Comment développer l’autonomie chez son ado ?
Votre ado oublie toujours ses affaires, repousse tout à demain, peine à prendre des initiatives ? 😩 Vous avez parfois l’impression qu’il compte un peu trop sur vous pour tout gérer ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e) ! L’autonomie ne se décrète pas… elle s’apprend, petit à petit.
L’adolescence est une période clé pour acquérir les bases de l’indépendance : apprendre à organiser son emploi du temps, gérer ses responsabilités, prendre des décisions réfléchies… Pourtant, de nombreux parents se demandent comment encourager leur ado dans cet apprentissage essentiel. ⭐
Car développer l'autonomie, ce n'est pas simplement "laisser faire". C’est aider son adolescent à acquérir progressivement les compétences pratiques et décisionnelles dont il aura besoin pour devenir un adulte responsable. 😉
Comment l’amener à prendre en charge ses devoirs, son rangement ou sa routine quotidienne ? Comment lui apprendre à planifier ses activités et à assumer les conséquences de ses choix ?
Voici un guide pratique pour accompagner votre ado vers une véritable autonomie, étape par étape.
Pourquoi est-il important de développer l’autonomie de son adolescent ?
L’adolescence est une période importante pendant laquelle votre enfant se détache progressivement du noyau familial, pour se construire en tant qu’individu. Il développe ses idées et son identité propre.
Même si cette période peut être un peu tumultueuse, il est tout à fait normal, et même plutôt sain, qu’il cherche à exister indépendamment de vous ! ✨
Mais, d’ailleurs, quand on parle d’autonomie, de quoi parle-t-on exactement ? Comment cela se traduit-il ?
👉 Selon Steinberg dans son ouvrage "Adolescence" : L'autonomie est définie comme "la capacité à penser, ressentir, prendre des décisions et agir par soi-même".
L’apprentissage de l’autonomie se fait sur le temps long, mais connaît un vrai tournant à l’adolescence. C’est dans cette période que l’enfant manifeste son besoin d’autonomie.
« Cette période de l’adolescence est celle où l’individu est justement en recherche d’autonomie. Il s’éloigne de ses premières croyances, liées en partie au cercle familial, et tente de construire ses propres valeurs et croyances, entouré du groupe de pairs dont il semble difficilement séparable. » Apprentissage de l’autonomie et quête de sens, Chantal Dahan et Louis Jésu
💡 Attention, toutefois, ce n’est pas parce que votre enfant devient autonome qu’il n’a plus besoin de vous. Au contraire, vous avez un vrai rôle à jouer.
Quels sont les facteurs qui freinent l’autonomie des adolescents ?
Le manque de confiance en soi
Le manque de confiance en soi, c’est un peu le poison de l’adolescence. C’est souvent par peur du jugement ou du regard des autres que nos ados sont freinés dans leur prise d’autonomie.
L’association Vers Le Haut (Think Tank dédié aux jeunes et à l’éducation) a mené une étude auprès de 1 000 jeunes, âgés de 16 à 25 ans. Parmi eux, plus d’un quart des répondants disent ne pas avoir confiance en eux. 🫶
Concrètement, cela les empêche d’entreprendre et de se projeter. Pour plus de 30 % des jeunes, ce manque de confiance en soi s’accompagne d’ailleurs d’un fort pessimisme concernant le futur, voire d’une anxiété d’avenir (page 7 du rapport).
Au quotidien, le manque de confiance en soi peut être réellement paralysant pour nos jeunes. Par exemple, toujours selon le rapport Vers Le Haut, cela les empêche de :
- prendre la parole en public (69 %) ;
- pratiquer certaines activités sportives ou des loisirs (50 %) ;
- s’orienter vers une filière ou une formation qui les intéresse (43 %) ;
- postuler un emploi (40 %).
En bref, le manque de confiance en soi est un vrai boulet à la cheville de nos ados, qui les empêche de gagner en autonomie. Vous avez donc un vrai rôle à jouer pour booster sa confiance en lui !
💡 Encouragez ses efforts et valorisez ses initiatives. Lorsque votre ado tente quelque chose de nouveau, progresse ou prend une décision par lui-même, exprimez-lui votre soutien et votre fierté : "C’est top que tu aies pensé à ça tout(e) seul(e) !"
🔑 Et n’oubliez pas : plus vous lui faites confiance et lui exprimez cette confiance, plus il apprendra à se faire confiance lui-même.
La peur de l’échec
La peur de l’échec n’est pas la panacée de l’adolescence, il y a fort à parier qu’elle se manifeste parfois aussi chez certains d’entre vous. D’ailleurs, cela porte un nom (un peu barbare) : atychiphobie. 🤓
Cette peur est aussi très contraignante dans l'acquisition de l’autonomie. Elle empêche bon nombre d’ados de passer à l’action et de sortir de leur zone de confort…
Comment l’aider à dépasser cela ?
Commencez par normaliser l’échec. Dans votre quotidien, dans vos discussions, dans votre propre carrière, l’échec fait partie du tableau.
👉 On a beaucoup aimé la façon dont Grégoire Dossier (influenceur au service des étudiants) présente la chose :
« Nous avons peur de l'échec, des remises en question, car nous n'y sommes tout simplement pas habitués. Encore une fois, c'est normal, personne n'aime les échecs, et notre génération (je suis né en 1998) tout particulièrement. C'est pour ça que le sport est si important, car il nous apprend que, même quand on travaille pour quelque chose, on peut échouer. Pour finir sur cette première peur, je citerai Gary Vaynerchuk : “If you want to win in life, fall in love with losing”. »
N’hésitez donc pas à partager vos propres échecs à votre ado pour les normaliser. Le plus important, c’est de se lancer !
Prenons l'exemple inspirant de Michael Jordan, considéré comme l'un des plus grands basketteurs de tous les temps. Dans son documentaire "The Last Dance" (disponible sur Netflix par exemple), il révèle avoir raté plus de 9 000 tirs au panier et perdu plus de 300 matchs durant sa carrière. C'est justement en persévérant qu'il est devenu une légende du sport.
⭐ Un conseil essentiel : résistez à la tentation de faire à la place de votre ado, même si le résultat sera moins "parfait". Par exemple :
- laissez-le préparer son sac de cours, même s'il oublie parfois des affaires ;
- ne refaites pas son lit s'il est mal fait ;
- ne reprenez pas ses devoirs pour les "améliorer" ;
Rappelez-vous que le "moins bien fait" d'aujourd'hui est une étape nécessaire vers le "bien fait" de demain. Comme le dit le proverbe : "Le mieux est l'ennemi du bien"... et de l'autonomie ! 😉 L'important est que votre ado apprenne de ses erreurs et développe progressivement ses propres méthodes.
La dépendance aux parents
Vous avez peut-être eu l'habitude de beaucoup accompagner votre ado, d’être présent avec lui, voire de faire à sa place. Si oui, l’adolescence peut être difficile, car votre ado a du mal à trouver sa place : il n’ose agir sans votre aval ou votre regard. 👀
« Nous sommes dans une ère où les parents ont tendance à en faire beaucoup pour leur(s) enfant(s). C’est ce qu’on appelle les “parents hélicoptères”. Bien qu’on ait envie de les aider et de les protéger au maximum, on leur laisse moins de place pour expérimenter, faire des erreurs et apprendre de celles-ci, ce qui peut brimer le développement de leur autonomie. » Fondation Jeunes en tête pour la santé mentale des jeunes
Pas de panique, et pas de culpabilité ! Grâce à des petites choses du quotidien, votre ado peut reprendre confiance en ses capacités et oser un peu plus. 😉 On vous explique comment faire.
Comment donner plus d’autonomie à son adolescent ?
Lui offrir un cadre sécurisant
La BASE pour qu’un ado se sente capable d’être autonome, c’est de lui offrir un cadre bienveillant et rassurant. C’est plutôt logique. Un ado qui a des fondations solides, qui se sent sécurisé, aura plus facilement envie d’explorer l’inconnu, puisqu’il sait qu’il a un filet de sécurité. 🙃
💡 Un cadre sécurisant, ce n’est pas surprotéger, c’est donner des repères solides. Cela passe par :
- Des règles claires et cohérentes, qui lui montrent jusqu’où il peut aller.
- Un soutien affectif, pour qu’il sache qu’il peut compter sur vous en cas de doute ou d’échec.
👉 Exemple concret : Votre ado rêve de partir en voyage linguistique aux États-Unis, mais il a peur de voyager seul, de ne pas réussir à s’intégrer, de manquer d’argent, etc…
🔹 Si vous surprotégez 🛑
Vous prenez en charge toute l’organisation sans lui laisser de place : vous réservez son billet, lui préparez un emploi du temps détaillé, gérez ses dépenses et vérifiez chaque détail à sa place. Résultat ? Il part, mais sans avoir appris à gérer lui-même ces aspects essentiels.
🔹 Si vous laissez tout en libre-service 🤷♀️
Vous lui dites "Tu veux partir ? Débrouille-toi !" sans l’aider à structurer son projet. Il risque de se sentir perdu, submergé par l’organisation et peut finir par abandonner par peur de l’inconnu.
🔹 Si vous lui offrez un cadre sécurisant ✅
Vous l’aidez à anticiper et structurer son projet sans tout gérer à sa place :
👉 Vous lui demandez de faire lui-même des recherches sur les destinations et vous en discutez.
👉 Vous l’aidez à établir un budget en le guidant sur les coûts à anticiper pour définir son argent de poche nécessaire.
👉 Vous discutez avec lui des inquiétudes qu’il peut avoir et cherchez ensemble des solutions.
Résultat ? Il part avec une meilleure préparation, mais aussi avec le sentiment d’avoir construit son autonomie au lieu d’avoir été simplement pris en charge.
"Les limites et le cadre sécurisent l’adolescent car, malgré son sentiment de toute-puissance, il a encore tellement à apprendre et il a besoin d’être accompagné dans ces apprentissages. C’est pour ça que les parents sont là !" – Erika, coach pour adolescent et cofondatrice d’IAMSTRONG.
Encourager la prise de décisions
L’autonomie passe par la capacité à faire des choix et à en assumer les conséquences. Encouragez votre ado à prendre ses propres décisions, en commençant par des choix à sa portée. Par exemple, laissez-le :
- organiser son planning du week-end ;
- choisir comment répartir son argent de poche entre ses envies et ses économies ;
- décider du lieu et de l'ordre dans lequel il fera ses devoirs.
L'objectif ? Qu'il apprenne à peser le pour et le contre, et surtout à assumer les conséquences de ses choix. 😉 Si votre ado préfère regarder une série au lieu de réviser, laissez-le expérimenter les conséquences plutôt que d’intervenir systématiquement - c'est ainsi qu'il développera son sens des responsabilités.
Pour développer son auto-organisation, aidez-le à mettre en place des outils en début d'année, du mois ou de la semaine (selon son âge et ses besoin) puis laissez-le faire :
- un agenda hebdomadaire pour organiser son temps entre école, devoir et temps pour lui;
- des alarmes sur son téléphone pour ses rendez-vous importants ;
- une check-list des affaires à préparer la veille.
Résistez à l'envie de lui rappeler constamment ses obligations : les oublis font partie du processus d'apprentissage ! 🥰
Enfin, n'oubliez pas de valoriser ses efforts et ses progrès, même les plus modestes :
- "Je vois que tu as pensé à ranger ton linge sale sans que je te le demande"
- "Tu as bien géré ton temps pour tes devoirs ce week-end, c’est top"
- "C'est super que tu aies anticipé ce rendez-vous"
Ces encouragements, loin d'être anecdotiques, renforcent sa confiance et l'encouragent à persévérer dans ses efforts d'autonomie. 🔥
Lui confier davantage de responsabilités
Pour aider votre ado à s’émanciper progressivement et à gagner en autonomie, commencez par de petites choses du quotidien. Lui confier des responsabilités, c’est aussi une preuve de confiance. 🥰
Par exemple :
- L’impliquer davantage dans l’organisation des vacances en famille.
- Lui confier un budget (courses, cadeau, vacances).
- Le laisser organiser une soirée pour son anniversaire.
- Le laisser s’occuper en autonomie de ses frères et sœurs cadets.
Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces petites missions l’aident à gagner progressivement en autonomie et à se sentir capable d’agir seul.
💡 Si vous rencontrez la problématique inverse, à savoir que votre ado est un peu casse-cou et à l’habitude de prendre des risques, on vous encourage à consulter notre article dédié : La prise de risque à l’adolescence
L’encourager à s’émanciper de votre approbation et à affirmer ses idées
À travers l’acquisition de l’autonomie, on cherche aussi à faire comprendre à votre ado qu’il n’a pas systématiquement besoin de votre validation pour entreprendre. Attention à bien faire la différence entre l’accompagnement et le soutien, qui sont normaux, et la validation.
👉 Par exemple, en ce qui concerne son orientation, il est normal que vous échangiez ensemble, que vous exploriez toutes les pistes pour voir ce qui est possible d’un point de vue logistique, de ses résultats et de ses compétences. Vous êtes là pour l’aiguiller et l’épauler, mais finalement, c’est lui qui prendra la décision !
Pour éviter qu’il attende votre approbation, n’hésitez pas à verbaliser votre positionnement, avec des phrases simples :
- « Je te soutiendrai, quelle que soit ta décision. »
- « Le choix que tu feras sera forcément le bon, parce que c’est toi qui l’as pris. »
- Ou, plus simplement : « Je suis là quand tu as besoin de moi. »
Il en va de même pour tout un tas d’autres sujets : ses amis, ses fréquentations, ses passions… Tant que cela ne le met pas en danger et que vous avez établi un cadre en amont, il peut se lancer ! 💫
3 ressources qui font la différence
L’autonomie à l’adolescence est un sujet passionnant, que l’on vous invite à continuer d’explorer. Voici nos ressources préférées sur le sujet :
- La Discipline sans drame, de Daniel Siegel et Tina Payne Bryson, le guide pour instaurer votre autorité sans brider l’autonomie de votre ado.
- Votre ado, le décrypter, le motiver, l’aider à s’accomplir, un super ouvrage du pédiatre Arnaud Pfersdorff.
- « Les enfants ont-ils trop de choix ? », une approche plus philosophique du sujet, à écouter en podcast sur Radio France.
Pour aller plus loin
Votre enfant est très dépendant de vous et de votre regard, il peine à prendre confiance en lui et à s’émanciper… Avez-vous pensé au coaching pour ado ? C’est le meilleur moyen d’amorcer la transition en douceur ! 🌜
La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.
Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.
Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit !
Vous savez désormais comment accompagner votre ado vers l’autonomie, sans le mettre en danger ni créer de conflit. Si vous avez besoin d’autres conseils pour gérer le quotidien avec votre ado, n’hésitez pas à consulter notre blog dédié !
Expatriation en famille : accompagner son ado dans cette nouvelle aventure
Votre famille s'apprête à vivre une grande aventure : l'expatriation ! 🌍 Si ce projet est excitant, il peut aussi générer des inquiétudes, particulièrement chez vos ados.
Comment les aider à vivre au mieux cette transition ? Comment transformer ce défi en une expérience enrichissante pour toute la famille ? Voici nos conseils pour accompagner vos adolescents dans cette nouvelle étape de vie.
L'expatriation familiale : une tendance qui se confirme
Selon le ministère des Affaires étrangères, plus de 1,6 million de Français vivent à l'étranger en 2025, dont environ 25% sont des familles avec enfants. Un chiffre en constante augmentation ces dix dernières années ! 😮
D'après une étude récente de la Caisse des Français de l'Étranger (CFE), plusieurs motivations poussent les Français à poser bagage à l’étranger. En tête de liste, on retrouve :
- les opportunités professionnelles (45%) ;
- la recherche d'une meilleure qualité de vie (30%) ;
- l'enrichissement culturel (15%) ;
- d’autres raisons personnelles (10%).
👉 Concernant les destinations préférées des familles, on retrouve surtout des destinations qui offrent un beau compromis entre opportunités professionnelles et facilités d'adaptation :
- En Europe : le Royaume-Uni, la Suisse et l'Allemagne restent les destinations phares, offrant un équilibre entre proximité culturelle et dynamisme économique.
- En Amérique du Nord : les États-Unis et le Canada attirent de nombreuses familles, notamment pour leurs systèmes éducatifs réputés.
- En Asie : Singapour et Hong Kong se distinguent comme des hubs privilégiés, particulièrement pour les cadres internationaux.
Comprendre les enjeux spécifiques de l'adolescence expatriée
Une double transition à gérer
L'adolescence est déjà, en soi,une période de profonds bouleversements. Comme le souligne l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) dans son rapport 2021 sur le développement de l'adolescent : "Cette période constitue une phase cruciale de construction identitaire, marquée par des changements physiques, émotionnels et sociaux majeurs."
Quand on y ajoute l'expatriation, c'est un peu comme demander à votre ado de faire un double salto arrière alors qu'il apprend tout juste à faire la roue ! 🤸♂️ Il doit gérer simultanément :
- les transformations physiques et hormonales de l'adolescence ;
- la quête d'identité personnelle ;
- le besoin d'appartenance au groupe ;
- l'adaptation à un nouvel environnement culturel ;
- l'apprentissage potentiel d'une nouvelle langue.
C’est un sacré challenge ! 🙃
Le phénomène "Third Culture Kid" (TCK)
La sociologue Ruth Van Reken, auteure de "Third Culture Kids: Growing Up Among Worlds", a largement étudié ce phénomène. Les TCK sont ces jeunes qui grandissent entre plusieurs cultures et développent une identité unique, comme un pont entre différents mondes. C’est évidemment une vraie richesse pour votre ado, mais cela représente également de vrais défis d’adaptation. 🫶
👉 Cette expérience présente des avantages considérables :
- une ouverture d'esprit naturelle ;
- une grande capacité d'adaptation (très précieuse tout au long de la vie) ;
- une richesse culturelle exceptionnelle ;
- de supers compétences linguistiques.
👉 Mais l’expatriation peut aussi apparaître comme un obstacle pour votre jeune, surtout dans les premiers mois d’installation. Il ou elle peut le vivre comme un vrai arrachement à son environnement, dans un moment où il ou elle a particulièrement besoin de repères et de stabilité :
- un sentiment de déracinement ;
- une difficulté à définir "chez soi" ;
- des questionnements identitaires plus marqués.
Expatriation en douceur : comment préparer son ado avant le départ ?
Impliquer l'ado dans le projet
La clé d'une expatriation réussie : l'implication de toute la famille. Selon une étude de l'Observatoire de l'expatriation (2022), les familles qui font de l’expatriation un projet commun ont 60% plus de chances de vivre une expatriation positive, bien vécue par les enfants. 🥰
Voici quelques conseils pratiques :
1. Organisez des réunions familiales régulières pour parler du projet
- Écoutez les craintes et les espoirs de chacun
- Répondez honnêtement aux questions
- Partagez votre propre enthousiasme tout en reconnaissant les appréhensions
- Ne minimisez pas les appréhensions de votre ado
2. Impliquez votre ado dans les recherches
- Le choix de l'école
- La découverte du quartier
- Les activités disponibles sur place
3. Préparez ensemble la nouvelle vie
- Regardez des vlogs de familles expatriées
- Explorez la culture locale via des films, séries ou livres
- Commencez l'apprentissage de la langue si nécessaire, avec une application par exemple, pour un côté plus ludique.
👉 Dans Courrier international, Iris raconte son expérience. À 8 ans, elle s’est expatriée aux États-Unis avec sa famille :
« Je me rappelle que les premières années, je refusais de parler anglais et j’étais aidée par des amies de ma classe qui traduisaient ce que je disais aux professeurs. Lorsque j’ai compris que nous ne rentrerions pas immédiatement en France, je me suis mise à l’anglais, je n’avais pas le choix pour m’intégrer. »
Au-delà de la langue, c’est toute une façon de connecter avec les autres et de nouer du lien qu’il faut réapprendre. Et ça, pour un ado, c’est un vrai défi ; surtout s’il n’est pas souvent confronté à l’altérité. 👀
Maintenir les liens avec la France
Si vous êtes prêt à entamer une toute nouvelle vie, votre ado a besoin de maintenir un lien avec ses racines, et c’est bien normal. 🌹 Il est indispensable d'aider votre ado à rester connecté avec la France tout en s'ouvrant à sa nouvelle vie. Voici comment :
- Planifiez des moments de connexion réguliers avec la famille et les amis, en Facetime par exemple ou en organisant des petites vacances.
- Créez un blog ou un groupe privé sur les réseaux sociaux pour partager votre aventure, un peu comme un carnet de bord digital. 📒
- Emportez quelques objets significatifs qui représentent "la maison" et qui lui font du bien.
L'arrivée dans le pays d'accueil : les premiers pas
Faciliter l'intégration
Les premiers mois sont particulièrement importants, et sensibles. D'après une étude de la Mission Laïque Française, 70% des difficultés d'adaptation se manifestent dans les trois premiers mois. Pour faciliter cette période :
1. Établir une routine rassurante
La routine est un pilier fondamental pour aider votre ado à trouver ses marques.
Le matin 🌅
- Gardez les rituels qui fonctionnaient en France (exemple : le petit-déjeuner en famille)
- Ajoutez progressivement des éléments locaux (comme prendre un petit-déjeuner typique du pays une fois par semaine)
- Établissez un planning précis pour le trajet école-maison
Après l'école 📚
- Définissez un lieu et un moment fixes pour les devoirs
- Prévoyez une pause détente (sport, lecture, musique)
- Instaurez un moment d'échange sur la journée
Le week-end 🎯
- Planifiez une activité de découverte du pays chaque samedi
- Gardez le dimanche pour des activités familiales "comme à la maison"
- Proposez régulièrement d'inviter des nouveaux copains et copines chez vous
2. Les activités extra-scolaires : un tremplin vers l'intégration
Les activités extra-scolaires sont essentielles car elles permettent à votre ado de développer des centres d'intérêt en dehors du cadre scolaire. 😉
Conseils pour choisir les activités :
- Continuez les passions
- Si votre ado faisait du basket en France, trouvez un club local
- Cela crée une continuité rassurante et facilite les premiers contacts
- Découvrez les sports/activités populaires locaux
- Par exemple : le cricket en Inde
- Le baseball aux États-Unis
- Le rugby en Nouvelle-Zélande
- Mixez les approches
- Une activité dans un cadre international (pour rencontrer d'autres expatriés)
- Une activité dans un cadre local (pour s'immerger dans la culture)
3. Encouragez les connexions avec d'autres jeunes expatriés ET locaux
Pour encourager les liens avec d'autres expatriés 🌍
- Rejoignez des groupes Facebook dédiés aux familles expatriées
- Participez aux événements de l'Alliance Française
- Inscrivez votre ado aux activités organisées par l'école internationale
Pour favoriser les connexions avec les locaux 🤝
- Encouragez les invitations à la maison après l'école
- Participez aux fêtes de quartier
- Inscrivez votre ado à des activités sportives ou culturelles locales
🔑 Point clé : La clé est de trouver le bon équilibre entre maintenir des repères rassurants et s'ouvrir aux nouvelles opportunités. N'oubliez pas que chaque ado est différent : certains auront besoin de plus de temps pour s'adapter, d'autres plongeront directement dans leur nouvelle vie avec enthousiasme.
Ressources et soutien
De nombreuses structures peuvent vous accompagner :
- Les associations françaises à l'étranger : FIAFE, UFE
- Les établissements scolaires français qui ont souvent des programmes d'accueil
- Les groupes de parents expatriés sur les réseaux sociaux
Partager des témoignages d’autres jeunes expatriés
Même si vous êtes avec lui, votre ado peut se sentir un peu seul dans les premiers mois d’expatriation. Une bonne idée est de lui partager des témoignages d’autres jeunes qui ont vécu une expérience similaire ou qui sont partis s’installer à l’étranger. 🥰 Cela lui permet de s’identifier, mais aussi de trouver des réponses concrètes à des problématiques du quotidien.
Voici nos recommandations :
- Le compte Instagram d’Aimie, expatriée depuis 2 ans au Canada. Elle partage son quotidien sur les réseaux et raconte son expérience sur son podcast « Journal d’une vie ».
- Le compte Instagram de Juliette, qui vient tout juste de quitter son foyer familial pour s’installer seule au Vietnam.
- Le podcast « French Expat » d’Anne-Fleur Andrle, qui reçoit des expatriés partout autour du globe.
- Les témoignages de Courrier international, parfaits pour les préados, les ados et les jeunes adultes.
- Le podcast « Gabriel Hendio-Grillet : à 15 ans, témoignage d’un jeune Français expat », proposé par l’association « Français dans le monde ».
Préparer le retour en France
Le retour en France, ou "retour d'expatriation", mérite autant d'attention que le départ. C'est souvent une étape sous-estimée qui peut s'avérer complexe. Avec tous les efforts que votre ado a déployés pour s’intégrer, le retour peut aussi être un moment délicat. Il aura besoin de vous pour que cela se passe au mieux.
👉 Pour faciliter cette transition :
- commencez à en parler plusieurs mois à l'avance en prenant compte de ses appréhensions ;
- maintenez le contact avec l'environnement français ;
- préparez la réintégration scolaire ;
- valorisez les compétences acquises à l'étranger (linguistiques, humaines, ouverture d’esprit).
Pour aller plus loin
Votre ado a du mal à adhérer au projet d’expatriation ? Il ou elle a peu de sortir de sa zone de confort et de ne pas réussir à s’intégrer dans un nouvel environnement ? Avez-vous pensé au coaching pour ado ? C’est le meilleur moyen d’amorcer la transition en douceur ! 🌜
La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.
Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.
Vous êtes prêt à amorcer ce projet d’expatriation en famille ! Si vous avez besoin d’autres conseils, on vous donne rendez-vous sur notre blog.
Mon ado est végé ou vegan : comment réagir ?
Votre ado ne mange pas de viande ? Pas de panique, il n’y a rien d’alarmant. De plus en plus de jeunes font ce choix pour des raisons éthiques, écologiques, ou d’autres convictions personnelles.
Cela peut surprendre certains parents, surtout si vous avez l’habitude de consommer régulièrement de la viande ou que vous êtes adepte des petits plats en sauce. Gardez en tête que le plus important est que votre ado soit en bonne santé et qu’il ne manque d’aucun nutriment pendant sa croissance. 🌳
Pour vous éclairer, on a fait appel à Laëtitia Willerval, nutritionniste. Elle a répondu à toutes nos questions et vous donne quelques conseils concrets à mettre en place au quotidien.
Bienvenue dans le guide de l’ado végé ! 🥰
Végétarien, végétalien, vegan, qu’est-ce que ça veut dire ?
Pour commencer sur de bonnes bases, un petit point définition s’impose : quelle est la différence entre un végétarien, un végétalien et un vegan ?
👉 Le végétarien ne consomme pas de viande, en général, il ne mange pas de poissons ou de crustacés non plus. En revanche, il peut consommer d’autres aliments produits par les animaux, comme le lait, les œufs et le miel.
👉 Le végétalien ne consomme aucun aliment issu des animaux et a également banni les produits qui peuvent causer de graves dommages aux espèces animales, comme l’huile de palme.
👉 Le vegan se rapproche du végétalien, mais ses convictions résonnent sur tout son mode de vie. Il refuse tous les produits issus de l’exploitation animale : pas de cuir, pas de doudoune à plumes, pas de fourrure…
État des lieux : nos ados sont-ils tous végé ?
En France, 1 personne sur 5 ne consomme plus de viande. 😯 Sans grande surprise, c’est surtout la jeune génération qui porte ce mouvement. Selon une étude Statista, 7 % des 18-19 ans auraient complètement banni la viande de leur alimentation.
Concernant les ados et les préados, on estime que 6 % des enfants en âge scolaire sont végétariens. Le nombre de jeunes vegan est encore très faible, c’est une tendance qui se dessine plutôt à partir de la majorité et chez les jeunes adultes. 🙃
Dans une interview accordée à Public Sénat, le sociologue de l’alimentation, Eric Birlouez, évoque les différentes raisons qui peuvent pousser les ados à ne plus consommer de viande. On retrouve :
- des raisons écologiques (1 kg de viande bovine = 27 kg de GES) ;
- l’engagement contre la maltraitance animale ;
- les préoccupations sur l’impact de la consommation de viande sur la santé.
Depuis quelques années, le végétarisme est de plus en plus populaire chez les jeunes. Cela fait presque partie de leur identité générationnelle. C’est un moyen pour eux de se positionner contre la société de consommation. Marie Chureau, 20 ans, étudiante et membre de Youth for Climate, explique :
« C’est la première habitude que j’ai changée quand je me suis engagée, parce que […] les deux seules vraies actions qu’on peut mener à l’échelle individuelle et qui ont le plus d’impact, c’est d’arrêter de prendre l’avion et d’arrêter de manger de la viande. »
Mon ado ne mange pas de viande, quels sont les dangers ?
Ne plus manger de viande, cela représente-t-il un danger pour votre ado ? Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur les bénéfices de la consommation de viande. ✨
La viande apporte de nombreux nutriments essentiels aux ados, et en particulier des protéines, du fer et des oméga 3.
👉 Un enfant a besoin de 2 g de protéines/kg/jour. À l’adolescence, cela passe à 1,2 g de protéines/kg/jour, puis à 0,8 g de protéines/kg/jour à l’âge adulte. Un ado de 55 kg a donc besoin de 66 g de protéines par jour. Bon, dit comme ça, ce n’est pas très parlant. Pour vous donner une idée, le poulet fait partie des aliments les plus riches en protéines : il y a 27 g de protéines dans 100 g de poulet.
👉 Concernant le fer, votre ado en a besoin à hauteur de 12 mg à 14 mg par jour. On en retrouve dans la viande. Par exemple, il y a plus de 2 g de fer dans 100 g d’entrecôte.
Ces éléments sont indispensables pour assurer sa croissance, mais ils sont aussi essentiels au développement de ses facultés cognitives, comme la mémorisation et la concentration.
Les protéines et le fer contribuent activement au transport de l’oxygène dans l’organisme. Ils alimentent donc directement le cerveau, mais jouent aussi sur la densité osseuse et le développement musculaire. 😉 Laëtitia nous explique :
« Les protéines sont indispensables pour entretenir la peau, les muscles et les organes, comme le cœur et le cerveau. Dans la viande et le poisson, il y a aussi du fer (mieux absorbé par l’organisme que celui des œufs ou des légumineuses). L’idéal est de varier les sources ! »
Comment repérer une éventuelle carence ?
La nutritionniste nous rappelle les principaux signes d’une carence en protéines ou en fer :
- des ongles et des cheveux cassants ;
- une fonte musculaire ;
- un épuisement persistant ;
- un défaut de cicatrisation ;
- une tendance à se blesser plus facilement.
👉 Si votre ado présente ces symptômes, cela peut vous mettre la puce à l’oreille. Attention toutefois, cela ne veut pas forcément dire qu’il souffre d’un manque de fer ou de protéines. Ces manifestations peuvent s’expliquer par une grande fatigue, un trouble du comportement alimentaire ou une autre pathologie. Pour lever le doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé rapidement.
💡 Petit rappel : le végétarisme ou le véganisme ne sont pas des troubles du comportement alimentaire, mais une nouvelle façon de concevoir l’alimentation. Les TCA sont des pathologies psychiques à prendre en charge auprès de professionnels.
Comment accompagner un ado végé ?
Ouvrir le dialogue avec son ado
Si vous avez un ado végé, la première étape est d’en parler ! Il doit sentir que vous êtes à son écoute et que vous ne jugez pas ses choix. Même si vous n'adhérez pas complètement à son mode de vie, il est essentiel de ne pas invalider son positionnement.
Évitez les phrases du type :
- « C’est ridicule, tu ne vas pas sauver la planète comme ça. »
- « J’ai mangé de la viande toute ma vie et je n’ai aucun problème de santé. »
- « À ce rythme-là, tu vas être plein de carences. »
À travers ce discours, vous adoptez une posture moralisatrice et vous prenez le risque de perdre complètement la confiance de votre enfant. Tant qu’il ne juge pas la façon dont vous vous alimentez, le respect doit aller dans les deux sens ! 😉
Justement, en ce qui concerne votre propre consommation de viande, on a demandé à Laëtitia s’il était problématique de manger des produits carnés devant un ado végé :
« Manger de la viande de bonne qualité devant une personne végétalienne peut permettre à chacun de réfléchir et d'ouvrir le dialogue sur une nouvelle façon de manger, peut-être plus responsable. On pourra voir s'ils sont prêts à faire la transition progressivement. De l’autre côté, les parents peuvent s’ouvrir à la découverte de nouvelles recettes et donc voir l’alimentation végétarienne d’un autre œil. »
Trouver l’alimentation qui lui permet de rester en bonne santé
Votre ado est végé, soit ! L’enjeu, maintenant, est de mettre en place une routine qui lui permet de rester en bonne santé. Ensemble, vous devez donc trouver les aliments qui lui plaisent et qui lui permettent d’avoir tous les nutriments dont il a besoin. 🐠
Voici les recos de Laëtitia :
- les œufs (composés à 11 % de protéines) ;
- les légumineuses et certaines céréales : lentilles, haricots secs (blancs, rouges, noirs), pois chiches (ou panisse), fèves sèches, pois cassés, quinoa, lupin, amarante, petit épeautre (composé de 10 à 15 % de protéines), edamame ;
- les produits dérivés du soja : tofu (fumé, soyeux), soja texturé, tempeh, seitan (composé à 34 % de protéines) ;
- les fromages et les laitages (de 3,5 % pour un fromage frais jusqu’à 30 % de protéines pour un fromage à pâte dure, type parmesan) ;
- les oléagineux, comme les noix, les amandes, les pistaches, dans les graines de courges, de sésame, de chanvre (achetez-les décortiquées et ajoutez-les directement dans vos yaourts, compotes ou plats) et les graines germées (environ 20 à 25 % de protéines) ;
- les légumes, notamment la famille des choux, les épinards et les légumes verts, sont également riches en vitamine B9 ;
- les algues : haricots de mer, salicorne, wakamé… (qui sont en plus riches en iode).
N’hésitez pas à faire les courses ensemble pour apprendre à décrypter les étiquettes et à découvrir de nouveaux aliments. Si votre ado est partant, vous pouvez même le faire passer derrière les fourneaux. 🍳
Être suivi par un médecin pour des bilans réguliers
Si votre ado est végé ou vegan, il est recommandé qu’il soit suivi par un médecin ou un nutritionniste.
👉 Le médecin réalise des bilans sanguins régulièrement pour vérifier son taux de fer, de vitamine D et de vitamine B12, entre autres. Le diététicien peut aussi vous aider à mettre en place une alimentation vraiment adaptée à sa corpulence, à sa pratique sportive et à ses besoins spécifiques. Ce professionnel vous donnera quelques tips pour introduire progressivement de nouveaux aliments dans son quotidien (légumineuses, oléagineux…).
« Le suivi diététique individualisé des patients végétariens ou végétaliens, en partenariat avec le médecin, est donc indispensable afin d’identifier les apports insuffisants et de fournir les conseils adéquats pour couvrir les besoins. Concernant la supplémentation, c’est au cas par cas, elle vous sera probablement recommandée : suppléments en fer, iode, vitamine B12, oméga 3, calcium…. » Laëtitia
💡 Si vous avez besoin d’une nutritionniste, vous pouvez écrire à Laëtitia à l’adresse suivante : [email protected]
Quelques ressources à partager
Pour finir, voici nos 3 ressources préférées pour vous et votre ado :
- Le guide Les végétarismes : chez l’enfant, l’adolescent, la femme enceinte et allaitante, une super ressource avec plein de conseils actionnables.
- Ottolenghi Flavour, un livre de recettes pour toute la famille, qui met les légumes à l’honneur.
- Végan : le livre de la cuisine végétalienne, si vous ne l’avez pas encore à la maison, c’est le moment de sauter le pas. Ce livre de recettes, c’est un peu la Bible des vegan !
Pour aller plus loin
Vous avez du mal à établir un dialogue avec votre ado ? Vous ne comprenez pas son positionnement ? N’hésitez pas à faire appel à un coach ! 🔥
Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : manque de confiance en soi, mal-être, décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial…
La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret. 💫
Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à convenir d’un premier appel gratuit !
Si le végétarisme ou le véganisme vous faisaient peur, vous avez désormais toutes les clés pour aborder le sujet sereinement avec votre ado. Avec un peu d’imagination, on peut faire des plats super savoureux, riches et sans aucun produit carné. 🫶
Pour d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.
Sommeil et ados : comment adopter les bons réflexes ?
Lundi c’était la journée mondiale du sommeil. L’occasion parfaite pour vous proposer un petit zoom sur un sujet très important : le sommeil des ados. 🌜
Un ado grognon, pas concentré, irrité, voire carrément triste, cela s’explique parfois par un manque de sommeil. Et même si c’est un sujet qu’ils n’aiment en général pas aborder, il est important de ne surtout pas négliger le repos des enfants et des ados : c’est un pilier essentiel de leur développement et de leur épanouissement.
Pourquoi le sommeil est-il si important à l’adolescence ?
Tout au long de la nuit, le sommeil suit différentes grandes phases, qui évoluent avec l’âge. Lors du passage de l’enfance à l’adolescence, cet enchaînement se modifie : le sommeil devient plus léger, il diminue en durée et en qualité.
À qui la faute ? La puberté, encore elle ! Une fois de plus, le bouleversement hormonal joue un rôle clé dans ces changements. Et c’est aussi pour cette raison que nos ados sont si fatigués. 🤯
Le rythme circadien : pourquoi nos ados ne s’endorment-ils pas tôt ?
Le rythme circadien est l’horloge biologique qui règle naturellement notre alternance entre veille et sommeil en fonction de la lumière du jour. Chez l’adolescent, ce rythme subit un décalage important, ce qui modifie son heure naturelle d’endormissement et de réveil.
💡 Pourquoi ?
👉 Pendant l’enfance, la sécrétion de mélatonine (l’hormone du sommeil) commence plus tôt dans la soirée. Mais à l’adolescence, cette production est retardée d’environ 1 à 2 heures. Résultat : les ados ont naturellement tendance à s’endormir plus tard et à avoir du mal à se lever tôt.
👉 Cette maturation du rythme circadien est progressive. Il n’atteint sa pleine stabilité que vers 20 ans chez les filles et 22 ans chez les garçons. Avant cela, leur horloge interne est encore en pleine évolution, ce qui les rend plus sensibles aux perturbations du sommeil.
Ajoutez à cela l’exposition aux écrans en soirée, qui retarde encore plus la sécrétion de mélatonine, et vous obtenez une véritable bombe à retardement pour leur sommeil !
🗣️ Le Dr Claude Gronfier, neurobiologiste et président du Conseil scientifique de l’INSV, explique :
"Comme ils sont également plus sensibles à la lumière et qu’ils peuvent passer plusieurs heures devant des écrans avant le coucher, les adolescents et les jeunes adultes peuvent souffrir d’un très important “jet-lag social” et d’une dette de sommeil associée très élevée."
Le manque de sommeil : quelles conséquences ?
👉 Actuellement, 41 % des adolescents souffrent d’une dette de sommeil en France. Cela a des conséquences très concrètes au quotidien :
- troubles de l’attention, de la mémoire, de la concentration : difficile de rester attentif en cours quand le cerveau tourne au ralenti;
- irritabilité, trouble de l’humeur : un ado fatigué est souvent plus irritable, stressé ou anxieux;
- manque de motivation : la fatigue peut donner l’impression d’un manque d’énergie et de volonté;
- somnolence dans la journée : un ado qui manque de sommeil peut avoir des micro-endormissements en classe, ce qui nuit à ses apprentissages;
- maux de tête et fatigue physique : le corps subit aussi les effets du manque de repos.
Le sommeil est donc un pilier fondamental pour le bien-être et la réussite scolaire de votre ado. Trouver le bon rythme est essentiel pour l’aider à mieux vivre cette période de transition.
La parole des experts concernant le sommeil des ados
Combien de temps un ado doit-il dormir ?
Entre ses 14 ans et ses 17 ans, un adolescent a besoin de 9 heures de sommeil par nuit en moyenne. À partir de 18-19 ans, 8 heures lui suffisent pour être en forme. 🌝
Notez cependant qu’il ne s’agit que d’une moyenne, certains jeunes peuvent avoir besoin de dormir un peu moins ou un peu plus. Cela ne veut pas dire qu’ils sont fainéants, mais que leur corps réclame du sommeil !
« On distingue par ailleurs le bon dormeur, qui garde un sommeil de qualité en toutes circonstances, et le mauvais dormeur, qui est sensible à tout changement dans son sommeil (rythmes, environnement…). Et enfin, il y a le très matinal, qui se couche avec les poules et pourra se lever à l’aube, et l’oiseau de nuit, qui aimera veiller tard, mais aura bien du mal à se lever tôt ! Ces tendances sont génétiquement déterminées, on ne choisit pas. » Réseau Morphée, le sommeil de 0 à 18 ans
Comprendre l’horloge biologique des ados
Un cycle complet de sommeil comprend différentes phases :
- Le sommeil léger (l’endormissement, où l’on commence à se détendre),
- Le sommeil profond (qui aide à la récupération physique),
- Le sommeil paradoxal (c’est là phase où se produisent les rêves, et surtout celle qui joue un rôle clé dans la mémoire et l’apprentissage).
Chaque cycle dure de 90 minutes à 120 minutes et une nuit comprend de 4 à 6 cycles de sommeil. Pour un sommeil réparateur, la régularité est essentielle : se coucher et se lever à des horaires fixes permet à l’organisme de respecter ces rythmes naturels.
On parle d’un retard de phase lorsque l’heure du coucher est repoussée de plus de 2 heures par rapport à un rythme habituel. Résultat : l’ado s’endort trop tard, cumule de la fatigue, et peine à se réveiller le matin. 🕰️
Beaucoup d’ados essaient de compenser leur dette de sommeil en dormant beaucoup plus longtemps le week-end. C’est un piège ! Ce décalage aggrave encore plus leur rythme biologique : ils s’endorment encore plus tard le dimanche soir, et la reprise du lundi devient un calvaire. Impossible alors de retrouver un bon rythme sans avoir l’impression de manquer encore plus de sommeil.
Premier conseil pour votre ado : garder des horaires de coucher et de lever aussi stables que possible, y compris le week-end. Un léger décalage est normal, mais mieux vaut éviter les grasses matinées interminables qui perturbent encore plus l’horloge biologique. Une bonne routine de sommeil, associée à moins d’écrans le soir, peut vraiment faire la différence pour son énergie et sa concentration en journée.
Au secours, mon ado ne dort pas, comment l’aider ?
Identifier l’origine du manque de sommeil
Si votre ado souffre d’un manque de sommeil, la première étape est de comprendre ce qui perturbe son sommeil.
Le réseau Morphée a mené l’enquête pour identifier les principales causes d’un sommeil difficile chez les ados. Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve :
- la mauvaise hygiène de vie (rythme irrégulier, activités éveillantes le soir, consommation d’alcool, de café ou de tabac…) ;
- une anxiété excessive, souvent liée aux performances scolaires, aux boulversements physiques et psychiques de la puberté, à une anxiété d’avenir ;
- une dépression : dans ce cas, l’insomnie est souvent sévère. « L’insomnie se manifeste la deuxième partie de la nuit, avec un réveil matinal trop précoce et angoissé. Des idées pessimistes ou une tendance à l’isolement doivent alerter. » Agnès Brion, psychiatre et spécialiste des troubles du sommeil.
Quelques tips simples pour améliorer le sommeil de son ado
Voici quelques conseils simples pour un sommeil de meilleure qualité.
- Supprimer les écrans au moins 30 minutes avant l’heure du coucher.
Les adolescents et les jeunes adultes (15-24 ans) déclarent passer plus de 4 heures par jour sur les écrans, avec une tendance à scroller à l’heure du coucher. Le problème, c’est que la lumière des écrans perturbe l’endormissement et le rythme biologique. Elle perturbe notamment la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, qui a besoin de noirceur. - Plonger la chambre dans une atmosphère propice au sommeil : silence complet, température entre 18 et 20°C pour favoriser l’endormissement, lumière tamisée ou un noir total pour aider le cerveau à sécréter naturellement de la mélatonine.
- Prévoir un temps calme avant le coucher pour ralentir et préparer le corps au sommeil peut faire toute la différence :
- Pratiquer la respiration cardiaque : Une technique simple comme la cohérence cardiaque (inspirer 5 secondes, expirer 5 secondes) aide à ralentir le rythme cardiaque et à calmer le système nerveux.
- ou Visualiser un lieu refuge : L’inviter à revisiter mentalement un endroit rassurant (comme sa maison d’enfance ou une plage ou un lieu qui lui procure du bien-être) en imaginant chaque détail sensoriel (les sons, les odeurs, les couleurs…).
- ou Pratiquer des activités relaxantes : Mandala, méditation guidée, musique douce, lecture… Trouver avec lui ce qui lui convient le mieux.
- Décortiquer les pensées qui empêchent de dormir : Encourager votre ado à verbaliser ou à écrire ses inquiétudes du jour dans un carnet pour éviter qu’elles tournent en boucle dans sa tête.
Un cocktail de bonnes pratiques pour améliorer le sommeil de votre ado et l’aider à s’apaiser. 🫶 L’idéal est d’en parler avec lui, pour voir ensemble les petits ajustements qu’il est prêt à essayer. Si votre enfant souffre d’anxiété, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un spécialiste.
Les professionnels de santé qui peuvent aider
Si malgré tout, votre ado a du mal à s’endormir ou se réveille plusieurs fois par nuit, voici les professionnels que vous pouvez solliciter.
👉 Le psychologue offre un espace de parole bienveillant et sécurisant à votre ado. Il l’aide à reconnaître et à dénouer les racines de son mal-être, et lui donne quelques astuces pour s’apaiser au quotidien. Si votre ado a du mal à s’exprimer, c’est par là qu’il faut commencer !
👉 Le psychiatre propose un accompagnement complémentaire, notamment en cas de dépression. C’est un médecin qui peut mettre en place un traitement médicamenteux en cas de besoin et poser un diagnostic précis sur la souffrance de votre ado.
👉 Le coach est un allié du quotidien, un tiers de confiance qui aide votre ado à mettre en place une routine, et à retrouver de l’envie et de la motivation.
Chez IAMSTRONG, nos psychologues et nos coachs sont spécialisés dans l’accompagnement des jeunes, dès 11 ans. Notre méthode d’accompagnement positive repose sur 3 piliers : des visios avec un professionnel dédié, un suivi de proximité via WhatsApp et des exercices individuels pour l’aider à mieux se connaître. Tout ce qu’il faut pour l’aider à se sentir bien dans sa peau et à retrouver le sommeil ! 😉
Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos solutions.
Les ressources pour aller plus loin
Voici nos 3 ressources clés pour découvrir d’autres tips sur le sommeil des ados :
- Sommeil des enfants : des pistes pour les parents, un podcast très complet avec les conseils d’une psychiatre pour retrouver le sommeil.
- Bien dormir, mon guide pour un sommeil de qualité, un ouvrage parfait pour votre ado et toute la famille !
- L’application Réveil Bonjour, une super appli pour analyser le sommeil de votre ado et savoir quels sont les moments d’éveils, les perturbations nocturnes. En plus, la sonnerie du réveil s’adapte à la phase de sommeil dans laquelle il se trouve pour l’aider à émerger en douceur. L’appli est gratuite, disponible sur smartphone et Android.
Avec tous ces conseils, votre ado devrait dormir comme une marmotte, c’est tout ce qu’on lui souhaite ! 😁
Si vous avez besoin d’astuces concernant les devoirs, la gestion de l’anxiété, l’amitié à l’adolescence ou tout autre sujet qui préoccupe les parents d’ados, rendez-vous sur notre blog dédié !
Comment développer l’esprit critique chez les ados ?
Entre le discours des professeurs, celui de leurs amis, les infos véhiculées sur les réseaux sociaux et autres médias, les ados ont parfois du mal à se positionner sur les sujets importants. 😵💫
À l’adolescence, il est pourtant essentiel que votre jeune apprenne à penser par lui-même, à se libérer d’éventuelles influences externes et à développer son esprit critique.
En tant que parent, votre rôle est de lui donner toutes les clés pour qu’il construise une vraie capacité d’analyse et de réflexion. Promis, c’est moins compliqué que ça en a l’air. On vous explique.
C’est quoi exactement, l’esprit critique ?
On vous rassure tout de suite, on ne va pas vous embarquer dans une tirade philosophique. Il est tout de même important de rappeler ce qu’est l’esprit critique et pourquoi il entre en jeu à l’adolescence.
Le Gouvernement définit l’esprit critique comme ceci :
« La disposition de l’esprit qui consiste à ne jamais admettre une affirmation, un jugement ou un fait sans en avoir reconnu la légitimité rationnelle. L’esprit critique se construit à travers un état d’esprit (curiosité, écoute, autonomie, modestie, lucidité), des pratiques (s’informer, comprendre avant de juger, évaluer l’information, chercher la source, distinguer les faits et leur interprétation, accepter le débat, résister à des intuitions immédiates) et des connaissances. »
En bref, c’est la capacité d’un individu à remettre en question les informations qui lui sont communiquées et à ne pas tenir pour acquis tout ce qu’il entend ! 😊
L’esprit critique, ce n’est pas inné. On le développe à l’école et en société, et on le cultive toute notre vie. À l’adolescence, il permet aux jeunes de s’émanciper progressivement du noyau familial pour nourrir leur identité propre. Il est également essentiel à l’heure de l’hyperconnexion, car il aide les adolescents à prendre du recul et à ne pas tout prendre pour argent comptant sur les réseaux sociaux.
Il est essentiel d’éveiller les enfants, les préados et les ados à l’esprit critique. Dans ces périodes de vulnérabilité, nos jeunes sont ciblés par des discours malveillants, ou des individus dangereux sur les réseaux sociaux ou ailleurs. L’esprit critique permet d’apprendre à discerner le vrai du faux, à se protéger et à devenir un jeune adulte indépendant, bien dans ses baskets ! 😉
Quels sont les éléments qui influencent l’esprit critique des ados ?
Les réseaux sociaux
Loin de nous l’idée de diaboliser les réseaux sociaux, mais il est vrai que nos jeunes passent beaucoup de temps à scroller. 18 % des 16-25 ans passent plus de 5 heures par jour sur les réseaux sociaux. Ils sont soumis à une montagne d’informations en un temps très court, et ce qui est sûr, c’est que tout n’est pas bon à prendre ! 👀
Vous avez probablement entendu parler des algorithmes : ces dynamiques informatiques qui régissent la nature des contenus auxquels nos jeunes sont exposés. Les algorithmes se basent sur 3 éléments :
- Les revisionnages : si votre ado a tendance à passer du temps sur un certain type de contenu (par exemple : des recettes, des vidéos fitness, des revues de manga…), la plateforme va pousser la visibilité de contenu similaire. Rapidement, votre ado ne consomme plus que du contenu ciblé.
- Les interactions : les likes, les partages, les commentaires… Le réseau social enregistre le type de contenu qui fait le plus réagir votre ado et continue de lui proposer des vidéos similaires.
- Les tendances : naturellement, les réseaux sociaux mettent en avant les contenus déjà populaires qui suscitent un fort taux d’engagement (likes, partages, enregistrements…).
Jusqu’ici, vous ne voyez pas le mal ? Les algorithmes contribuent à créer un phénomène d’« echo chambers » : les ados sont convaincus de penser de la bonne façon et que tout le monde pense comme eux, car le contenu qu’ils consomment va constamment dans leur sens. 🤔 Un phénomène aux antipodes de l’esprit critique.
Les mouvements de groupe
On vous en parle souvent chez IAMSTRONG : le besoin d’appartenance est particulièrement fort à l’adolescence, dans cette période de construction et de quête identitaire.
Votre ado a besoin de sentir qu’il appartient à un tout, à un groupe, qu’il fait partie d’une communauté fédérée autour de convictions ou de valeurs communes, externes à son foyer familial.
Dans l’absolu, rien de mal à cela : l’appartenance lui permet de se construire en société. Le hic, c’est que le collectif prend souvent le dessus sur l’esprit critique des adolescents. Même lorsque le groupe a tort, difficile de dire non. 😬
Cela demande souvent beaucoup de courage et de discernement pour s’opposer à la majorité, se libérer de l’influence des personnalités fortes. C’est pourtant un comportement à cultiver et à encourager chez nos ados.
L’environnement familial et social
On ne vous jette pas la pierre, mais l’esprit critique de votre ado est forcément aussi “entaché” par votre discours !
Développer l’esprit critique de son ado, cela veut dire l’aider à apprendre à penser par lui-même, lui donner toutes les clés pour se constituer un avis propre. 🫶 Le but n’est pas de modeler un enfant à votre image, qui partage toutes vos convictions, mais de l’inviter à trouver son propre positionnement. On vous l’accorde, ce n’est pas si facile !
L’esprit critique s’éveille très jeune, bien avant l’adolescence. Parfois, votre enfant sera en contradiction avec vous, d’autres fois, il vous posera des questions auxquelles vous ne vous attendiez pas, d’autres fois encore, il vous posera des colles. C’est une excellente chose, invitez-le à remettre en question ce qui lui est inculqué et aidez-le à se forger son propre avis. 😄
Comment aider son ado à développer son esprit critique ?
Les valeurs qui permettent de développer l’esprit critique
Quand on parle d’esprit critique, on parle aussi de valeurs fortes. Dès l’enfance, vous pouvez donc encourager votre jeune à développer :
- sa curiosité : avoir envie de comprendre, de connaître, être ouvert d’esprit et s’immerger dans des contextes inconnus ;
- son autonomie : apprendre à penser par lui-même, se forger une opinion propre sans suivre la majorité ;
- sa modestie : avoir conscience que plusieurs vérités peuvent coexister, accepter de se tromper et admettre ses torts ;
- sa lucidité : aller chercher la certitude, avoir du recul sur les informations et ne pas avoir peur de contredire ;
- l’écoute et l’observation : s’intéresser à ce que pensent et savent les autres, et rester toujours ouvert au débat.
Comment on fait ça ? En ouvrant le dialogue ! Encouragez les discussions lors de repas partagés, ouvrez le débat, demandez-lui son opinion sur des sujets d’actualité… Il est essentiel que votre ado sache exprimer son avis et qu’il ou elle apprenne aussi à accueillir un positionnement contraire au sien. 😉
Prendre de la distance par rapport aux réseaux sociaux
Pour développer son esprit critique, inutile de se couper radicalement des réseaux sociaux. Il s’agit plutôt d’en faire un usage raisonné et raisonnable. Voici quelques astuces pour votre ado, mais aussi pour vous :
- Ne pas prendre Instagram et TikTok comme seules sources d’informations, toujours vérifier les éléments sur d’autres plateformes, médias ou ressources. 📚
- S’accorder du temps sans les réseaux sociaux : votre ado peut par exemple bannir les applications le dimanche et pendant les vacances scolaires.
- Entraîner son algorithme en consultant des chaînes d’informations ou de contenus fiables pour encourager l’algorithme à proposer des chaînes similaires. 🧐
- Se fixer une limite de temps quotidienne sur les réseaux sociaux : pour cela, votre ado peut télécharger une application comme One Sec qui limite le temps d’utilisation.
- Inviter son ado à verbaliser les éléments ou les informations qui éveillent sa curiosité, qu’il s’agisse de sujets d’actualité ou non : ouvrez le débat en famille !
Comment prendre du recul sur les médias ?
La base de l’esprit critique, c’est le doute. Il est essentiel que votre ado apprenne à ne pas tenir pour acquis tout ce qui lui est communiqué. Face à une information, il peut se poser les questions suivantes, proposées par le ministère de l’Éducation :
- L’information est-elle appuyée par des arguments convaincants ?
- Est-elle étayée par des preuves ?
- S’agit-il de preuves de bonne qualité, obtenues par des méthodes objectives ?
- La source de l’information est-elle bien identifiable ?
- Est-ce que l’on peut exclure que la source a un conflit d’intérêts avec le contenu ?
- S’agit-il d’une source de compétence en la matière ?
En se posant toutes ses questions, votre ado peut apprendre à faire la différence entre des faits vérifiés et des interprétations. Ce processus lui permet de développer une approche plus réfléchie et autonome face à l'information, en lui donnant les outils nécessaires pour éviter les biais cognitifs et les manipulations. Il pourra ainsi évaluer plus objectivement les informations qu'il rencontre au quotidien.
D’ailleurs, ce raisonnement lui sera bien utile tout au long de sa vie ! 😉
Apprendre à confronter les informations
Pour développer son esprit critique, il est indispensable de confronter les informations. Par exemple, lorsque votre ado reçoit une information douteuse sur Instagram, il peut lire sur ce sujet, voir si l'événement est présenté de la même façon à la télé, en parler avec vous, en discuter avec ses professeurs… Multiplier les sources lui permettra d’aiguiser progressivement son esprit critique. 🤓
« L’évaluation des sources d’information constitue une tâche de plus en plus complexe aujourd’hui, en raison de la multiplication de ces sources, de leur accessibilité en lecture comme en production. » Ministère de l’Éducation nationale.
Avec le temps, cela deviendra un réflexe pour lui de confronter les informations pour se faire une idée la plus juste possible. Il apprend alors à se forger une opinion alignée avec ses valeurs.
Les ressources pour développer l’esprit critique des adolescents
Voici nos ressources préférées pour aider votre ado à développer son esprit critique :
- Les influenceurs « d’informations », comme Hugo Décrypte et Gaspard G, les journalistes préférés des ados qui vulgarisent l’actu et partagent du contenu fiable.
- Les médias qui plaisent aux jeunes, comme Konbini ou Brut qui proposent des formats courts sur des thématiques politiques, de société, d’humour…
- Le média L’Esprit critique, consacré aux jeunes et aux moins jeunes, dont le but est précisément de développer l’esprit critique. N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil, c’est une super ressource disponible sur toutes les plateformes (Web, podcast, réseaux sociaux…).
- L’article « Comment muscler l’esprit critique de vos enfants ? », proposé par le CLEMI (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information), un excellent point de départ !
Pour aller plus loin
Votre ado n’est pas curieux, peu ouvert vers l’extérieur et campe sur des positions parfois radicales. N’hésitez pas à demander de l’aide ! 💡
Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial, mal-être…
La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.
Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré. Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit !
Vous savez désormais comment réveiller et cultiver l’esprit critique de votre ado. On compte sur vous, ça va bien se passer !
SI vous avez d’autres questions ou besoin de conseils, retrouvez-nous sur notre blog consacré aux parents d’ados !
Plantes et anxiété : comment aider son adolescent ?
Entre la pression scolaire, les choix d’orientation, la puberté et les premières expériences amoureuses, l’adolescence peut être un véritable tourbillon émotionnel. Beaucoup de jeunes se sentent dépassés, et l’anxiété, parfois difficile à identifier ou à exprimer, peut devenir une source d’épuisement. ☹️
Chez IAMSTRONG, on explore sans arrêt de nouvelles pistes pour accompagner au mieux les ados et les aider à trouver un équilibre. 🫶 Aujourd’hui, on vous propose un petit guide sur la phytothérapie et d'autres solutions naturelles 🌱 qui peuvent apaiser l’anxiété des jeunes (et des moins jeunes).
L’essentiel à savoir sur l’anxiété
Stress ou anxiété : savez-vous vraiment faire la différence ?
Connaissez-vous la différence entre l’anxiété et le stress ? Le stress est une réponse immédiate à une situation perçue comme exigeante ou menaçante, souvent accompagnée d’une montée d’adrénaline pour faire face au défi. L’anxiété, en revanche, est une émotion plus durable liée à une anticipation négative ou excessive d’un danger futur, même en l’absence de menace réelle.
L’anxiété se manifeste différemment selon les adolescents. Certains ressentent spontanément le besoin d’en parler, là où d’autres s’isolent et se murent dans le silence. En tant que parent, il est essentiel de rester en éveil et d’être attentif aux changements de comportement de son ado. 🙂
Quels sont les signes d’anxiété chez les adolescents ?
Pour savoir si votre adolescent souffre d’anxiété, commencez à observer attentivement son comportement ou, engagez le dialogue avec lui en lui posant la question. Le test clinique GAD-7 (outil utilisé pour évaluer l’intensité des symptômes d’anxiété au cours des deux dernières semaines) identifie plusieurs signes typiques de l’anxiété, notamment :
- Irritabilité ;
- Inquiétude, accompagnée d’une difficulté à relativiser de manière autonome ;
- Peur constante et irrationnelle ;
- Agitation.
Ces manifestations psychologiques peuvent également s’accompagner de symptômes physiques tels que :
- Fatigue chronique liée à des troubles du sommeil ;
- Maux de tête ;
- Nausées ;
- Accélération du rythme cardiaque.
Le premier remède pour soulager votre enfant est de lui offrir un espace de parole sécurisant et bienveillant, où il peut partager tout ce qui le préoccupe. 🌝 Votre premier réflexe doit être d’échanger avec lui, de manifester votre soutien et d’accueillir ses ressentis sans jugement.
En complément, il existe des solutions naturelles, notamment des plantes aux propriétés anxiolytiques, qui peuvent aider à apaiser les symptômes de l’anxiété. On vous explique tout dans la suite de cet article. 🌿
NB : Si votre ado souffre d’un mal-être profond nécessitant un traitement médical, les approches naturelles peuvent apaiser temporairement certains symptômes, mais elles ne remplacent ni un antidépresseur ni un suivi thérapeutique adapté.
Pourquoi les adolescents sont-ils particulièrement anxieux ?
De nombreux adolescents souffrent d’anxiété, il semblerait même que nos jeunes se sentent de plus en plus anxieux. Selon la dernière étude de l’Ipsos menée à ce sujet, 53 % des ados expriment des symptômes d’anxiété.
Comment expliquer cette réalité ? 🔎 D’un point de vue purement biologique, nos ados expérimentent tout un tas de changements pendant la puberté. La maturation du cerveau et les modifications neuronales et hormonales entrent en jeu, ce qui impacte considérablement leur sensibilité aux facteurs de stress. Leurs émotions sont décuplées et ils se sentent souvent démunis dans ce nouveau paradigme.
« Il est courant que les adolescents ressentent une augmentation de l’anxiété en raison des changements hormonaux, cognitifs et sociaux qui surviennent durant cette période. » Ariane Hébert, psychologue et fondatrice de La boîte à psy.
Parmi les sujets qui préoccupent le plus nos jeunes, on retrouve :
- l’école, comme première source d’anxiété pour 63 % des adolescents (12-16 ans) : ils éprouvent des difficultés à concilier leur vie sociale et leur parcours scolaire ;
- les sujets d’actualité arrivent en seconde position, avec notamment :
- la violence entre jeunes ;
- le réchauffement climatique ;
- la situation dans le monde.
Toujours selon cette étude de l’Ipsos, les ados expriment un profond sentiment de pression, comme si les générations précédentes plaçaient beaucoup trop d’espoir en eux. Cela vient alimenter une profonde anxiété d’avenir et de vraies difficultés à se projeter. 😐
Côté plantes : quels remèdes pour apaiser nos ados ?
Qui consulter pour avoir des conseils sur les plantes ?
Si vous souhaitez vous renseigner sur les bienfaits des plantes, l’idéal est de prendre rendez-vous avec un naturopathe. N’hésitez pas à demander à vos proches s’ils connaissent un professionnel de confiance.
En pharmacie, vous trouverez aussi différents remèdes à base d’ingrédients d’origine naturelle. On vous recommande vivement de demander conseil à votre pharmacien pour trouver le bon traitement contre l’anxiété et en savoir plus sur les éventuelles contre-indications. 🪴
☘️ De notre côté, nous avons sollicité Valérie Accouturier, aromathérapeuthe et fondatrice de The Little Green Bottle, pour nous conseiller sur les plantes qui font du bien et les rituels associés.
5 plantes pour lutter contre l’anxiété
La Rhodiola
La Rhodiola, c’est un peu la star des plantes. Originaire des pays froids d’Europe et d’Asie, elle est connue pour ses bienfaits sur l’anxiété et l’organisme au complet.
Cette plante agit sur le taux de cortisol, l’hormone produite dans les situations stressantes, et vient donc apaiser les manifestations physiques de l’anxiété. À long terme, elle présente aussi des bénéfices sur l’humeur et les facultés cognitives, comme la concentration et la mémoire. Une bonne option pour les ados ! 😉
👉 La Rhodiola est à prendre le matin sous forme de gélules ou en infusion. Elle fait effet en 3 à 4 semaines, avec une prise quotidienne.
La mélisse
La mélisse est une super plante aux propriétés apaisantes, utilisée pour réduire le stress, l’anxiété et les troubles du sommeil. En bonus, elle aide également à soulager les troubles digestifs, tels que les ballonnements et les spasmes intestinaux.
👉 Elle peut être consommée sous forme d’infusions, d’extraits liquides ou de gélules, généralement avant de dormir ou après un repas.
Cependant, elle est déconseillée chez les personnes allergiques aux plantes de la famille des Lamiacées, ou en cas de traitement pour des troubles thyroïdiens, car elle peut interagir directement avec les hormones thyroïdiennes.
L’Escholtzia
L’Escholtzia, également appelée pavot de Californie, est connue pour ses effets relaxants et sédatifs. Elle aide à améliorer la qualité du sommeil, à apaiser les troubles anxieux et à réduire les douleurs légères, comme les maux de tête liés au stress. 🌱
👉 Elle se consomme en infusions, en gélules ou sous forme de teintures mères (préparation liquide obtenue après macération des plantes), généralement avant le coucher.
Notez qu’elle est déconseillée aux enfants en bas âge et qu’elle peut accentuer l’effet de certains médicaments sédatifs. Pensez donc à demander un avis médical pour votre ado !
La passiflore
Si vous avez un ado anxieux, pensez aussi à la passiflore ! 🌸 Elle est réputée pour ses effets calmants et anti-stress, et est particulièrement efficace pour traiter l’insomnie, l’agitation nerveuse et les palpitations liées à l’anxiété.
👉 On la consomme sous forme de tisanes, d’extraits secs ou liquides, souvent en soirée, pour favoriser un sommeil réparateur. Elle est recommandée dans les périodes de surmenage, de tension émotionnelle ou lorsque des troubles nerveux perturbent le quotidien. Vous pouvez la recommander à votre ado en période d’examens, par exemple.
La lavande
La lavande est une plante reconnue pour ses vertus relaxantes, particulièrement efficace pour apaiser l’anxiété et favoriser la détente. Elle peut être utilisée sous forme d’huile essentielle en aromathérapie, mais également en gélules ou en infusions pour un effet anxiolytique doux.
👉 Son utilisation en diffusion ou en ingestion permet de réduire le stress et d’améliorer le sommeil, tout en étant accessible et facile à intégrer au quotidien.
Que faire si mon ado est réfractaire à la phytothérapie ?
Il y a des chances que votre ado ne soit pas forcément réceptif à la phytothérapie ou qu’il n’ait pas envie d'essayer. Dans ce cas-là, comment faire ? 🫤
Expliquer votre démarche et lui laisser le choix
Vous pouvez lui proposer plusieurs alternatives, en lui expliquant bien les bénéfices de chaque plante et le protocole de prise. Une nouvelle fois, si vous avez eu les conseils d’un professionnel en amont, vous aurez toutes les cartes en main.
Proposez à votre ado d’essayer un remède sur un temps court pour voir comment il réagit. Assurez-vous bien qu’il est aligné sur la décision. S’il n’est pas assidu et pas motivé par l’initiative, il y a peu de chance que cela fonctionne. 👆
Les tips de Valérie Couturrier aromathérapeuthe
Créez une ambiance naturellement calmante à la maison ou dans sa chambre
Utilisez une diffusion d'essences bio avec par exemple :
- de la Mandarine calmante (verte plus acide; rouge plus mûre donc plus ronde) ;
- ou du Petit-grain bigarade sédatif (odeur plus boisée de l'orange amer) ;
- ou de l'Orange douce apaisante (son odeur est la plus appréciée, elle est sucrée et ensoleillée) ;
- ou de la Lavande relaxante ;
- ou tout mélange "ZEN" prêt à l'emploi.
Les molécules qu'elles contiennent, comme le linalol, agissent en réduisant l'effet du cortisol, l'hormone du stress, sur l'organisme. Cela permet de diminuer la sensation de tension physique et/ou émotionnelle. Particulièrement utile pendant les révisions et les examens ! 😉
Il a besoin de solutions dans la journée en dehors de la maison ?
Mettez-lui dans la poche un flacon d'essence bio à respirer directement quand le besoin s’en fait sentir. C'est rapide (les molécules inhalées calment le système parasympathique en quelques minutes), et c'est facile. 🌸
Faites-lui choisir à la pharmacie celle qu'il préfère, pour qu'il ait envie de l'utiliser vraiment : en plus de celles énumérées au-dessus, pensez à :
- la Bergamote, notre chouchou, rappelle le Thé Earl Grey qu'elle aromatise: un support pour les coup de blues ;
- la Marjolaine, note plus florale et tout aussi indiquée pour l'humeur ;
- la Camomille romaine, odeur miellée plus suave: en soutien pour les examens, insomnies, migraines ;
- l'Ylang-ylang, la plus sensuelle, de la famille du jasmin: aide en cas d'hyper-émotivité à contrôler la tachycardie.
Le petit plus
Si ces huiles essentielles sont pures et naturelles, proposez-lui d'en verser une goutte dans son gel douche (ou ajoutez à l'avance 5% dans le flacon). Frottées sur la peau et respirées avec la vapeur d'eau, elles ont un effet immédiat pour se sentir plus détendu.
Enfin, si vous voyez qu'il ne s’intéresse à aucune de ces solutions, offrez-lui des parfums formulés selon les principes de l'Aromachologie : autrement dit avec des matières premières naturelles dont l'impact olfactif sur les émotions a été étudié. Des parfums à la Verveine citronnée par exemple: frais ET calmants, ils ont tout bon.
Qui consulter si mon adolescent est anxieux ?
Si votre adolescent souffre d’anxiété chronique ou de dépression, l’approche en phytothérapie peut apaiser certains symptômes, mais ne se substitue pas à un suivi thérapeutique. Il est essentiel d’aller traiter le mal-être à la racine en faisant appel à des professionnels. 🌳
Professionnels de la santé mentale indispensables
Dans le cas d’une anxiété persistante, un psychologue peut faire le plus grand bien à votre ado ! Chez IAMSTRONG, nous avons formé une équipe de psychologues et de coachs experts des adolescents. L’objectif est d’offrir aux jeunes un espace de dialogue bienveillant pour dénouer tous les sujets de tension et d’inquiétude. 💛
Autre professionnel de santé mentale : le psychiatre. Consulter un psychiatre peut être utile pour poser un diagnostic sur le mal-être de votre ado et, si besoin, mettre en place un traitement médical adapté aux besoins de votre enfan .
Coachs pour ado
Avez-vous pensé au coaching pour ado ? Le coach est un tiers de confiance qui accompagne votre ado, l’aide à identifier les sources de son anxiété et à lui proposer des pistes concrètes pour se sentir bien dans ses baskets au quotidien.
Les coachs IAMSTRONG sont spécialisés dans l’accompagnement des ados et des jeunes adultes. Dans cette période charnière, votre enfant a besoin d’un suivi rapproché avec une personne référente qui le comprend et qui n’appartient pas nécessairement à son noyau familial. Pensez-y, c’est un vrai coup de pouce pour booster le moral de votre ado ! 😉
Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit.
Nos 3 ressources préférées pour en savoir plus sur l’aromathérapie
Voici nos recos pour en savoir plus sur l’aromathérapie :
- Les ouvrages de Françoise Couic-Marinier, chaudement recommandés par Valérie Accouturier, et en particulier «Huiles essentielles - le guide complet pour toute la famille », Ed.Solar, 2019.
- Les articles du blog Hippocratus pour des ressources fiables sur les bienfaits de la phytothérapie ;
- Le podcast «Le pouvoir des plantes », animé par une naturopathe pour approfondir vos connaissances sur les vertus des plantes médicinales.
💡Si vous avez des questions concernant l’aromathérapie, vous pouvez aussi contacter l’équipe de Valérie Accouturier, elle s’appuie sur l’expertise de médecins pour accompagner les enfants (à partir de 7 ans) et les adultes.
Vous pouvez lui écrire à [email protected].
On espère que cet article vous a donné envie d’explorer la phytothérapie et d’essayer de nouvelles solutions naturelles ! 🌿 N’hésitez pas à vous lancer, et si vous avez des questions ou besoin d’éclairages, les professionnels sont là pour vous accompagner.
Et pour d’autres conseils consacrés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog
Savoir reconnaître et gérer ses émotions à l’adolescence

À l’adolescence, nos jeunes ont parfois un peu de mal à gérer leurs émotions. Tantôt mélancoliques, tantôt volcaniques, tristes ou excités : ils sont sans arrêt traversés par tout un panel de ressentis. 🌩️
Des émotions aussi fortes sont particulièrement déstabilisantes pour eux, mais aussi pour vous et pour tout leur entourage. On a donc décidé de consacrer un article à ce sujet. Au programme : comprendre pourquoi l’adolescence est une période si chargée sur le plan émotionnel et assimiler des petites astuces pour aider votre ado à se canaliser. 😉
Gestion des émotions à l’adolescence : pourquoi c’est si difficile ?
L’adolescence, une période de bouleversements
L’adolescence est une période délicate. Votre enfant expérimente tout un tas de changements, sur le plan physique et émotionnel. Souvenez-vous de vos jeunes années : les changements sur le corps, les premiers émois, les questionnements sur l’orientation… 🤯
« C’est pourquoi la violence des émotions ressenties (amour, haine, ennui, colère, peur, tristesse, honte, culpabilité, stupeur, etc.) témoigne de la violence des transformations subies par l’adolescent, elles sont comme autant de signes de la profondeur de la métamorphose pubertaire, elles témoignent de l’intensité de sa sensibilité. » Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty.
Votre ado est en train de se construire une identité propre et de s’émanciper progressivement de votre autorité. C’est un processus long, complexe et intimidant. Il est confronté à de nouvelles émotions qu’il peut avoir du mal à identifier : l’appréhension, l’amour, la déception, l’excitation… Et comme il veut tout gérer comme un adulte, il ne se confie pas forcément à vous. C’est tout à fait normal, rassurez-vous.
Que se passe-t-il dans le cerveau de nos ados ?
Entre 10 ans et 20 ans, le cerveau de votre ado se réorganise en profondeur. Les connexions et les fonctions neuronales évoluent pour ne se fixer qu’au début de la trentaine. 😮
Les structures liées aux émotions et aux perceptions sensorielles se développent de façon précoce. En revanche, le centre de contrôle du cerveau (cortex préfrontal) met plus de temps à se développer. 🧠 C’est cette deuxième partie qui est impliquée dans toutes les missions de priorisation, de concentration, de mémorisation, de prise de décision…
« Il y a, au moment de l’adolescence, un changement brutal de l’architecture cérébrale. Elle change pendant toute l’enfance mais, à l’adolescence, le système limbique se développe beaucoup plus rapidement que le cortex préfrontal. La maturité postérieure du cortex préfrontal arrive à la fin de l’adolescence. » Philippe Hercberg, psychiatre, dans un entretien accordé à National Geographic.
Votre jeune est donc principalement guidé par ses émotions et le système de récompense. Il agit en réaction à des ressentis immédiats. Ajoutez à cela une bonne dose d’hormones, et vous obtenez un cocktail émotionnel explosif.
👉 Pour une version imagée de ce qu’il se joue dans le cerveau de nos ados, on vous recommande vivement Vice-Versa 2 : vous pouvez même le regarder en famille !
Pourquoi est-il important d’apprendre à accueillir ses émotions ?
L’identification des émotions peut être faite dès le plus jeune âge. Un des grands principes de l’éducation bienveillante est d’apprendre à son enfant à nommer et à accueillir ses émotions, sans lutter. L’important est qu’il se sente légitime de ressentir ce qu’il ressent.
Si vous n’êtes pas familier avec cette méthode, pas de panique, il est toujours possible d’adopter les bons réflexes à l’adolescence ! 😁
Mais, au fait, pourquoi c’est si important d’identifier ses émotions et d’apprendre à les gérer ? 3 raisons à cela :
- Les émotions qui ne sont pas comprises et analysées peuvent se transformer en autre chose : de la violence, du ressentiment … Il est préférable de ne pas refouler sans cesse les émotions qui nous traversent et de s’accorder le droit de les ressentir.
- Les émotions ne sont pas nos ennemies ! Votre ado apprend peu à peu à se gérer en autonomie, et cela vaut aussi pour les émotions. Apprendre à gérer sa frustration, son chagrin ou sa colère, ça fait partie du processus pour devenir adulte.
- Construire la résilience : la résilience, c’est la capacité de rebondir face aux difficultés. Pour qu’un adolescent développe cette aptitude, il doit d’abord comprendre ce qu’il ressent lorsqu’il fait face à un échec, à une critique ou à une perte. Reconnaître ses émotions – tristesse, colère, frustration ou peur – est le premier pas pour ne pas être submergé par elles.
Par exemple, un ado qui sait dire : « Je suis déçu parce que j’ai échoué à mon examen », est mieux équipé pour trouver des solutions ou demander de l’aide. Cette base est essentielle pour bâtir une attitude résiliente.
« L’enjeu vital de toute adolescence réside dans cette capacité à tolérer la violence de ses émotions. Accepter d’être traversé par une expérience qui échappe au contrôle, pouvoir supporter d’en sortir changé. Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty.
Nos astuces concrètes pour accueillir ses émotions
Nos activités préférées pour aider les adolescents
Votre ado a du mal à gérer ses émotions ? Voici nos 3 activités préférées :
- Le journal intime, un carnet de bord ou un carnet de réflexions personnelles : un grand classique, mais qui fonctionne toujours autant ! Vous pouvez encourager votre ado à tenir un journal quotidien, avec des phrases clés comme : « Aujourd’hui, je me suis senti… parce que… » Cela l’invite à prendre le temps de nommer et d’analyser ses émotions. 📔
- Le scanner émotionnel : un exercice simple et rapide qui les invite à explorer leur état intérieur.
Chaque jour ou de manière en tous cas régulière, prenez quelques minutes pour effectuer ce check-in émotionnel. Voici les trois étapes clés :
- Identifier une émotion dominante
Invitez votre ado à répondre à la question : “Quelle est l’émotion qui domine aujourd’hui ?”
Par exemple : “Je me sens frustré”, “Je suis content”, ou “Je suis stressé”. - Décrire brièvement pourquoi
Encouragez une réflexion rapide sur la cause de cette émotion :
“Parce que je n’ai pas réussi mon contrôle de maths”, ou “Parce que j’ai passé un bon moment avec mes amis.” - Évaluer l’intensité de l’émotion
Proposez une échelle de 1 à 10 : “Si 1 représente une émotion très légère et 10 une émotion très forte, où te situes-tu ?”
Cela l’aide à prendre du recul et à mieux comprendre l’impact de ses émotions sur son quotidien.
- Le rituel des émotions : vous pouvez mettre en place un petit rituel. Par exemple, chaque soir, vous prenez 15 minutes avec votre ado pour partager votre météo intérieure à chacun, sorte de météo du jour. Concrètement, vous pouvez poser des questions comme :”Si tu devais décrire ta journée en météo, ce serait quoi ? Grand soleil, nuageux, orageux ?”, “Est-ce qu’il y a un moment qui t’a marqué aujourd’hui, en positif ou en négatif ?”, “Si tu pouvais changer une seule chose dans ta journée, ce serait quoi ?” Ce rituel aide votre ado à exprimer ce qu’il ressent tout en développant son empathie ☀️
5 ressources inspirantes pour aider votre ado à accueillir ses émotions
Si vous ne savez pas comment aborder le sujet des émotions avec votre ado, voici 5 ressources qui pourraient vous aider :
- Imparfaits, libres et heureux, un livre de Christophe André pour accepter ses émotions et en faire des alliées. À partir de 13 ans.
- La Couleur des émotions, un livre parfait d’Anna Llenas pour les jeunes ados qui ont besoin de supports visuels pour mieux comprendre leurs émotions. À partir de 10 ans.
- La Leçon, un podcast de Pauline Grisoni où les invités partagent des leçons de vie et parlent de leurs émotions dans des situations difficiles. À partir de 15 ans.
- L’adolescence des émotions, une mini-série de podcasts de Louie Media qui explore différentes émotions de l’adolescence et leur impact, avec des témoignages accessibles. À partir de 14 ans.
- Change ma vie, le podcast de conseils simples pour comprendre ses émotions et mieux les gérer au quotidien. À partir de 15 ans.
Ce qu’il faut dire et ne pas dire à votre ado
Parfois, lorsque vous essayez de comprendre ou de consoler votre ado, il est possible que de petites phrases maladroites vous échappent. Voici ce qu’il faut éviter de dire pour ne pas perdre la confiance de votre ado :
👉 « Ce n’est pas si grave », ou « il y a pire dans la vie » : vous minimisez ce qu’il ressent. Préférez une phrase comme : « Je comprends que ce soit important pour toi, parle-moi de ce que tu ressens. »
👉 « Tu dramatises tout » : votre enfant se sent invalidé dans ses ressentis et jugé. Préférez quelque chose comme : « Je sais que c’est difficile pour toi, qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? »
👉 « Tu vas finir par t’en remettre » : même si cela part d’une bonne intention, votre ado comprend que vous voulez accélérer le processus de guérison ; or, il a besoin d’expérimenter sa tristesse pour aller mieux. Optez pour : « Je sais que cela fait mal. Avec le temps, nous trouverons des solutions pour que ça aille mieux. »
👉 « Arrête de pleurer » : pleurer est une manière saine d’exprimer ses émotions, il n’a aucune raison de refouler ses larmes. Préférez quelque chose comme : « C’est bien de laisser sortir ce que tu ressens. Je suis là si tu veux en parler. »
Votre ado a du mal à gérer ses émotions, vers qui se tourner ?
Les psychologues
Ce sont des interlocuteurs importants qui offrent un espace d’accueil, d’écoute et de bienveillance à votre ado. 🫶 Leur rôle est de l’aider à reconnaître ses émotions et d’identifier les racines de tous ses ressentis négatifs. Le psychologue accompagne votre ado dans la mise en place d’astuces pour gérer ses émotions en toute autonomie au quotidien.
Les psychologues sont disponibles :
- en ligne, sur Doctolib ;
- dans les maisons des adolescents, des espaces spécialisés dans l’accompagnement des jeunes ;
- dans des organismes spécialisés, comme chez IAMSTRONG.
Les coachs pour adolescents
Un coach, c’est un peu l’allié du quotidien de votre ado. Un professionnel qui le guide et développe avec lui les bonnes techniques pour gérer ses émotions via la mise en place d’outils éprouvés et d’un plan d’actions personnalisé. Il lui propose un suivi rapide et condensé, sur 8 semaines en moyenne, pour l’aider à devenir un adulte bien dans ses baskets.
Chez IAMSTRONG, nos psy et coach sont mobilisés pour accompagner les adolescents dans tous leurs défis scolaires, relationnels, émotionnels.
Pour aller plus loin
Vous avez besoin d’être accompagné par un professionnel ? N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour évaluer votre situation. Vous méritez d’être bien entouré !
Chez IAMSTRONG, nos coachs et psy accompagnent les jeunes dès 11 ans. Leur approche repose sur 3 piliers :
- un suivi quotidien par Whatsapp ;
- des entretiens réguliers pour approfondir les sujets importants ;
- des activités individuelles pour apprendre à mieux se connaître.
Un parcours idéal pour aider votre ado à reprendre confiance en lui et à retrouver un équilibre émotionnel. 😚
Gardez en tête que votre ado traverse chaque jour un condensé d’émotions… et que c’est tout à fait normal. Il est important de le laisser expérimenter tout ce qui le traverse et d’être à ses côtés s’il a besoin de soutien.
Si vous avez besoin d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.
Cultiver la gentillesse à l’adolescence : astuces pour les parents

À l’adolescence, certaines valeurs peuvent passer à la trappe : gentillesse, respect, gratitude, compassion… En tant que parents, vous en avez peut-être même déjà fait les frais. 👀
Rassurez-vous, il n’est jamais trop tard pour une petite piqûre de rappel. Après tout, vous restez le parent : vous montrez l’exemple et guidez votre ado. Dimanche, le 3 novembre, c’est la journée mondiale de la gentillesse, l’occasion de faire un petit point sur ces valeurs.
Aujourd’hui, petit focus sur la gentillesse : comment l’inculquer sans donner l’impression d’infantiliser ? 🧐 Voici quelques astuces concrètes à mettre en place au quotidien. C’est parti !
La gentillesse, de quoi parle-t-on ?
La gentillesse, qu’est-ce que c’est ?
La gentillesse est souvent associée à l’amabilité, la bienveillance, la bonté. Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales c’est « une qualité, un comportement habituel fait de délicatesse, de prévenance. »
On parle donc d’un comportement spontanément bienveillant envers autrui. Au quotidien, cela se traduit par des actions concrètes et des marques d’attention apportées à l’autre. 🫶
« C’est la bienveillance en action, pour moi, la gentillesse est le bras armé de l’amour. » Franck Martin, directeur du groupe Congruences, dans une interview accordée à France Inter.
On peut tout à fait cultiver sa gentillesse en apprenant à être plus attentif aux besoins des autres, en étant conscient de son langage non verbal, en étant soucieux du bien-être de son entourage. Même si ce trait de caractère est influencé par notre éducation et notre environnement, nous avons tous et toutes un pouvoir d’action. Il n’y a pas d’âge pour commencer à être gentil ! ⭐
💡Pour info, les chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont mené une étude sur plus de 770 individus de genres et d’orientations sexuelles différentes. Devinez quoi ? La gentillesse est la qualité la plus recherchée chez un ou une partenaire, juste derrière l’intelligence.
Pourquoi c’est important ?
La gentillesse est certes une qualité honorable, mais elle est aussi importante pour notre bien-être physique et mental.
Elle est indispensable pour fluidifier les liens sociaux et permet de nouer des relations sur des bases saines. Réaliser un acte de gentillesse envers quelqu’un permet de libérer de l’ocytocine, l’hormone du plaisir et de l’amour connue pour réduire le stress, l’anxiété et la pression artérielle, rien que ça ! 😯
La gentillesse influence positivement l’estime de soi : un pilier important pour nos ados en pleine construction. Intégrer des petits actes de gentillesse au quotidien les aide à se bâtir une identité d’individu altruiste et bienveillant.
En bref, la gentillesse, c’est bon pour notre moral, notre corps et pour les autres. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour en répandre autour de nous ? 😁
Apprendre la gentillesse à nos ados, quelles ressources ?
Peut-on compter sur l’école pour enseigner la gentillesse ?
Entre janvier et juin 2024, les premiers cours d’empathie ont été expérimentés et évalués à l’école primaire. L’objectif est d’accompagner le développement émotionnel de l’enfant et de consolider les valeurs clés qui lui permettent de s’intégrer en société. Depuis la rentrée de septembre, les cours sont généralisés.
Concrètement, à quoi ça ressemble ? 🔎 Le personnel enseignant adopte une approche pédagogique et participative sous forme de jeux de rôle, de discussions de groupe, de projets artistiques pour inviter les enfants à se mettre à la place des autres. Le gouvernement a également mis en place des séances d’empathie pour sensibiliser à la différence.
Une approche très utile à l’entrée de l’adolescence et un état d’esprit qu’il faut continuer de cultiver chaque jour qui suit. À long terme, l’empathie et la gentillesse ont des effets positifs sur nos jeunes :
- amélioration du bien-être psychologique ;
- meilleurs résultats scolaires ;
- meilleur rapport à soi et aux autres ;
- réduction des addictions et des comportements violents.
Les gestes de gentillesse du quotidien.
Si vous avez un ado à la maison, vous savez qu’il ou elle sera plus sensible aux actions qu’aux grands discours théoriques. Au quotidien, la gentillesse se manifeste de plusieurs façons. 💚
La politesse
À l’adolescence, on ne parle plus seulement d’apprendre à dire « bonjour », « au revoir » et « merci ». La politesse passe surtout par le fait de prendre en considération le bien-être des autres.
Par exemple, si votre ado se fait à manger, il ou elle peut proposer spontanément de cuisiner pour tout le monde. Il ou elle peut vous prêter main-forte sur certaines tâches, être attentif à vos besoins, sans que vous ayez besoin de le verbaliser à chaque fois. Ça semble ambitieux, mais c’est possible, promis ! 😁
Se mettre à la place des autres
Vous le savez, l’adolescence est une période de grands bouleversements émotionnels et physiques. Les ados sont souvent très centrés sur leurs propres émotions et font facilement abstraction de ce qui les entoure. Bien que leurs questionnements soient légitimes, il est important de les sortir de temps en temps de leur zone de confort. 🌜
Une solution peut être de l’inviter à s’intégrer dans des groupes différents (club de sport, artistique), s’engager dans une association qui lui tient à cœur ou remuer un peu son cercle social. Être confronté à l’altérité est indispensable pour gagner en maturité.
Prendre l’habitude de sourire
Le sourire est un geste simple, une marque de gentillesse et de considération envers autrui. C’est une ouverture à l’autre, une invitation à la communication et à l’échange. Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un sourire, c’est un véritable catalyseur social. 🚀
« La complicité se noue à travers le sourire. » David le Breton, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg
Montrer l’exemple
Encouragez votre ado à montrer l’exemple, à être un ambassadeur de la gentillesse au quotidien😉. Par exemple, il peut montrer sa gratitude en remerciant publiquement quelqu’un pour un service rendu. Cela peut lui sembler intimidant au début, mais c’est un moyen facile de faire preuve de gentillesse et de s’inscrire dans un cercle vertueux. Et n’oubliez pas à n’importe quel âge, les enfants, même adolescents, apprennent par mimétisme, en observant leurs parents. Montrez l’exemple en étant vous-même bienveillant.e dans vos interactions 😉.
Valoriser sa gentillesse…sans en faire trop
Le regard que vous portez sur votre ado est important pour lui. Soyez attentif à son comportement et notez les gestes de bienveillance qu’il pratique envers vous ou envers autrui. Un simple “j’ai vu ce que tu as fait, c’était vraiment bien de ta part” suffit. ☀️
Encourager l’engagement communautaire
Invitez votre ado à donner de son temps au bénéfice de ceux qui en ont besoin, laissez-lui le choix de s’investir dans une association ou une entreprise qui lui tient à cœur : aider à la banque alimentaire locale, participer à une collecte de vêtements, s’engager auprès de la SPA… Les bénévoles sont toujours les bienvenus. C’est une excellente manière de cultiver la gentillesse à l’adolescence.
La gentillesse en ligne, comment ça se passe ?
Lorsqu’il s’agit des valeurs essentielles, on ne peut plus faire l’impasse sur le digital. Il est important de rappeler à votre ado que son comportement en ligne a de vraies conséquences sur les personnes avec qui il ou elle interagit.
Voici quelques astuces concrètes :
- Bien réfléchir avant de publier du contenu texte ou visuel, s’assurer que cela ne blesse personne et se demander si la publication est respectueuse et constructive.
- Ne pas hésiter à partager un discours positif et encourageant dans la conversation de groupe entre amis, les groupes de classe et même en commentaires. 💫
- Ne pas partager ou relayer des rumeurs ou contenus blessants envers une personne. Au contraire, il est préférable de signaler les contenus inappropriés pour protéger les victimes.
- Être un exemple de bienveillance et profiter de la visibilité qu’offrent les réseaux sociaux pour partager de bonnes valeurs et du contenu pertinent. 😉
Ne négligez pas l’influence de vos ados en ligne. Ce sont les premières victimes de harcèlement et d’intimidation digitale. Ils sont à la fois directement ciblés par le harcèlement et auteurs de comportements dégradants. Ces quelques gestes simples feront d’eux les ambassadeurs de la gentillesse en ligne. ✨
Être gentil… mais pas trop : quelles limites à la gentillesse ?
Faut-il être gentil et bienveillant à tout prix ? Le revers de la médaille, c’est qu’on n’envoie pas forcément toujours le bon message, ou il peut être mal interprété. 🫤 La gentillesse est parfois confondue avec la crédulité ou une forme de faiblesse… ce qui n’est pas du tout le cas !
Les individus « trop » gentils ou identifiés comme tels peuvent être victimes de leur propre empathie s’ils n’établissent pas des limites claires.
« Cela demande une conscience de soi-même et de ce qu’on veut en termes de limites » Franck Martin.
Pour poser un cadre, il faut bien se connaître et se poser les bonnes questions :
- Suis-je en accord avec cette situation ?
- Ce comportement est-il aligné avec mes valeurs ?
- Est-ce que j’y trouve un bénéfice ?
Il faut donc aussi apprendre à nos ados à se positionner contre l’opinion des autres, dire non… Poser des limites, c’est parfois prendre le risque de déplaire, une démarche pas si facile à l’adolescence, lorsque le regard de l’autre est si important.🙃
Être gentil sans se faire marcher dessus, c’est donc avant tout une question de confiance en soi.
Les 5 ressources pour aborder la gentillesse avec son ado
Voici nos 5 ressources préférées pour aborder la gentillesse avec votre ado :
-
- Le roman “Wonder” de R.J Palacio suit l’entrée au collège d’un jeune garçon victime d’une malformation faciale. Un très bel ouvrage pour aborder la gentillesse, la tolérance et l’ouverture d’esprit.
- La bande dessinée “Les belles personnes” de Chloé Cruchaudet qui aborde la gentillesse à travers des situations concrètes du quotidien.
- “Pay It forward”, un film qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui initie un mouvement de gentillesse en faisant de bonnes actions pour les autres, inspirant des changements dans sa communauté.
- L’épisode 27 du podcast Trop Bonne Trop cool “La gentillesse, c’est central, avec Marie Brauer” pour aborder le rôle de la gentillesse en société et ses limites.
- L’épisode 19 du podcast Philosophy Is Sexy animé par Marie Robert “La gentillesse”, un indispensable pour décortiquer les bienfaits de la gentillesse.
Pour aller plus loin
Vous avez du mal à faire résonner les valeurs de gentillesse auprès de votre ado ? Faire intervenir une tierce personne est souvent bénéfique pour donner un nouvel élan à votre jeune et l’aider à prendre du recul. ⭐
Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes de 12 à 25 ans dans toutes leurs problématiques. Leur objectif ? Trouver le bon discours et les bonnes ressources pour accompagner votre ado vers l’âge adulte.
Notre méthode repose sur 3 piliers : des séances régulières en visio, des échanges quotidiens via WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître.
Une approche complète pour aider votre ado à se construire et prendre confiance en lui ou elle. Pour découvrir en détail nos différentes formules, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement. 🔥
Vous avez désormais quelques astuces pratiques pour cultiver la gentillesse chez votre ado. Besoin d’autres conseils ? Faites un tour sur notre blog dédié aux parents d’ados.
Quels sont les bénéfices de la musique sur nos ados ?
Si votre ado passe son temps avec des écouteurs vissés sur les oreilles, sachez que cela s’explique.🎧 Ce n’est pas pour se couper de vous et du monde qui l’entoure ; il ou elle trouve un véritable refuge dans la musique.
Beaucoup de parents peuvent sous-estimer le pouvoir de la musique sur le développement cognitif et émotionnel des jeunes.🎶 La fête de la musique est l’occasion de vous rappeler que l’écoute et la pratique musicale sont d’excellentes solutions pour stimuler les ados ! Cela peut même les aider à élargir leur cercle social. On décortique tout ça avec vous.😉
Pourquoi nos ados aiment-ils tant la musique ?
Comprendre ses émotions à travers la musique
Depuis qu’il ou elle a mis un orteil dans la puberté, vous pouvez avoir du mal à reconnaître votre enfant. Il expérimente de vrais bouleversements physiques et psychiques. C’est un peu comme si une tempête émotionnelle s’abattait sur lui.🌪️
Votre jeune trouve dans la musique un moyen d’exprimer ses émotions, de trouver les mots justes, et ça lui fait du bien.❤️🩹 Cela lui donne l’impression d’être moins seul et d’avoir une prise sur ce qui le bouleverse. Pour certains et certaines, la musique a un peu le même effet que le journal intime, c’est une forme de délivrance.
Lorsque les ados peinent à contrôler leurs émotions, on propose même de les soulager par la musique. Dans un entretien donné à Psychologies, les psychanalystes O.Douville et G.Fruchard parlent de la musicothérapie comme un moyen de se connecter à ses émotions et de les apaiser. 🌜Les ados qui manquent de ressources pour exprimer leurs troubles voient la musique comme un pont entre le monde réel et leur intériorité. La musique est parfois salvatrice !
Les chansons d’amour dans le cœur de nos ados
Ça n’a pas pu vous échapper, nos ados sont de grands romantiques. Plus les histoires sont tragiques et les personnages torturés, plus ça leur plaît ! 🎻
A l’adolescence, l’amour a une place prédominante. Être en couple est à la fois un très fort marqueur social et un moyen de se découvrir à travers l’autre.🫶 C’est un âge où les premières histoires sont aussi puissantes que les ruptures sont douloureuses.
Il suffit de regarder de plus près les titres préférés de nos jeunes. Selon une étude menée par le média The conversation en partenariat avec l’ENS de Lyon, les chansons d’amour préférées de nos ado sont « Lettre à une femme » du rappeur Ninho et « Je t’a (b) ime » de la chanteuse Nej.🎶 Deux titres mélancoliques qui racontent des histoires impossibles et traduisent la confusion des sentiments :
« On s’aime, mais on s’abîme, mais on s’abîme
Tu es ma punition, sur terre mon châtiment
A l’agonie je n’comprends plus mes sentiments »
Extrait de Nej, « On s’a (b) ime »
On comprend mieux le succès phénoménal de la chanteuse pop Taylor Swift. Elle a conquis le cœur des ados et jeunes adultes du monde entier grâce à des chansons d’amour basées sur ses propres relations. Une excellente recette pour permettre aux jeunes de s’identifier.🙃
La musique comme réponse au besoin d’appartenance
Écouter une musique populaire, c’est un peu comme porter des vêtements tendance, c’est un moyen d’appartenir à un groupe. Le sentiment d’appartenance est très important pour l’équilibre social de nos ados.
Lorsqu’une chanson est en vogue auprès des ados, ils connaissent les paroles par cœur, partagent les mêmes références. Selon le baromètre « Jeunes, musique et risques auditifs », le rap reste la musique préférée des 12-18 ans. Rien d’étonnant : c’est une musique très codifiée tant dans le style vestimentaire que dans les éléments de langage.🎤 Nos ados peuvent alors se la réapproprier et faire corps autour de tous ces codes.
Depuis quelques années, la musique K-POP séduit nos jeunes. Les boys band ou girls band venus de Corée font rayonner la culture de leur pays grâce à des musiques entraînantes taillées sur-mesure pour les ados.😊
La K-Pop, ce n’est pas juste un style musical, c’est un véritable phénomène culturel : maquillage, style vestimentaire, K-drama (séries télévisées)… Des éléments distinctifs très forts qui permettent aux fans de se reconnaître et de se retrouver sur les réseaux sociaux ou aux concerts. Si vous ne connaissez pas encore BTS ou les Black Pink, il serait temps de s’y mettre ! 😂
👉Si vous voulez en savoir plus sur le phénomène de la K-pop et mieux comprendre comment il répond au besoin d’appartenance de nos jeunes, on vous recommande le podcast de France radio « Et si vous aimiez la K-pop sans le savoir ? ».
Quels sont les bienfaits de la musique sur les adolescents ?
Développer ses capacités cérébrales
Vous vous en doutiez sûrement déjà, mais l’écoute et la pratique musicale sont bénéfiques pour le développement cognitif des enfants et des ados. 🧠Selon une étude de l’Université de Chicago, chez les enfants de 3 à 6 ans, la pratique d’un instrument améliore la coordination des mouvements, la plasticité cérébrale et l’acquisition du langage. Rien que ça.😄
Si vous avez loupé le coche, il n’est pas trop tard. Les travaux de la chercheuse Nina Kraus ont prouvé que la pratique d’un instrument plus tardif, au collège par exemple, booste aussi les capacités cérébrales de votre ado. L’acquisition sera plus lente, mais ses compétences d’apprentissage sont mieux stimulées, notamment en ce qui concerne la mémorisation.🤓
« Les résultats que nous avons obtenus montrent que le cerveau des adolescents reste très réceptif à la musique, d’où l’importance de défendre la place de la pratique et de la formation musicales pendant l’adolescence, et notamment à l’école. »
Même sans la pratiquer, la musique fait du bien à votre ado. Écouter de la musique régulièrement aide à la concentration ou à l’apprentissage d’une nouvelle langue par exemple.⭐ Encouragez votre jeune à écouter des styles variés et intéressez-vous aux artistes qu’il ou elle aime. Ça vous fera un super sujet d’échange.
Développer sa créativité grâce à la musique
La musique est un véritable stimulus pour la créativité des jeunes. Si vos ados adorent en écouter, c’est aussi parce qu’elle leur donne matière à s’évader et à imaginer mille scénarios rocambolesques. 🌹Toujours dans l’étude menée par l’ENS Lyon et le média The conversation, un jeune se confie :
« Quand je suis amoureux, je vais écouter des musiques d’amour version rap et essayer de m’imaginer avec la personne sur laquelle je suis en crush. »
C’est à la fois très mignon et très sain. Cela permet non seulement d’exorciser ses émotions, mais aussi de booster sa créativité et son imagination.🙂
La musique peut aussi servir de déclencheur à d’autres talents comme la peinture ou l’écriture. Elle permet aux ados de sublimer leurs émotions à travers plusieurs supports artistiques. Comme le rappelle si bien la Fédération des harmonies et des orchestres du Québec :
« L’éducation musicale aiguise l’esprit critique, la pensée créative, l’imagination, la discipline personnelle. »
On n’aurait pas dit mieux ! 😋
👉Pour en savoir plus sur ce sujet, on vous recommande l’excellent podcast de France Inter « Les bienfaits de la musique sur les enfants et les adultes ».
L’effet anti-stress de la musique sur nos ados
Votre ado écoute en boucle ses musiques préférées, les scientifiques ont une explication ! Tout comme le chocolat ou le sport, la musique déclenche le circuit du plaisir dans notre cerveau.🩷
Dans leur étude, les chercheurs A.J.Blood et R.J.Zatorre prouvent que la musique contribue à la sécrétion de la dopamine, l’hormone du plaisir et de la récompense. Celle molécule a un effet déstressant sur nos jeunes : elle calme leurs angoisses et les aide à mieux se canaliser.
Il ne s’agit pas seulement de musique calme et douce, mais d’une musique qui lui parle et l’aide à se recentrer sur lui.✨ En cas de peine de cœur ou de déception, laissez votre ado s’enfermer avec sa musique préférée, c’est son moyen à lui d’apaiser son chagrin.
Toutes les musiques sont-elles bénéfiques pour nos ados ?
De nombreux parents sont interpellés à juste titre par les paroles violentes de certaines musiques pop ou rap. En effet, on constate parfois une surenchère de propos outrageux, agressifs voire carrément obscènes chez des artistes en vogue.😟
Ces dernières années, les rappeurs Jul, Tayc et Orelsan ont été entendus par la justice pour leurs sons injurieux et provocants. Ils font pourtant partie des chanteurs préférés de nos ados. 😬 Alors, comment réagir ?
Invitez votre enfant à être attentif aux paroles des musiques qu’il écoute. Sans le culpabiliser, vous pouvez initier une conversation avec lui ou elle pour l’éveiller sur le sens de certains textes et entendre son point de vue.🫴 Votre rôle, en tant que parent, est de mettre plus de conscience dans son comportement d’auditeur.
Dans cette dynamique, vous pouvez voir dans la musique un moyen d’éduquer votre ado aux sujets de société. Certains artistes profitent de leur notoriété pour faire passer des messages importants. C’est le cas de Grand Corps Malade, de Camille Lellouche, d’Eddy de Pretto ou encore d’Angèle. Dans son titre Tempête, elle aborde brillamment le sujet des violences conjugales :
“ Les bleus, c’est rien, c’est juste une belle couleur. Plus douce que celle de ses yeux. Quand il se met en colère, ça continue de durer. “
N’ayez pas peur de la musique, servez vous-en pour enseigner des valeurs importantes à votre ado !
Pour aller plus loin
Vous avez tout essayé pour tenter de canaliser les émotions de votre ado : la musique, le sport, les sorties… mais rien n’y fait. Il ou elle perd le contrôle et se sent dépassé par tous les bouleversements de la puberté. Ne restez pas seul face au mal-être de votre ado, demandez de l’aide à des professionnels.❤️🩹
Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent les ados de 12 à 25 ans au quotidien pour répondre à leurs difficultés : décrochage scolaire, conflit familial, problèmes affectifs, addiction…
Notre méthode a été pensée sur-mesure pour les aider à reprendre confiance en eux et trouver un équilibre. 💫Votre jeune est suivi régulièrement en visio par un psy ou un coach dédié. Il ou elle accède aussi à des activités individuelles en ligne pour l’aider à mieux se connaître.
La philosophie d’IAMSTRONG, c’est un suivi collaboratif en toute transparence et au plus proche de vos besoins. Rendez-vous sur notre site pour découvrir en détail toutes nos formules.
Ne négligez pas l’impact de la musique sur nos ados : c’est à la fois un refuge émotionnel, une réponse à leur quête identitaire et un moyen de s’évader. Et si vous ne l’avez pas encore fait, il est toujours temps de mettre le petit dernier au piano, il deviendra un as de la mémorisation ! 🤣
Si vous ou votre ado avez besoin d’être accompagné par un professionnel, n’hésitez pas à convenir d’un premier rendez-vous gratuitement avec nous.
Comment accompagner un ado neuro-atypique ?

Le terme “neuro-atypique”, de plus en plus utilisé, désigne les individus qui ont un schéma de pensée singulier. Même si elle peut entraîner des défis spécifiques pour les enfants et les adolescents, la neuro-atypie n’est pas une maladie. Grâce à une bonne compréhension du trouble et quelques outils, votre enfant neuro-atypique peut tout à fait s’intégrer et s’épanouir.🫶
On vous livre donc tout ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre son ado et l’accompagner en douceur.
Tout savoir sur les enfants neuro-atypiques
Quelles sont les différentes formes de neuro-atypie ?
Les personnes neuro-atypiques ont leur propre façon de traiter les informations, d’agir en société et de ressentir les émotions. Sans le savoir, vous côtoyez sûrement des individus neuro-atypiques au quotidien : selon la Fédération Française des Dys, 10 % à 20 % de la population française est neuro-atypique.😯
Le terme général « neuro-atypique » englobe en fait plusieurs types de particularités, certaines plus connues que d’autres :
Le haut potentiel intellectuel (HPI)
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les enfants à haut potentiel peuvent aussi rencontrer des difficultés scolaires. Ils sont dotés d’un QI plus élevé que la moyenne (seuil observé à 130) mais se distinguent aussi par une sensibilité à fleur de peau et un fort besoin de contrôle. L’enfant HPI est souvent brillant en mathématiques mais adopte un raisonnement singulier, difficile à comprendre pour les individus neurotypiques. À l’adolescence, ils adoptent des stratégies d’adaptation pour gérer leur rapport aux autres et à leurs émotions.
Le haut potentiel émotionnel (HPE)
Les jeunes à haut potentiel émotionnel sont dotés d’une empathie hors-norme. Ils ressentent et absorbent les émotions de leur entourage comme de vraies éponges. Pour se protéger, certains mettent en place des techniques qui peuvent rendre difficile l’intégration en société : repli sur soi, quête d’un échappatoire dans le travail, une passion, un art. Leur très forte sensibilité les rend plus vulnérables au stress, à l’anxiété et à la dépression.
Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
Le TDAH est assez connu et facilement détecté par les parents. Il se manifeste chez l’enfant par des difficultés à se concentrer, à structurer sa pensée, à rester en place. 💥Certains jeunes font parfois preuve d’impulsivité lorsqu’ils sont confrontés à de fortes émotions.
Les troubles Dys
Les troubles Dys se traduisent souvent par des difficultés d’apprentissage. Vous avez probablement entendu parler de « dyslexie » ou de « dyscalculie ». Les enfants qui en souffrent ont souvent du mal à acquérir puis consolider des éléments de langage dans le premier cas ou des compétences mathématiques dans le second cas. Leur modèle d’apprentissage est différent de celui des enfants neurotypiques.
Le trouble du spectre autistique (TSA)
Certains individus empruntent des caractéristiques du trouble autistique sans en être complètement atteints. On dit alors qu’ils se situent sur le spectre de l’autisme. 🙂Cela se traduit par des difficultés de communication et d’acquisition des codes sociaux.
Si vous avez un enfant neuro-atypique, cela ne signifie pas qu’il ou elle est plus ou moins intelligent qu’un autre. 😁Cela veut juste dire que son schéma de pensée et de relation est différent. En réalité, cela lui demande beaucoup d’efforts d’interagir avec les autres et d’intégrer les codes de la société. Votre soutien est donc primordial pour l’aider à bien se développer et s’intégrer.
👉Pour entrer dans le détail de chaque forme de neuro-atypisme, on vous recommande l’épisode “La neuroatypie et ses multiples facettes” du podcast Guérir et Grandir qui vulgarise très bien toutes les subtilités du trouble.
Comment identifier une neuro-atypie ?
Plus le diagnostic est posé tôt, mieux c’est ! L’errance médicale est une vraie souffrance pour les neuro-atypiques. Ils peuvent passer des années à se sentir différents ou en décalage avec la société sans poser de mots sur leur réalité.🫤
Si vous avez des doutes pour l’un de vos enfants, on vous recommande vivement de rencontrer un professionnel de la santé mentale. Quoiqu’il en soit, seul un médecin spécialisé (neuro-psychiatre ou neuro-pédiatre) est habilité à faire un bilan psychologique complet et détecter une neuro-atypie.💡
Selon le trouble diagnostiqué chez votre enfant, vous pouvez ensuite solliciter l’intervention d’un autre professionnel comme un psychologue, un psychothérapeute ou un orthophoniste. Chez IAMSTRONG, certains psychologues et coachs sont spécialisés dans ce type d’accompagnement.
👉L’émission Ca Commence aujourd’hui propose un épisode intitulé « Autisme Asperger : une vie presque comme les autres ». Les invités retracent leur parcours et le contexte de leur diagnostic tardif : vous y trouverez quelques clés pour mieux gérer le trouble de votre enfant.
Neuro-atypie : ce que cela implique pour mon enfant
Comprendre ce qu’il se passe dans la tête de son enfant
Pour bien accompagner son enfant neuro-atypique, il faut bien comprendre comment il fonctionne.🔧 N’allez pas à rebrousse-poil de son comportement, essayez plutôt de l’apprivoiser pour mieux vous adapter.
Selon la Haute Autorité de Santé, 47 % des enfants TDAH souffrent d’un fort déficit de l’attention. Lorsqu’il ou elle n’arrive pas à se concentrer sur une tâche simple ou sur ses devoirs, ce n’est pas une tentative pour vous faire sortir de vos gonds.👀 Son cerveau fonctionne ainsi, il faut donc trouver un moyen de le canaliser.
Autre exemple, les enfants atteints d’autisme Asperger peinent à comprendre les subtilités de langage et à décoder le langage non verbal. Cela donne parfois lieu à des réactions inappropriées qui peuvent être surprenantes ou blessantes. Ne le prenez pas personnellement, votre jeune n’a simplement pas la bonne interprétation de votre interaction.🙂
👉Pour comprendre chaque forme de neuro-atypisme et les aborder avec un prisme positif, on vous recommande l’ouvrage « Éloge des intelligences atypiques » de D.Gourion et S.Leduc. Un must-have pour les parents !
Les difficultés scolaires chez les neuro-atypiques
La plupart des jeunes neuro-atypiques rencontrent des difficultés scolaires. Une nouvelle fois, ce n’est pas de la mauvaise volonté. Les méthodes et programmes scolaires ne sont simplement pas adaptés pour eux.
Les élèves Dys (dyslexiques, dyscalculiques) sont 40 % à présenter des troubles d’apprentissages, mais ils ne sont pas seuls. Même les élèves à un QI plus élevé peuvent rencontrer des difficultés scolaires. Leur cerveau est incapable de traiter les informations de la même façon que les neurotypiques.🧠
On vous rassure, ces jeunes ne sont pas livrés à eux-mêmes, il existe des méthodes d’apprentissage adaptées qu’on vous livre plus tard dans cet article. Soyez tout de même attentif au bien-être de votre jeune. L’échec scolaire peut engendrer un sentiment d’exclusion ou d’infériorité et impacter durablement sa santé mentale.❤️🩹 Soyez soutenant et compréhensif, il ou elle a besoin de vous.
L’intégration sociale des enfants neuro atypiques
Les enfants et ados neuro-atypiques s’intègrent plus ou moins bien selon la nature et l’intensité de leur trouble. Leurs interactions avec les autres sont souvent plus délicates, moins fluides et leur demande beaucoup d’énergie pour s’adapter.
Le programme spécialisé Zatypie identifie les caractéristiques suivantes :
- l’accès limité aux normes sociales ;
- la complication des actes routiniers (dans les tâches pratique sous-relationnelles) ;
- les problèmes d’estime de soi.
Lorsque votre ado prend conscience de sa différence, il a tendance à se déprécier. Toujours selon Zatypie, la neuroatypie est la première cause de dépression infantile en France. ☁️Parents, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles.
👉Pour mieux comprendre comment interagissent les neuro-atypiques, on vous recommande l’épisode 224 du podcast Métamorphose, éveille ta conscience, intitulé « Neuro-atypique, j’ai pas les codes ».
Comment accompagner son enfant neuro atypique ?
Adopter le bon discours
Le plus important pour accompagner votre ado est de choisir les bons mots. Votre regard sur lui est essentiel pour qu’il ou elle ne se sente pas stigmatisé.❣️ Parlez ouvertement de sa particularité, demandez-lui comment il se sent et ce dont il a besoin.
Dans un second temps, vous pouvez même adopter un discours positif et l’encourager à valoriser ses talents.✨ Par exemple, les individus à haut potentiel émotionnel sont capables de ressentir plus vite, plus fort et avec plus de justesse les émotions des autres. C’est un peu un super pouvoir du quotidien qu’il peut exploiter pour faire du bien aux autres.🦸
Pour rappel, Mark Zuckerberg est TSA et Léonard de Vinci était TDAH et ils ont tous les deux accomplis de grandes choses !
Trouver la méthode de travail qui convient à son enfant
Prenez le temps d’échanger avec votre ado pour trouver la méthode de travail qui lui convient. Peut-être a-t-il besoin de travailler en musique, de travailler sur des temps courts, dans un environnement particulier ou à un certain moment de la journée. Son rythme et ses besoins lui sont propres. Ne soyez pas trop pressé, laissez-lui le temps de se découvrir et de trouver la bonne stratégie d’apprentissage.😉
Dans un second temps, assurez-vous que ses professeurs sont au courant de sa particularité. Certains aménagements peuvent être envisagés pour faciliter son apprentissage.📚 Par exemple, les étudiants Dys bénéficient d’un tiers-temps aux examens. Ça vaut le coup d’en parler avec le corps enseignant !
Sachez aussi que le gouvernement a mis en place le programme Atypie Friendly pour favoriser l’inclusion des étudiants avec des besoins spécifiques. Cela consiste surtout à proposer des aménagements particuliers et une aide à l’insertion professionnelle des jeunes.
N’oubliez pas que ces solutions ne sont accessibles QUE si votre enfant a été diagnostiqué. Faites-le le plus tôt possible pour que sa scolarité soit rapidement adaptée à ses capacités. 😉Il se sentira plus à l’aise et mieux compris.
Donner les clés de l’épanouissement social
Votre jeune neuro-atypique reste un ado comme les autres : il ou elle va vivre ses premières ruptures amoureuses, se poser des milliards de questions sur son corps, sur l’avenir, sur son orientation… L’essentiel est de lui donner les bons outils pour aborder sereinement sa vie de jeune adulte.💫
L’estime de soi est très importante chez les ados neuro-atypiques. Ils ont tendance à se sentir inférieurs ou marginalisés par leur différence. Vous avez un vrai rôle à jouer pour booster la confiance en soi de votre ado :
- Adoptez un discours encourageant grâce à des phrases simples qui auront une vraie résonance chez lui, comme « j’ai confiance en toi » ou « Je sais que tu en es capable ».
- N’hésitez pas à confier des responsabilités à votre jeune pour prouver que vous lui faites confiance. Invitez-le à participer à la vie du foyer, à organiser les prochaines vacances à en famille, à prendre en charge ses frères et sœurs cadets…
- Encouragez votre ado à sortir de sa zone de confort ! Ne soyez pas trop sur son dos et laissez-le faire ses propres expériences de vie. À terme, cela l’aidera à mieux se connaître et appréhender sa neuro-atypie. ⭐
👉Pour d’autres conseils concrets, jetez un œil à l’épisode du podcast Virage « Christelle, mieux vivre en étant neuro-atypique ».
Pour aller plus loin
Si ce programme vous parle, n’hésitez pas à découvrir nos formules en détail, nous proposons également une solution spéciale pour les parents. 💫Contactez-nous gratuitement pour en savoir plus.
Très souvent, les neuro-atypiques ont besoin d’un suivi particulier de type psy ou coaching pour les aider dans leurs apprentissages. Cela peut être une grande aide pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour les parents dont le quotidien est plus lourd.
Chez IAMSTRONG, nous avons des coachs et des psychologues spécialisés dans l’accompagnement des jeunes neuro-atypiques. Ils proposent un suivi régulier en visio et des activités ludiques à faire entre les séances.
Cette méthode permet aux ados neuro-atypiques de mieux se connaître, d’intégrer des méthodes d’apprentissages spécifiques et de prendre confiance en eux.⭐
Il existe différentes formules selon votre budget et la durée d’accompagnement dont vous avez besoin. Vous pouvez aussi convenir d’un premier échange gratuitement avec nous pour découvrir nos solutions en détail.
Si vous avez un ado neuro-atypique à la maison, soyez patient, à l’écoute de ses besoins et n’hésitez pas à vous faire aider. Vous avez toutes les cartes en main pour l’aider à s’épanouir et à devenir un adulte accompli et bien dans sa peau.
N’hésitez pas à faire un tour sur notre blog pour découvrir d’autres conseils dédiés aux parents.