour approfondir le sujet, on vous recommande l’épisode de podcast « Faut-il donner de l’argent de poche à son ado ? » disponible sur Radio France.
Mettre en place des règles claires en lien avec l’argent de poche
Dès que l’argent de poche entre dans l’arène, il est important de mettre en place des règles claires. Si vous avez l’habitude d’aborder le sujet de l’argent avec votre enfant, ça passera beaucoup mieux que si c’est un tabou : ¾ des jeunes Français déclarent cependant parler librement d’argent avec leurs parents (Pixpay). 💪
L’idéal est de définir les règles avec votre ado. S’il contribue activement, il aura beaucoup moins de mal à les comprendre et à les respecter.
Concrètement, soyez clair sur :
- le montant d’argent de poche et la fréquence ;
- pourquoi ce montant-là à cet âge-là ;
- le fait que nous n’accordez pas de supplément, c’est à lui ou à elle de gérer son budget ;
- l’usage de cet argent (sorties entre amis, petits plaisirs, shopping, cadeaux…).
Verbaliser clairement ces règles permet aussi d’éviter toute rivalité au sein de la fratrie. Par exemple, si l’aîné ne reçoit pas le même montant que le cadet, il est important que l’un et l’autre comprennent pourquoi. Jouez la transparence ! 😁
Argent de poche et enfant : les 5 pièges à éviter
Si vous décidez de proposer de l’argent de poche à votre ado, voici quelques erreurs à éviter :
1. Donner de l’argent de poche pour récompenser les résultats scolaires
C’est parfois tentant, mais vous n’envoyez pas le bon message :
« Rémunérer les bons résultats scolaires pendant l’année n’est pas opportun, cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme le brevet ou le bac et offrir un cadeau à ce moment-là » rapporte la psychologue Laurence Peltier dans une interview accordée à Pixpay.
2. Donner de l’argent de poche trop tôt
Avant un certain âge, votre enfant n’est pas capable d’assimiler les valeurs que vous souhaitez lui transmettre à travers cette démarche. Cela risque même de compromettre le rapport qu’il entretient à l’argent. 😓
L’idéal est d’attendre qu’il ou elle soit capable de comprendre ce que cela représente et de le verbaliser.
3. Considérer l’argent de poche comme un salaire
L’argent de poche n’est pas un salaire qui récompense un travail ou un effort. C’est à la fois un petit coup de pouce et un levier pédagogique. N’oubliez pas que dès 16 ans, votre ado peut commencer à travailler. ⭐
Encouragez-le à chercher un petit boulot l’été ou le week-end, cette étape s’inscrit dans la continuité de l’apprentissage.
4. Payer pour des comportements attendus
Il est préférable de ne pas donner de l’argent de poche pour des choses qui vont de soi et qui font partie des fondamentaux : la politesse, le respect, l’aide aux tâches ménagères… Toutes ces choses-là font partie de son éducation et ne doivent pas être récompensées par de l’argent. 🙃
5. Vouloir gérer l’argent de son ado à sa place
Si vous décidez de donner de l’argent de poche à votre ado et que vous avez bien mis des règles en place, il faut lui faire confiance. Une fois que vous lui avez donné le montant prévu, c’est son argent, et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. 😄
Pour aller plus loin
Vous avez du mal à encadrer le comportement de votre ado ou à fixer des limites claires ? Le coaching pour ado est une excellente solution pour retrouver un équilibre au sein de la famille.
Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des ados, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : anxiété, décrochage scolaire, addition, conflit familial… Leur objectif ? Apporter un soutien aux parents et trouver les clés dont votre ado a besoin.❤️
👉Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert dédié, un échange quotidien sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne. Pour découvrir nos formules en détail, n’hésitez pas à nous contacter.
SI vous avez besoin de conseils pour aborder les sujets tabous avec votre ado, l’aider à traverser l’adolescence ou comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, rendez-vous sur notre blog. Vous y trouverez des conseils dédiés aux parents d’ados.
Bien communiquer avec son ado : les erreurs à éviter et les bonnes pratiques

Lorsqu’il s’agit de communiquer avec nos ados, nous marchons bien souvent sur des œufs.🐣 On ne sait plus quels sujets aborder ni comment, on a peur de les vexer, de les braquer…
L’adolescence est une période charnière pour le jeune et pour son entourage. Il est difficile d’entretenir le dialogue et de se positionner sur des sujets tabous. Nous avons donc eu l’idée pour ce nouvel article de rassembler les phrases à dire ou ne pas dire pour réussir à dialoguer avec votre ado.☀️
Le BA.BA de la communication à l’adolescence
Pourquoi communiquer avec mon ado ?
Votre ado vous donne peut-être l’impression d’être très indépendant, de n’avoir besoin de personne, et surtout pas de vous. Mais en réalité, il ou elle oscille encore entre l’enfance et l’âge adulte et a besoin du regard de ses proches. Vous avez donc toujours un rôle important à jouer dans son épanouissement.
Maintenir la communication est essentiel pour plusieurs raisons :
Lui donner confiance en lui ou en elle 🔥
Votre soutien est indispensable dans cette période de grands bouleversements et de grandes décisions. 83 % des ados renoncent à une aspiration académique, professionnelle ou à une passion par manque de confiance en eux.
Vous pouvez l’aider à mieux se connaître et à faire la différence entre motivation extrinsèque (liée à une pression extérieure) et intrinsèque (liée à un plaisir ou une passion). C’est un premier pas pour faire de lui un adulte bien dans ses baskets.
L’éveiller sur les sujets importants 👀
En tant que parent, vous pouvez amorcer la conversation sur les sujets tabous autour de la sexualité, des drogues, des relations toxiques, des addictions. Vous l’éveillez et lui apprenez à adopter les bons réflexes.
Ouvrir le dialogue lui permet de vous identifier comme un adulte référent à qui il ou elle peut se confier sans se sentir juger.
Continuer de l’éduquer 🫶
On ne peut pas vraiment dire qu’à 14 ans, votre jeune sache tout sur tout. Il ou elle a encore besoin de clés pour aiguiser son esprit critique et devenir un individu à part entière. Votre enseignement lui permet de développer ses convictions personnelles, d’adopter un positionnement en société avec des valeurs et des idéaux.
Dès le plus jeune âge vous pouvez le sensibiliser à des sujets sociétaux importants comme l’insertion des personnes en situation de handicap ou le droit des femmes par exemple. Tout cela passe forcément par le dialogue.
Je ne comprends plus mon ado, quelle posture adopter ?
Entre désir d’affirmation, orgueil et refus de l’autorité parentale… difficile de communiquer au quotidien avec votre ado. Il ou elle peut réagir de plusieurs façons : se braquer, rester indifférent, refuser les moments en famille. Ce rejet peut être difficile à vivre pour les parents. Il est pourtant essentiel d’entretenir le lien et de montrer à votre ado que vous êtes toujours présent.
Voici quelques conseils simples pour y parvenir :
- Adopter la communication « en parallèle », c’est-à-dire échanger avec lui tout en étant occupé à autre chose (conduire, cuisiner, travailler…). Cela permet de ne pas être en confrontation directe et d’échanger sans en avoir l’impression.
- Instaurer une routine avec votre ado autour d’une activité qui vous fait plaisir à tous les deux comme le shopping, le sport, la cuisine. Vous pouvez simplement regarder la même série au même moment, ça vous fera un sujet de conversation ! 😁
- Être à l’écoute et attentif au langage corporel de votre enfant. Cela vous permet de savoir comment il ou elle se sent sans lui poser frontalement la question. 🌜C’est un moyen de veiller sur votre ado et de lui montrer que votre bien-être vous importe et que vous prenez soin de lui.
Respecter la confidentialité et la pudeur de votre ado est capital pour maintenir le lien. Il n’y a rien de pire pour un jeune en construction de sentir que ses parents souhaitent tout savoir de son intimité. Veillez à son bien-être, mais ne soyez pas trop sur son dos et laissez-le faire des erreurs, c’est le meilleur moyen d’apprendre.😉
SOS, mes mots ont dépassé ma pensée
Vous avez eu une conversation houleuse avec votre ado et vos mots ont dépassé votre pensée ? Pas de panique, cela arrive à tous les parents ! 😉 L’important est de pouvoir profiter de cette situation pour instaurer une nouvelle dynamique saine.
Si vous venez tout juste de vous disputer, attendez un peu que la température descende de son côté comme du vôtre, réagir à chaud n’est jamais bon. Proposez-lui ensuite d’avoir une conversation calme, sans forcément évoquer le sujet qui fâche. Demandez-lui comment il ou elle se sent.
Il est important de s’excuser si vous avez dit des choses que vous ne pensez pas foncièrement. Cela permet non seulement de légitimer les ressentis de votre ado, mais aussi de lui faire comprendre que vous le ou la considérer comme votre égal.❤️ Les adultes aussi sont faillibles et s’excuser est une démarche saine et mature : montrez le bon exemple. Vous verrez, les ados y sont plutôt réceptifs et ce petit pas de votre part peut débloquer la situation.
Enfin, lorsque les esprits sont apaisés, vous pouvez repartir sur de bonnes bases : rappelez-lui que vous êtes le parent et que vous agissez dans le but de le ou la protéger. Lorsque vous échangez avec votre ado, veillez à ce que le temps de parole soit équivalent, certains parents tombent facilement dans l’écueil du monologue.
👉La fondation Jeunes Santé propose un petit guide avec des tips concrets pour régler un conflit, n’hésitez pas à y jeter un œil.
Guide pratique de la communication à l’adolescence
Les affirmations positives à dire à son ado
Voici quelques phrases simples et positives à dire à son ado au quotidien. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces petites affirmations résonnent en lui ou en elle et l’aident à se construire.🩷
Donner confiance en soi
Les affirmations positives pour donner confiance en soi à votre ado :
- « Tu en es capable »
- « Tu as toutes les ressources pour réussir »
- « Tu as le droit d’échouer ou de faire des erreurs »
- « Je suis fier de toi »
Instaurer une confiance mutuelle
Quelques phrases simples pour mettre en place une relation saine et respectueuse :
- « Je t’aime »
- « Je te respecte »
- « Tu existes pour moi et tu es important »
Donner confiance envers les autres
Des affirmations pour aider son ado à aller vers les autres et s’intégrer :
- « La personne qui t’intimide partage sans doute les mêmes émotions que toi »
- « Tu as ta place »
- « Tu as autant de valeur que les autres »
- « Ta présence est suffisante, tu es utile »
L’aider à s’affirmer
Des phrases clés pour l’aider à s’affirmer en tant qu’individu à part entière :
- « Tu as le droit d’être différent »
- « Tu as le droit ne pas aimer cela »
- « Les gens t’apprécient pour qui tu es »
- « C’est une bonne chose de ne pas penser comme tout le monde »
Valider ses émotions
Quelques affirmations pour légitimer les émotions de son ado :
- « Tu as le droit d’être en colère/triste »
- « Je comprends ce que tu ressens »
- « N’importe qui se sentirait comme toi à ta place »
- « Tes émotions sont compréhensibles »
Les formulations à éviter
On vous a aussi concocté une petite liste des phrases ou formulations qui peuvent abîmer votre relation avec votre ado ou son estime de lui-même.❤️🩹
La comparaison avec les autres
La comparaison, c’est un peu le fléau de l’adolescence, voici quelques formulations à éviter :
- « Combien ont eu tes amis ? »
- « Ta sœur, elle n’a rien dit »
- « Tu es comme ta mère ou ton père »
Minimiser ses émotions ou réactions
Ces tournures de phrases sont infantilisantes et donnent l’impression à votre jeune de ne pas être reconnu dans ses émotions :
- « N’en fais pas tout un drame »
- « Ta réaction est disproportionnée »
- « On ne peut plus rien te dire »
Les discours paternalistes
Il est préférable de ne pas instaurer de hiérarchie très nette avec son ado, vous risquez de le ou la braquer et de perdre complètement son attention :
- Toutes les phrases qui commencent par « moi à ton âge » ou « à mon époque tu sais », peuvent être tentantes, mais il vaut mieux les éviter.
- « Je te l’avais bien dit »
- « Puisque c’est comme ça, je tu seras puni », vous mettez fin à la conversation avant qu’elle n’ait vraiment commencé.
Les discours culpabilisants et dévalorisants
Évitez de le faire sentir coupable de ses émotions, c’est une corde sensible chez nos ados et cela joue directement sur son estime de lui
- « Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as »
- « Tu es capricieux ou capricieuse »
- « Je n’en peux plus de toi »
« Tu ne comprends rien quand on te parle »
Les ressources clés pour communiquer avec son ado
⭐Voici quelques ressources clés pour écouter des témoignages de parents ou trouver d’autres astuces pour communiquer avec votre ado :
- Le podcast de Radio France « Comment retrouver une relation apaisée avec son ado ? »
- L’épisode 65 du podcast Pépites de Parents, « 10 astuces pour communiquer avec son ado »
- Le Guide des Supers parents d’ados, un indispensable pour ajuster son comportement en toute situation
- Les témoignages proposés par radio France « Écrits d’ados 2.0 » pour se mettre dans la peau de nos jeunes
- « Parents d’ados, comment se parler sans déclencher la troisième guerre mondiale ? », un ouvrage au titre plutôt équivoque pour dénicher d’autres astuces de communication.
Pour aller plus loin
Vous avez du mal à entretenir un lien avec votre ado ? Si le dialogue est difficile sachez que vous n’êtes pas seul, de nombreux parents traversent la même situation. ❤️🩹Vous pouvez être accompagné par un expert dans cette période compliquée.
Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des ados et leurs parents dans leurs problématiques. Notre objectif ? Vous aider à retrouver une dynamique familiale saine et à traverser les quelques années charnières de l’adolescence.
Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio par un psy ou coach dédié, des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître et une ligne d’écoute sur whatsapp en continue pendant tout l’accompagnement. Des formules sur-mesure pour aider les ados et leurs parents à retrouver leur juste place au sein de la famille. 💫
Vous avez désormais quelques pistes pour rétablir un dialogue sain avec votre ado. Si vous connaissez d’autres parents en difficulté, n’hésitez pas à échanger avec eux ou à leur partager cet article.
Vous souhaitez être accompagné ? Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos formules et notre méthode en détail.
Que faire si mon ado n’est pas motivé par la rentrée ?

Septembre est là, et votre ado traîne les pieds à la l’idée de retrouver les bancs de l’école ? Pas de panique ! La plupart des enfants et des parents redoutent cette période chargée : nouvelle classe, nouveaux profs, nouvelle ambiance et parfois même, nouvel établissement. Un cocktail plutôt anxiogène qui n’aide pas votre ado à se sentir en confiance.😬
On vous propose donc quelques astuces pour remotiver votre jeune au début de l’année scolaire et trouver les bons mots pour que la rentrée se passe en douceur.🌞
Mon ado n’est pas motivé par la rentrée : est-ce normal ?
La rentrée scolaire est un véritable événement dans la vie de votre enfant. Il revoit ses camarades ou en rencontre de nouveaux, il ou elle doit s’adapter à un nouvel emploi du temps et se retrouve plongé dans un environnement scolaire après 2 mois de vacances.
Cette situation peut être angoissante pour différentes raisons : peur de l’inconnu, peur du regard des autres, difficultés à se détacher des parents, peur de l’échec… 🫤Selon une étude publiée par le JDD, 43 % des collégiens stressent à l’approche de la rentrée scolaire.
Rassurez-vous, ce n’est pas une fatalité. La rentrée n’est pas seulement synonyme d’inquiétude. Selon une enquête IPSOS, 54 % des enfants affirment ressentir de l’excitation et 38 % de la joie.
Pour autant, cela ne veut pas dire que nos ados sont motivés. Ils sont surtout heureux à l’idée de retrouver leurs copains et de commencer une nouvelle année. Se plonger dans les cahiers, c’est une autre affaire… et c’est là que vous intervenez ! 😁
Comprendre le manque de motivation chez son ado
Mon ado n’est pas motivé : que se passe-t-il ?
Pourquoi les ados ne sont-ils pas motivés par la rentrée ? Une étude américaine publiée en 2023 et portant sur le comportement des adolescents révèle les principales causes de démotivation :
- Les facteurs psychologiques : l’anxiété, la peur de l’échec, le manque de confiance en soi.
- Les facteurs sociaux et environnementaux : la pression parentale, le sentiment de ne pas répondre aux attentes des autres ou encore les relations avec les enseignants.
- Les facteurs structurels et transitionnels : le passage à une classe supérieure ou le changement d’établissement. On sait par exemple que le passage en sixième est un moment particulièrement difficile pour les ados.
Motivation intrinsèque et motivation extrinsèque : ce qu’il faut savoir
Pour bien accompagner son ado, il faut savoir ce qui le motive vraiment. On identifie 2 types de motivation : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.🤓
La motivation intrinsèque
La motivation intrinsèque vient de l’intérieur de l’individu, elle est alimentée par l’intérêt personnel que l’on trouve dans la réalisation d’une tâche. ⭐ C’est une source de motivation durable. Par exemple :
- Votre ado est excellent en histoire parce qu’il se passionne pour cette matière ou une période en particulier.
- Votre ado participe à un sport ou à une activité artistique pour le plaisir d’apprendre et la satisfaction personnelle que cela lui procure.
- Un ado apprend à jouer d’un instrument de musique pour se sentir accompli.
La motivation extrinsèque
La motivation extrinsèque trouve sa source à l’extérieur de l’individu. Elle est alimentée par des pressions externes, comme les récompenses, les éloges, ou la peur de la punition. Bien que cette forme de motivation puisse être efficace à court terme, elle peut être moins durable que la motivation intrinsèque, elle n’est donc pas à bannir mais à bien équilibrer avec la motivation intrinsèque. Quelques exemples :
- un ado qui étudie pour obtenir l’approbation de ses parents ou pour éviter une punition ;
- un ado qui participe à des activités pour recevoir des récompenses, des éloges ou être reconnu, mais n’y trouve pas d’intérêt personnel ;
- un ado qui accomplit des tâches ménagères pour recevoir de l’argent de poche.
Votre adolescent est motivé par les récompenses et les reconnaissances.🏅 Utilisez des systèmes pour qu’il se récompense lui-même pour ses résultats.
💡Par exemple, proposez-lui de se fixer comme objectif de compléter toutes ses tâches ménagères sans rappel pendant un mois, avec le privilège de choisir une sortie spéciale chaque mois avec ses amis.
Encouragez ses efforts en lui faisant des feedbacks constructifs et positifs et montrez-lui régulièrement que vous appréciez ses progrès. 😁Je vous invite à lui dire la phase « tu peux être fier de toi » plutôt que « je suis fier de toi » afin qu’il apprenne à apprécier ses efforts et en récolte les fruits.
Vous l’aurez en tous cas compris, l’idéal est de trouver le juste équilibre entre ces sources de motivation pour permettre à votre ado de tenir la distance.
Comment aider son enfant à retrouver la motivation ?
La confiance en soi comme clé de motivation
Pour être motivé, il faut se sentir capable d’atteindre ses objectifs et donc, de prendre confiance en soi.💪 Et s’il y a bien une chose qui pêche chez nos ados, c’est l’estime de soi. Selon une enquête IPSOS, plus d’un enfant sur 3 n’a pas confiance en lui et en ses capacités.
En tant que parent, vous avez un vrai rôle à jouer.
Encourager votre ado à chaque progrès 💫
N’hésitez pas à verbaliser votre soutien avec des phrases simples comme « je suis fier de toi ». Ça n’a l’air de rien, mais ça résonne dans l’esprit de nos jeunes. Occasionnellement, vous pouvez aussi célébrer ensemble ses succès en allant au restaurant en famille pour fêter un bon bulletin par exemple.
Montrer à votre jeune que vous lui faites confiance 🤝
Votre ado doit sentir que vous avez confiance en lui. Soyez serein la veille de la rentrée, rappelez-lui que tout va bien se passer et qu’il passera une super année.
Valoriser ses intérêts et ses passions 🔥
En valorisant activement les intérêts et les passions de votre adolescent, vous l’aidez à développer sa confiance en lui, à trouver une source de motivation intrinsèque et à construire une vie épanouissante. 🌸Cela montre aussi que vous respectez et appréciez son individualité, renforçant ainsi votre relation parent-enfant.
Par exemple, si votre enfant est passionné d’art, intéressez-vous à ce qu’il ou elle regarde, ce qui le stimule et proposez des sorties en lien avec ce qui lui plaît. Plus vous vous intéresserez à sa passion en dehors de l’école, moins il se désengagera de l’école car il se sentira compris et écouté.
Être une référence pour son ado 🫶
Accompagner et encourager votre ado lui permet de vous identifier comme un adulte de référence et de confiance. Il ou elle aura alors moins de mal à se confier à vous sur ses angoisses et ses insécurités s’il en ressent le besoin.
Trouver du sens dans l’apprentissage
Pour motiver votre ado, il faut également mettre du sens dans son parcours scolaire. Valorisez ses intérêts, mettez l’accent sur les matières qui lui plaisent et capitalisez dessus.
Selon l’âge de votre enfant, vous pouvez identifier ensemble une orientation professionnelle en lien avec cette passion.❣️ Parler d’orientation permet de se fixer des objectifs concrets sur le long terme.
S’il ou elle se sent prêt, n’hésitez pas à l’accompagner dans des salons étudiants et journées portes ouvertes. C’est un excellent moyen de lui témoigner votre soutien. Chloé Hermany, fondatrice et CEO de l’Ada tech School s’exprime à ce sujet sur LinkedIn :
« La meilleure façon de donner du sens à son parcours, à son orientation, c’est de faire des choses qui comptent pour soi. Le système éducatif traditionnel crée de la passivité et on se retrouve à suivre des chemins qu’on nous a dit qu’il était bon de suivre. »
Définir des objectifs concrets pour la nouvelle année
Profitez du début de l’année pour échanger avec votre jeune sur les objectifs qu’il ou elle souhaite atteindre.⭐
Dans la mesure du possible, essayez de ne pas fixer uniquement des objectifs liés aux notes qui sont source d’angoisse pour les ados. Soyez aussi attentif aux commentaires des professeurs, à l’appréciation générale en fin de trimestre.
Et surtout aidez-les à se fixer des objectifs réalistes et atteignables avec des étapes pour les atteindre. Plus l’objectif est clair et précis, moins on abandonne. Vous pouvez définir ensemble des objectifs SMART :
- Spécifiques : identifiez des objectifs précis qui concernent une matière, n’hésitez pas à formaliser cet engagement en une phrase courte.
- Mesurable : trouvez ensemble un moyen de mesurer concrètement que l’objectif a été atteint.
- Atteignable : assurez-vous que votre ado dispose des ressources nécessaires pour atteindre ses objectifs (temps, capacités, matériel) et qu’ils sont à sa portée.
- Réaliste : ne soyez pas trop gourmand, avoir des objectifs trop ambitieux peut être très décourageant pour votre jeune.
- Temporel : fixez ensemble une limite de temps dans l’atteinte de vos objectifs. Quand vous aurez atteint le jour J, il sera temps de faire un bilan ensemble. 😉
Par exemple, vous pouvez définir ensemble un objectif pour améliorer la participation orale en cours de français. L’objectif pourrait être : “Je vais participer activement en cours de français en posant des questions et en répondant aux questions du professeur au moins trois fois par semaine.” Votre enfant peut se fixer une période d’un mois pour atteindre cet objectif et noter cette participation dans un carnet. Si votre ado réussit, récompensez-le avec une sortie au cinéma ou un livre qu’il ou elle souhaite lire ! Cela encouragera votre jeune à s’engager activement et à se sentir valorisé.
La technique SMART est parfaite pour commencer l’année sur de bonnes bases et donner de l’élan à votre jeune.
Que faire si mon ado décroche ?
Tout savoir sur le décrochage scolaire
On parle de décrochage scolaire quand un jeune quitte précocement le système scolaire ou qu’il se lance dans un métier sans qualification particulière. Ils sont 110 000 chaque année dans cette situation. Selon une étude jobimpact, 13 % des 25-34 ans ne sont pas allés au-delà du collège bien que la scolarisation soit obligatoire en France jusqu’à 16 ans.
Les principaux motifs de décrochage concernent surtout l’ennui et le mal-être scolaire qui entraîne un absentéisme répété.
Le mal-être scolaire peut prendre différentes formes et s’exprimer à différents degrés. 1/3 des étudiants sont un jour touchés par des troubles anxieux et 4 % à 10 % des jeunes souffrent de phobie scolaire selon Santé Publique France. 💔La psychologue Elodie Antoni s’exprime sur les symptômes de cette souffrance :
« La phobie scolaire, pour un enfant ou un adolescent, est une situation dans laquelle l’école devient une source de souffrance qui dépasse ses ressources. Cela se traduit par une difficulté majeure ou une impossibilité régulière à y aller, à caractère anxieux, avec somatisations fréquentes. »
Demander l’aide d’un spécialiste
Si votre ado n’est pas du tout motivé ou très anxieux, vous pouvez être accompagné par un professionnel pour mieux vivre cette période. En fonction de votre situation, plusieurs solutions s’offrent à vous.
- Un organisme spécialisé en soutien scolaire peut proposer un accompagnement ciblé à votre jeune sur une ou plusieurs matières.📚
- Un.e coach dédié peut aider votre ado à reprendre confiance en lui, identifier des projets motivants et mettre en place la bonne méthode de travail. ✨Les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour les jeunes de 12 à 25 ans dans leurs projets personnels et professionnels.
- Si votre ado souffre de phobie scolaire, un.e psychologue ou un.e hypnothérapeute l’aidera à se réconcilier avec l’apprentissage et à traiter la cause profonde de son mal-être. 🙂 Un hypnothérapeute utilise l’hypnose, une technique qui agit directement sur les sources d’angoisse. Grâce à des séances ciblées, votre adolescent apprendra à mieux gérer les émotions intenses déclenchées par l’environnement scolaire. En quelques séances, il ou elle pourra développer des stratégies pour accueillir et apaiser ces émotions, facilitant ainsi un retour plus serein à l’école. Les psychologues et hypnothérapeutes IAMSTRONG sont formés à l’accompagnement des jeunes souffrant de troubles anxieux avec de très bons résultats.
- Il existe des médecines alternatives recommandées par l’association phobie scolaire. Parmi elles, la sophrologie qui combine relaxation, respiration et visualisation positive ou encore la kinésiologie pour favoriser le bien-être physique, mental et émotionnel.
- Il existe un numéro unique, le 0800 12 25 00 pour permettre aux jeunes en décrochage scolaire et à leurs parents d’échanger avec un conseiller. Celui-ci sera en mesure de vous renseigner et de vous diriger vers des solutions alternatives de formation et d’accompagnement.
5 choses à ne pas dire à son ado qui est démotivé
Voici 5 phrases à ne surtout pas dire à un ado démotivé ou qui manque de confiance en lui :
- « Ton ami a eu une meilleur note » : La comparaison est le poison de l’ado mal dans sa peau. Évitez de le comparer avec ses camarades ou ses frères et sœurs, chacun progresse à son rythme.
- « Tu as eu quelle note exactement ? » : Focalisez-vous sur ses efforts et ses progrès plutôt que sur ses notes. Parfois, la note chiffrée n’est pas représentative du travail investi dans la préparation de l’examen.
- « Tu devrais avoir au moins 17 à ce genre d’examen. » : Avoir des attentes trop ambitieuses est aussi décourageant pour votre ado. Définissez ensemble des objectifs réalistes et atteignables dans un temps raisonnable.
- « Tu avais fait mieux la dernière fois » : Ça n’a l’air de rien comme ça, mais de petites remarques peuvent peser lourd sur le moral de votre jeune et le décourager complètement.
- « À ton âge, je savais exactement ce que je voulais faire dans la vie » : C’est le meilleur moyen de la faire culpabiliser et d’alimenter son anxiété d’avenir. Invitez-le plutôt à explorer les différentes voies qui s’offrent à lui et soyez à l’écoute de ses idées.
Pour aller plus loin
Votre ado est complètement démotivé et vous ne savez plus quoi lui dire pour le rebooster à l’approche de la rentrée ?🫤 Une nouvelle fois, n’hésitez pas à demander de l’aide.
Les psy et coach IAMSTRONG proposent un suivi en visio et des activités en ligne pour rebooster votre ado. L’objectif ? L’aider à trouver le bon rythme et la bonne méthode qui lui donnera envie d’apprendre.
N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour découvrir nos différentes formules d’accompagnement.
Vous êtes fin prêt pour motiver votre ado pour cette nouvelle rentrée. Restez calme, bienveillant et donnez-lui confiance en ses capacités : votre soutien compte énormément.♥️
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Mon ado rentre au collège : comment l’accompagner ?

Ça y est, votre enfant devient un vrai ado : il ou elle rentre en sixième ! 😁 Cette année scolaire n’est pas comme les autres. Pour beaucoup d’ados, elle est chargée d’appréhension, d’angoisses, mais aussi d’excitation.
Si votre enfant (ou vous-même) êtes de nature anxieuse, il est important de bien se préparer à cette période. On vous propose donc quelques conseils pratiques pour un début d’année tout en douceur.🙂
Pourquoi l’entrée au collège est une période charnière pour nos jeunes ?
L'entrée en sixième, un moment particulier
La rentrée au collège est un peu particulière, votre ado entre dans la cour des grands.😳 Selon une enquête IPSOS, 48 % des enfants seraient angoissés par la rentrée au collège. Ils manifestent aussi une grande excitation qui se rapproche davantage de l’appréhension que de la joie. Moins de 1/3 d’entre eux se disent joyeux à la perspective de cette nouvelle année.
Sur le blog Geo Ado, on peut lire les témoignages de jeunes qui partagent leur ressenti :
« Là je suis en CM2 donc je passe en 6e, je stresse énormément : l’organisation, l’emploi du temps et les changements de classe, ça me fait peur. En voyant la liste scolaire, ça me décourage d’aller au collège. » Témoignage de Lisio.
La présence et le soutien des parents sont indispensables pendant cette période.🫶 Si vous êtes vous-même inquiète ou inquiet, votre jeune a besoin de sentir qu’il peut compter sur vous pour ne pas se sentir dépassé.
Quelles sont les spécificités du collège par rapport à l’école pour l’adolescent ?
La rentrée en sixième est pleine de nouveautés.
Une nouvelle classe, de nouveaux visages
Votre ado est plongé dans un nouvel environnement. Il ou elle doit cohabiter avec de grands ados, les élèves de 3e, après avoir été les plus grands au primaire, ils sont les plus petits au collège. Ils sont en plein dans la puberté et sortent complètement de la zone de confort de l’enfance. Cette idée d’être dans la “cour des grands” les attirent beaucoup mais peut aussi faire un peu peur…
De nouveaux professeurs
Il faut également s’habituer à un tout nouveau corps enseignant. Les professeurs sont généralement plus nombreux qu’en primaire et enseignent chacun leur matière.
Un nouvel établissement
Pour beaucoup, l’entrée au collège est aussi synonyme de nouvel établissement. Même si votre jeune ne change pas de ville, il ou elle doit s’habituer à ses nouveaux moyens de transport, apprendre à se repérer dans les couloirs, identifier ses salles de classe et tout ceci représente un vrai stress avant la rentrée.🙃
Le début de la puberté
L’entrée au collège sonne aussi le début de la puberté chez votre ado. Il ou elle va voir son corps se transformer, expérimenter tout un tas de nouvelles émotions et de nouvelles relations. Pendant cette période, il est normal que votre ado accorde une importance particulière à ses amis. Il ou elle aura besoin de se confier à des jeunes qui traversent la même chose que lui. Restez présent et à l’écoute s’il vient vers vous.🫶
Votre jeune nourrit probablement tout un imaginaire autour du collège : premiers flirts, premières sorties entre amis, première prise d’autonomie…🤯 En bref, les ados comme les parents perçoivent cette période comme un tsunami de nouveautés qu’il faut savoir anticiper.
Parent : comment se positionner pendant cette période ?
Que ressentent les parents pendant cette période ?
Beaucoup de parents sont au moins aussi inquiets que leurs enfants à l’approche de la rentrée en sixième. Toujours selon l’IPSOS, cette période est un moment de stress pour 30 % d’entre eux.
Sur le podium des éléments qui angoissent les parents, on retrouve :
- la difficulté des devoirs et la peur de ne plus pouvoir aider leur enfant ;
- le volume des devoirs et la crainte que leur enfant soit débordé ;
- le prix des fournitures scolaires qui atteignent 240 € en moyenne contre 135 € en CP.
📚Etienne Mercier, directeur du département Politique et Opinion de l’IPSOS s’exprime au sujet des devoirs :
« Cette crainte autour du travail à faire à la maison s’explique en partie par le fait que près de la moitié des parents (44 %) doutent de leurs capacités d’accompagnement : ils éprouvent des difficultés dans une ou plusieurs matières pour aider leur enfant lorsqu’il ou elle en a besoin, un chiffre qui grimpe à 54 % au collège ».
Les parents ont aussi tendance à se projeter au-delà de l’entrée en sixième et à anticiper le brevet, le lycée, les études supérieures… 🧐Dans l’épisode 12 du podcast En famille dédié à l’entrée au collège, la psychologue clinicienne Béatrice Copper-Royer s’exprime à ce sujet :
« Comme il y a beaucoup d’investissement autour des enfants, les parents se projettent très loin. […] Prenons les choses les unes après les autres, le collège est un moment d’adaptation qu’il faut accompagner. […] Plus les parents sont anxieux, plus leurs enfants vont l’être aussi. »
L’entrée au collège : la fin de l’enfance ?
Quelle émotion de voir son enfant quitter la primaire pour faire ses premiers pas au collège…🥹 C’est un passage symbolique très émouvant pour les parents qui marque la fin de l’enfance.
Dans son article Entrer au collège, sortir de l’enfance, le professeur de sociologie Joël Zaffran situe effectivement la sortie de l’enfance entre 10 et 13 ans.
Les parents ont souvent du mal à trouver leur nouvelle place face à leur enfant en quête d’indépendance. Le processus de séparation propre à l’adolescence s’opère.
Si cela vous fait mal au cœur de voir votre petit prendre progressivement son envol, sachez que c’est tout à fait normal et que vous n’êtes pas seul. ❤️🩹N’hésitez pas à en parler à d’autres parents autour de vous ou à un professionnel de santé mentale si vous en ressentez le besoin.
Cependant, on vous rassure, ce n’est pas parce qu’il entre au collège que votre jeune ado n’a plus besoin de vous. Bien au contraire, votre accompagnement lui est plus que jamais précieux ! 😉
Nos conseils pour accompagner son ado lors de sa rentrée au collège
Aider son enfant à faire face à ses angoisses
Si la rentrée en sixième est un moment particulièrement anxiogène, les années collège sont réputées délicates. Votre enfant est confronté aux changements de son corps, de sa tête, à la peur du regard des autres et à de nouveaux enjeux de socialisation.
Selon une enquête IPSOS, 53 % des jeunes de 11 ans à 15 ans souffrent d’anxiété en France : en plein dans la période du collège.🫤 Parmi eux, 40 % déclarent que l’anxiété a rendu plus difficile leur scolarité et leur insertion sociale.
Il est essentiel d’ouvrir le dialogue sur les thématiques relatives à la santé mentale.❣️ C’est le point de départ pour lui apprendre à accueillir son anxiété sans culpabiliser.
Si vous vous sentez démuni face à cet enjeu, ne restez pas seul. Vous pouvez faire appel à un coach ou à un psy dédié pour accompagner votre ado avant, pendant et après sa rentrée en 6e.
Etablir un contrat de confiance avec son jeune
À la rentrée, il est important de fixer des règles claires avec son ado pour pouvoir lui accorder plus de liberté. Vous ne le faites pas pour l’embêter, mais surtout pour qu’il se sente encadré, accompagné et qu’il ne soit pas livré à lui-même dans sa nouvelle prise d’autonomie.😉
Les règles doivent être définies ensemble pour qu’il ou elle y adhère plus facilement. Il peut s’agir par exemple :
- Des règles concernant les devoirs : il ou elle commence sa soirée par les devoirs avant d’accéder aux jeux vidéo ou autres divertissements. 🎮
- Des horaires de sortie en semaine et le week-end, à adapter selon son âge et la période de l’année
- Des règles concernant le temps en famille : quel que soit le planning du week-end, tout le monde mange ensemble le dimanche midi.
- Des règles concernant l’utilisation du téléphone : pas de téléphone à table, extinction des écrans à 21 h 30, encadrement des devoirs. 📱Ce dernier point est essentiel pour son bien-être, mais aussi pour ses résultats scolaires et sa productivité.
👉Pour en savoir plus sur le rapport particulier qu’entretiennent les ados avec leur téléphone, on vous le podcast de FranceInter « Ado, jamais sans mon portable ».
Trouver la bonne méthode d’apprentissage
Pour bien aborder la rentrée en sixième, il faut aussi trouver le bon rythme pour les révisions et fixer le cadre de l’apprentissage. 🧠Passez du temps avec votre enfant pour identifier la méthode qui lui convient et lui permettra d’atteindre ses objectifs.
La première étape est de l’aider à organiser son emploi du temps. C’est la première fois qu’il ou elle travaille avec plusieurs enseignants, avec chacun ses devoirs et ses échéances. 😬Aidez votre jeune à prioriser les tâches et à être rigoureux, jusqu’à ce qu’il ou soit autonome, aux vacances de la Toussaint ou aux vacances de Noël.
Vous pouvez également l’aider à identifier son type de mémoire. À partir de là, vous pouvez déployer les bons outils et trouver des manières ludiques de réviser.
💡Par exemple, la mémoire visuelle nécessite d’écrire, d’utiliser des cartes mentales, des schémas…
💡Pour stimuler la mémoire auditive, il vaut mieux enregistrer la voix du professeur ou sa propre voix pour réécouter le cours.🙂
En tant que parent, vous avez aussi un vrai rôle à jouer dans le maintien d’une bonne hygiène de vie toute l’année.🌛 Pour rappel, les jeunes de 13 ans à 17 ans ont besoin d’au moins 9 h de sommeil 😱pour être en forme et mobiliser toutes leurs compétences.
👉On vous recommande l’épisode « Le studygram, une méthode fun pour réviser » du podcast Parents et adolescents pour explorer une nouvelle technique d’apprentissage.
Aider son jeune à prendre confiance en lui
La rentrée en 6e est particulièrement difficile pour les jeunes qui n’ont pas confiance en eux : ils se retrouvent les plus petits du collège alors qu’ils faisaient partie des grands de la primaire. Votre ado va traverser tout un tas de bouleversements physiques et psychologiques pendant ses années collège, plus que jamais, il ou elle a besoin de prendre confiance en lui.💪
Pour l’aider, plusieurs astuces sont à votre portée :
- Verbaliser votre soutien avec des phrases simples comme « tu vas y arriver » ou « tout va bien se passer ». Ça n’a l’air de rien comme ça, mais votre ado à vraiment besoin de l’entendre.😉
- L’équiper avec des fournitures scolaires qui lui font plaisir pour le ou la motiver. 🎒Certains d’entre eux adorent choisir leur nouveau cartable ou leur nouvel agenda, dans la limite de votre budget bien sûr.
- L’aider à affirmer son style vestimentaire.👗 Dans son étude, Claire Couturier nous invite à ne pas négliger l’importance des vêtements lors de l’entrée au collège :
« Les élèves doivent abandonner les normes de l’école primaire pour apprendre les codes transmis par les plus grands du collège. […] Les premières impressions se fondent sur le style vestimentaire. […]Les élèves de 6e et de 5e sont plus sensibles à cette pression exercée par les autres, ce qui tend à s’inverser au fil du temps. »
- Passer du temps avec lui pour qu’il ou elle sente qu’il compte, qu’il a une place dans la famille et que vous êtes attentive à son bien-être. Sans pour autant délaisser le reste de la fratrie, votre ado aura particulièrement besoin d’attention pendant cette période.🫶
Les ressources indispensables pour bien accompagner son ado avant la rentrée de sixième
Les podcasts clés pour préparer la rentrée en sixième
🎙️Voici nos recos podcasts pour bien préparer ensemble la rentrée au collège :
- Le podcast de France Info « Comment se passe l’entrée en sixième et au collège » pour anticiper les questions de son ado.
- L’épisode « La rentrée en 6e » dispo sur Arte radio pour trouver quelques clés de réponse.
- Le podcast « Entre » produit par Louie Média, dédié aux parents et à leurs ados. Mention spéciale pour l’épisode 2 « Comment survivre à la rentrée ? »
- « Est-ce que c’est normal ? », le podcast d’Agathe Le Caron pour se mettre dans la peau des collégiens.
- Le podcast « Parents et Adolescence » pour répondre aux inquiétudes des ados au sujet de leur corps, de la scolarité, de la puberté… et en particulier l’épisode 89 sur les blocages scolaires, l’épisode 74 pour aider son ado à faire ses devoirs et l’épisode 16 sur les bonnes résolutions de la rentrée.
Les ouvrages indispensables pour bien préparer sa rentrée en sixième
📘On vous propose aussi quelques ouvrages à lire seul ou avec son ado pour trouver quelques astuces concrètes avant la rentrée.
- Le Guide de survie du sixième, pour vous et votre ado.
- Enfin la sixième de Fabrice Colin, pour votre ado.
- Guide de survie du sixième, pour vous inspirer des méthodes de travail et solutions d’apprentissage.
- Le guide indispensable des ados heureux et épanouis d’Emma Deline, pour vous et votre ado.
- Le guide des super parents d’ados, pour trouver des astuces pour mieux vivre l’entrée au collège et toutes les rentrées qui suivent.
Pour aller plus loin
La rentrée en 6e rend votre ado particulièrement anxieux, démotivé ou intimidé… avez-vous pensé au coaching pour ado ? 🤔
Chez IAMSTRONG, les psy et coach accompagnent les jeunes dès 12 ans dans toutes leurs difficultés : méthodes de travail, organisation, motivation, conflits amicaux, anxiété… Nos professionnels trouvent les clés pour redonner confiance en soi à votre jeune et l’aider à devenir doucement un jeune ado épanoui.⭐
Notre méthode repose sur 2 piliers : un suivi régulier en visio et des activités pour lui apprendre à mieux se connaître. Dans quelques semaines, il ou elle se sentira en confiance pour l’année scolaire !
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur nos formules et notre accompagnement.