Harcèlement scolaire en 2025 : où en est-on vraiment ?

Chaque matin, des milliers d’élèves franchissent les portes du collège ou du lycée avec une boule au ventre. 😞 Pas à cause d’un contrôle ou d’un exposé… mais parce qu’ils redoutent ce qui se passera dans la cour, sur leur téléphone, ou dans les couloirs. Petites piques, moqueries, surnoms blessants, messages humiliants : le harcèlement scolaire se glisse partout, souvent à bas bruit.

En 2025, la parole se libère un peu plus, les campagnes se multiplient, les écoles s’organisent. Mais dans les faits, le mal-être reste bien réel

Alors, que disent les chiffres aujourd’hui ? Qu’a-t-on réellement mis en place ? Et surtout, comment aider son ado à s’en sortir sans se sentir démuni·e‎ ?

Cet article vous propose de faire le point sur la situation du harcèlement scolaire aujourd’hui, de mieux comprendre ce que vivent les jeunes, et de trouver des pistes concrètes pour les aider à traverser cette épreuve sans se sentir seuls. 🫶

 

Harcèlement scolaire : ce que disent les chiffres en 2025

Le harcèlement scolaire reste un sujet préoccupant pour les familles comme pour les établissements. Et malgré les campagnes de sensibilisation menées depuis plusieurs années, les chiffres 2025 montrent que le phénomène persiste, sous des formes parfois plus subtiles.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, près de 1 élève sur 10 dit avoir été victime de moqueries, d’insultes, de mises à l’écart ou d’humiliations répétées.
Plus précisément, environ 5‎ % des collégiens seraient concernés par une situation de harcèlement avérée, c’est-à-dire des agressions répétées, intentionnelles et inscrites dans une relation de domination.

👉 Les élèves de primaire apparaissent comme les plus touchés : c’est une période où le besoin d’intégration au groupe est fort, et où l’identité sociale se construit.
👉 Les filles sont davantage concernées par les violences psychologiques et relationnelles (rumeurs, moqueries sur l’apparence, exclusion), tandis que les garçons subissent plus souvent des violences physiques ou des insultes directes.
👉 Le cyberharcèlement continue de gagner du terrain : près de 20 % des adolescents disent avoir déjà été la cible d’attaques ou de moqueries en ligne.

Derrière ces données, il y a des réalités très différentes‎ :

  • Pour certain·es, ce sont des messages moqueurs sur un groupe de classe.
  • Pour d’autres, des insultes répétées dans les couloirs ou un isolement.
  • Et parfois, un engrenage numérique, où les brimades continuent en dehors de l’école, sur les réseaux sociaux.

Les conséquences psychologiques sont lourdes‎ :
😞 perte de confiance en soi, anxiété, troubles du sommeil‎ ;
📉 décrochage scolaire, isolement social‎ ;
💬 et dans les cas les plus sévères, des pensées suicidaires.

Une étude de 2024 montre qu’au primaire, 50 % des élèves alertent un adulte dès les premières atteintes, contre seulement 20 % des collégiens après une ou deux situations répétées. Cela montre à quel point la parole reste fragile, et combien le rôle des adultes, à la maison comme à l’école, est déterminant pour l’encourager.

Mais il y a aussi une note d’espoir : les adolescents parlent plus qu’avant. Grâce aux réseaux, aux campagnes de prévention et à l’attention accrue du public, le tabou s’effrite peu à peu. Les jeunes osent davantage dire « stop », signaler ou chercher de l’aide. 💫

 

Ce qui a changé : des écoles mieux armées et des lois renforcées

Bonne nouvelle : depuis quelques années, la lutte contre le harcèlement scolaire n’est plus une simple « ‎ campagne de sensibilisation », mais une priorité nationale. L’école n’est plus seulement un lieu d’apprentissage, elle devient aussi un espace de prévention et de protection.

Des établissements mieux formés et mieux outillés

Depuis 2023, le programme pHARe (Prévenir le Harcèlement et Agir avec Respect) est généralisé à l’ensemble des écoles, collèges et lycées. Son principe est simple : former, repérer, intervenir.

🧠 Former

Chaque établissement dispose désormais d’équipes ressources composées d’enseignants, de personnels de vie scolaire et parfois d’élèves formés spécifiquement à la prévention du harcèlement. Ces équipes apprennent à identifier les signes précoces, à écouter sans minimiser, et à agir rapidement avant que la situation ne s’envenime.

👀 Repérer

Des outils concrets ont été mis en place : grilles d’autoévaluation, questionnaires anonymes, dispositifs d’écoute confidentielle… L’objectif est de détecter plus tôt les situations à risque, même celles qui ne sont pas encore déclarées.

🤝 Intervenir

En cas de suspicion, un protocole national clair guide les établissements : écoute de la victime, accompagnement de la famille, suivi des auteurs et mesures éducatives adaptées. L’idée n’est plus seulement de sanctionner, mais de réparer les liens et restaurer un climat apaisé.

De plus en plus d’écoles choisissent d’aller plus loin‎ :

  • certaines organisent des ateliers de parole, des projets théâtre ou des débats en classe pour apprendre aux élèves à reconnaître et nommer les comportements violents.
  • d’autres créent des espaces de médiation ou des clubs « ‎ ambassadeurs du respect‎ », où les jeunes eux-mêmes deviennent acteurs de la prévention.

Un cadre légal plus protecteur

Les lois se sont également adaptées à la réalité du terrain. Depuis 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit par le Code pénal. Cela signifie que les auteurs peuvent être poursuivis en justice, y compris lorsqu’ils sont mineurs, et que les familles disposent de droits plus clairs pour signaler et demander réparation.

En 2024, le gouvernement a renforcé plusieurs points clés‎ :

  • Les plateformes numériques (TikTok, Snapchat, Instagram…) doivent désormais coopérer plus vite en cas de signalement.
  • Les chefs d’établissement disposent de nouveaux leviers d’action pour écarter temporairement un élève auteur de faits graves, afin de protéger la victime pendant l’enquête.
  • Une circulaire nationale, publiée début 2024, impose un suivi systématique des victimes, même après la résolution du conflit, pour éviter les rechutes.

Autre évolution importante‎ : la coordination entre l’Éducation nationale et la Justice. Les rectorats disposent désormais de référents « ‎ harcèlement‎ » chargés de faire le lien entre les établissements, la police et les associations d’aide aux victimes.

Une sensibilisation qui s’installe dans la durée

Depuis deux ans, les campagnes autour de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire (chaque 6 novembre) prennent une ampleur inédite. Des spots à la télévision, des témoignages sur les réseaux sociaux, des interventions de jeunes «ambassadeurs » dans les classes… L’objectif n’est plus seulement d’émouvoir, mais de changer durablement les comportements.

Et les résultats commencent à se faire sentir‎ :

  • les élèves osent davantage signaler‎ ;
  • les enseignants se sentent moins seuls‎ ;
  • et les parents sont plus informés sur les démarches à suivre.

Le numéro 3018, piloté par l’association e-Enfance, joue un rôle central‎ : accessible 7j/7, il offre un soutien psychologique, juridique et numérique, aussi bien pour les jeunes que pour leurs familles. C’est devenu le réflexe national en cas de doute, de harcèlement ou de cyberharcèlement. 📱

Ces évolutions montrent que la société avance dans la bonne direction, pas à pas.
L’enjeu maintenant, c’est de rendre ces dispositifs accessibles à tous‎ : dans chaque école, chaque foyer, chaque écran. Parce qu’un ado bien entouré, c’est un ado qui parle, qui se relève… et qui reprend confiance. 💫

 

Ce qui reste à améliorer quant au harcèlement

Les progrès sont réels, mais la route est encore longue. En 2025, la France dispose enfin d’un cadre solide pour lutter contre le harcèlement scolaire. Pourtant, certaines zones d’ombre persistent, aussi bien dans la prévention que dans l’accompagnement des familles.

Des inégalités d’application entre établissements

Sur le papier, le programme pHARe est déployé partout. Dans la réalité, tous les établissements n’avancent pas au même rythme. Certaines écoles ont des équipes formées, des ambassadeurs élèves, des réunions régulières de prévention… tandis que d’autres peinent encore à mettre le dispositif en œuvre faute de temps, de moyens ou de soutien local.

Les personnels de vie scolaire le disent : la volonté existe, mais le manque de formation continue et la surcharge des équipes rendent difficile le suivi au quotidien. Résultat : dans certaines situations, les signaux d’alerte passent inaperçus, ou sont minimisés par manque de ressources.

Comme le confie une infirmière scolaire : « ‎ on a les outils, mais pas toujours le temps de les utiliser comme il faudrait.‎ »

Le cyberharcèlement : une frontière encore floue

C’est l’un des grands défis actuels. Le harcèlement ne s’arrête plus aux grilles du collège : il se poursuit sur les réseaux, les messageries, les jeux en ligne. Or, ces espaces échappent largement au contrôle de l’école.

Même si les chefs d’établissement peuvent désormais agir en cas de cyberviolence entre élèves, les démarches restent complexes. Les preuves sont numériques, parfois effacées, et les plateformes étrangères ne coopèrent pas toujours assez vite.

Pour les ados, cette continuité est dévastatrice‎ : le sentiment d’être traqué·e « ‎ même à la maison‎ » renforce la peur et l’isolement. Et beaucoup de parents se sentent démunis face à ces formes nouvelles :

  • « ‎ Je ne comprends pas comment c’est arrivé‎ »,
  • « ‎ Il ou elle ne veut plus toucher à son téléphone‎ »,
  • « ‎ Je ne sais pas comment l’aider.‎ »

C’est pourquoi la prévention numérique reste un chantier majeur‎ : former les jeunes à l’usage des réseaux, apprendre à repérer les contenus dangereux et à oser demander de l’aide dès les premiers signes.

Un suivi psychologique encore trop fragile

Si les dispositifs d’urgence se multiplient, l’accompagnement dans la durée reste inégal. Beaucoup d’élèves victimes de harcèlement ne bénéficient d’aucun suivi après les faits. Une fois la crise passée, la souffrance, elle, continue.

Or, pour qu’un adolescent retrouve confiance, il faut du temps, de la parole et un cadre sécurisant. Les psychologues scolaires font un travail essentiel, mais leur nombre reste très limité. Et les familles qui cherchent un suivi extérieur se heurtent souvent à des délais d’attente longs ou des coûts élevés.

Ce manque de continuité fragilise la reconstruction‎ : un élève peut sembler aller mieux, mais replonger dès qu’un souvenir ou une remarque ravive la blessure. 🧡

La parole des témoins : encore trop silencieuse

Autre enjeu majeur : le rôle des témoins. Dans la majorité des cas, le harcèlement se déroule devant d’autres élèves. Pourtant, très peu osent intervenir ou signaler.

Les raisons sont multiples :

  • peur des représailles‎ ;
  • sentiment que « ‎ ça ne les regarde pas‎ » ;
  • ou simple banalisation : « ‎ C’est pour rigoler.‎ »

Former les élèves à devenir des témoins actifs, capables de soutenir leurs camarades et d’alerter un adulte, est une étape importante pour changer les mentalités. C’est d’ailleurs l’un des piliers du programme pHARe, mais il faut encore du temps pour que cette culture du respect s’installe durablement.

Des parents qui demandent à être mieux accompagnés

Enfin, beaucoup de parents expriment un besoin de repères clairs. Que faire quand on soupçonne un harcèlement‎ ? À qui s’adresser‎ ? Comment ne pas dramatiser, sans non plus minimiser‎ ?

Les familles ont besoin d’être informées, mais aussi soutenues émotionnellement. Parce qu’un parent inquiet, c’est souvent un parent qui se sent impuissant. Des espaces de parole, des cafés-parents ou des ateliers animés par des professionnels pourraient aider à mieux comprendre les émotions de leur ado, et à savoir comment réagir sans peur ni culpabilité.

 

Parents : comment réagir au harcèlement de son enfant sans paniquer ?

Apprendre que son enfant est victime de harcèlement, c’est souvent un choc. Certains parents se sentent envahis par la colère, d’autres par la peur ou la culpabilité. Et c’est normal. Personne n’est préparé à voir son ado souffrir à l’école.

Mais votre réaction, dans ces moments-là, compte énormément. Votre calme, votre écoute et votre confiance peuvent faire toute la différence. 🌱

Repérer les signaux d’alerte

Le harcèlement ne se manifeste pas toujours de façon évidente. Votre ado ne vous dira peut-être jamais directement‎ : « ‎ On me harcèle.‎ » Mais son comportement, lui, envoie souvent des messages.

Voici quelques signes à observer :

  • Il ou elle refuse d’aller à l’école ou s’y rend en traînant les pieds‎ ;
  • Les résultats scolaires chutent‎ ;
  • Le sommeil est perturbé, l’appétit change‎ ;
  • L’ado s’isole, parle moins, passe beaucoup de temps seul·e dans sa chambre‎ ;
  • Il ou elle cache son téléphone, semble stressé·e après avoir lu un message‎ ;
  • Son humeur varie sans raison apparente : irritabilité, pleurs, perte d’intérêt.

Ces signes ne prouvent pas toujours une situation de harcèlement, mais ils méritent qu’on s’y attarde avec bienveillance. Mieux vaut se tromper en posant la question que passer à côté d’une souffrance. 💬

Ouvrir la conversation sans brusquer

Quand on sent que quelque chose ne va pas, le plus dur, c’est de savoir comment en parler. L’adolescent peut craindre de décevoir, d’inquiéter, ou même de déclencher un trop-plein émotionnel chez son parent.

💬 Voici quelques phrases d’ouverture possibles, simples et rassurantes‎ :

  • « ‎ J’ai remarqué que tu sembles un peu stressé·e en ce moment. Tu veux m’en parler‎ ? ‎ »
  • « ‎ Il y a des choses à l’école qui te dérangent ? ‎ »
  • « ‎ Si quelqu’un te fait du mal, tu sais que tu peux m’en parler, d’accord ? ‎ »

L’idée est de montrer que vous êtes disponible, sans forcer la parole. Même s’il ou elle ne répond pas tout de suite, votre attitude bienveillante plante une graine : votre ado saura qu’il peut venir vers vous plus tard.

🚫 Ce qu’il faut éviter‎ :

  • minimiser (« ‎ Ce sont juste des blagues‎ »)‎ ;
  • culpabiliser (« ‎ Tu devrais répondre, te défendre‎ »)‎ ;
  • comparer (« À ton âge, je n’aurais jamais laissé faire »).

Chaque adolescent réagit différemment : certains se renferment, d’autres explosent. Votre rôle, c’est d’offrir un cadre sûr, sans jugement, où la peur peut s’exprimer sans honte. 🧡

Passer à l’action ensemble

Si votre ado se confie, félicitez-le d’avoir parlé. C’est une étape courageuse. Ensuite, avancez ensemble, à son rythme.

  • 1. Rassembler les éléments‎ : captures d’écran, messages, témoignages éventuels. Cela permet d’objectiver la situation, surtout s’il y a cyberharcèlement.
  • 2. Prévenir l’établissement scolaire‎ : contactez le professeur principal, le CPE ou le chef d’établissement. Mentionnez le mot « ‎ harcèlement‎ » dès le départ pour déclencher le protocole prévu par le programme pHARe.
  • 3. Contacter le 3018 : ce numéro national gratuit et anonyme vous met en lien avec des professionnels spécialisés. Vous pouvez aussi passer par le chat en ligne ou l’application mobile si votre ado préfère écrire plutôt que de parler.
  • 4. Protéger le bien-être psychologique‎ : consultez un·e psychologue, un·e coach ou un·e professionnel·le formé·e à l’accompagnement des ados.

Bon à savoir : l’école a l’obligation légale d’agir dès qu’une situation de harcèlement est signalée. Vous n’êtes pas seul·e à devoir tout gérer.

Rester présent·e, même après

Le harcèlement ne s’efface pas en un jour. Même lorsque les faits cessent, les blessures émotionnelles mettent du temps à guérir.

Continuez à parler, à questionner doucement, à encourager les sorties, les activités qui redonnent confiance. Les ados ont souvent besoin de retrouver une image positive d’eux-mêmes. Valorisez chaque petit pas :

  • « ‎ Je t’ai trouvé·e plus détendu·e ce matin, ça me fait plaisir.‎ »
  • « ‎ Tu as réussi à en parler à ton prof, c’est vraiment courageux.‎ »

Et n’oubliez pas : votre sérénité est un repère. Plus vous êtes calme et à l’écoute, plus votre ado se sentira en sécurité. 🫶

Chercher du soutien pour soi aussi

Accompagner un enfant victime de harcèlement, c’est éprouvant. Il est normal d’avoir besoin, vous aussi, d’écoute et de repères.

N’hésitez pas à‎ :

  • échanger avec d’autres parents (associations, groupes de parole)‎ ;
  • en parler à un professionnel si vous vous sentez dépassé·e‎ ;
  • ou contacter des structures comme IAMSTRONG, où des coachs certifiés accompagnent les familles dans ces situations.

Nos spécialistes travaillent avec les adolescents en visio, à leur rythme, en toute confidentialité. L’objectif‎ : les aider à se reconstruire, à reprendre confiance et à se sentir à nouveau acteurs de leur bien-être. Le 1ᵉʳ rendez-vous est gratuit, pour faire le point et trouver ensemble les solutions les plus adaptées. 💻

Les ressources inspirantes

Par ailleurs, voici quelques ressources qui pourront aider votre ado, mais qui pourront vous aider vous aussi, en tant que parent. 📚

 

IAMSTRONG : un accompagnement sur mesure pour aider votre ado

Quand on est parent, il n’est jamais simple de voir son enfant perdre le sourire à cause de moqueries, d’exclusion ou de peur d’aller à l’école. Même avec tout l’amour et la bienveillance du monde, on ne trouve pas toujours les mots justes. Et parfois, malgré les discussions, le mal-être s’installe en silence.

C’est là que nos coachs et nos psychologues peuvent intervenir. Chez IAMSTRONG, nous avons conçu un accompagnement spécialement dédié aux jeunes de 11 à 25 ans, pour les aider à surmonter les situations de harcèlement ou de perte de confiance, à leur rythme, et sans jugement.

Nos professionnels s’appuient sur des approches validées, comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et le coaching positif, pour aider les adolescents à‎ :

  • comprendre ce qu’ils ressentent‎ ;
  • exprimer leurs émotions sans peur‎ ;
  • renforcer leur estime d’eux-mêmes et leur sentiment de sécurité.

L’objectif n’est pas de « ‎ changer‎ » l’ado, mais de l’aider à se reconstruire étape par étape, en s’appuyant sur ses forces, ses réussites et ses ressources intérieures. Nos séances 100‎ % en visio offrent un cadre rassurant, loin du regard des autres, où les jeunes peuvent parler librement, se sentir compris·es et avancer à leur propre rythme.

👉 Si vous sentez que votre ado traverse une période difficile ou que la situation dépasse ce que vous pouvez gérer seul·e, vous pouvez prendre rendez-vous gratuitement pour un premier échange avec un coach ou un psychologue IAMSTRONG.

Parce qu’aucun parent ne devrait se sentir impuissant face à la souffrance de son enfant. Et parce qu’un adolescent bien accompagné peut transformer cette épreuve en un véritable tremplin vers la confiance et la résilience. Chaque jeune mérite de se sentir en sécurité, entendu et soutenu. Ensemble, aidons-les à retrouver la force de croire en eux, de renouer avec les autres et d’avancer vers un avenir plus apaisé. 💖


Stage de 3ᵉ et de 2de : comment accompagner son ado dans ses choix

Le stage d’observation en 3ᵉ ou en 2de est souvent une première grande étape dans la vie de votre ado. Pour la première fois, il ou elle va passer quelques jours dans le monde du travail, découvrir une réalité bien différente des bancs du collège ou du lycée. Cette expérience soulève beaucoup de questions, et parfois du stress‎ : « Et si je ne trouve rien ? ‎ », « ‎Et si ça ne me plaît pas ? ‎ », « ‎Et si je déçois mes parents ? ‎ ». 😧

De votre côté, vous vous demandez sûrement comment l’aider sans le surprotéger, comment lui ouvrir des portes sans lui dicter son chemin. C’est normal‎ : ces stages ne décident pas de toute une carrière, mais ils marquent un premier pas vers l’autonomie, la confiance en soi et la construction du projet d’avenir.

Dans cet article, nous vous proposons de comprendre les enjeux de ces stages, les pièges à éviter, et surtout des pistes concrètes pour accompagner votre adolescent·e avec bienveillance. 😊

 

Pourquoi les stages de 3e et de 2de comptent vraiment

Une première vraie expérience en dehors de l’école

Le stage de 3ᵉ ou de 2de, c’est souvent la première fois que votre ado découvre un univers où les règles, les relations et les responsabilités ne sont pas celles de la classe. Il ou elle apprend à se lever pour aller travailler, à respecter des horaires, à se présenter à des adultes qui ne sont pas des professeurs. Bref, c’est une plongée concrète dans « ‎ le monde des grands‎ ».

Même si cela ne dure qu’une semaine ou deux, ce contact avec la réalité professionnelle peut être très marquant. Certains jeunes en ressortent avec des étoiles plein les yeux, d’autres avec la certitude que « ‎ce métier n’est pas fait pour moi‎ » — et dans les deux cas, c’est une avancée.

Bon à savoir
Jusqu’à récemment, seul le stage de 3ᵉ était obligatoire dans le parcours scolaire des adolescents. Mais depuis 2024, un stage de 2de a été ajouté‎ : deux semaines d’immersion en entreprise, en fin d’année scolaire. 🧑‍🎓

Un levier de motivation scolaire

Ces stages peuvent aussi donner du sens à ce que les ados apprennent à l’école. Un collégien qui s’ennuie en cours de maths comprend soudain que la comptabilité, l’informatique ou l’architecture en ont besoin. Une lycéenne qui doute de son niveau en français découvre que bien écrire est essentiel dans la communication professionnelle.

Cela ne transforme pas tout du jour au lendemain, mais ça peut être le petit déclic qui reconnecte un jeune à sa scolarité.

Selon une enquête du Cnesco et du Crédoc, 44 % des jeunes de 18 à 25 ans considèrent que leur stage de 3ᵉ les a aidés à tester une orientation. Autrement dit, même si l’expérience est courte, elle peut marquer durablement le parcours d’un adolescent : confirmer une envie, éveiller une curiosité, ou au contraire, écarter une piste qui ne lui correspond pas.

Une étape dans la construction de soi

À l’adolescence, l’identité est en pleine évolution‎ : « ‎Qui suis-je ? Qu’est-ce que je veux faire ? Suis-je capable ? ‎ ». Le stage participe à ce cheminement. En étant confronté à un cadre nouveau, votre enfant gagne en autonomie, développe sa capacité d’adaptation et se fait une première idée de ce qui lui plaît… ou pas.

Au-delà du métier observé, c’est souvent l’expérience humaine qui marque‎ : avoir un tuteur bienveillant, échanger avec une équipe, prendre confiance en ses compétences relationnelles… 💪

Un terrain d’exploration sans enjeu définitif

Enfin, il est important de rappeler que ces stages ne « ‎ décident pas de l’avenir‎ ». Ils sont là pour tester, tâtonner, parfois se tromper. Et c’est justement cette marge d’essai qui les rend précieux. L’ado peut se découvrir un intérêt inattendu pour un domaine, ou au contraire, rayer une piste de sa liste.

👉 Autrement dit, ces stages ne sont pas une « ‎formalité scolaire ‎», mais de vraies opportunités de grandir, d’expérimenter et d’ouvrir des horizons.

 

Quand les parents influencent

Accompagner son ado dans son choix de stage, c’est normal. Après tout, vous avez l’expérience, les contacts, et surtout la volonté de l’aider à trouver « ‎le meilleur‎ » pour lui ou elle. Il arrive cependant que cette volonté d’être présent·e prenne trop de place et, au lieu d’aider, devienne un frein pour l’ado.

Quand vos rêves prennent trop de place

Beaucoup de parents, sans même s’en rendre compte, projettent sur leur enfant leurs propres envies ou frustrations.

  • « ‎J’aurais aimé être médecin, alors ce serait bien qu’il fasse son stage à l’hôpital.‎ »
  • « ‎Moi, je n’ai pas pu travailler dans le droit, donc je voudrais qu’elle tente dans un cabinet d’avocats.‎ »

Ces intentions partent d’un bon sentiment, mais elles peuvent empêcher l’ado d’explorer ses propres envies. Et si au fond, il ou elle se passionnait pour le numérique, la mécanique, ou encore l’art ? 🎨

Quand la pression devient contre-productive

Vouloir absolument décrocher un stage « ‎prestigieux‎ » ou « ‎qui impressionne‎ » peut avoir l’effet inverse. Certains jeunes finissent par se sentir écrasés, avec la peur de ne pas être « ‎à la hauteur‎ ».

Résultat  : ils se braquent, perdent confiance ou montrent peu d’enthousiasme, même si le stage semble intéressant sur le papier. 😮‍💨

Quand l’ado se rebelle face aux injonctions

À l’adolescence, l’envie d’autonomie est très forte. Plus on impose un choix, plus il y a de chances que l’ado prenne le contrepied — même si au départ, il ou elle était ouvert·e à l’idée. Cette opposition n’est pas un caprice, mais une manière de dire : « ‎J’ai besoin que tu respectes mon avis‎ ».

Des conséquences sur la confiance en soi

Si l’adolescent a l’impression que ses choix ne comptent jamais, il risque d’intérioriser l’idée qu’il n’est « ‎pas capable de décider seul·e‎ ». À long terme, cela peut fragiliser sa confiance en lui et sa capacité à faire des choix pour son avenir.

👉 En résumé, vouloir trop orienter, c’est parfois freiner et couper court à ce qui devrait être une expérience enrichissante. L’objectif, ce n’est pas de trouver le meilleur stage aux yeux des adultes, mais le bon stage pour l’ado, celui qui lui permettra d’apprendre quelque chose sur lui-même.

 

Comment accompagner votre ado dans sa recherche de stage, sans imposer ?

Trouver le juste équilibre entre guider et liberté, voilà le vrai défi des parents à cette étape. Votre rôle n’est pas de choisir à la place de votre ado, mais de l’éclairer, de l’encourager, et de l’aider à oser faire des demandes. 💫

Partir de ses envies, même floues

Un ado ne sait pas toujours formuler clairement ce qu’il aime. Parfois, il dira simplement : « ‎J’aime les animaux‎ » ou « ‎Je préfère travailler avec mes mains‎ ». Ces pistes méritent d’être écoutées, même si elles paraissent vagues.

💡 Exemple : si votre ado aime dessiner, pourquoi ne pas envisager un stage dans une agence de communication, une imprimerie ou une librairie, même si ce n’est pas directement « ‎artiste‎ » ? Cela lui montre que sa passion peut prendre différentes formes dans le monde professionnel.

Proposer des idées, pas des ordres

Vous pouvez lui donner des exemples, partager vos contacts, mais laissez-lui l’espace pour dire « ‎oui‎ » ou « ‎non‎ ».

  • ❌ « ‎Tu feras ton stage chez mon ami avocat, point.‎ »
  • ✅ « ‎J’ai pensé à un ami qui travaille dans un cabinet d’avocats, est-ce que ça t’intéresserait qu’on en parle ensemble ? ‎»

Cette nuance change tout‎ : vous restez force de proposition, mais c’est lui ou elle qui garde le dernier mot. 😌

L’encourager à prendre les devants

Même si les parents ouvrent souvent la porte grâce à leur réseau, car nous savons combien il est compliqué d’obtenir un stage (!!), l’ado peut participer : écrire lui-même son mail de demande, passer un coup de fil, se présenter en personne.

C’est un vrai entraînement pour la suite‎ : apprendre à parler de soi, à faire preuve de sérieux. Peu importe si le mail n’est pas parfait ou si la voix tremble au téléphone‎ : l’essentiel est d’essayer.

👉 Vous pouvez relire un mail avant l’envoi, jouer le rôle du recruteur lors d’une répétition, ou l’accompagner physiquement si c’est trop impressionnant au départ.

Dédramatiser le choix

Beaucoup d’ados vivent ce stage comme « ‎ un moment décisif‎ », alors qu’il s’agit d’une simple initiation. Rappelez-lui qu’il n’y a pas d’échec‎ : même un stage qui ne plaît pas est une expérience utile. Comprendre qu’un métier ne lui correspond pas, c’est déjà avancer dans sa réflexion.

💬 Les phrases qui peuvent rassurer‎ :

  • « ‎Ce n’est pas grave si ce n’est pas ton métier de rêve, tu as le droit d’explorer.‎ »
  • « ‎Même si tu changes d’avis après, ce sera quand même une expérience intéressante.‎ »

 

Quand et comment intervenir davantage dans la recherche de stage ?

Accompagner ne veut pas dire rester totalement en retrait. Certains adolescents se lancent avec enthousiasme et trouvent un stage facilement, mais pour d’autres, la situation peut vite devenir source de blocage. Dans ces cas-là, l’implication des parents est précieuse, à condition d’intervenir de façon constructive.

Quand votre ado se sent bloqué

Il arrive qu’un adolescent n’ose pas se lancer par peur de déranger, de se tromper ou d’être jugé. Résultat‎ : il procrastine, remet ses recherches à plus tard et finit par se retrouver sans piste.

👉 Dans ce cas, votre rôle est d’instaurer un cadre rassurant‎ : fixer ensemble de petits objectifs concrets (ex.‎ : rédiger un mail aujourd’hui, contacter une entreprise demain) pour transformer une montagne en étapes franchissables.

Quand la démotivation prend le dessus

Certains jeunes disent carrément : « ‎Ça ne sert à rien‎ », « ‎Je ne sais pas quoi faire‎ », ou « ‎Je n’ai pas envie‎ ». Ce découragement peut cacher de l’anxiété ou une peur de l’échec.

👉 Plutôt que de hausser le ton, il vaut mieux remettre du sens‎ : rappeler que ce stage est une expérience courte, qu’il n’engage à rien, et qu’il peut être vécu comme une curiosité plutôt qu’une obligation.

Quand aucune piste n’aboutit malgré ses efforts

Votre ado a envoyé plusieurs mails, fait des demandes, mais reçoit des refus ou reste sans réponse. Frustration garantie. Dans ce cas, l’accompagnement parental peut faire la différence.

  • Vous pouvez élargir le champ des recherches (petites entreprises locales, associations, collectivités).
  • Vous pouvez aussi activer votre propre réseau, tout en laissant votre enfant gérer ensuite la prise de contact.

Quand demander un coup de pouce extérieur

Si la recherche devient trop lourde à gérer seul·e, il est tout à fait possible de solliciter une aide professionnelle.

  • Le professeur principal ou le référent orientation de l’établissement connaît souvent des structures partenaires.
  • Les conseillers d’orientation-psychologues peuvent aider à clarifier les envies et à cibler des secteurs pertinents. Avec IAMSTRONG, il est possible de prendre rendez-vous ou de s’inscrire directement pour bénéficier de cet accompagnement.
  • Un coach spécialisé peut redonner confiance à un ado perdu, en lui offrant des outils pour mieux se connaître et se projeter.

 

Comment trouver un stage de 3e et de 2de ?

C’est souvent la question qui cristallise le plus de stress, autant pour les parents que pour les ados. Certains établissements laissent leurs élèves assez libres dans la recherche, d’autres encadrent davantage. Mais dans tous les cas, une chose est sûre‎ : sans un minimum de réseau ou de démarches personnelles, les stages peuvent être difficiles à décrocher. 🤯

Activer son réseau personnel et familial

La plupart des stages de 3ᵉ ou de 2de se trouvent grâce aux contacts proches‎‎ : famille, amis, voisins, collègues, commerçants du quartier.

Une enquête menée auprès des collégiens montre que plus d’un élève de 3ᵉ sur deux (54‎ %) trouve son stage grâce à ses proches.

Si vous avez un réseau, n’hésitez surtout pas à le solliciter, vous pourriez être surpris‎ !

💡 Astuce pratique‎‎ : pour laisser votre ado gérer, proposez-lui de rédiger un petit texte de présentation (quelques lignes sur sa motivation et ce qu’il recherche). Vous pourrez ensuite le partager facilement autour de vous, par mail ou via les réseaux sociaux. C’est souvent comme ça que les portes s’ouvrent.

Cette enquête montre aussi l’autre côté des choses : près de la moitié des élèves ne peut pas s’appuyer sur ses proches pour trouver un stage, ce qui souligne une inégalité réelle entre jeunes.

Explorer les ressources de l’école

Les établissements scolaires disposent parfois d’un carnet d’adresses ou de partenariats avec des entreprises locales. Les professeurs principaux ou le bureau de la vie scolaire peuvent donner des pistes. Certains collèges et lycées organisent même des « ‎ forums des métiers‎ » ou publient une liste d’entreprises qui acceptent régulièrement des stagiaires. 😌

Aller frapper aux portes locales

Il existe souvent de belles opportunités juste à côté de chez soi‎ ! Beaucoup de structures de proximité accueillent volontiers des élèves, même si elles ne publient pas d’annonces. Cela peut être :

  • la mairie ou certaines administrations locales, qui proposent parfois de découvrir les coulisses de la vie publique‎ ;
  • des associations sportives, culturelles ou solidaires, où l’on peut participer à des projets concrets et utiles‎ ;
  • une bibliothèque ou une médiathèque, pour plonger dans le monde de la culture et de l’animation‎ ;
  • des commerces, startups locales ou artisans passionnés, qui transmettent leur savoir-faire au quotidien‎ ;
  • des musées, galeries d’art, salles de spectacle, pour découvrir les coulisses de la culture‎ ;
  • des fermes pédagogiques ou jardins partagés pour apprendre le lien entre agriculture, écologie et alimentation‎ ;
  • des entreprises de nouvelles technologies pour découvrir le monde de l’informatique, de la domotique, ou encore du jeu vidéo.

Une lettre ou un mail poli, accompagné d’une visite sur place, peut suffire à déclencher une opportunité. ✨

Quand on n’a pas (ou peu) de réseau

Tous les parents n’ont pas un carnet d’adresses bien fourni.

La mise en place récente du stage de 2de révèle aussi des différences : en 2024, le ministère annonçait que 85 à 95 % des lycéens avaient trouvé un stage, avec de fortes variations selon les régions. Derrière ces chiffres, on retrouve le même constat qu’au collège : l’accès aux stages reste plus facile pour les familles disposant déjà de contacts, alors que d’autres doivent se battre davantage pour trouver une opportunité.

Malgré tout, ce constat est loin d’être un frein définitif‎ ! ☝️

  • Des plateformes régionales ou académiques proposent parfois des offres de stages spécialement pour les collégiens et lycéens, par exemple Mon Stage de 3ᵉ (mis en place par certaines académies) ou les sites des rectorats, qui publient régulièrement des offres.
  • Certaines grandes entreprises (banques, SNCF, La Poste, etc.) publient des appels à candidatures pour accueillir des classes de 3ᵉ ou des groupes de lycéens.
  • Internet regorge aussi de forums et d’initiatives locales où les annonces circulent‎ : 1jeune1solution.gouv.fr, JobIRL ou encore Stage.fr, regroupent des milliers d’offres accessibles dès la 3ᵉ.
  • LinkedIn : de plus en plus de jeunes s’y créent un profil (avec l’aide d’un parent, par exemple) pour rechercher des offres ou poster un message de demande de stage.

Laisser l’ado prendre sa place dans la démarche

Même si les parents initient souvent la mise en relation, il est important que l’ado intervienne à un moment donné‎ : envoyer lui-même le mail, signer sa lettre de motivation, se présenter au téléphone. Cela l’aide à développer ses compétences relationnelles et à se sentir acteur de sa recherche.

👉 Peu importe si ce n’est pas parfait‎ : c’est justement l’occasion d’apprendre.

 

Les ressources clés pour accompagner votre ado dans ses choix

Si vous souhaitez aller plus loin et accompagner votre ado dans ses choix de stage ou dans son orientation, voici une sélection de ressources qui pourraient vous êtres utiles‎ ! 📖

  • Le guide Bien s’orienter après la 3e (Julie Mleczko, Éditions de l’Étudiant)‎‎ : un ouvrage pratique et complet, qui aide à comprendre les différentes voies possibles après le collège et propose des outils pour accompagner son ado dans ses choix scolaires.
  • Le cahier Mon Pass’Orientation Collège (Hachette Éducation)‎ : un support ludique et pédagogique, conçu pour aider les collégiens à mieux se connaître, à identifier leurs centres d’intérêt et à réfléchir à leurs futures pistes d’orientation.
  • Le podcast Azimut — le podcast de l’orientation (Anne-Laure et Pénélope Le Gall)‎ : des épisodes courts et accessibles, qui abordent toutes les questions liées à l’orientation scolaire et professionnelle. Idéal pour les parents qui veulent mieux comprendre les étapes du parcours de leur enfant.
  • Le guide ONISEP — Après la 3e (édition 2025)‎ : le document officiel de référence, téléchargeable gratuitement, qui présente toutes les filières et voies possibles après le collège.

Le stage de 3ᵉ ou de 2de est avant tout une occasion pour votre ado de grandir, d’oser et de se découvrir. En tant que parent, votre soutien compte, mais c’est surtout sa curiosité et sa confiance qui feront la différence. Et si le chemin semble difficile, rappelez-vous qu’il n’a pas à l’emprunter seul·e‎ : des ressources existent pour l’accompagner pas à pas. 🌟 Pour cela, rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados‎ !


La rentrée au lycée : quels enjeux pour le bien-être de mon ado ?

En septembre, votre ado rentre en seconde, en première ou en terminale. C’est une période charnière qui marque un vrai tournant dans sa vie : pour la première fois, il ou elle fait des choix concernant son orientation et les relations sociales prennent une nouvelle ampleur. 👀 Au lycée, l’émancipation du foyer familial devient plus concrète.

Ados et parents ne sont pas égaux dans cette situation. Certains le vivent très bien et sont enthousiasmés par ce renouveau, là où d’autres se sentent fragilisés. Pour que cette rentrée au lycée se passe le mieux possible, on vous propose un petit guide tout en douceur. 🌹

 

La santé mentale des lycéens : ce que disent les chiffres

Concrètement, comment se sentent nos jeunes au lycée ? 🤓

Selon plusieurs études récentes, nos jeunes sont plutôt anxieux en cette période. 49% des adolescents en France sont touchés par des troubles de l’anxiété. ❤️‍🩹 Au lycée, 15 % des étudiantes présentent même des risques de dépression (contre 14 % au collège). Selon une enquête menée par Santé Publique France, la santé mentale des jeunes filles serait un peu plus fragile que celle des jeunes garçons.

Ces troubles de la santé mentale ont des conséquences directes sur l’équilibre physique de nos jeunes :

  • Difficultés à s’endormir (41 %)
  • Nervosité et irritabilité (45 %)
  • Déprime, manque d’entrain, variation de poids, fatigue (29 %)

L’IPSOS a identifié les principales sources de mal-être chez les jeunes. Sans grande surprise, on retrouve le système scolaire en pole position : la méthode de notation, les examens, l’environnement anxiogène.

Parmi les autres causes d’anxiété, on retrouve :

  1. Les réseaux sociaux (la comparaison entre jeunes, l’apparence physique).
  2. La pression du groupe de pairs (relations amicales et amoureuses, besoin d’appartenance).
  3. Les facteurs environnementaux (guerres, pandémies, contexte climatique).

Pas de fatalité cependant, avec quelques bonnes astuces, vous pouvez accompagner votre ado et l’aider à retrouver un quotidien apaisé.

 

Pourquoi la rentrée au lycée est-elle si importante ?

L’orientation et les choix de vie de nos ados

Les ados commencent à faire leurs premiers choix d’orientation dès la seconde : bac général, technologique ou professionnel. Et à la fin de l’année, ceux qui s’orientent vers un bac général ou techno doivent déjà choisir leurs spécialités pour la première. Même si cela semble n’être qu’un choix de matières, ils ont souvent l’impression que cette décision va déterminer toute leur vie. Tiraillés entre leurs envies, la peur de décevoir et la comparaison constante avec les autres, ils peuvent vivre cette période avec beaucoup de pression.

« Une autre chose qui me choque dans le système scolaire actuel, c’est la pression dès la fin de seconde (15-16 ans) où le choix des spécialités et la notation constante (à partir de la première) ont un effet sur Parcoursup. En d’autres mots, à chaque contrôle (3-4/semaine) on a la pression pour nos études supérieures. Cela me donne l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur. » Témoignage d’un lycéen de seconde au lycée Racine de Paris.

Les ados qui ont choisi un BAC pro sont déjà en train de se spécialiser dans un métier précis. Ces jeunes-là vont être plongés très rapidement dans la vie active à l’occasion de stages ou de cours pratiques. Un cap parfois difficile à passer et pour lequel ils ont besoin d’être accompagnés.

Les premiers examens importants au lycée

L’entrée au lycée, c’est aussi la découverte des premiers examens qui « comptent vraiment », et qui angoissent beaucoup nos ados (et leurs parents).

Dès la classe de première, les élèves sont confrontés à des épreuves anticipées du baccalauréat, et savent désormais que chaque note pourra peser dans la balance pour Parcoursup. 🫥

Impossible d’y échapper : la pression autour du BAC est omniprésente, alimentée par les discours d’adultes du type « de mon temps le bac était plus difficile » ou, « aujourd’hui, le bac est donné à tout le monde ». Résultat : la peur de ne pas être à la hauteur s’installe, et l’idée de ne pas avoir « droit à l’erreur » peut vite devenir paralysante.

👉 Selon l’Observatoire national de la vie étudiante, près de 70 % des lycéens français ressentent un stress intense à l’approche du baccalauréat : une statistique qui illustre bien le climat très exigeant dans lequel évoluent nos jeunes aujourd’hui.

Dans ce contexte, rappelez à votre ado que la réussite ne se mesure pas à une seule note ou à un dossier scolaire, et qu’il ou elle a le droit de cheminer à son rythme, d’essayer (et parfois d’échouer) pour mieux rebondir.

Les relations sociales des lycéens

Le lycée, c’est aussi le théâtre de grandes premières : premières amitiés profondes, premières histoires d’amour, premières soirées… et aussi premiers contacts avec certaines prises de risques (alcool, tabac, sexualité). À cet âge, l’influence du groupe de pairs devient centrale, et la recherche d’appartenance peut parfois l’emporter sur la prudence. 😟

Quelques repères :

Ces expériences sont parfois difficiles à vivre pour les jeunes qui n’ont pas encore terminé leur puberté, ou qui se sentent décalés par rapport à leurs camarades. L’adolescence est une période où l’on cherche sa place, où l’on teste les limites, et où l’on apprend à se positionner dans la société.

👉 Il est donc normal que votre ado ait envie d’explorer, de s’affirmer, de se confronter parfois à l’interdit. Comme l’explique le pédopsychiatre Jean-Philippe Raynaud :

« Du point de vue de l’enfant, cette influence sera d’autant plus savoureuse qu’elle aurait le goût de la transgression, de l’interdit, en un mot de la désapprobation parentale. »

Votre rôle ? Fixer un cadre sécurisant, tout en laissant votre adolescent expérimenter, se tromper, vivre ses propres histoires, avec la certitude qu’il pourra toujours compter sur vous en cas de besoin.

 

Parent : comment accompagner votre ado pour sa rentrée au lycée ?

Quel discours pour apaiser mon ado ?

Face à la pression des examens, des choix d’orientation et des bouleversements sociaux, la première chose à faire est d’accueillir les émotions de votre ado, sans jugement ni minimisation. 💛 Qu’il se dise stressé, perdu ou même démotivé, validez ce qu’il ressent :

  • « Je comprends que ce soit difficile en ce moment. »
  • « C’est normal d’avoir peur de ne pas réussir. »
  • « Tu n’es pas tout seul à ressentir ça ».

L’important est de se positionner comme un allié, de montrer que vous lui faites confiance, que vous croyez en ses capacités, même (et surtout) lorsqu’il doute.

N’oubliez pas de le valoriser régulièrement :

  • « Je te trouve très courageux d’avoir choisi cette spécialité. »
  • « Je suis fière de la façon dont tu gères cette période compliquée. »
  • « Peu importe les résultats, l’essentiel, c’est que tu donnes le meilleur de toi-même. »

Un mot d’encouragement peut faire toute la différence dans une période pleine d’incertitudes. 🥰

Comment aborder la question de l’orientation ?

L’orientation fait partie des sujets les plus anxiogènes pour les lycéens. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils doivent réfléchir à leur avenir… et ils ont du mal à se projeter.

Nos conseils pour accompagner votre ado en douceur :

  1. Abordez le sujet sans pression : commencez par des discussions informelles sur ses centres d’intérêt, ses rêves, ses envies.
  2. Identifiez ses forces ensemble : qu’est-ce qui le motive ? Dans quels domaines se sent-il à l’aise ?
  3. Proposez-lui de découvrir différentes filières lors de journées portes ouvertes.
  4. Laissez-le cheminer : il est normal de ne pas savoir tout de suite. Soyez présent, mais ne cherchez pas à tout décider à sa place.

Mon ado est au lycée : comment encadrer les relations sociales ?

Les relations sociales prennent une importance considérable au lycée. Pour autant, il n’est pas question de surveiller tout ce que fait votre ado. 😶‍🌫️
Le plus efficace : rester bienveillant et présent, en lui montrant qu’il ou elle peut venir vers vous en cas de problème.

Posez ensemble des règles claires concernant les sorties, les horaires (en semaine et le week-end), mais ne soyez pas intrusif. Si une fréquentation vous inquiète, privilégiez toujours le dialogue à l’interdiction qui sera contre-productive :

  • « Qu’est-ce que tu apprécies chez cette personne ? »
  • « Est-ce que tu te sens bien quand tu es avec ce groupe ? »

Gardez à l’esprit qu’il est essentiel de laisser votre ado vivre ses propres expériences, faire des erreurs, connaître des chagrins d’amour ou d’amitié : c’est ce qui forge sa maturité… et il saura que vous êtes là, quoi qu’il arrive. 😉

 

Bien-être des lycéens : solliciter les bonnes ressources

L’accompagnement par des professionnels

Si vous sentez que la situation devient trop lourde à gérer seul·e, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel (psychologue, coach spécialisé dans l’adolescence). Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues sont là pour accompagner les lycéens dans cette période charnière grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu. 🫶

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Les ressources qui font du bien aux lycéens

Vous trouverez aussi de nombreuses ressources pour aider votre ado à traverser cette période :

  • Le podcast “Kit de survie pour la rentréeoù une étudiante partage ses craintes, ses réflexions et ses astuces, à quelques jours de la rentrée. Un contenu fait par une ado, pour les ados !
  • Guides de L’Étudiant pour chaque rentrée (seconde, première, terminale) : des conseils pratiques, des idées pour bien gérer son temps et des réponses aux principales questions que se posent les ados concernant leur orientation.
  • Guide de survie du Lycée : 50 fiches pour mieux appréhender la charge de travail, trouver la méthode d’apprentissage qui convient à votre ado, des témoignages, des conseils pour gérer son stress… bref, une véritable mine d’or !
  • Ressources sur l’orientation proposées par le gouvernement pour y voir un peu plus clair sur les différentes voies possibles et anticiper au mieux.

La rentrée au lycée est un moment clé, rempli de défis et de nouvelles expériences. En tant que parent, votre posture bienveillante, votre écoute et votre confiance sont indispensables pour aider votre ado à traverser cette période. 🧡

N’hésitez pas à vous entourer de ressources et à demander de l’aide si besoin. Rendez-vous sur notre blog pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados !


Fin d’année : comment garder le cap sans s’épuiser ?

Le soleil pointe le bout de son nez, les jours se rallongent et votre ado a du mal à rester concentré sur ses cours ? Difficile de tenir le rythme alors qu’il ou elle ne rêve que de vacances et que la saison estivale se profile à l’horizon. ☀️

Il est important que votre ado finisse l’année en beauté et ne se décourage pas si près du but. Mais pour qu’il continue de travailler efficacement sans s’épuiser, il faut faire preuve d’un peu de créativité. On vous explique !

 

Mon ado est démotivé en fin d’année : c’est normal ?

Chez les collégiens, les lycéens, et même chez les adultes, on observe une baisse de motivation au travail à partir du printemps. Pourquoi ? Nos pensées sont accaparées par les vacances qui approchent, on a envie de passer du temps dehors, de penser à autre chose qu’au travail ou aux cours. Et c’est bien normal ! 😉

Selon une étude menée par le Nouvel Obs, le taux d’absentéisme explose en juin chez les étudiants.

Pourtant, votre ado a tout intérêt à rester focus sur les dernières semaines qui le séparent des vacances ! Déjà parce que cela lui permettra d’aborder l’été l’esprit léger sans devoir incomplet ou leçons à revoir, mais aussi parce qu’il ou elle a peut-être des examens à passer. 📚 Cette année, si votre ado passe le Brevet ou le Bac, les mois de mai et juin comptent beaucoup pour ses révisions et sa réussite.

 

Pourquoi faut-il trouver un nouveau rythme en fin d’année ?

En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à adopter le bon discours en fin d’année. Difficile d’aider votre ado sans adopter un rythme militaire qu’il ou elle ne pourra pas tenir. L’objectif est de trouver un compromis qui lui permet de travailler efficacement, tout en ayant du temps pour s’aérer l’esprit avec des activités qui lui font du bien.

En fin d’année, les ados sont souvent soumis à une forte pression, la charge mentale peut les rendre plus irritables ou moins consciencieux, non pas par flemme, mais par fatigue.

Si votre ado s’acharne à travailler, il ou elle risque de réviser à contrecœur, et donc :

  • De s’épuiser (être moins efficace, passer du temps sur des choses acquises, se sentir submergé par le travail, s’aventurer sur le terrain du burn-out scolaire).
  • De se crisper sur des choses qu’il ou elle n’arrive pas à faire (il aimerait finir ses devoirs plus vite pour profiter avec ses amis).
  • De se démotiver (baisses des résultats, impression de travailler pour rien).

Au début de l’été, la pire ennemie des ados se réveille : la FOMO (Fear Of Missing Out) ou la peur de manquer un évènement important parce qu’il ou elle est en train de travailler. 🙃

Dans un article Popscience dédié à la FOMO, Micol, 15 ans, explique :

« J’ai souvent peur de rater quelque chose que mes amis peuvent faire, même juste une sortie, qu’ils pensent à faire des choses sans moi. »

Comment y remédier ? En alternant les moments de travail avec des moments de détente, en repensant la manière de travailler, on vous détaille tout ça !

 

Conseils pour accompagner son ado en fin d’année

L’aider à se fixer des objectifs scolaires… mais pas que !

Si votre ado a du mal à travailler ou à rester concentré, c’est aussi que l’année lui paraît interminable et qu’il ne voit plus le fruit de ses efforts. 🥴 Dans ce genre de situation, les coachs IAMSTRONG recommandent souvent d’adopter la technique des « petits pas ».

Concrètement : vous aidez votre ado à se fixer des objectifs simples et clairs à très court terme.
Par exemple, dans 2 jours, il ou elle doit avoir lu 4 chapitres du livre pour le cours de Français, complété les 2 premiers exercices de maths et avoir revu telle notion de SVT. 👉 Faire un planning à plus court terme permet à votre ado de ne pas avoir l’impression de crouler sous le travail et de garder la maîtrise de ces révisions.

N’oubliez pas également de célébrer chaque petite victoire ! Lorsqu’il ou elle accomplit quelque chose ou atteint ses objectifs, verbalisez que vous êtes fier, organisez une sortie en famille ou faites-lui un petit cadeau. 🙂 Ce qui lui fait du bien, c’est de savoir que vous êtes sensible à son investissement et que vous remarquez les efforts qu’il ou elle fournit.

Enfin (et ça fait aussi partie de la récompense), n’hésitez pas à impliquer votre ado dans l’organisation des vacances à venir. C’est un objectif qui n’est pas scolaire, un objectif enthousiasmant qui l’aidera à tenir le cap !

Explorer de nouvelles techniques pour stimuler l’apprentissage

Quand la motivation est au plus bas, votre ado ne prend plus aucun plaisir à apprendre. C’est dans ce genre de contexte qu’il ou elle se fragilise physiquement et psychologiquement. Le secret, c’est d’essayer de nouvelles méthodes pour réviser, des techniques plus ludiques et plus légères. 🌸

« Certaines recherches récentes suggèrent qu’un besoin fondamental supplémentaire pourrait avoir un rôle à jouer : le besoin de nouveauté, défini comme “le besoin de faire l’expérience de quelque chose qui n’a pas été expérimenté auparavant ou qui s’écarte de la routine quotidienne”. Cette piste viendrait soutenir l’usage d’activités pédagogiques diversifiées ou le développement des pratiques pédagogiques “innovantes” basées, par exemple, sur l’usage d’outils nouveaux (numériques ou non), ou encore sur l’emploi du jeu en soutien de l’apprentissage. » Étude menée par l’université de Lorraine, La Motivation des étudiants

Vous pouvez explorer de nouveaux supports d’apprentissage, comme les podcasts, les vidéos, les jeux pédagogiques, le dessin. 💫 La créativité est un véritable catalyseur d’apprentissage. Une vidéo inspirante ou une mise en situation peuvent réenclencher un intérêt bloqué.

  • Radio France propose une série de podcasts courts sur les classiques de la littérature.
  • Pour compléter la liste, vous pouvez jeter un œil au répertoire de podcast d’Annabac.
  • La chaîne YouTube Les Bons Profs est une référence pour tous les étudiants, collégiens comme lycéens : les cours sont ludiques et schématisés, adaptés à tous les niveaux.
  • Pour préparer le BAC, rendez-vous sur les chaînes Les Génies des Sciences pour les matières scientifiques et l’Antisèche pour les cours d’Histoire, de Français et d’art.

N’hésitez pas aussi à varier les lieux de révision : rendez-vous dans un parc ou dans un endroit calme en extérieur, c’est excellent pour aérer son cerveau et votre ado n’a pas l’impression d’être enfermé. 🌹 Certains bacheliers organisent même des résidences de révision : ils se rassemblent dans un nouvel endroit, organisent leur semaine de révision et s’entraident. Pensez-y et proposez-lui !

💡 Parents, on ne vous oublie pas ! Si vous ne savez pas quel discours adopter pour motiver votre ado, on vous recommande vivement La discipline positive de Jane Nelsen et Lynn Lott qui rappelle les meilleures pratiques.

Se projeter au-delà des vacances pour rester motivé

Si votre ado est démotivé, c’est aussi peut-être parce qu’il ou elle ne sait plus pourquoi il travaille. Vous pouvez évoquer ensemble les perspectives à plus long terme, sans lui mettre la pression ni entrer dans le détail :

  • Qu’est-ce qu’il ou elle aimerait étudier l’année prochaine ?
  • Quels sont les rêves ou les passions que votre ado poursuit ?
  • Quels sont les sujets qu’il ou elle prend plaisir à apprendre ou à découvrir ?

Selon l’âge de votre ado, vous pouvez même parler doucement d’orientation pour affiner le choix des matières et mettre un peu de concret derrière tous les efforts qu’il ou elle fournit. 😉

« Pour qu’un étudiant perçoive la valeur d’une activité, il est souhaitable qu’il la juge à la fois intéressante et utile. » Rolland Viau, Professeur et chercheur canadien.

 

Pour aller plus loin

Malgré tous vos efforts, votre enfant peut avoir besoin d’un soutien extérieur pour rester motivé et éviter le burn-out scolaire. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver la ou les méthodes d’apprentissage qui leur conviennent grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Révisions Bac/ Brevet : comment aider son ado à rester efficace sans s’épuiser ?

Les examens approchent et votre ado a du mal à se préparer. Brevet, baccalauréat… ces échéances marquent des étapes importantes dans le parcours scolaire de votre adolescent, mais aussi dans sa construction personnelle

Même lorsque les enjeux semblent mesurés – avec des taux de réussite globalement rassurants – la pression ressentie, elle, est bien réelle ! 🥴 Elle peut venir de l’école, de ses amis, mais aussi en partie des parents. Alors, comment l’encourager sans lui mettre la pression ? Et surtout, comment l’aider à réviser de manière efficace, sans s’épuiser ? On vous répond !

 

Bac/ Brevet : comprendre l’état d’esprit de nos ados

Deux grands examens jalonnent la scolarité de votre adolescent :

👉 Le premier a lieu aux alentours de 14 ans : le brevet des collèges, ou DNB (diplôme national du brevet). Il s’agit du tout premier examen officiel, marquant la fin du collège. S’il n’est pas déterminant pour l’entrée au lycée, il permet d’évaluer les connaissances et compétences acquises au cours des quatre années de collège. Pour 50% des élèves de 3ème, le fait d’être jugé – à l’écrit comme à l’oral – par des professeurs qu’il ne connaît pas, est une source de stress.

👉 Le second, et sans doute le plus symbolique, est le baccalauréat, dont les épreuves s’étalent désormais entre la première et la terminale. Ce diplôme représente la fin d’un cycle, et ouvre la voie vers les études supérieures pour certains, sur la vie active pour d’autres.. Pour 70% des lycéens, cette épreuve est un véritable rite de passage vers l’âge adulte, source de stress et de remise en question.

Ces examens se préparent longtemps à l’avance. Nos adolescents en entendent parler dès les premières années du collège, et passent des épreuves "blanches" pour s’y entraîner. Même si vous avez la délicatesse de ne pas les évoquer chaque jour, il y a fort à parier que certains enseignants ou camarades de classe s’en chargent à votre place ! 🙃

En 2024, les taux de réussite s’élevaient à 85,6 % pour le DNB et 91,4 % pour le baccalauréat. Votre enfant a donc toutes les chances de réussir !

Cela n’empêche pourtant pas le sentiment de pression de s’installer à mesure que la date approche…

« Le stress scolaire m’a marquée durant mon année de troisième. Le brevet, la moyenne, l’accès à un lycée général… Tout cela m’a apporté beaucoup d’anxiété, et j’ai dû gérer ça toute seule. Mes parents en sont la cause principale. » se souvient Lucile, 16 ans (Ouest-France).

Il est tout à fait naturel d’encourager son enfant à donner le meilleur de lui-même. Vous souhaitez, à juste titre, que ses résultats soient à la hauteur de ses efforts. Mais attention à ne pas être trop sur son dos, il ou elle pourrait interpréter cela comme un manque de confiance.

Voyons maintenant comment vous pouvez devenir son meilleur allié sur le chemin de la réussite. 💪

 

Comment aider mon ado à réviser efficacement ?

Les prérequis pour bien réviser

1. Identifier son type de mémoire

La première chose à faire pour accompagner efficacement votre ado dans ses révisions, c’est d’identifier SA méthode de travail. Il n’existe pas de recette universelle : chaque élève apprend différemment. Ce qui fonctionne pour Marcel ne conviendra pas forcément à Jasmine, tout simplement parce que chacun utilise sa mémoire de manière singulière.

On distingue généralement trois grands types de mémoire :

  • La mémoire visuelle 👁️ : on retient ce que l’on voit. Les élèves visuels aiment créer des fiches colorées, des schémas, des tableaux, parfois même des mind maps. Ils ont besoin de "voir" l’information pour la mémoriser.
  • La mémoire auditive👂 : on retient ce que l’on entend. Pour ces profils, relire les leçons à voix haute, les enregistrer ou les mettre en scène peut vraiment faire la différence.
  • La mémoire kinesthésique 🫶 : on retient ce que l’on vit ou ressent. Dans ce cas, mimer, bouger, inventer des anecdotes ou associer les notions à des émotions favorise l’ancrage des connaissances.

Votre ado peut se retrouver dans plusieurs catégories. S’il ou elle a une préférence pour l’auditif, n’hésitez pas à l’encourager à varier les approches, par exemple en lisant à voix haute ses fiches colorées : il combine alors plusieurs canaux d’apprentissage.

2. Connaître ses capacités de concentration

Au-delà du type de mémoire, essayez aussi d’observer ses capacités de concentration. Combien de temps parvient-il à rester attentif ? À quelle fréquence a-t-il besoin de faire des pauses ? Ces éléments vous aideront à ajuster le rythme de travail à ses besoins. 😉

3. Identifier ses forces et ses faiblesses

Identifiez également les matières qu’il maîtrise déjà, et celles qui lui demandent plus d’efforts. Peut-être que les sciences passent mieux que les langues, ou inversement. Un coup de pouce ciblé – via un membre de la famille ou un soutien scolaire – peut l’aider à reprendre confiance là où il se sent moins à l’aise.

4. Être à l’écoute de ses besoins

Enfin, demandez-vous s’il préfère travailler seul ou s’il a besoin d’être accompagné pour rester motivé. Un cadre rassurant, une simple présence silencieuse dans la pièce, ou des encouragements réguliers peuvent suffire à maintenir le cap.

Bref, l’idée est de faire un petit état des lieux, objectif et bienveillant, de ses atouts, de ses besoins, et des points à renforcer, pour construire ensemble une stratégie qui lui ressemble. 😉

Trouver son rythme d’apprentissage

"Les habitudes rassurent le cerveau. Quand il y a moins d'imprévus, il y a moins de stress généré” affirme notre coach et fondatrice, Erika Seydoux.

Sur le plan neuroscientifique, c’est tout à fait logique : le cerveau humain adore la prévisibilité. Lorsqu’une tâche devient routinière, elle est gérée par les circuits neuronaux de l’habitude du cerveau, principalement au niveau des ganglions de la base. Cela permet de libérer le cortex préfrontal — la zone qui gère la concentration, la mémoire de travail et la prise de décision.

Mettre en place une routine quotidienne claire permet donc de réduire la charge mentale : le cerveau ne perd plus d’énergie à organiser chaque action ou à gérer l’incertitude. Pour un ado, cela signifie plus de disponibilité mentale pour se concentrer sur les révisions, mieux gérer son temps, et diminuer l’anxiété liée au flou ou au dernier moment.

L’idée est de garder des repères fixes chaque jour :

  1. L’heure du réveil
  2. Les horaires des repas
  3. Les plages de révision
  4. Les séances de sport
  5. L’heure du coucher

Pour que cette organisation soit fluide et réaliste, votre rôle de parent est essentiel. Veillez à ce que le planning puisse tenir sur la durée : pouvez-vous adapter l’heure des repas ? Les activités prévues s’enchaînent-elles facilement ?

Pour éviter que cette rigueur ne soit perçue comme une contrainte, impliquez votre ado dans l’élaboration du planning. Définissez ensemble les objectifs à atteindre.

Par exemple : avoir terminé la révision de tel chapitre avant telle date, et répartissez les matières sur la semaine (français le lundi, histoire le mardi, etc.).

Enfin, pour que cette routine porte ses fruits, toute la famille doit jouer le jeu. Si votre enfant a des frères et sœurs, expliquez-leur l’importance de respecter ses temps de travail et ses nouvelles habitudes. Offrir un environnement calme et bienveillant est déjà une façon précieuse de l’accompagner vers la réussite. ☀️

Les méthodes de révisions testées et approuvées

S’il a une mémoire plutôt visuelle :

  • Les fameuses fiches colorées !
    Idéalement, qu’il les écrive à la main : comme le disait Maria Montessori, c’est par la main que se forme l’esprit. Cela lui permet de jouer sur la mise en page, varier les tailles de police, utiliser des couleurs, surligner… l’idée est de “photographier” mentalement les infos à retenir.
  • L’invasion des post-it et posters
    Laissez-le (momentanément 😅)  tapisser son espace de travail, sa chambre, son miroir, avec des citations, dates clés, formules… À force de les croiser au quotidien, même sans y prêter attention, ces infos finiront par s’ancrer dans sa mémoire.

S’il a une mémoire principalement auditive :

  • Lire à voix haute ses cours
    Il peut jouer les professeurs en expliquant à haute voix ses leçons, ou même les chanter ! S’enregistrer et réécouter ses révisions est aussi un excellent moyen de renforcer l’apprentissage.
  • Explorer les podcasts et vidéos YouTube
    De nombreuses ressources abordent les programmes scolaires de manière vivante et accessible. Quelques suggestions :

S’il a une mémoire kinesthésique :

  • Associer les notions avec les émotions
    Lire un roman, regarder un film, incarner un personnage ou rejouer une scène : tout ce qui crée un lien émotionnel avec le contenu facilite la mémorisation. Par exemple, voir l’adaptation en film de Le Comte de Monte Cristo donne envie de s’intéresser à Dumas, et les documentaires sur la Seconde Guerre Mondiale permettent de mieux comprendre les enjeux de ce conflit.
  • Utiliser des jeux interactifs
    Les quizz, applications ou jeux éducatifs en ligne sont idéaux pour les profils actifs. L’appli Kahoot! permet notamment de réviser depuis son téléphone, de façon ludique.

S’il veut mobiliser les trois types de mémoire :

L’idéal est de mobiliser toutes les capacités de votre ado avec des fiches de révision claires et agréables à relire + des relectures à voix haute + chercher des infos et anecdotes autour des sujets étudiés. C’est encore le meilleur moyen de se créer une culture complète, solide et durable ! 🥰

La confiance en soi, c’est la base !

Avoir confiance en soi, c’est croire en sa capacité de réussir et mobiliser toutes ses ressources pour dépasser les obstacles. Pour cultiver cet état d’esprit positif, notre coach et fondatrice Erika Seydoux recommande deux outils particulièrement efficaces, à pratiquer en amont des épreuves :

• Identifier ses 3 atouts pour une épreuve

Invitez votre enfant à faire la liste de trois atouts qui le rendent capable de réussir tel examen. Cela peut ressembler à :

  • « J’ai des facilités dans cette matière, j’ai toujours eu de bons résultats. Il n’y a pas de raison que cela change. »
  • « J’ai révisé sérieusement et efficacement, je suis prêt. »
  • « Je me suis entraîné avec un chronomètre, je sais gérer mon temps et finir dans les temps. »

Formuler ces pensées positives lui permettront de rentrer dans une dynamique de réussite et d’arriver confiant le jour J.

• Pratiquer la visualisation

Chaque jour, proposez à votre ado de s’accorder quelques minutes au calme pour se projeter mentalement au jour de l’examen.

🧘 Les yeux fermés, il s’installe confortablement et commence à se projeter dans le jour J. Il visualise chaque étape, comme s’il y était vraiment : le chemin jusqu’à la salle d’examen, le bruit de fond, l’odeur du papier, les battements de son cœur qui ralentissent à mesure qu’il respire profondément. Il s’imagine s’installer à son bureau, lire les consignes avec clarté, surmonter un moment de doute avec calme, puis écrire avec assurance.

Il visualise aussi la fin de l’épreuve : il rend sa copie, respire un grand coup, sort de la salle et ressent un immense soulagement, une vraie fierté. Il peut même imaginer le moment où il découvre ses résultats — et ce sentiment de satisfaction d’avoir donné le meilleur de lui-même.

Pourquoi ? Parce que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire : se représenter une situation de succès la rend plus accessible. L’image mentale s’imprime dans l’inconscient… et oriente les actions vers sa concrétisation. Cette technique est à répéter le plus régulièrement possible (il peut même s’enregistrer parler pendant la visualisation et s’écouter les jours suivants), surtout à l’approche des épreuves, pour ancrer en lui la réussite. 😉

 

Révisions des examens : les réponses à vos questions

À partir de quand commencer les révisions du Bac/ Brevet ?

Un des pièges les plus fréquents dans la préparation aux examens est de tout concentrer dans les deux dernières semaines. Ces révisions de dernière minute sont le meilleur moyen d’être submergé de stress à cause de la surcharge mentale et de la fatigue … 🤯

De bonnes révisions s'inscrivent dans la durée. L’idéal est de commencer à les structurer dès le début de l’année, en mettant en place un rythme de travail régulier et des méthodes adaptées.🙂 Cela ne signifie pas vivre sous pression toute l’année, mais plutôt poser les bases sereinement, pour que les révisions deviennent une bonne habitude et non une course contre la montre.

Au début de l’année scolaire

Dès le début de l’année scolaire, essayez d’avoir une discussion franche et bienveillante avec votre ado. Imaginez ensemble une organisation qui lui convient, fixez des objectifs, identifiez les outils qui l’aident à se sentir confiant. En adoptant de bonnes pratiques dès le départ, l’année peut être abordée plus sereinement et sans pic de stress inutile à l’approche de l’échéance.

Pendant l’année

Pendant l’année, les examens blancs lui permettront d’évaluer ses acquis, mais surtout de tester ses méthodes de travail, de voir ce qui fonctionne ou non, et d’ajuster la stratégie sans pression. Pas de panique, donc, s’il n’a pas d'excellents résultats à cette occasion ! C’est l’occasion d’apprendre de ses erreurs. ⭐

3 mois avant les examens

Établissez un vrai plan d’action environ trois mois avant les épreuves. Cela permet de répartir intelligemment les révisions par matière, de combler les éventuelles lacunes, et d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire.📑

Quelques semaines avant les examens

Enfin, à mesure que l’échéance approche, rassurez votre ado et donnez-lui confiance. Les enseignants, les camarades, l’environnement scolaire en général, rappellent déjà quotidiennement l’importance des examens. Votre rôle est donc complémentaire : être un soutien pour lui. Si votre ado est régulier et consciencieux, il va cartonner !

Quelle hygiène de vie pour mon ado pendant les examens ?

Dans la course aux révisions, on a parfois tendance à l’oublier : l’hygiène de vie joue un rôle fondamental dans la réussite scolaire, en particulier pendant la période des révisions.

Trois grands piliers sont à surveiller de près : le sommeil, l’alimentation, et l’équilibre global du quotidien.

• Le sommeil : un allié incontournable 🥱

Chez les adolescents, le sommeil est souvent la première victime du stress ou des plannings surchargés. Pourtant, c’est pendant le sommeil que le cerveau consolide les apprentissages. Réviser tard le soir en sacrifiant ses heures de repos est donc contre-productif : sans sommeil suffisant, les informations ne sont pas bien enregistrées, la concentration chute, et la fatigue s’installe.

Rappelez à votre enfant l’importance de dormir entre 8 et 10 heures par nuit, pour réviser efficacement !

• L’alimentation : du carburant pour le cerveau 🍱

On le sait, le cerveau est un organe très gourmand en énergie, et son principal carburant, ce sont les glucides. Il est donc essentiel d’assurer une alimentation équilibrée, variée et régulière, particulièrement en période de révisions.

Privilégiez des repas riches en bons glucides (céréales complètes, légumineuses), des fruits et légumes frais pour les vitamines, du poisson pour les oméga-3, ou encore des oléagineux comme les noix et amandes, excellents pour la concentration. L’oxygénation du cerveau passe aussi par une bonne hydratation !

• L’équilibre de vie : réviser oui, mais pas que 🚴

Enfin, réviser ne veut pas dire s’enfermer non-stop dans sa chambre pendant des semaines. Les moments de pause, de déconnexion, de plaisir, sont essentiels pour tenir sur la durée.

Une activité physique régulière, une balade en extérieur, un moment en famille ou entre amis… Tout cela contribue à recharger les batteries, à faire baisser la pression, et à revenir aux révisions avec un esprit plus clair. Ces temps doivent faire partie intégrante du planning.

Réviser la veille : est-ce vraiment utile ?

C’est une question que beaucoup se posent, souvent avec de bonnes intentions : “Est-ce qu’il ne faudrait pas revoir une dernière fois ses fiches la veille ?”

Des études en neurosciences montrent que cette relecture sous stress expose votre ado à deux risques :

  • Revenir frénétiquement sur toutes les leçons à la dernière minute est bien souvent le meilleur moyen de se stresser inutilement. Ce fameux sentiment de “j’ai tout oublié” ne vient pas d’un manque de préparation, mais d’une surcharge mentale qui brouille les repères à l’approche de l’épreuve. 😵‍💫
  • Au contraire, chez certains, elle peut donner l’illusion de maîtriser le sujet alors que le cerveau aura du mal à retenir les parties centrales des informations.

À ce stade, votre rôle de parent est de rassurer. Même si vous sentez de l’agitation chez votre ado, résistez à la tentation de l'interroger sur le contenu des cours. Montrez-lui que vous avez confiance en lui, en sa préparation, en ses capacités. Il a fait le travail, et ce qui compte maintenant, c’est d’arriver le jour J dans les meilleures conditions possibles. 🧡

La veille de l’examen doit être un moment de relâchement. Encouragez votre enfant à s’aérer l’esprit : une promenade, un bon repas, un moment calme, un film qui fait du bien. Et pourquoi pas, un dernier petit rituel de visualisation. Il va y arriver !

 

Les ressources utiles pour aider son ado à préparer ses examens

  • Le livre : Apprendre autrement avec la pédagogie positive de Audrey Akoun et Isabelle Pailleau. Idéal pour comprendre comment on apprend, quels sont ses points forts, et comment se motiver.
  • Le podcast gérer le stress des exams donne les astuces d’une sophrologue, Mathilde Mistre, pour que parents et enfants retrouvent un peu de sérénité en période d’examen !

 

Pour aller plus loin

Vous avez tout tenté pour accompagner votre enfant avec bienveillance dans la préparation de ses examens, mais chaque séance de révision devient un véritable supplice ?

👉 Chez IAMSTRONG, nos coachs et psychologues sont là pour aider votre adolescent à surmonter les défis scolaires et personnels en puisant dans ses ressources intérieures.

Lors d’un premier appel gratuit, nous évaluerons la situation et vous orienterons vers le professionnel le plus adapté pour lui redonner confiance, grâce à un accompagnement personnalisé : séances individuelles en visio, activités en ligne pour mieux se connaître, et un chat pour qu'il ne se sente jamais seul.

Encouragé par ses proches, et coachés par des pros, votre ado a toutes les cartes en main pour décrocher ses diplômes et reprendre confiance en lui ! 🎉

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à consulter notre blog dédié à la parentalité pour vous aider à mieux comprendre l'univers fascinant mais complexe de l'adolescence !


Bien s’orienter, ça commence par bien se connaître

Le sujet de l’orientation s’est invité dans les conversations et vous sentez votre ado tracassé. Il se pose tout un tas de questions et a du mal à identifier une ou plusieurs voies qui pourraient lui convenir. 👀

La plupart des adolescents ne savent pas vraiment à qui s’adresser sur ce sujet : faut-il en parler à un conseiller d’orientation ? aux professeurs ? aux parents ? Là où l’orientation pourrait être un sujet inspirant et motivant, la plupart des jeunes voient leur avenir se profiler comme une menace.

On respire ! Une grande majorité des adolescents passent par là. L’essentiel, pour ne pas être pris de court, est de se poser les bonnes questions au bon moment. ⭐

 

L’orientation, source d’angoisse pour les ados

Ce que disent les chiffres sur l’orientation

L’orientation est un sujet qui préoccupe énormément nos jeunes, et ce, dès le collège. Si, pour certains, le chemin vers le lycée général semble évident, d’autres évaluent toutes les options pendant des mois. La psychanalyste et psychiatre Piera Aulagnier parle même de l’orientation comme d’un « projet identitaire ». 😮

Sans surprise, le pic d’anxiété apparaît au moment du bac, ou lorsqu’il s’agit d'inscrire ses choix sur Parcousup (2ème trimestre de la Terminale). Selon une étude menée par le CRÉDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 2/3 des lycéens sont angoissés par le sujet de l’orientation.

Ce phénomène toucherait même particulièrement les filles, concernées à 74 % (contre 60 % des garçons). 🤔 Nos jeunes ont l’impression de devoir faire un choix définitif, enfermant, et se sentent démunis face à la complexité des filières. 1 jeune sur 2 s’estime même insatisfait de l’accompagnement proposé par son établissement concernant l’orientation.

Pourquoi nos ados sont-ils angoissés par l’orientation ?

Si l’orientation est un sujet qui préoccupe une grande majorité de nos jeunes, ce n’est pas toujours pour les mêmes raisons. Il existe plusieurs cas de figure.

L’assignation à un stigmate

Votre ado se sent pris au piège dans son assignation de naissance. 😶 C’est par exemple le cas des jeunes qui ont grandi dans un milieu défavorisé et qui ont tendance à s’orienter, par défaut, vers un apprentissage rapide. C’est aussi le cas des jeunes qui ont grandi dans une classe sociale plus aisée et qui ressentent sur eux la pression de leur milieu ou de leurs parents.

L’assignation peut aussi être le fait d’un stigmate social, d’une culture ou d’une condition médicale. La psychologue clinicienne Dominique Méloni évoque les jeunes handicapés comme les grands oubliés de l’orientation. Dans ce moment charnière, ils ne sont pas écoutés et aucun dispositif n’est mis en place pour les accompagner.

La peur de l’échec

Cette peur, nous la connaissons bien, quel que soit notre âge. À l’adolescence, au moment de choisir son orientation, elle se cristallise autour des notes et des réponses d’admission.

Selon Françoise Vouillot (ancienne maîtresse de conférences en psychologie de l’orientation), les résultats d’admission sont de véritables couperets pour nos jeunes. 😱 Dans « L’Orientation aux prises avec le genre », elle explique comment cette échéance abîme l’image et la confiance des ados, dans une période de grands bouleversements.

Le désintérêt et le manque de motivation

Certains ados éprouvent des difficultés à se projeter concrètement dans leur avenir par manque d’ambition, de maturité, ou tout simplement de motivation. Cela peut donner l’impression qu’ils ne se sentent pas concernés par leur avenir, mais, en réalité, ils ont surtout peur de se confronter à l’inconnu. La bonne nouvelle, c’est que ça se travaille ! 💪

Ce sont, bien sûr, de grands schémas souvent observés chez les ados, mais chaque jeune vit cette période différemment.

 

Orientation : comment aider votre ado à trouver sa voie ?

Encourager son ado à mieux se connaître

Avant de parler Parcoursup, prépa ou université, prenons un instant pour parler de connaissance de soi. C’est la clé d’une orientation réussie !

Trouver sa voie, ce n’est pas juste choisir un métier ou une filière, c’est apprendre à se comprendre : Qu’est-ce qui me passionne ? Dans quel environnement suis-je à l’aise ? Ai-je besoin d’action, de créativité, de relations humaines ?

Mais à 15 ou 16 ans, ces questions ne sont pas toujours évidentes. L’erreur à éviter ? Vouloir choisir à sa place. Il est tentant d’orienter son ado selon ses propres rêves ou inquiétudes ("Les débouchés sont mauvais dans ce secteur", "Tu devrais faire médecine, c’est un métier sûr")… mais ce qui compte, c’est ce qui l’anime, lui.

Voici des pistes pour l’aider à mieux se connaître et faire émerger ses envies.

1. Tests et outils d'auto-évaluation reconnus

  • Le MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) : test de personnalité permettant d'identifier ses préférences naturelles et son mode de fonctionnement. Disponible en version junior dès 14 ans.

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

  • Le RIASEC de Holland : modèle utilisé par les conseillers d'orientation, identifiant 6 types de personnalité au travail (Réaliste, Investigateur, Artistique, Social, Entreprenant, Conventionnel).

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

  • Les tests IRMR3 (Inventaire des Intérêts Professionnels) : outil de référence utilisé par les psychologues de l'Éducation Nationale pour explorer les centres d'intérêt professionnels. 🙂

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

2. Ressources numériques validées

  • L'application Pixis : plateforme gratuite d'orientation qui propose des questionnaires de personnalité et des fiches métiers adaptées aux ados.
  • La chaîne YouTube "Projet Voltaire" propose une série "Connaissance de soi" avec des exercices pratiques d'introspection.

3. Accompagnement dans un centre

  • CIO (Centre d'Information et d'Orientation) : consultations gratuites avec des psychologues de l'Éducation Nationale.
  • Ateliers collectifs proposés par l'association "Parcours le Monde" : exploration de soi à travers des activités de groupe.

Identifier ses points forts et ses passions

En tant que parent, vous pouvez aider votre ado à identifier les matières qui lui plaisent, les compétences où il est particulièrement à l’aise. Bien sûr, rien n’est figé dans le marbre. Ce n’est pas parce qu’il est doué en histoire qu’il deviendra chercheur ou prof, mais cela peut vous donner quelques pistes de réflexion. 🌹

👉 Selon le CNESCO, le jeune développe naturellement un goût personnel pour un métier ou un secteur (48 %), ou s’oriente en fonction d’une appétence pour une discipline ou une filière (41%).

Observer son ado au quotidien

Commencez par remarquer ces petits indices révélateurs :

  • les sujets qui le passionnent au point d'en parler pendant des heures ;
  • les activités dans lesquelles il perd la notion du temps ;
  • les domaines où ses amis le sollicitent naturellement ;
  • les contenus qu'il consomme spontanément (vidéos, podcasts, livres...)

Par exemple, si votre ado passe des heures à monter des vidéos pour ses réseaux sociaux, c'est peut-être le signe d'un talent pour la narration visuelle et le storytelling. S'il est toujours celui qui organise les sorties de groupe, cela révèle des compétences en leadership et en organisation. 😉

Aidez votre ado à prendre conscience de ces forces en lui posant des questions, en ouvrant le sujet et en lui parlant de vos observations. Donnez-lui un petit coup de pouce pour amorcer une réflexion.

Décoder ses talents cachés

Les compétences qui nous semblent naturelles sont parfois nos plus grands atouts ! Aidez votre ado à repérer ses "super-pouvoirs" :

  • Dans le domaine relationnel : Est-il celui qui apaise les conflits ? Qui trouve les mots justes pour réconforter ? Ces qualités peuvent ouvrir vers des métiers de l'accompagnement, du management, de la médiation...
  • Dans la créativité : Trouve-t-il toujours des solutions originales aux problèmes ? Aime-t-il customiser ses vêtements ou redécorer sa chambre ? Ces aptitudes peuvent mener vers le design, l'innovation, l'architecture...
  • Dans l'organisation : Gère-t-il naturellement son emploi du temps ? Aide-t-il à planifier les événements familiaux ? Ces compétences sont précieuses en gestion de projet, en événementiel…

N’hésitez pas à verbaliser ses compétences humaines pour qu’il ou elle en prenne conscience et se pose les bonnes questions. 😉

Des passions aux métiers : tissez des liens

Beaucoup de jeunes pensent qu’une passion ne peut pas déboucher sur un vrai métier ou qu’il n’y a pas de lien en tous cas. Montrez-leur que c’est faux ! Prenons quelques exemples concrets pour illustrer comment une passion peut se décliner en différents métiers :

👉 Passion pour le sport → Au-delà des métiers évidents (prof de sport, coach), pensez à :

  • Journaliste sportif
  • Marketing dans l'industrie du sport
  • Concepteur d'équipements sportifs
  • Organisateur d'événements sportifs

👉 Amour des jeux vidéo → Ce n'est pas qu'un loisir ! Cela peut révéler des aptitudes pour :

  • Le game design
  • Le développement informatique
  • La création de contenus digitaux
  • La gestion de communauté

Un conseil important

Ne vous focalisez pas uniquement sur les matières scolaires où votre ado excelle. Certains élèves moyens en maths deviennent d'excellents entrepreneurs, des artistes "nuls en français" créent des œuvres magnifiques... L'important est d'identifier ce qui l'anime vraiment. 🥰

Rappelez-vous : les passions d'aujourd'hui peuvent évoluer, se combiner de façon inattendue. L'essentiel est d'encourager votre ado à explorer, expérimenter et surtout, à rester curieux !

Cette exploration des talents et des passions n'est pas un exercice ponctuel, mais un processus continu qui l'aidera à construire un projet professionnel authentique et épanouissant. 🌟

L’aider à prendre confiance en lui

Si beaucoup d’ados ne savent pas ce qu’ils veulent faire, c’est aussi parce qu’ils n’ont pas confiance en eux (on rejoint la peur de l’échec dont on vous parlait plus tôt). Vous pouvez l’aider à voir ce qu’il fait de bien, sur le plan académique, mais pas seulement.

Soyez à son écoute et n’hésitez pas à verbaliser le fait que vous êtes fier de lui, de ses efforts et de ses accomplissements :

  • « Je suis fier de la personne que tu deviens. »
  • « Tu as fait de ton mieux et c’est ça le plus important. »
  • « Ce qui m’importe, c’est que tu te sentes bien, je serai toujours à tes côtés, quels que soient tes choix. »

Votre ado a besoin d’être rassuré sur sa valeur, sur votre amour et sur votre soutien inconditionnel.

D’ailleurs, il est important de lui rappeler que son choix d’orientation ne l’engage pas toute sa vie dans un métier ou dans une voie. Il ne sera pas prisonnier d’un métier parce qu’il fait ce choix aujourd’hui. S’il en a envie, il aura l’occasion d’explorer d’autres voies ou de se reconvertir : la vie est pleine de surprises et il est complètement libre de ses choix ! ✨ Le plus important est que votre enfant prenne confiance en lui et en ses compétences.

 

Ressources, salons, podcasts, professionnels… tout ce qu’il faut pour bien s’orienter

Les ressources clés sur l’orientation

On vous a concocté une petite liste des ressources indispensables sur l’orientation des ados :

Les évènements à ne pas manquer en 2025

Un excellent moyen de manifester votre soutien à votre ado : l’accompagner à un évènement sur l’orientation ou à une journée portes ouvertes. 😀

Mon ado ne sait pas quoi faire : quel professionnel peut l’accompagner ?

Votre ado se sent complètement perdu, non accompagné par son établissement scolaire et ne sait pas du tout comment aborder la question de l’orientation ? Avez-vous pensé au coaching ? 🌜

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels et à trouver leur voie. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré. Le cocktail parfait pour bien s’orienter !

L’orientation n’a plus de secret pour vous, vous avez toutes les cartes en main pour accompagner votre ado dans ce moment de vie important. 🥰

Si vous avez besoin d’autres conseils pour gérer le quotidien avec votre ado, n’hésitez pas à consulter notre blog dédié !


Phobie scolaire : savoir la repérer et agir à temps

Chaque matin, certains adolescents se réveillent avec une boule au ventre à l'idée d'aller en cours. Stress, panique, crises de larmes… Pour eux, l'école est devenue une source d'angoisse insurmontable. Cette détresse, souvent incomprise, pousse certains à éviter totalement l’école, parfois pendant des mois.

Le concept de phobie scolaire est parfois difficile à comprendre pour les parents : que se passe-t-il exactement dans la tête d’un ado ? Comment savoir s’il s’agit vraiment d’une phobie ? Et, surtout, comment accompagner un adolescent en souffrance ? 🤯 

Chez IAMSTRONG, on accompagne de plus en plus de jeunes qui souffrent de phobie scolaire, on est particulièrement sensibilisés à ce sujet. 🫶 On vous propose donc un article dédié pour mieux comprendre ce mal-être et adopter les bons réflexes pour accompagner votre enfant.

 

Phobie scolaire : de quoi parle-t-on exactement ?

Pour commencer, il est important de bien comprendre ce qu’il se cache derrière le terme de « phobie scolaire », aussi appelée « refus scolaire anxieux ». Cette souffrance n’est pas toujours facile à repérer et à mesurer.

La définition proposée par la psychologue Élodie Antoni nous paraît la plus juste :

« La phobie scolaire, pour un enfant ou un adolescent, est une situation dans laquelle l’école devient une source de souffrance qui dépasse ses ressources. Cela se traduit par une difficulté majeure ou une impossibilité régulière à y aller […] à caractère anxieux, avec somatisations fréquentes»

Selon la dernière étude Santé publique France (2023) menée sur le sujet, 4 à 10 % des élèves français sont victimes de phobie scolaire diagnostiquée. Et l’association Phobie Scolaire rapporte que 25 % des adolescents souffrent de troubles anxieux, liés à la scolarité. 😟

Pour que l’anxiété ne vire pas à la phobie, il est important que les parents se renseignent sur le sujet et soient attentifs aux premières manifestations. Surtout, ne considérez pas la phobie scolaire comme un caprice, c’est un vrai mal-être qui paralyse les ados dans leur développement et leur apprentissage. Plus elle est détectée tôt, mieux elle sera prise en charge. 😌

 

Comment expliquer la phobie scolaire ?

La phobie scolaire est un mal-être multifactoriel, difficile d’en identifier la source. Parfois, il s’agit de l’expression d’une anxiété généralisée, d’autres fois, elle est le résultat d’un harcèlement scolaire, ou d’une autre raison… Il n’existe pas de cause unique, chaque phobie scolaire est différente.

👉 L’Inserm identifie plusieurs causes récurrentes qui pourraient expliquer ce mal-être, que l’institut qualifie d’ailleurs de « trouble aux mille et un visages » :

  • le harcèlement scolaire, les insultes ou les menaces ;
  • le sentiment d’être différent, cela concerne par exemple les adolescents neuro-atypiques ;
  • les difficultés d’apprentissage ou l’échec scolaire ;
  • les minorités ethniques, qui souffrent parfois d’un sentiment d’exclusion.

La phobie scolaire est encore plus répandue depuis la crise sanitaire de 2020, les jeunes ont pris l’habitude de s’isoler, de travailler en autonomie. Même le contact social devient une charge mentale pour certains d’entre eux. Selon une étude Egora :

  • 38 % des jeunes en phobie scolaire établissent un lien direct avec le confinement ;
  • 11,4 % parlent de l’effet « cabane », qui les a déshabitués des exigences sociales et de la pression scolaire.

👉 En conséquence, ils sont de plus en plus nombreux à solliciter des modèles d’apprentissage alternatifs :

« Le sentiment d’augmentation des refus scolaires anxieux est objectivé par l’augmentation des demandes de dispositifs alternatifs à la scolarité pour les éléments totalement ou partiellement déscolarisés depuis 2019-2020. » Dr Myriam Jarlan-Trojelli, Médecin conseiller technique à l’Éducation nationale.

On vous en parle un peu plus loin dans l’article !

 

Comment repérer la phobie scolaire ?

Même si la plupart des phobies scolaires se déclarent vers 11-12 ans, les premières manifestations peuvent apparaître avant :

« Il faut être attentif aux petits bobos qui empêchent l’enfant d’aller à l’école le matin, mais disparaissent pendant les vacances, et à tout changement de comportement : notes en baisse, isolement dans la cour, passages fréquents à l’infirmerie… » Odile Mandagaran, présidente de l’association Phobie Scolaire.

L’Inserm rappelle les quelques signes qui peuvent faire penser à une phobie scolaire :

  • les notes en baisse ;
  • l’absentéisme prolongé ;
  • le refus d’aller à l’école ;
  • les maux de ventre ou de tête à répétition ;
  • des troubles du sommeil ou de l’alimentation ;
  • une tendance à s’isoler.

Vous l’aurez remarqué, ce sont des symptômes que l’on retrouve aussi fréquemment chez les adolescents en dépression. 😶 Dans le cas d’une phobie scolaire, l’anxiété est particulièrement orientée vers l’école et tout ce qui la compose : le bus, les notes, les professeurs, la cour, la cantine…

« Le matin, j’ai les larmes aux yeux dans le bus en pensant à l’école. Parfois, j’ai mal au ventre au point de ne plus pouvoir bouger, ça me paralyse. J’ai du mal à l’expliquer à mes parents, mais ce n’est pas un caprice, c’est une vraie peur. » Aurore, 17 ans, lycéenne à Bayonne.

💡 Comme l’explique Odile Mandagaran, ces symptômes se manifestent par vagues : ils disparaissent pendant les vacances ou le week-end et réapparaissent quelques jours avant la reprise des cours, lorsque l’enfant anticipe la rentrée. Cette temporalité est un vrai indicateur d’une phobie scolaire.

 

Phobie scolaire : quelles conséquences si elle n’est pas prise en charge ?

Si la phobie scolaire n’est pas prise en charge, elle peut entraîner un absentéisme fréquent ou prolongé. Dans son ouvrage Le Refus scolaire anxieux, Hélène Denis en rappelle les conséquences possibles :

  • désocialisation ;
  • marginalisation ;
  • dépression ;
  • risque d’addiction aux substances psychoactives ou d’addiction comportementale.

Pour éviter que la phobie ne prenne de l’ampleur, il est indispensable de solliciter la bonne prise en charge le plus rapidement possible. L’objectif prioritaire est toujours la santé de votre enfant. ❤️ Dans un second temps, il s’agira d’explorer toutes les pistes pour l’aider à retourner à l’école ou à instaurer un nouveau rythme qui lui convient.

 

Mon ado souffre de phobie scolaire : comment l’aider ?

Adopter le bon discours pour accompagner son adolescent

Si vous observez des manifestations d’une phobie scolaire chez votre ado, la première étape est d’aborder le sujet avec lui. Montrez-vous compréhensif, bienveillant, et évitez les phrases culpabilisantes, comme : « Tous les ados de ton âge vont à l’école, je ne vois pas pourquoi, toi, tu n’irais pas» Vous risquez de perdre sa confiance. 🫤

Échangez avec lui pour identifier la raison sous-jacente du refus scolaire, un harcèlement, par exemple. Gardez en tête que dans de nombreux cas, la phobie scolaire est la matérialisation d’un mal-être profond et non la conséquence de violences physiques ou psychiques vécues à l’école.

👉 Posez-lui des questions ouvertes, pour lui laisser l’opportunité de s’exprimer :

  • Comment te sens-tu à l’école ?
  • Est-ce qu’il y a des choses qui t’angoissent ?
  • Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Quelques bonnes pratiques pour l’apaiser au quotidien

En plus d’ouvrir le dialogue, vous pouvez mettre en place quelques petites choses pour l’aider au quotidien. 🌝

Voici quelques petites astuces :

  • Apprendre à gérer le stress en explorant les différentes techniques, comme la cohérence cardiaque ou la visualisation.
  • Mettre en place une routine rassurante (emploi du temps, repas, temps calme…), un ado bien encadré se sent aussi plus en sécurité.
  • Adopter la technique des petits pas : un jour après l’autre ! Si votre ado refuse catégoriquement d’aller à l’école, ne forcez pas le retour brutal, invitez-le à reprendre le rythme petit à petit.

Quoi qu’il en soit, on vous conseille de prendre contact avec le corps enseignant pour trouver le rythme qui conviendra à votre ado.

Si vous explorez la piste des cours aménagés ou de l’enseignement à distance, vous avez besoin du regard et des conseils des professeurs, mais aussi des professionnels de santé qui accompagnent votre ado.

💡 Sachez que le CNED ou d’autres organismes proposent des programmes dédiés aux adolescents qui souffrent de phobie scolaire.

Les professionnels qui peuvent aider votre adolescent

Si votre ado souffre de phobie scolaire, il est essentiel de mettre en place un suivi complet et d’être entouré par des professionnels de santé.

👉 Le psychologue ou le coach offre un espace de parole bienveillant à votre adolescent. Ensemble, ils identifient et dénouent les racines du mal-être qui s’est cristallisé autour de l’école. N’hésitez pas à faire appel à un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement des adolescents. L’équipe d’IAMSTRONG accompagne chaque jour des adolescents, dès 11 ans, avec une attention particulière portée aux difficultés d’apprentissage et à la phobie scolaire.

👉 Le psychiatre offre une expertise complémentaire. Il s’agit d’un médecin qui identifie clairement les symptômes de la phobie scolaire et/ou de la dépression. Il vous aiguille précisément dans le suivi à mettre en place pour apaiser votre ado. Si besoin, le psychiatre peut également proposer une prise en charge médicamenteuse.

 

Les ressources clés sur la phobie scolaire

Pour vous aider à y voir un peu plus clair, voici quelques ressources clés sur la phobie scolaire :

La phobie scolaire est une souffrance profonde, souvent difficile à repérer et à exprimer. Pourtant, plus que pour tout autre trouble, il est essentiel de ne pas hésiter à solliciter de l’aide dès les premiers signes. Plus la prise en charge est précoce, plus il sera possible d’éviter que la situation ne s’aggrave. Vous n’êtes pas seuls dans ce parcours : faites-vous confiance et avancez pas à pas. 🫶

Pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.


Comment aider son ado à trouver la bonne méthode de travail ?

Mémoire, concentration, organisation… Il n’existe pas UNE méthode miracle, mais plutôt différentes stratégies que votre ado peut tester pour trouver celles qui lui conviennent le mieux.📚

Parmi toutes les techniques qui existent, difficile de s’y retrouver. 

Anne-Claire de Pracomtal et Erika Seydoux, cofondatrices d’IAMSTRONG et coachs, vous partagent leurs meilleurs conseils pour accompagner votre enfant !

 

Mieux apprendre : pourquoi des méthodes adaptées changent tout

Avoir des méthodes d’apprentissage, c’est une vraie clé de succès et de motivation.🔥 Cela permet de poser un cadre, de mettre en place des habitudes qui aident votre ado à ne pas s’éparpiller dans les révisions. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cadre a quelque chose de très rassurant pour les ados : nos jeunes ont besoin de repères et d’une routine pour ne pas se sentir livrés à eux-mêmes.

« 1 jeune sur 2 de moins de 25 ans souffre d’anxiété. L’école reste la principale source de stress pour ces jeunes, en particulier à cause du système de notation et de la charge des devoirs. » Erika Seydoux, coach et fondatrice d’IAMSTRONG.

Proposer des méthodes permet d’apporter une réponse très concrète à cette anxiété ! 🙂

Attention, toutefois, toutes les méthodes ne conviennent pas à tout le monde. Ce qui fonctionne pour vous ne fonctionne pas nécessairement pour votre enfant. On vous aide à y voir plus clair.

 

Avant d’identifier les bonnes stratégies d’apprentissage, quelques prérequis

Avoir une bonne hygiène de vie

Si votre ado n’a pas une bonne hygiène de vie, aucune méthode d’apprentissage ne pourra lui venir en aide. C’est la base pour améliorer ses facultés de mémorisation et de concentration.

L’hygiène de vie repose sur 3 piliers :

  1. Le sommeil, véritable clé de l’apprentissage : les ados ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil par nuit. Pourtant, 87 % des jeunes Français souffrent d’une dette de sommeil. Il est essentiel d’adopter une routine et de se coucher tous les soirs à la même heure. 🌜
  2. L’alimentation permet aussi de booster les facultés cognitives. Par exemple, les fruits riches en vitamine C sont bénéfiques pour les terminaisons nerveuses, les légumineuses ou les oléagineux jouent sur la mémoire. N’hésitez pas à rappeler à votre ado de s’hydrater suffisamment : le cerveau est composé à 75 % d’eau !
  3. L'équilibre vie pro/vie perso compte aussi pour nos ados. Malgré les devoirs et les emplois du temps chargés, assurez-vous que votre enfant garde du temps pour lui, qu’il puisse voir ses amis, faire du sport et des activités qui lui plaisent. 🫶 C’est essentiel pour qu’il reste motivé toute l’année !

Reconnaître son type de mémoire

La première étape pour trouver la bonne méthode d’apprentissage est d’identifier le type de mémoire de votre ado. 🧠

Anne-Claire de pracomtal vous partage un petit test, à faire à la maison, pour savoir quel est le profil d’apprentissage prédominant de votre ado.

  • Pour mémoriser un cours, tu as plutôt besoin :
  1. De le réécrire, au moins en partie, de souligner en couleur, de faire des fiches ou des schémas
  2. De te le réciter à voix haute ou dans ta tête
  3. De bouger : marcher, te balancer…
  • Quand tu rencontres quelqu'un pour la première fois, tu as tendance à te souvenir :
  1. De son visage
  2. De son prénom
  3. De ce que vous avez fait ensemble, de ce que vous vous êtes dit
  • Quand tu lis un roman :
  1. Tu as tendance à voir une série d'images et de scènes se dessiner dans ta tête.
  2. Tu entends ta voix lire (même dans ta tête).
  3. Tu vis et ressens l'histoire à la place du héros.

RÉSULTATS :

  • Si tu as une majorité de A, tu es plutôt visuel : tu comprends mieux avec des schémas, des couleurs, en dessinant ou en écrivant.
  •  Si tu as une majorité de B, tu es plutôt auditif : tu as tendance à poser des questions pour comprendre, à parler à voix haute pour mémoriser une information.
  •  Si tu as une majorité de C, tu es plutôt kinesthésique : tu as une forte intuition, tu as besoin de bouger pour intégrer une information.

« Ces différents profils d’apprentissage induisent des comportements différents. Laissez votre enfant apprendre comme il l’entend. Votre rôle est plutôt de l’aider à découvrir sa meilleure façon d’apprendre. » Anne-Claire de Pracomtal.

 

Les différentes stratégies d’apprentissage pour son ado

Les outils qui aident à la mémorisation

Les associations d’idées

Associer des idées, vous le faites peut-être déjà sans vous en rendre compte pour mémoriser des petites choses du quotidien.

Comment ça fonctionne ?

Par exemple, « to crumble » en anglais veut dire « s’effondrer ». Vous pouvez conseiller à votre ado de penser au gâteau crumble qui s’émiette pour se souvenir de la traduction ! N'hésitez pas à réactiver ces idées dans toutes les situations : au restaurant, en passant devant une boulangerie… C’est comme cela que les éléments se fixent dans la mémoire. 😉

S’adresser à son cerveau

On a parfois tendance à l’oublier, mais la mémorisation est un exercice proactif. Par exemple, 80 % des étudiants parisiens ne peuvent pas dessiner parfaitement le logo de la RATP, alors qu’ils y sont exposés au quotidien.

Il faut donc s’adresser à son cerveau pour lui demander expressément de retenir le cours. Cela demande un petit effort de concentration, on vous le concède. 🧠

Concentration : zoom sur la méthode Pomodoro

Cette méthode est bien répandue. Elle est idéale pour préparer un examen ou mémoriser un chapitre, par exemple. L’idée est de séquencer la tâche, voici comment ça marche :

  1. Choisir une tâche unique (une matière, un chapitre).
  2. Couper toutes les éventuelles distractions (téléphone en mode avion).
  3. Mettre un minuteur de 25 minutes (temps optimal de concentration du cerveau).
  4. Travailler exclusivement sur la tâche choisie.
  5. Dès que le minuteur sonne, prendre une pause de 5 minutes (balade, verre d’eau, répondre à un message).
  6. Recommencer.

C’est une super méthode pour optimiser son temps et être vraiment efficace, sans se fatiguer inutilement. 😉

L’importance de l’organisation

📝 Un agenda bien rangé, pour un cerveau bien organisé !

Mettre en place une routine des devoirs et l’inscrire concrètement dans un planning est une vraie clé pour aider votre ado à mieux gérer son temps. L’idée n’est pas d’imposer une organisation rigide, mais de trouver ensemble un rythme qui lui convient en définissant des horaires dédiés. 🕑

Concrètement ? Vous pouvez aider votre enfant à organiser son temps en début de trimestre, en début de mois ou de semaine suivant son âge et son désir en téléchargeant et imprimant un planning de la semaine ou en l’encourageant à le créer lui-même à la main.

Ce planning ne doit pas être imposé pour être accepté. Le fait que votre enfant soit partie prenante de cette organisation va stimuler sa motivation intrinsèque et son sens des responsabilités. Comme nous tous, un ado ne fait pas ce qu’il n’a pas décidé. S' il n’est pas partie prenante, il n’adhéra pas à cette organisation. 📋

Avoir des créneaux réguliers chaque jour va aider votre adolescent à ancrer cette habitude dans son quotidien. 😉 À la longue, cela va devenir un réflexe et vous n’aurez plus à vous battre continuellement sur la question des devoirs.

Cette routine des devoirs va de pair avec des activités extra-scolaires et des temps calmes à incorporer également dans une routine régulière, pour avoir des moments de pause et de motivation externe qui sont indispensables.

Exemple d’organisation :

  • le lundi  : goûter → devoirs → guitare
  • le mardi : goûter → devoirs → sport
  • le mercredi : temps libre → devoirs à 17h

💡« Ces activités en dehors des temps d’école permettent aux enfants de développer d’autres compétences, des passions, des relations, une plus grande confiance en eux, et ce, d’autant plus s'ils rencontrent des difficultés à l’école. »

 

Les outils indispensables pour optimiser l’apprentissage de votre ado

Gérer le stress avant un examen

Le stress a un véritable impact sur la capacité de réflexion. Un ado stressé a plus de mal à consolider les informations importantes et à les mobiliser au moment de l’examen. ☀️

Voici quelques astuces qui pourraient l’aider :

  • La cohérence cardiaque permet d’aligner le rythme du cœur et la respiration, le corps s’apaise automatiquement :
    • Inspirer profondément pendant 5 secondes.
    • Expirer pendant 5 secondes de manière continue, sans bloquer la respiration.
    • Répéter l’exercice pendant 5 minutes.
  • La visualisation est très souvent recommandée aux adolescents anxieux avant un examen. Invitez votre jeune à se projeter le jour de son devoir, dans la salle, avec les vêtements qu’il aura choisis et à s’imaginer réussir l’examen. « Le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire, donc l’image du résultat obtenu va s’imprimer dans l’inconscient. » Anne-Claire de Pracomtal.

Vous verrez, il arrivera beaucoup plus serein le jour J. 🥰

Donner confiance en lui à votre ado

La confiance en soi est un pilier essentiel pour améliorer ses compétences d’apprentissage. Si vous n’avez pas pour habitude de communiquer avec votre ado, sachez qu’il a toujours besoin d’entendre que vous êtes fier, soutenant, et que vous croyez en lui. 🫶

Voici un autre petit exercice à réaliser à la maison : demandez-lui de dresser une liste de 3 atouts qui montrent ses capacités à surmonter un obstacle. Par exemple, si votre ado a des difficultés en maths : « J’ai déjà eu une bonne note dans cette matière », ou encore « J’ai suffisamment révisé et je me sens prêt ».

De votre côté, vous pouvez aussi réaliser l’exercice et lui donner la liste, ça lui fera le plus grand bien ! 🙃

💡 Sur le plan de la confiance en soi, les étudiants français se situent à la 62e position dans le classement des 65 pays de l’OCDE. Plus que jamais, nos jeunes ont besoin d’être encouragés et soutenus. N’hésitez pas à parler de vos propres échecs ou inspirez-vous de personnalités célèbres qui ont connu des échecs avant d’être reconnues (Les Beatles, Antoine Griezmann…).

Quelques ressources intéressantes

👉 On vous propose nos 3 ressources préférées pour accompagner votre ado dans ses révisions :

  • La chaîne YouTube « Les bons profs » : un support très complet pour les ados et leurs parents, jusqu’à la fin du lycée. Des professeurs reviennent sur les leçons importantes du programme, avec des schémas, des zooms, des définitions… Si vous avez besoin de réviser une notion pour aider votre ado, n’hésitez pas à faire un petit tour.
  • Le podcast de Radio France « Apprendre à apprendre » avec le professeur de psychologie Grégoire Borst. Un épisode pour approfondir tous les points évoqués dans cet article.
  • Le guide Aidez votre ado à apprendre, des techniques positives en image, pour que les devoirs ne soient plus un enfer. À mettre entre les mains de tous les parents d’ados.

 

Pour aller plus loin

En cas de difficultés persistantes, d’échec scolaire ou de démotivation, vous pouvez faire appel à un coach !

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : manque de confiance en soi, mal-être, difficultés scolaires, profils neuro-atypiques, conflits familiaux…

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret. 💫

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à convenir d’un premier appel gratuit !

L’apprentissage n’a plus de secret pour vous ! Vous avez toutes les clés pour accompagner votre ado et l’aider à trouver les stratégies et la routine qui lui convient. 💪

Besoins d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog !


Prépa-bac : Tout savoir pour accompagner votre ado vers le succès

Comment aider mon ado à préparer son bac ?

Votre ado est en terminale et le bac arrive à grands pas ? 👀 Cet examen marque une étape importante dans sa scolarité et ouvre la porte à de nouvelles perspectives d’avenir. Un cap important qui comporte son lot d’inquiétudes pour les ados comme pour leurs parents !

Le bac et les ados : un sujet sensible ?

Si la plupart des ados se font une montagne du bac, c’est parce que cet examen leur ouvre les portes des études supérieures. On ne va pas les contredire, c’est une étape clé dont ils se souviendront toute leur vie. Vous vous rappelez peut-être de votre note en maths ou de votre prof de Français… le bac marque les esprits ! 😃

Dans les faits, les lycéens et lycéennes réussissent plutôt bien l’examen. Le taux de réussite avoisine les 96 % pour le bac général et 90 % pour le bac techno.⭐ Pourtant, selon le baromètre de l’Etudiant, 73 % des jeunes seraient angoissés à la perspective du bac.

Ce qui inquiète nos ados, ce n’est pas seulement l’examen, c’est ce moment charnière de leur scolarité où ils doivent faire des choix pour leur avenir. Le bac clôture leurs premières années de scolarité et symbolise le début de leur vie de jeunes adultes.😶‍🌫️ Il est donc essentiel d’être présent pour eux, de bien les conseiller et de les rassurer.

Comment aider son ado dans ses révisions ?

Les bons arguments pour motiver son ado

Votre ado a du mal à se mettre au travail ? Oubliez les menaces, le chantage ou la corde sensible, il faut lui trouver un objectif concret pour le motiver. Le plus tôt possible, réfléchissez ensemble à un domaine ou un secteur qui l’intéresse.💫

Restez ouvert d’esprit sur ce qui le passionne.🔥Votre jeune changera probablement d’idée pendant son cursus, mais votre soutien est important pour l’aider à mûrir doucement un projet qui lui ressemble.

Il ou elle aura beaucoup moins de mal à s’investir s’il est motivé par la suite du parcours. Pour montrer votre soutien, n’hésitez pas à l’accompagner dans des salons étudiants ou journées portes ouvertes qui l’intéressent. Cela lui permettra d’explorer de nouvelles pistes et de commencer à concrétiser ses aspirations. 😉

Prévoir un espace dédié aux révisions

Un bureau bien rangé pour une tête bien rangée ! 😁Si votre ado a l’habitude de travailler dans son lit, ce n’est pas l’idéal. Non seulement pour sa colonne vertébrale et sa posture, mais aussi, car cet environnement n’est pas favorable à l’apprentissage. 🧠Il ou elle sera vite tenté·e de faire une petite sieste ou se laissera appâter par les écrans.

La table du salon n’est pas non plus le meilleur endroit pour les révisions du bac. Votre ado sera mieux installé à un bureau, dans un endroit calme et isolé, dédié aux révisions. Selon une étude menée par Nick Perham sur des cobayes, les tâches de mémorisation se font mieux dans le silence le plus complet qu’avec n’importe quel type de fond sonore.🤫 Pensez donc à lui aménager son espace de travail, à l’abri de l’agitation du foyer.

La régularité est la clef du succès

Vous connaissez l’adage : rien ne sert de courir, il faut partir à point.🐰 Le bac se prépare le plus tôt possible. Réfléchissez avec votre ado à une méthode pour booster ses facultés d’apprentissage. Observez son comportement et son rythme pour mettre en place une stratégie de travail tenable sur le long terme. 📖

Voici quelques éléments qui peuvent vous aider à définir une méthode sur mesure :

Trouver son type de mémoire

En apprentissage, il existe 3 types de mémoire. Trouvez comment fonctionne votre ado pour l’aider à réviser efficacement.

  1. La mémoire visuelle ou photographique s’appuie sur des schémas, des tableaux, de la couleur.
  2. La mémoire auditive retient les éléments entendus en cours. Votre ado peut s’enregistrer en train de lire son cours pour le réécouter ensuite. Il existe aussi de très bons podcasts dédiés aux révisions comme Shots de philo ou T’as qui en histoire.
  3. La mémoire kinesthésique est liée aux mouvements du corps. Votre ado peut réviser en marchant, en serrant un objet dans ses mains pour associer son cours à une gestuelle.

Trouver son rythme de révisions

Il est inutile de travailler du lever au coucher, certains moments de la journée sont plus propices à l’apprentissage.☀️ Selon une étude de Baptiste Janvier et François Testu, la capacité de concentration augmente tout au long de la matinée pour chuter après le déjeuner et croître à nouveau dans l’après-midi.

Il vaut mieux privilégier des temps de concentration courts, mais efficaces que de grosses journées moyennement productives. Aidez votre ado à définir un planning de révision réaliste et qu’il peut respecter sur le long terme. Vous pouvez mettre en place un rétro-planning : votre ado peut ainsi répartir ses révisions sur le temps qu’il lui reste jusqu’au jour J. 📅 

Mettre en place une routine équilibrée 

Pensez à mettre en place une routine équilibrée : les habitudes rassurent votre ado et apaisent le cerveau. 

  • Mettez en place des horaires réguliers de sommeil, de repas, de révision pour structurer les journées. 
  • Privilégiez une alimentation saine pour maintenir un bon niveau de concentration pendant les révisions.
  • Aidez votre ado à dédier du temps aux activités ressources comme le sport, les arts créatifs, la musique. 

Ces astuces simples permettent à votre ado de bien utiliser son temps et de tenir sur la durée : exactement comme un sportif de haut niveau !🙂

Trouver le bon rapport aux écrans

La question épineuse des écrans revient toujours sur le tapis. C’est la principale source de distraction de nos ados pendant les révisions.📳

Il n’est pas recommandé de les priver complètement de leur téléphone, vous risquez seulement de générer de la frustration. Vous pouvez trouver un terrain d’entente qui convient à votre jeune : 45 min de révisions pour 10 minutes de pause avec écran par exemple.  

👉Pour explorer d’autres stratégies d’apprentissages, on vous recommande l’épisode « Les méthodes de travail efficaces » du podcast teens. 

5 astuces pour être serein la veille de l’examen

Ne pas négliger le sommeil de son ado

Le sommeil est la clé de l’apprentissage : c’est pendant le sommeil profond que sont consolidées les nouvelles synapses indispensables à la mémorisation. 🌛Lorsque votre ado dort, les notions apprises dans la journée sont réactivées et ancrées dans sa mémoire.

Ce n’est pas un prétexte pour le ou la laisser dormir jusqu’à 14 h, mais le temps et la qualité de sommeil sont importants pendant les révisions. De 12 ans à 17 ans, nos jeunes ont besoin de 8 h à 10 h de sommeil par nuit. Et pourtant, selon le haut conseil de la santé publique, plus de 30 % d’entre eux souffrent d’une dette de sommeil. À 22 h, extinction des feux ! 😂

Aider son ado à prendre confiance en lui

Pour aborder sereinement le bac et mobiliser tout son potentiel, votre ado doit prendre confiance en lui. On le sait, l’estime de soi n’est pas vraiment le point fort des adolescents et des adolescentes. C’est là que vous, parents, intervenez.😊

Encouragez-le avec des paroles qui prouvent que vous avez confiance en ses capacités et que vous n’êtes pas inquiet : « Je te fais confiance », « tu en es capable », « ce que tu fais est très bien »… ça n’a l’air de rien comme ça, mais votre regard sur lui a beaucoup d’impact.🌟

👉Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, on vous recommande le podcast « Au secours, mon ado passe le bac » de Radio France. Vous y trouverez des conseils concrets pour vous apaiser et rassurer votre ado.

Proposer des exercices de visualisation et de respiration pour gérer le stress

Si votre ado est très anxieux, la visualisation est une bonne technique pour l’aider à se préparer au jour J.😉 Avant de dormir ou dans un temps calme, il ou elle se projette le jour de l’examen. Il s’imagine dans la salle, à sa table, avec les vêtements qu’il ou elle aura choisi. Il s’imagine en train de passer calmement les épreuves du bac et mobiliser ses connaissances. 

La projection ou visualisation est une technique réputée pour éviter d’angoisser des jours à l’avance et mieux anticiper un examen. Si vous avez des échéances à venir, n’hésitez pas à essayer ! 🫶

Vous pouvez aussi proposer à votre ado des exercices de respiration telle que la cohérence cardiaque.☁️ Il ou elle inspire profondément pendant 5 secondes, puis expire pendant 5 secondes, de manière continue et sans bloquer sa respiration pendant 5 minutes. C’est dans cette fréquence cardiaque que le cœur entre en cohérence de manière optimale, que le corps s’apaise, que les tensions se relâchent. Cet exercice aide à relâcher les tensions, à utiliser sans modération avant de dormir, la veille ou le jour J juste avant de rentrer dans la salle d’examen par exemple.

Par ailleurs, sachez que le stress n’est néfaste que s’il est excessif. Un stress bien géré et modéré peut avoir des effets positifs sur les compétences de votre ado et l’aider à mieux se concentrer. Tout est une question de maîtrise de soi (et aussi de travail). 😉

Choisir la bonne alimentation pour réussir son examen

L’alimentation et l’hygiène de vie sont de vrais leviers pour booster ses compétences d’apprentissage tout au long des révisions. 🤯Quelques astuces simples peuvent aussi aider votre ado à être en forme le grand jour. L’objectif est d’éviter les pics de glycémie et de ne pas avoir le ventre trop lourd :

    • Le petit déjeuner sucré ou salé est important, il doit contenir des protéines pour maximiser la concentration et éviter les fringales dans la matinée. 
    • Les Oméga 3 contenus dans le poisson ou les noix permettent d’améliorer les connexions cérébrales.
    • L’hydratation est indispensable, une alimentation riche en fruits et légumes apporte l’hydratation et les vitamines dont votre ado a besoin. Les snacks sains comme les barres de céréales complètes, les fruits secs ou les fruits permettent à votre ado de tenir le rythme des examens.

Oublier les révisions de dernière minute et réduire la part d’inconnu

Les révisions de dernière minute sont très tentantes pour les étudiants anxieux.😬 En réalité, elles ne servent pas à grand-chose : aucune information ne se consolide aux portes de l’examen. Les sites d’annales et d’accompagnement scolaire sont unanimes : l’idéal est de commencer les révisions 3 mois à l’avance.  

Et pour réduire le stress de dernière minute, le mieux est que votre ado se renseigne bien en amont sur les modalités de l’examen : le temps imparti, le lieu, le trajet… Cela lui permettra de s’entraîner dans les vraies conditions et de réduire la part d’inconnu et donc le stress car le stress s’active quand il y a une situation nouvelle qu’on ne maîtrise pas ! Les dernières heures avant l’examen peuvent être dédiées à calmer sa respiration, visualiser l’épreuve, discuter avec ses amis. Si votre ado s’est bien préparé, vous pouvez le ou la rassurer : tout va bien se passer !

Pour aller plus loin

Certains ados supportent mal la pression des examens et n’arrivent pas à structurer leurs révisions. Si c’est votre cas, pensez au coaching pour ado : il peut être pertinent de faire intervenir un tiers de confiance pour apporter une méthode et un soutien à votre jeune.❤️‍🩹

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent les ados dans toutes leurs problématiques et dans leur parcours scolaire.✨ Notre méthode pensée pour les 12-25 ans permet aux jeunes de révéler leur potentiel et de gagner confiance en eux.

Chaque semaine un psy ou coach dédié s’entretient en vision avec votre ado et lui confie les bons outils de révision. En parallèle, votre enfant accède à des exercices en ligne pour mieux se connaître, identifier ses forces et axes d’amélioration.🔥

Nous proposons différentes formules adaptées à tous les budgets et tous les besoins, n’hésitez pas à faire un tour sur notre site.

Avec toutes ces astuces, nous n’avons aucun doute : votre ado va cartonner au bac ! Si vous souhaitez solliciter l’aide d’un expert pour l’accompagner, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement.


motivé

Mon ado n’est pas motivé : comment l’aider ?

motivé

Si votre ado était un animal, lequel serait-il ? 🦥 La plupart des parents voient en leur adolescent le dynamisme d’un paresseux, mais rarement d’un félin en chasse.🐅

C’est vrai que les adolescents et adolescentes sont souvent représentés comme manquant d’énergie et de préoccupations pour leur scolarité et leur avenir. En réalité, ce manque de motivation n’est pas seulement le reflet d’un tempérament désinvolte. Il s’explique par tout un tas de chamboulements physiques et psychiques, mais des solutions existent pour y remédier.✨

Voici donc les clefs pour mieux comprendre le comportement de votre ado et l’aider à retrouver le chemin de la motivation.

La motivation des ados : un combat perdu d’avance ?

L’adolescence est une période de grands bouleversements émotionnels qui accaparent complètement l’énergie des jeunes. On pourrait tout à fait imaginer un monde où les jeunes se complaisent dans leur mollesse puisqu’ils ne font de mal à personne… sauf que la démotivation peut avoir de lourdes conséquences sur leur avenir.😬 Selon une étude de l’AFEV, le manque de motivation est responsable à 92 % du décrochage scolaire.

Si l’orientation de votre ado vous apparaît comme une priorité absolue, elle peut lui sembler très secondaire. 😕Il ou elle déploie déjà toute son énergie dans la gestion de son quotidien, le contrôle de ses émotions et le développement de son cercle social.

Toujours selon l’AFEV, 28 % des jeunes identifient l’amitié et les relations sociales comme premier facteur de motivation. 19 % sont motivés par l’atteinte d’un but précis et le développement d’une carrière. Eh oui, souvenez-vous, à cet âge-là, les priorités sont ailleurs !

Petite devinette pour finir de planter le décor : à quel âge les enfants sont-ils le plus motivés par leur parcours scolaire ? Entre 6 ans et 11 ans, à l’école primaire ! 😯Selon une étude canadienne, la motivation reprend le dessus à partir de la majorité, lorsque les jeunes se sentent concernés par leur avenir.

Alors si votre ado a entre 11 ans et 18 ans et qu’il est en pleine traversée du désert, cet article tombe à pic 😅.

Détecter un manque de motivation chez son ado

Comment se manifeste un manque de motivation ?

Si votre ado se promène dans la maison, les bras ballants sans enthousiasme ou intérêt pour ce qui l’entoure, il n’est pas difficile de détecter son manque de motivation.👀 Le comité d’experts de Psychologue.net ont tout de même identifié les 6 symptômes typiques du manque de motivation :

  1. Votre ado a peur de l’échec, du regard des autres, de l’école. Il a du mal à bousculer ses habitudes pour se confronter à l’inconnu.
  2. Votre ado ne trouve pas de sens à ce qu’il fait et n’arrive pas à se projeter.
  3. Votre ado se sous-estime et souffre d’une mauvaise image de lui. Il ou elle n’ose pas être ambitieu·se car se sent incapable d’atteindre ses objectifs.
  4. Votre ado est irritable et intolérant, il ou elle ne supporte pas que vous lui parliez de son orientation ou de ses résultats scolaires.
  5. Votre ado souffre de fatigue accumulée et de troubles du sommeil.
  6. Votre ado s’ennuie au collège ou au lycée, il ou elle a le sentiment d’effectuer des tâches mécaniques et cela impacte fortement ses facultés d’apprentissage.

Pourquoi les ados sont-ils démotivés ?

Si nos ados ne sont pas préoccupés par leur avenir, à quoi pensent-ils toute la journée ? A 1000 autres choses ! 🧠 Pendant cette période, les jeunes sont englués dans tout un tas de questions sur leur corps, leur orientation sexuelle, leurs émotions…

Dans un article Le Monde, Béatrice Cooper Boyer, psychologue clinicienne et directrice de notre comité scientifique IAMSTRONG explique :

« Les préoccupations autour de la sexualité, qui sont au centre de l’activité psychique et fantasmatique de l’adolescent, peuvent inhiber son activité intellectuelle et créatrice. Or pour travailler et apprendre, il faut bien réfléchir, surtout quand on arrive au collège et a fortiori au lycée. »

Si votre ado est démotivé, c’est sans doute que son espace mental est pollué par d’autres préoccupations.🤯 Ce bouillonnement intérieur est normal, veillez simplement à lui ramener les pieds sur terre lorsqu’il ou elle perd le contact avec la réalité.

👉 Pour mieux comprendre le fonctionnement de votre ado, on vous recommande l’ouvrage du Dr.Daniel Siegel « Le cerveau de votre ado ». Dans ce livre, il décortique l’évolution du cerveau entre 12 ans et 24 ans. Un must-have !

Dans quels domaines se manifeste le manque de motivation ?

La démotivation peut se manifester dans toutes les sphères de la vie de votre ado :

  • La vie de famille 👪

  • La scolarité📚

  • Le cercle social❣️

Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent le faire virtuellement, derrière leur écran, mais aussi parce que se confronter à l’inconnu réveille des insécurités évoquées précédemment. Selon une étude de la Croix Rouge, les jeunes de 18 ans à 24 sont les plus concernés par la solitude. Les amitiés se cultivent et s’entretiennent, rappelez-le à votre ado !

10 conseils concrets pour booster la motivation de son ado

1.Aider son ado à se fixer des objectifs réalistes

Première étape : aider son ado à définir des objectifs concrets, ambitieux, mais réalistes. À l’école comme en entreprise, appuyez-vous sur le modèle SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel.🎯

Par exemple, votre ado souhaite améliorer ses résultats scolaires :

  • identifier la matière prioritaire : les mathématiques ;
  • définir une moyenne cible : 12 de moyenne ;
  • s’assurer que cette moyenne correspond à ses compétences : en analysant ses résultats antérieurs ;
  • définir un délai raisonnable : d’ici la fin du deuxième trimestre.

2.Identifier les domaines qui lui plaisent

Soyez attentif à votre ado et repérez ses points forts. On ne parle pas seulement de compétences académiques, mais aussi de qualités humaines ou artistiques. ✨Encouragez-le à développer ses atouts et à les exploiter tout au long de son parcours.

3.Donner du sens à ses études

Pour répondre à la quête de sens de votre ado, aidez-le à se projeter dans une carrière qui lui plaît et qu’il aura choisie. 🔥 Par exemple, vous pouvez manifester votre soutien en l’accompagnant aux journées portes ouvertes des établissements qui l’intéressent ou aux Salons de l’Etudiant.

4.Inviter son ado à sortir de sa zone de confort

He oui, pour motiver votre ado, il faut l’inviter à quitter le nid et le pousser gentiment vers la sortie, même si ça vous pince le cœur. 🐣Vous pouvez l’encourager à tester de nouvelles choses : essayer de nouvelles activités, rencontrer de nouvelles personnes, partir en voyage sans vous… En bref, votre ado doit sortir de sa zone de confort pour gagner en maturité et en motivation.

5.Trouver des modèles inspirants pour son ado

Peu importe notre âge, nous avons tous besoin de modèles qui partagent nos valeurs et nos convictions, nous inspirant à nous dépasser.🌟 Que ce soit Dua Lipa, Mandela ou un·e influenceur·euse, l’essentiel est de nourrir chez nos ados le désir d’entreprendre.

À titre d’exemple, Michou, Squeezie et Angèle font partie des personnalités préférées des collégiens pour leur positivité et les valeurs qu’ils véhiculent.

6.Valoriser son ado

Pour motiver votre ado, il faut lui donner confiance en lui ou en elle.🔥 Même cela ne vous semble pas naturel, il est important de verbaliser les moments où vous vous sentez fier de ses accomplissements. Encouragez ses talents uniques sans le comparer aux autres élèves de sa classe ou aux membres de la fratrie. La comparaison est un véritable poison pour l’estime de soi.

7.Créer un environnement propice au travail

Difficile de se motiver à travailler lorsqu’on est affalé dans son lit avec des chaussettes en pilou pilou et le téléphone à bout de bras… Optimisez la chambre de votre ado pour lui organiser un espace de travail calme avec tout ce dont il ou elle a besoin.📖

8.S’inscrire dans un rythme dynamique

Et si le premier exemple de motivation, c’était vous ? Il est important d’inscrire toute la famille dans une routine dynamique : se lever à une heure raisonnable le week-end, prendre le temps de pratiquer du sport, prévoir du temps en famille… Votre ado aura moins de difficultés à se motiver dans un quotidien bien rythmé. Attention toutefois, on a dit « dynamique », pas « militaire ».😂

👉Si vous êtes à court d’idées, on vous recommande chaudement l’épisode 5 du podcast Parentalité et Adolescence. Vous y découvrirez de nombreuses astuces pour inspirer votre ado.

9.Récompenser son ado

N’oubliez pas de célébrer les succès de votre ado. 🎉Il ne s’agit pas de l’inonder de cadeaux, mais de marquer le coup : en préparant son plat préféré ou en organisant une sortie qui lui fait plaisir par exemple.

10.Adopter un discours confiant et bienveillant

Même si vous doutez et que vous êtes inquiet pour votre ado, restez solide sur vos appuis. Votre inquiétude pourrait alimenter sa peur de l’échec. Votre enfant doit sentir que vous êtes à son écoute et en mesure de répondre à son anxiété d’avenir de façon bienveillante.❤️‍🩹

👉Si vous ne savez plus quoi dire à votre ado, vous trouverez de l’inspiration dans l’ouvrage Moi je reste focus, un recueil de citations inspirantes pour nos jeunes de 12 ans et plus.

Mon ado n’est toujours pas motivé, dois-je m’inquiéter ?

Détecter un mal-être chez son ado

La démotivation est très courante chez les préadolescents et adolescents, il n’y a rien d’alarmant. En revanche, si vous percevez un repli sur soi qui dure accompagné d’autres symptômes comme des troubles du sommeil, une baisse des notes, un changement d’amis, une baisse ou une prise de poids importante, c’est sans doute que votre ado a besoin d’aide.🤝

À ce moment-là, il ne s’agit pas seulement d’un manque de motivation. Les discours bienveillants et objectifs concrets n’y changeront rien, il faut être accompagné par un ou une professionnel·le.

Faire appel à un tiers de confiance

Lorsque le mal-être de votre ado persiste, l’intervention d’un tiers est souvent nécessaire. Le coaching pour ado est une excellente réponse aux problématiques de motivation chez les plus jeunes. C’est en tout cas la première cause de consultation chez IAMSTRONG. 🙂

Grâce à l’accompagnement de nos psys et coach, vous verrez les premiers résultats après quelques séances seulement. Nos experts s’appuient sur un questionnement poussé et des outils spécifiques pour identifier les leviers de motivation chez votre ado.💪 La mère de Paul, 15 ans, a rapidement constaté les bénéfices de l’accompagnement :

Grâce au coaching, Paul est de nouveau motivé dans son travail scolaire, il a retrouvé goût à l’école et aux sorties entre amis.

Découvrez tous les témoignages de nos membres sur notre site !

Les professionnels pour accompagner son ado

Plusieurs experts de la santé mentale peuvent vous aider à accompagner votre ado dans les moments difficiles :

  • Le psychiatre est un médecin habilité à poser un diagnostic sur le mal-être de votre ado. En cas de besoin, il est le seul à pouvoir prescrire des médicaments. Orientez-vous plutôt vers un psychiatre spécialisé dans l’accompagnement des enfants et des adolescents.
  • Le psychologue propose des thérapies basées sur la recherche des causes pour dénouer des situations complexes. Il peut suivre votre ado individuellement ou vous suggérer une thérapie familiale. Rendez-vous sur le site IAMSTRONG pour trouver le meilleur psy qui accompagnera votre ado.
  • Le coach est un tiers de confiance qui offre un suivi de proximité à votre ado. Il l’aide à retrouver confiance en lui ou en elle et à garder le cap. Choisissez bien votre coach pour une collaboration fructueuse.
  • En cas d’urgence, orientez-vous vers un établissement spécialisé comme les Maisons de l’Adolescent. Il existe des établissements partout en France et la première consultation est gratuite, anonyme et sans rendez-vous. Les parents sont les bienvenus !

Vous cherchez la perle rare qui motivera votre ado ? Les psy et coach IAMSTRONG sont de véritables catalyseurs de motivation. 💪Ils accompagnent les jeunes de 12 à 25 ans dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, orientation, intégration sociale…

Notre méthode : des entretiens réguliers en visio avec un coach dédié et des exercices en ligne pour aider votre ado à reprendre du poil de la bête. Le package idéal pour les ados démotivés !

Rendez-vous sur notre site pour découvrir nos formules en détail ou contactez-nous gratuitement 🙂

Vous voilà fin prêt à réagir face à la démotivation de votre ado ! Pour d’autres astuces spécial parent, rendez-vous sur notre blog.