La rentrée au lycée : quels enjeux pour le bien-être de mon ado ?

En septembre, votre ado rentre en seconde, en première ou en terminale. C’est une période charnière qui marque un vrai tournant dans sa vie : pour la première fois, il ou elle fait des choix concernant son orientation et les relations sociales prennent une nouvelle ampleur. 👀 Au lycée, l’émancipation du foyer familial devient plus concrète.

Ados et parents ne sont pas égaux dans cette situation. Certains le vivent très bien et sont enthousiasmés par ce renouveau, là où d’autres se sentent fragilisés. Pour que cette rentrée au lycée se passe le mieux possible, on vous propose un petit guide tout en douceur. 🌹

 

La santé mentale des lycéens : ce que disent les chiffres

Concrètement, comment se sentent nos jeunes au lycée ? 🤓

Selon plusieurs études récentes, nos jeunes sont plutôt anxieux en cette période. 49% des adolescents en France sont touchés par des troubles de l’anxiété. ❤️‍🩹 Au lycée, 15 % des étudiantes présentent même des risques de dépression (contre 14 % au collège). Selon une enquête menée par Santé Publique France, la santé mentale des jeunes filles serait un peu plus fragile que celle des jeunes garçons.

Ces troubles de la santé mentale ont des conséquences directes sur l’équilibre physique de nos jeunes :

  • Difficultés à s’endormir (41 %)
  • Nervosité et irritabilité (45 %)
  • Déprime, manque d’entrain, variation de poids, fatigue (29 %)

L’IPSOS a identifié les principales sources de mal-être chez les jeunes. Sans grande surprise, on retrouve le système scolaire en pole position : la méthode de notation, les examens, l’environnement anxiogène.

Parmi les autres causes d’anxiété, on retrouve :

  1. Les réseaux sociaux (la comparaison entre jeunes, l’apparence physique).
  2. La pression du groupe de pairs (relations amicales et amoureuses, besoin d’appartenance).
  3. Les facteurs environnementaux (guerres, pandémies, contexte climatique).

Pas de fatalité cependant, avec quelques bonnes astuces, vous pouvez accompagner votre ado et l’aider à retrouver un quotidien apaisé.

 

Pourquoi la rentrée au lycée est-elle si importante ?

L’orientation et les choix de vie de nos ados

Les ados commencent à faire leurs premiers choix d’orientation dès la seconde : bac général, technologique ou professionnel. Et à la fin de l’année, ceux qui s’orientent vers un bac général ou techno doivent déjà choisir leurs spécialités pour la première. Même si cela semble n’être qu’un choix de matières, ils ont souvent l’impression que cette décision va déterminer toute leur vie. Tiraillés entre leurs envies, la peur de décevoir et la comparaison constante avec les autres, ils peuvent vivre cette période avec beaucoup de pression.

« Une autre chose qui me choque dans le système scolaire actuel, c’est la pression dès la fin de seconde (15-16 ans) où le choix des spécialités et la notation constante (à partir de la première) ont un effet sur Parcoursup. En d’autres mots, à chaque contrôle (3-4/semaine) on a la pression pour nos études supérieures. Cela me donne l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur. » Témoignage d’un lycéen de seconde au lycée Racine de Paris.

Les ados qui ont choisi un BAC pro sont déjà en train de se spécialiser dans un métier précis. Ces jeunes-là vont être plongés très rapidement dans la vie active à l’occasion de stages ou de cours pratiques. Un cap parfois difficile à passer et pour lequel ils ont besoin d’être accompagnés.

Les premiers examens importants au lycée

L’entrée au lycée, c’est aussi la découverte des premiers examens qui « comptent vraiment », et qui angoissent beaucoup nos ados (et leurs parents).

Dès la classe de première, les élèves sont confrontés à des épreuves anticipées du baccalauréat, et savent désormais que chaque note pourra peser dans la balance pour Parcoursup. 🫥

Impossible d’y échapper : la pression autour du BAC est omniprésente, alimentée par les discours d’adultes du type « de mon temps le bac était plus difficile » ou, « aujourd’hui, le bac est donné à tout le monde ». Résultat : la peur de ne pas être à la hauteur s’installe, et l’idée de ne pas avoir « droit à l’erreur » peut vite devenir paralysante.

👉 Selon l’Observatoire national de la vie étudiante, près de 70 % des lycéens français ressentent un stress intense à l’approche du baccalauréat : une statistique qui illustre bien le climat très exigeant dans lequel évoluent nos jeunes aujourd’hui.

Dans ce contexte, rappelez à votre ado que la réussite ne se mesure pas à une seule note ou à un dossier scolaire, et qu’il ou elle a le droit de cheminer à son rythme, d’essayer (et parfois d’échouer) pour mieux rebondir.

Les relations sociales des lycéens

Le lycée, c’est aussi le théâtre de grandes premières : premières amitiés profondes, premières histoires d’amour, premières soirées… et aussi premiers contacts avec certaines prises de risques (alcool, tabac, sexualité). À cet âge, l’influence du groupe de pairs devient centrale, et la recherche d’appartenance peut parfois l’emporter sur la prudence. 😟

Quelques repères :

Ces expériences sont parfois difficiles à vivre pour les jeunes qui n’ont pas encore terminé leur puberté, ou qui se sentent décalés par rapport à leurs camarades. L’adolescence est une période où l’on cherche sa place, où l’on teste les limites, et où l’on apprend à se positionner dans la société.

👉 Il est donc normal que votre ado ait envie d’explorer, de s’affirmer, de se confronter parfois à l’interdit. Comme l’explique le pédopsychiatre Jean-Philippe Raynaud :

« Du point de vue de l’enfant, cette influence sera d’autant plus savoureuse qu’elle aurait le goût de la transgression, de l’interdit, en un mot de la désapprobation parentale. »

Votre rôle ? Fixer un cadre sécurisant, tout en laissant votre adolescent expérimenter, se tromper, vivre ses propres histoires, avec la certitude qu’il pourra toujours compter sur vous en cas de besoin.

 

Parent : comment accompagner votre ado pour sa rentrée au lycée ?

Quel discours pour apaiser mon ado ?

Face à la pression des examens, des choix d’orientation et des bouleversements sociaux, la première chose à faire est d’accueillir les émotions de votre ado, sans jugement ni minimisation. 💛 Qu’il se dise stressé, perdu ou même démotivé, validez ce qu’il ressent :

  • « Je comprends que ce soit difficile en ce moment. »
  • « C’est normal d’avoir peur de ne pas réussir. »
  • « Tu n’es pas tout seul à ressentir ça ».

L’important est de se positionner comme un allié, de montrer que vous lui faites confiance, que vous croyez en ses capacités, même (et surtout) lorsqu’il doute.

N’oubliez pas de le valoriser régulièrement :

  • « Je te trouve très courageux d’avoir choisi cette spécialité. »
  • « Je suis fière de la façon dont tu gères cette période compliquée. »
  • « Peu importe les résultats, l’essentiel, c’est que tu donnes le meilleur de toi-même. »

Un mot d’encouragement peut faire toute la différence dans une période pleine d’incertitudes. 🥰

Comment aborder la question de l’orientation ?

L’orientation fait partie des sujets les plus anxiogènes pour les lycéens. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils doivent réfléchir à leur avenir… et ils ont du mal à se projeter.

Nos conseils pour accompagner votre ado en douceur :

  1. Abordez le sujet sans pression : commencez par des discussions informelles sur ses centres d’intérêt, ses rêves, ses envies.
  2. Identifiez ses forces ensemble : qu’est-ce qui le motive ? Dans quels domaines se sent-il à l’aise ?
  3. Proposez-lui de découvrir différentes filières lors de journées portes ouvertes.
  4. Laissez-le cheminer : il est normal de ne pas savoir tout de suite. Soyez présent, mais ne cherchez pas à tout décider à sa place.

Mon ado est au lycée : comment encadrer les relations sociales ?

Les relations sociales prennent une importance considérable au lycée. Pour autant, il n’est pas question de surveiller tout ce que fait votre ado. 😶‍🌫️
Le plus efficace : rester bienveillant et présent, en lui montrant qu’il ou elle peut venir vers vous en cas de problème.

Posez ensemble des règles claires concernant les sorties, les horaires (en semaine et le week-end), mais ne soyez pas intrusif. Si une fréquentation vous inquiète, privilégiez toujours le dialogue à l’interdiction qui sera contre-productive :

  • « Qu’est-ce que tu apprécies chez cette personne ? »
  • « Est-ce que tu te sens bien quand tu es avec ce groupe ? »

Gardez à l’esprit qu’il est essentiel de laisser votre ado vivre ses propres expériences, faire des erreurs, connaître des chagrins d’amour ou d’amitié : c’est ce qui forge sa maturité… et il saura que vous êtes là, quoi qu’il arrive. 😉

 

Bien-être des lycéens : solliciter les bonnes ressources

L’accompagnement par des professionnels

Si vous sentez que la situation devient trop lourde à gérer seul·e, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel (psychologue, coach spécialisé dans l’adolescence). Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues sont là pour accompagner les lycéens dans cette période charnière grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu. 🫶

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Les ressources qui font du bien aux lycéens

Vous trouverez aussi de nombreuses ressources pour aider votre ado à traverser cette période :

  • Le podcast “Kit de survie pour la rentréeoù une étudiante partage ses craintes, ses réflexions et ses astuces, à quelques jours de la rentrée. Un contenu fait par une ado, pour les ados !
  • Guides de L’Étudiant pour chaque rentrée (seconde, première, terminale) : des conseils pratiques, des idées pour bien gérer son temps et des réponses aux principales questions que se posent les ados concernant leur orientation.
  • Guide de survie du Lycée : 50 fiches pour mieux appréhender la charge de travail, trouver la méthode d’apprentissage qui convient à votre ado, des témoignages, des conseils pour gérer son stress… bref, une véritable mine d’or !
  • Ressources sur l’orientation proposées par le gouvernement pour y voir un peu plus clair sur les différentes voies possibles et anticiper au mieux.

La rentrée au lycée est un moment clé, rempli de défis et de nouvelles expériences. En tant que parent, votre posture bienveillante, votre écoute et votre confiance sont indispensables pour aider votre ado à traverser cette période. 🧡

N’hésitez pas à vous entourer de ressources et à demander de l’aide si besoin. Rendez-vous sur notre blog pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados !


Fin d’année : comment garder le cap sans s’épuiser ?

Le soleil pointe le bout de son nez, les jours se rallongent et votre ado a du mal à rester concentré sur ses cours ? Difficile de tenir le rythme alors qu’il ou elle ne rêve que de vacances et que la saison estivale se profile à l’horizon. ☀️

Il est important que votre ado finisse l’année en beauté et ne se décourage pas si près du but. Mais pour qu’il continue de travailler efficacement sans s’épuiser, il faut faire preuve d’un peu de créativité. On vous explique !

 

Mon ado est démotivé en fin d’année : c’est normal ?

Chez les collégiens, les lycéens, et même chez les adultes, on observe une baisse de motivation au travail à partir du printemps. Pourquoi ? Nos pensées sont accaparées par les vacances qui approchent, on a envie de passer du temps dehors, de penser à autre chose qu’au travail ou aux cours. Et c’est bien normal ! 😉

Selon une étude menée par le Nouvel Obs, le taux d’absentéisme explose en juin chez les étudiants.

Pourtant, votre ado a tout intérêt à rester focus sur les dernières semaines qui le séparent des vacances ! Déjà parce que cela lui permettra d’aborder l’été l’esprit léger sans devoir incomplet ou leçons à revoir, mais aussi parce qu’il ou elle a peut-être des examens à passer. 📚 Cette année, si votre ado passe le Brevet ou le Bac, les mois de mai et juin comptent beaucoup pour ses révisions et sa réussite.

 

Pourquoi faut-il trouver un nouveau rythme en fin d’année ?

En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à adopter le bon discours en fin d’année. Difficile d’aider votre ado sans adopter un rythme militaire qu’il ou elle ne pourra pas tenir. L’objectif est de trouver un compromis qui lui permet de travailler efficacement, tout en ayant du temps pour s’aérer l’esprit avec des activités qui lui font du bien.

En fin d’année, les ados sont souvent soumis à une forte pression, la charge mentale peut les rendre plus irritables ou moins consciencieux, non pas par flemme, mais par fatigue.

Si votre ado s’acharne à travailler, il ou elle risque de réviser à contrecœur, et donc :

  • De s’épuiser (être moins efficace, passer du temps sur des choses acquises, se sentir submergé par le travail, s’aventurer sur le terrain du burn-out scolaire).
  • De se crisper sur des choses qu’il ou elle n’arrive pas à faire (il aimerait finir ses devoirs plus vite pour profiter avec ses amis).
  • De se démotiver (baisses des résultats, impression de travailler pour rien).

Au début de l’été, la pire ennemie des ados se réveille : la FOMO (Fear Of Missing Out) ou la peur de manquer un évènement important parce qu’il ou elle est en train de travailler. 🙃

Dans un article Popscience dédié à la FOMO, Micol, 15 ans, explique :

« J’ai souvent peur de rater quelque chose que mes amis peuvent faire, même juste une sortie, qu’ils pensent à faire des choses sans moi. »

Comment y remédier ? En alternant les moments de travail avec des moments de détente, en repensant la manière de travailler, on vous détaille tout ça !

 

Conseils pour accompagner son ado en fin d’année

L’aider à se fixer des objectifs scolaires… mais pas que !

Si votre ado a du mal à travailler ou à rester concentré, c’est aussi que l’année lui paraît interminable et qu’il ne voit plus le fruit de ses efforts. 🥴 Dans ce genre de situation, les coachs IAMSTRONG recommandent souvent d’adopter la technique des « petits pas ».

Concrètement : vous aidez votre ado à se fixer des objectifs simples et clairs à très court terme.
Par exemple, dans 2 jours, il ou elle doit avoir lu 4 chapitres du livre pour le cours de Français, complété les 2 premiers exercices de maths et avoir revu telle notion de SVT. 👉 Faire un planning à plus court terme permet à votre ado de ne pas avoir l’impression de crouler sous le travail et de garder la maîtrise de ces révisions.

N’oubliez pas également de célébrer chaque petite victoire ! Lorsqu’il ou elle accomplit quelque chose ou atteint ses objectifs, verbalisez que vous êtes fier, organisez une sortie en famille ou faites-lui un petit cadeau. 🙂 Ce qui lui fait du bien, c’est de savoir que vous êtes sensible à son investissement et que vous remarquez les efforts qu’il ou elle fournit.

Enfin (et ça fait aussi partie de la récompense), n’hésitez pas à impliquer votre ado dans l’organisation des vacances à venir. C’est un objectif qui n’est pas scolaire, un objectif enthousiasmant qui l’aidera à tenir le cap !

Explorer de nouvelles techniques pour stimuler l’apprentissage

Quand la motivation est au plus bas, votre ado ne prend plus aucun plaisir à apprendre. C’est dans ce genre de contexte qu’il ou elle se fragilise physiquement et psychologiquement. Le secret, c’est d’essayer de nouvelles méthodes pour réviser, des techniques plus ludiques et plus légères. 🌸

« Certaines recherches récentes suggèrent qu’un besoin fondamental supplémentaire pourrait avoir un rôle à jouer : le besoin de nouveauté, défini comme “le besoin de faire l’expérience de quelque chose qui n’a pas été expérimenté auparavant ou qui s’écarte de la routine quotidienne”. Cette piste viendrait soutenir l’usage d’activités pédagogiques diversifiées ou le développement des pratiques pédagogiques “innovantes” basées, par exemple, sur l’usage d’outils nouveaux (numériques ou non), ou encore sur l’emploi du jeu en soutien de l’apprentissage. » Étude menée par l’université de Lorraine, La Motivation des étudiants

Vous pouvez explorer de nouveaux supports d’apprentissage, comme les podcasts, les vidéos, les jeux pédagogiques, le dessin. 💫 La créativité est un véritable catalyseur d’apprentissage. Une vidéo inspirante ou une mise en situation peuvent réenclencher un intérêt bloqué.

  • Radio France propose une série de podcasts courts sur les classiques de la littérature.
  • Pour compléter la liste, vous pouvez jeter un œil au répertoire de podcast d’Annabac.
  • La chaîne YouTube Les Bons Profs est une référence pour tous les étudiants, collégiens comme lycéens : les cours sont ludiques et schématisés, adaptés à tous les niveaux.
  • Pour préparer le BAC, rendez-vous sur les chaînes Les Génies des Sciences pour les matières scientifiques et l’Antisèche pour les cours d’Histoire, de Français et d’art.

N’hésitez pas aussi à varier les lieux de révision : rendez-vous dans un parc ou dans un endroit calme en extérieur, c’est excellent pour aérer son cerveau et votre ado n’a pas l’impression d’être enfermé. 🌹 Certains bacheliers organisent même des résidences de révision : ils se rassemblent dans un nouvel endroit, organisent leur semaine de révision et s’entraident. Pensez-y et proposez-lui !

💡 Parents, on ne vous oublie pas ! Si vous ne savez pas quel discours adopter pour motiver votre ado, on vous recommande vivement La discipline positive de Jane Nelsen et Lynn Lott qui rappelle les meilleures pratiques.

Se projeter au-delà des vacances pour rester motivé

Si votre ado est démotivé, c’est aussi peut-être parce qu’il ou elle ne sait plus pourquoi il travaille. Vous pouvez évoquer ensemble les perspectives à plus long terme, sans lui mettre la pression ni entrer dans le détail :

  • Qu’est-ce qu’il ou elle aimerait étudier l’année prochaine ?
  • Quels sont les rêves ou les passions que votre ado poursuit ?
  • Quels sont les sujets qu’il ou elle prend plaisir à apprendre ou à découvrir ?

Selon l’âge de votre ado, vous pouvez même parler doucement d’orientation pour affiner le choix des matières et mettre un peu de concret derrière tous les efforts qu’il ou elle fournit. 😉

« Pour qu’un étudiant perçoive la valeur d’une activité, il est souhaitable qu’il la juge à la fois intéressante et utile. » Rolland Viau, Professeur et chercheur canadien.

 

Pour aller plus loin

Malgré tous vos efforts, votre enfant peut avoir besoin d’un soutien extérieur pour rester motivé et éviter le burn-out scolaire. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver la ou les méthodes d’apprentissage qui leur conviennent grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Révisions Bac/ Brevet : comment aider son ado à rester efficace sans s’épuiser ?

Les examens approchent et votre ado a du mal à se préparer. Brevet, baccalauréat… ces échéances marquent des étapes importantes dans le parcours scolaire de votre adolescent, mais aussi dans sa construction personnelle

Même lorsque les enjeux semblent mesurés – avec des taux de réussite globalement rassurants – la pression ressentie, elle, est bien réelle ! 🥴 Elle peut venir de l’école, de ses amis, mais aussi en partie des parents. Alors, comment l’encourager sans lui mettre la pression ? Et surtout, comment l’aider à réviser de manière efficace, sans s’épuiser ? On vous répond !

 

Bac/ Brevet : comprendre l’état d’esprit de nos ados

Deux grands examens jalonnent la scolarité de votre adolescent :

👉 Le premier a lieu aux alentours de 14 ans : le brevet des collèges, ou DNB (diplôme national du brevet). Il s’agit du tout premier examen officiel, marquant la fin du collège. S’il n’est pas déterminant pour l’entrée au lycée, il permet d’évaluer les connaissances et compétences acquises au cours des quatre années de collège. Pour 50% des élèves de 3ème, le fait d’être jugé – à l’écrit comme à l’oral – par des professeurs qu’il ne connaît pas, est une source de stress.

👉 Le second, et sans doute le plus symbolique, est le baccalauréat, dont les épreuves s’étalent désormais entre la première et la terminale. Ce diplôme représente la fin d’un cycle, et ouvre la voie vers les études supérieures pour certains, sur la vie active pour d’autres.. Pour 70% des lycéens, cette épreuve est un véritable rite de passage vers l’âge adulte, source de stress et de remise en question.

Ces examens se préparent longtemps à l’avance. Nos adolescents en entendent parler dès les premières années du collège, et passent des épreuves "blanches" pour s’y entraîner. Même si vous avez la délicatesse de ne pas les évoquer chaque jour, il y a fort à parier que certains enseignants ou camarades de classe s’en chargent à votre place ! 🙃

En 2024, les taux de réussite s’élevaient à 85,6 % pour le DNB et 91,4 % pour le baccalauréat. Votre enfant a donc toutes les chances de réussir !

Cela n’empêche pourtant pas le sentiment de pression de s’installer à mesure que la date approche…

« Le stress scolaire m’a marquée durant mon année de troisième. Le brevet, la moyenne, l’accès à un lycée général… Tout cela m’a apporté beaucoup d’anxiété, et j’ai dû gérer ça toute seule. Mes parents en sont la cause principale. » se souvient Lucile, 16 ans (Ouest-France).

Il est tout à fait naturel d’encourager son enfant à donner le meilleur de lui-même. Vous souhaitez, à juste titre, que ses résultats soient à la hauteur de ses efforts. Mais attention à ne pas être trop sur son dos, il ou elle pourrait interpréter cela comme un manque de confiance.

Voyons maintenant comment vous pouvez devenir son meilleur allié sur le chemin de la réussite. 💪

 

Comment aider mon ado à réviser efficacement ?

Les prérequis pour bien réviser

1. Identifier son type de mémoire

La première chose à faire pour accompagner efficacement votre ado dans ses révisions, c’est d’identifier SA méthode de travail. Il n’existe pas de recette universelle : chaque élève apprend différemment. Ce qui fonctionne pour Marcel ne conviendra pas forcément à Jasmine, tout simplement parce que chacun utilise sa mémoire de manière singulière.

On distingue généralement trois grands types de mémoire :

  • La mémoire visuelle 👁️ : on retient ce que l’on voit. Les élèves visuels aiment créer des fiches colorées, des schémas, des tableaux, parfois même des mind maps. Ils ont besoin de "voir" l’information pour la mémoriser.
  • La mémoire auditive👂 : on retient ce que l’on entend. Pour ces profils, relire les leçons à voix haute, les enregistrer ou les mettre en scène peut vraiment faire la différence.
  • La mémoire kinesthésique 🫶 : on retient ce que l’on vit ou ressent. Dans ce cas, mimer, bouger, inventer des anecdotes ou associer les notions à des émotions favorise l’ancrage des connaissances.

Votre ado peut se retrouver dans plusieurs catégories. S’il ou elle a une préférence pour l’auditif, n’hésitez pas à l’encourager à varier les approches, par exemple en lisant à voix haute ses fiches colorées : il combine alors plusieurs canaux d’apprentissage.

2. Connaître ses capacités de concentration

Au-delà du type de mémoire, essayez aussi d’observer ses capacités de concentration. Combien de temps parvient-il à rester attentif ? À quelle fréquence a-t-il besoin de faire des pauses ? Ces éléments vous aideront à ajuster le rythme de travail à ses besoins. 😉

3. Identifier ses forces et ses faiblesses

Identifiez également les matières qu’il maîtrise déjà, et celles qui lui demandent plus d’efforts. Peut-être que les sciences passent mieux que les langues, ou inversement. Un coup de pouce ciblé – via un membre de la famille ou un soutien scolaire – peut l’aider à reprendre confiance là où il se sent moins à l’aise.

4. Être à l’écoute de ses besoins

Enfin, demandez-vous s’il préfère travailler seul ou s’il a besoin d’être accompagné pour rester motivé. Un cadre rassurant, une simple présence silencieuse dans la pièce, ou des encouragements réguliers peuvent suffire à maintenir le cap.

Bref, l’idée est de faire un petit état des lieux, objectif et bienveillant, de ses atouts, de ses besoins, et des points à renforcer, pour construire ensemble une stratégie qui lui ressemble. 😉

Trouver son rythme d’apprentissage

"Les habitudes rassurent le cerveau. Quand il y a moins d'imprévus, il y a moins de stress généré” affirme notre coach et fondatrice, Erika Seydoux.

Sur le plan neuroscientifique, c’est tout à fait logique : le cerveau humain adore la prévisibilité. Lorsqu’une tâche devient routinière, elle est gérée par les circuits neuronaux de l’habitude du cerveau, principalement au niveau des ganglions de la base. Cela permet de libérer le cortex préfrontal — la zone qui gère la concentration, la mémoire de travail et la prise de décision.

Mettre en place une routine quotidienne claire permet donc de réduire la charge mentale : le cerveau ne perd plus d’énergie à organiser chaque action ou à gérer l’incertitude. Pour un ado, cela signifie plus de disponibilité mentale pour se concentrer sur les révisions, mieux gérer son temps, et diminuer l’anxiété liée au flou ou au dernier moment.

L’idée est de garder des repères fixes chaque jour :

  1. L’heure du réveil
  2. Les horaires des repas
  3. Les plages de révision
  4. Les séances de sport
  5. L’heure du coucher

Pour que cette organisation soit fluide et réaliste, votre rôle de parent est essentiel. Veillez à ce que le planning puisse tenir sur la durée : pouvez-vous adapter l’heure des repas ? Les activités prévues s’enchaînent-elles facilement ?

Pour éviter que cette rigueur ne soit perçue comme une contrainte, impliquez votre ado dans l’élaboration du planning. Définissez ensemble les objectifs à atteindre.

Par exemple : avoir terminé la révision de tel chapitre avant telle date, et répartissez les matières sur la semaine (français le lundi, histoire le mardi, etc.).

Enfin, pour que cette routine porte ses fruits, toute la famille doit jouer le jeu. Si votre enfant a des frères et sœurs, expliquez-leur l’importance de respecter ses temps de travail et ses nouvelles habitudes. Offrir un environnement calme et bienveillant est déjà une façon précieuse de l’accompagner vers la réussite. ☀️

Les méthodes de révisions testées et approuvées

S’il a une mémoire plutôt visuelle :

  • Les fameuses fiches colorées !
    Idéalement, qu’il les écrive à la main : comme le disait Maria Montessori, c’est par la main que se forme l’esprit. Cela lui permet de jouer sur la mise en page, varier les tailles de police, utiliser des couleurs, surligner… l’idée est de “photographier” mentalement les infos à retenir.
  • L’invasion des post-it et posters
    Laissez-le (momentanément 😅)  tapisser son espace de travail, sa chambre, son miroir, avec des citations, dates clés, formules… À force de les croiser au quotidien, même sans y prêter attention, ces infos finiront par s’ancrer dans sa mémoire.

S’il a une mémoire principalement auditive :

  • Lire à voix haute ses cours
    Il peut jouer les professeurs en expliquant à haute voix ses leçons, ou même les chanter ! S’enregistrer et réécouter ses révisions est aussi un excellent moyen de renforcer l’apprentissage.
  • Explorer les podcasts et vidéos YouTube
    De nombreuses ressources abordent les programmes scolaires de manière vivante et accessible. Quelques suggestions :

S’il a une mémoire kinesthésique :

  • Associer les notions avec les émotions
    Lire un roman, regarder un film, incarner un personnage ou rejouer une scène : tout ce qui crée un lien émotionnel avec le contenu facilite la mémorisation. Par exemple, voir l’adaptation en film de Le Comte de Monte Cristo donne envie de s’intéresser à Dumas, et les documentaires sur la Seconde Guerre Mondiale permettent de mieux comprendre les enjeux de ce conflit.
  • Utiliser des jeux interactifs
    Les quizz, applications ou jeux éducatifs en ligne sont idéaux pour les profils actifs. L’appli Kahoot! permet notamment de réviser depuis son téléphone, de façon ludique.

S’il veut mobiliser les trois types de mémoire :

L’idéal est de mobiliser toutes les capacités de votre ado avec des fiches de révision claires et agréables à relire + des relectures à voix haute + chercher des infos et anecdotes autour des sujets étudiés. C’est encore le meilleur moyen de se créer une culture complète, solide et durable ! 🥰

La confiance en soi, c’est la base !

Avoir confiance en soi, c’est croire en sa capacité de réussir et mobiliser toutes ses ressources pour dépasser les obstacles. Pour cultiver cet état d’esprit positif, notre coach et fondatrice Erika Seydoux recommande deux outils particulièrement efficaces, à pratiquer en amont des épreuves :

• Identifier ses 3 atouts pour une épreuve

Invitez votre enfant à faire la liste de trois atouts qui le rendent capable de réussir tel examen. Cela peut ressembler à :

  • « J’ai des facilités dans cette matière, j’ai toujours eu de bons résultats. Il n’y a pas de raison que cela change. »
  • « J’ai révisé sérieusement et efficacement, je suis prêt. »
  • « Je me suis entraîné avec un chronomètre, je sais gérer mon temps et finir dans les temps. »

Formuler ces pensées positives lui permettront de rentrer dans une dynamique de réussite et d’arriver confiant le jour J.

• Pratiquer la visualisation

Chaque jour, proposez à votre ado de s’accorder quelques minutes au calme pour se projeter mentalement au jour de l’examen.

🧘 Les yeux fermés, il s’installe confortablement et commence à se projeter dans le jour J. Il visualise chaque étape, comme s’il y était vraiment : le chemin jusqu’à la salle d’examen, le bruit de fond, l’odeur du papier, les battements de son cœur qui ralentissent à mesure qu’il respire profondément. Il s’imagine s’installer à son bureau, lire les consignes avec clarté, surmonter un moment de doute avec calme, puis écrire avec assurance.

Il visualise aussi la fin de l’épreuve : il rend sa copie, respire un grand coup, sort de la salle et ressent un immense soulagement, une vraie fierté. Il peut même imaginer le moment où il découvre ses résultats — et ce sentiment de satisfaction d’avoir donné le meilleur de lui-même.

Pourquoi ? Parce que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire : se représenter une situation de succès la rend plus accessible. L’image mentale s’imprime dans l’inconscient… et oriente les actions vers sa concrétisation. Cette technique est à répéter le plus régulièrement possible (il peut même s’enregistrer parler pendant la visualisation et s’écouter les jours suivants), surtout à l’approche des épreuves, pour ancrer en lui la réussite. 😉

 

Révisions des examens : les réponses à vos questions

À partir de quand commencer les révisions du Bac/ Brevet ?

Un des pièges les plus fréquents dans la préparation aux examens est de tout concentrer dans les deux dernières semaines. Ces révisions de dernière minute sont le meilleur moyen d’être submergé de stress à cause de la surcharge mentale et de la fatigue … 🤯

De bonnes révisions s'inscrivent dans la durée. L’idéal est de commencer à les structurer dès le début de l’année, en mettant en place un rythme de travail régulier et des méthodes adaptées.🙂 Cela ne signifie pas vivre sous pression toute l’année, mais plutôt poser les bases sereinement, pour que les révisions deviennent une bonne habitude et non une course contre la montre.

Au début de l’année scolaire

Dès le début de l’année scolaire, essayez d’avoir une discussion franche et bienveillante avec votre ado. Imaginez ensemble une organisation qui lui convient, fixez des objectifs, identifiez les outils qui l’aident à se sentir confiant. En adoptant de bonnes pratiques dès le départ, l’année peut être abordée plus sereinement et sans pic de stress inutile à l’approche de l’échéance.

Pendant l’année

Pendant l’année, les examens blancs lui permettront d’évaluer ses acquis, mais surtout de tester ses méthodes de travail, de voir ce qui fonctionne ou non, et d’ajuster la stratégie sans pression. Pas de panique, donc, s’il n’a pas d'excellents résultats à cette occasion ! C’est l’occasion d’apprendre de ses erreurs. ⭐

3 mois avant les examens

Établissez un vrai plan d’action environ trois mois avant les épreuves. Cela permet de répartir intelligemment les révisions par matière, de combler les éventuelles lacunes, et d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire.📑

Quelques semaines avant les examens

Enfin, à mesure que l’échéance approche, rassurez votre ado et donnez-lui confiance. Les enseignants, les camarades, l’environnement scolaire en général, rappellent déjà quotidiennement l’importance des examens. Votre rôle est donc complémentaire : être un soutien pour lui. Si votre ado est régulier et consciencieux, il va cartonner !

Quelle hygiène de vie pour mon ado pendant les examens ?

Dans la course aux révisions, on a parfois tendance à l’oublier : l’hygiène de vie joue un rôle fondamental dans la réussite scolaire, en particulier pendant la période des révisions.

Trois grands piliers sont à surveiller de près : le sommeil, l’alimentation, et l’équilibre global du quotidien.

• Le sommeil : un allié incontournable 🥱

Chez les adolescents, le sommeil est souvent la première victime du stress ou des plannings surchargés. Pourtant, c’est pendant le sommeil que le cerveau consolide les apprentissages. Réviser tard le soir en sacrifiant ses heures de repos est donc contre-productif : sans sommeil suffisant, les informations ne sont pas bien enregistrées, la concentration chute, et la fatigue s’installe.

Rappelez à votre enfant l’importance de dormir entre 8 et 10 heures par nuit, pour réviser efficacement !

• L’alimentation : du carburant pour le cerveau 🍱

On le sait, le cerveau est un organe très gourmand en énergie, et son principal carburant, ce sont les glucides. Il est donc essentiel d’assurer une alimentation équilibrée, variée et régulière, particulièrement en période de révisions.

Privilégiez des repas riches en bons glucides (céréales complètes, légumineuses), des fruits et légumes frais pour les vitamines, du poisson pour les oméga-3, ou encore des oléagineux comme les noix et amandes, excellents pour la concentration. L’oxygénation du cerveau passe aussi par une bonne hydratation !

• L’équilibre de vie : réviser oui, mais pas que 🚴

Enfin, réviser ne veut pas dire s’enfermer non-stop dans sa chambre pendant des semaines. Les moments de pause, de déconnexion, de plaisir, sont essentiels pour tenir sur la durée.

Une activité physique régulière, une balade en extérieur, un moment en famille ou entre amis… Tout cela contribue à recharger les batteries, à faire baisser la pression, et à revenir aux révisions avec un esprit plus clair. Ces temps doivent faire partie intégrante du planning.

Réviser la veille : est-ce vraiment utile ?

C’est une question que beaucoup se posent, souvent avec de bonnes intentions : “Est-ce qu’il ne faudrait pas revoir une dernière fois ses fiches la veille ?”

Des études en neurosciences montrent que cette relecture sous stress expose votre ado à deux risques :

  • Revenir frénétiquement sur toutes les leçons à la dernière minute est bien souvent le meilleur moyen de se stresser inutilement. Ce fameux sentiment de “j’ai tout oublié” ne vient pas d’un manque de préparation, mais d’une surcharge mentale qui brouille les repères à l’approche de l’épreuve. 😵‍💫
  • Au contraire, chez certains, elle peut donner l’illusion de maîtriser le sujet alors que le cerveau aura du mal à retenir les parties centrales des informations.

À ce stade, votre rôle de parent est de rassurer. Même si vous sentez de l’agitation chez votre ado, résistez à la tentation de l'interroger sur le contenu des cours. Montrez-lui que vous avez confiance en lui, en sa préparation, en ses capacités. Il a fait le travail, et ce qui compte maintenant, c’est d’arriver le jour J dans les meilleures conditions possibles. 🧡

La veille de l’examen doit être un moment de relâchement. Encouragez votre enfant à s’aérer l’esprit : une promenade, un bon repas, un moment calme, un film qui fait du bien. Et pourquoi pas, un dernier petit rituel de visualisation. Il va y arriver !

 

Les ressources utiles pour aider son ado à préparer ses examens

  • Le livre : Apprendre autrement avec la pédagogie positive de Audrey Akoun et Isabelle Pailleau. Idéal pour comprendre comment on apprend, quels sont ses points forts, et comment se motiver.
  • Le podcast gérer le stress des exams donne les astuces d’une sophrologue, Mathilde Mistre, pour que parents et enfants retrouvent un peu de sérénité en période d’examen !

 

Pour aller plus loin

Vous avez tout tenté pour accompagner votre enfant avec bienveillance dans la préparation de ses examens, mais chaque séance de révision devient un véritable supplice ?

👉 Chez IAMSTRONG, nos coachs et psychologues sont là pour aider votre adolescent à surmonter les défis scolaires et personnels en puisant dans ses ressources intérieures.

Lors d’un premier appel gratuit, nous évaluerons la situation et vous orienterons vers le professionnel le plus adapté pour lui redonner confiance, grâce à un accompagnement personnalisé : séances individuelles en visio, activités en ligne pour mieux se connaître, et un chat pour qu'il ne se sente jamais seul.

Encouragé par ses proches, et coachés par des pros, votre ado a toutes les cartes en main pour décrocher ses diplômes et reprendre confiance en lui ! 🎉

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à consulter notre blog dédié à la parentalité pour vous aider à mieux comprendre l'univers fascinant mais complexe de l'adolescence !


Bien s’orienter, ça commence par bien se connaître

Le sujet de l’orientation s’est invité dans les conversations et vous sentez votre ado tracassé. Il se pose tout un tas de questions et a du mal à identifier une ou plusieurs voies qui pourraient lui convenir. 👀

La plupart des adolescents ne savent pas vraiment à qui s’adresser sur ce sujet : faut-il en parler à un conseiller d’orientation ? aux professeurs ? aux parents ? Là où l’orientation pourrait être un sujet inspirant et motivant, la plupart des jeunes voient leur avenir se profiler comme une menace.

On respire ! Une grande majorité des adolescents passent par là. L’essentiel, pour ne pas être pris de court, est de se poser les bonnes questions au bon moment. ⭐

 

L’orientation, source d’angoisse pour les ados

Ce que disent les chiffres sur l’orientation

L’orientation est un sujet qui préoccupe énormément nos jeunes, et ce, dès le collège. Si, pour certains, le chemin vers le lycée général semble évident, d’autres évaluent toutes les options pendant des mois. La psychanalyste et psychiatre Piera Aulagnier parle même de l’orientation comme d’un « projet identitaire ». 😮

Sans surprise, le pic d’anxiété apparaît au moment du bac, ou lorsqu’il s’agit d'inscrire ses choix sur Parcousup (2ème trimestre de la Terminale). Selon une étude menée par le CRÉDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 2/3 des lycéens sont angoissés par le sujet de l’orientation.

Ce phénomène toucherait même particulièrement les filles, concernées à 74 % (contre 60 % des garçons). 🤔 Nos jeunes ont l’impression de devoir faire un choix définitif, enfermant, et se sentent démunis face à la complexité des filières. 1 jeune sur 2 s’estime même insatisfait de l’accompagnement proposé par son établissement concernant l’orientation.

Pourquoi nos ados sont-ils angoissés par l’orientation ?

Si l’orientation est un sujet qui préoccupe une grande majorité de nos jeunes, ce n’est pas toujours pour les mêmes raisons. Il existe plusieurs cas de figure.

L’assignation à un stigmate

Votre ado se sent pris au piège dans son assignation de naissance. 😶 C’est par exemple le cas des jeunes qui ont grandi dans un milieu défavorisé et qui ont tendance à s’orienter, par défaut, vers un apprentissage rapide. C’est aussi le cas des jeunes qui ont grandi dans une classe sociale plus aisée et qui ressentent sur eux la pression de leur milieu ou de leurs parents.

L’assignation peut aussi être le fait d’un stigmate social, d’une culture ou d’une condition médicale. La psychologue clinicienne Dominique Méloni évoque les jeunes handicapés comme les grands oubliés de l’orientation. Dans ce moment charnière, ils ne sont pas écoutés et aucun dispositif n’est mis en place pour les accompagner.

La peur de l’échec

Cette peur, nous la connaissons bien, quel que soit notre âge. À l’adolescence, au moment de choisir son orientation, elle se cristallise autour des notes et des réponses d’admission.

Selon Françoise Vouillot (ancienne maîtresse de conférences en psychologie de l’orientation), les résultats d’admission sont de véritables couperets pour nos jeunes. 😱 Dans « L’Orientation aux prises avec le genre », elle explique comment cette échéance abîme l’image et la confiance des ados, dans une période de grands bouleversements.

Le désintérêt et le manque de motivation

Certains ados éprouvent des difficultés à se projeter concrètement dans leur avenir par manque d’ambition, de maturité, ou tout simplement de motivation. Cela peut donner l’impression qu’ils ne se sentent pas concernés par leur avenir, mais, en réalité, ils ont surtout peur de se confronter à l’inconnu. La bonne nouvelle, c’est que ça se travaille ! 💪

Ce sont, bien sûr, de grands schémas souvent observés chez les ados, mais chaque jeune vit cette période différemment.

 

Orientation : comment aider votre ado à trouver sa voie ?

Encourager son ado à mieux se connaître

Avant de parler Parcoursup, prépa ou université, prenons un instant pour parler de connaissance de soi. C’est la clé d’une orientation réussie !

Trouver sa voie, ce n’est pas juste choisir un métier ou une filière, c’est apprendre à se comprendre : Qu’est-ce qui me passionne ? Dans quel environnement suis-je à l’aise ? Ai-je besoin d’action, de créativité, de relations humaines ?

Mais à 15 ou 16 ans, ces questions ne sont pas toujours évidentes. L’erreur à éviter ? Vouloir choisir à sa place. Il est tentant d’orienter son ado selon ses propres rêves ou inquiétudes ("Les débouchés sont mauvais dans ce secteur", "Tu devrais faire médecine, c’est un métier sûr")… mais ce qui compte, c’est ce qui l’anime, lui.

Voici des pistes pour l’aider à mieux se connaître et faire émerger ses envies.

1. Tests et outils d'auto-évaluation reconnus

  • Le MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) : test de personnalité permettant d'identifier ses préférences naturelles et son mode de fonctionnement. Disponible en version junior dès 14 ans.

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

  • Le RIASEC de Holland : modèle utilisé par les conseillers d'orientation, identifiant 6 types de personnalité au travail (Réaliste, Investigateur, Artistique, Social, Entreprenant, Conventionnel).

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  • Les tests IRMR3 (Inventaire des Intérêts Professionnels) : outil de référence utilisé par les psychologues de l'Éducation Nationale pour explorer les centres d'intérêt professionnels. 🙂

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

2. Ressources numériques validées

  • L'application Pixis : plateforme gratuite d'orientation qui propose des questionnaires de personnalité et des fiches métiers adaptées aux ados.
  • La chaîne YouTube "Projet Voltaire" propose une série "Connaissance de soi" avec des exercices pratiques d'introspection.

3. Accompagnement dans un centre

  • CIO (Centre d'Information et d'Orientation) : consultations gratuites avec des psychologues de l'Éducation Nationale.
  • Ateliers collectifs proposés par l'association "Parcours le Monde" : exploration de soi à travers des activités de groupe.

Identifier ses points forts et ses passions

En tant que parent, vous pouvez aider votre ado à identifier les matières qui lui plaisent, les compétences où il est particulièrement à l’aise. Bien sûr, rien n’est figé dans le marbre. Ce n’est pas parce qu’il est doué en histoire qu’il deviendra chercheur ou prof, mais cela peut vous donner quelques pistes de réflexion. 🌹

👉 Selon le CNESCO, le jeune développe naturellement un goût personnel pour un métier ou un secteur (48 %), ou s’oriente en fonction d’une appétence pour une discipline ou une filière (41%).

Observer son ado au quotidien

Commencez par remarquer ces petits indices révélateurs :

  • les sujets qui le passionnent au point d'en parler pendant des heures ;
  • les activités dans lesquelles il perd la notion du temps ;
  • les domaines où ses amis le sollicitent naturellement ;
  • les contenus qu'il consomme spontanément (vidéos, podcasts, livres...)

Par exemple, si votre ado passe des heures à monter des vidéos pour ses réseaux sociaux, c'est peut-être le signe d'un talent pour la narration visuelle et le storytelling. S'il est toujours celui qui organise les sorties de groupe, cela révèle des compétences en leadership et en organisation. 😉

Aidez votre ado à prendre conscience de ces forces en lui posant des questions, en ouvrant le sujet et en lui parlant de vos observations. Donnez-lui un petit coup de pouce pour amorcer une réflexion.

Décoder ses talents cachés

Les compétences qui nous semblent naturelles sont parfois nos plus grands atouts ! Aidez votre ado à repérer ses "super-pouvoirs" :

  • Dans le domaine relationnel : Est-il celui qui apaise les conflits ? Qui trouve les mots justes pour réconforter ? Ces qualités peuvent ouvrir vers des métiers de l'accompagnement, du management, de la médiation...
  • Dans la créativité : Trouve-t-il toujours des solutions originales aux problèmes ? Aime-t-il customiser ses vêtements ou redécorer sa chambre ? Ces aptitudes peuvent mener vers le design, l'innovation, l'architecture...
  • Dans l'organisation : Gère-t-il naturellement son emploi du temps ? Aide-t-il à planifier les événements familiaux ? Ces compétences sont précieuses en gestion de projet, en événementiel…

N’hésitez pas à verbaliser ses compétences humaines pour qu’il ou elle en prenne conscience et se pose les bonnes questions. 😉

Des passions aux métiers : tissez des liens

Beaucoup de jeunes pensent qu’une passion ne peut pas déboucher sur un vrai métier ou qu’il n’y a pas de lien en tous cas. Montrez-leur que c’est faux ! Prenons quelques exemples concrets pour illustrer comment une passion peut se décliner en différents métiers :

👉 Passion pour le sport → Au-delà des métiers évidents (prof de sport, coach), pensez à :

  • Journaliste sportif
  • Marketing dans l'industrie du sport
  • Concepteur d'équipements sportifs
  • Organisateur d'événements sportifs

👉 Amour des jeux vidéo → Ce n'est pas qu'un loisir ! Cela peut révéler des aptitudes pour :

  • Le game design
  • Le développement informatique
  • La création de contenus digitaux
  • La gestion de communauté

Un conseil important

Ne vous focalisez pas uniquement sur les matières scolaires où votre ado excelle. Certains élèves moyens en maths deviennent d'excellents entrepreneurs, des artistes "nuls en français" créent des œuvres magnifiques... L'important est d'identifier ce qui l'anime vraiment. 🥰

Rappelez-vous : les passions d'aujourd'hui peuvent évoluer, se combiner de façon inattendue. L'essentiel est d'encourager votre ado à explorer, expérimenter et surtout, à rester curieux !

Cette exploration des talents et des passions n'est pas un exercice ponctuel, mais un processus continu qui l'aidera à construire un projet professionnel authentique et épanouissant. 🌟

L’aider à prendre confiance en lui

Si beaucoup d’ados ne savent pas ce qu’ils veulent faire, c’est aussi parce qu’ils n’ont pas confiance en eux (on rejoint la peur de l’échec dont on vous parlait plus tôt). Vous pouvez l’aider à voir ce qu’il fait de bien, sur le plan académique, mais pas seulement.

Soyez à son écoute et n’hésitez pas à verbaliser le fait que vous êtes fier de lui, de ses efforts et de ses accomplissements :

  • « Je suis fier de la personne que tu deviens. »
  • « Tu as fait de ton mieux et c’est ça le plus important. »
  • « Ce qui m’importe, c’est que tu te sentes bien, je serai toujours à tes côtés, quels que soient tes choix. »

Votre ado a besoin d’être rassuré sur sa valeur, sur votre amour et sur votre soutien inconditionnel.

D’ailleurs, il est important de lui rappeler que son choix d’orientation ne l’engage pas toute sa vie dans un métier ou dans une voie. Il ne sera pas prisonnier d’un métier parce qu’il fait ce choix aujourd’hui. S’il en a envie, il aura l’occasion d’explorer d’autres voies ou de se reconvertir : la vie est pleine de surprises et il est complètement libre de ses choix ! ✨ Le plus important est que votre enfant prenne confiance en lui et en ses compétences.

 

Ressources, salons, podcasts, professionnels… tout ce qu’il faut pour bien s’orienter

Les ressources clés sur l’orientation

On vous a concocté une petite liste des ressources indispensables sur l’orientation des ados :

Les évènements à ne pas manquer en 2025

Un excellent moyen de manifester votre soutien à votre ado : l’accompagner à un évènement sur l’orientation ou à une journée portes ouvertes. 😀

Mon ado ne sait pas quoi faire : quel professionnel peut l’accompagner ?

Votre ado se sent complètement perdu, non accompagné par son établissement scolaire et ne sait pas du tout comment aborder la question de l’orientation ? Avez-vous pensé au coaching ? 🌜

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels et à trouver leur voie. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré. Le cocktail parfait pour bien s’orienter !

L’orientation n’a plus de secret pour vous, vous avez toutes les cartes en main pour accompagner votre ado dans ce moment de vie important. 🥰

Si vous avez besoin d’autres conseils pour gérer le quotidien avec votre ado, n’hésitez pas à consulter notre blog dédié !


Phobie scolaire : savoir la repérer et agir à temps

Chaque matin, certains adolescents se réveillent avec une boule au ventre à l'idée d'aller en cours. Stress, panique, crises de larmes… Pour eux, l'école est devenue une source d'angoisse insurmontable. Cette détresse, souvent incomprise, pousse certains à éviter totalement l’école, parfois pendant des mois.

Le concept de phobie scolaire est parfois difficile à comprendre pour les parents : que se passe-t-il exactement dans la tête d’un ado ? Comment savoir s’il s’agit vraiment d’une phobie ? Et, surtout, comment accompagner un adolescent en souffrance ? 🤯 

Chez IAMSTRONG, on accompagne de plus en plus de jeunes qui souffrent de phobie scolaire, on est particulièrement sensibilisés à ce sujet. 🫶 On vous propose donc un article dédié pour mieux comprendre ce mal-être et adopter les bons réflexes pour accompagner votre enfant.

 

Phobie scolaire : de quoi parle-t-on exactement ?

Pour commencer, il est important de bien comprendre ce qu’il se cache derrière le terme de « phobie scolaire », aussi appelée « refus scolaire anxieux ». Cette souffrance n’est pas toujours facile à repérer et à mesurer.

La définition proposée par la psychologue Élodie Antoni nous paraît la plus juste :

« La phobie scolaire, pour un enfant ou un adolescent, est une situation dans laquelle l’école devient une source de souffrance qui dépasse ses ressources. Cela se traduit par une difficulté majeure ou une impossibilité régulière à y aller […] à caractère anxieux, avec somatisations fréquentes»

Selon la dernière étude Santé publique France (2023) menée sur le sujet, 4 à 10 % des élèves français sont victimes de phobie scolaire diagnostiquée. Et l’association Phobie Scolaire rapporte que 25 % des adolescents souffrent de troubles anxieux, liés à la scolarité. 😟

Pour que l’anxiété ne vire pas à la phobie, il est important que les parents se renseignent sur le sujet et soient attentifs aux premières manifestations. Surtout, ne considérez pas la phobie scolaire comme un caprice, c’est un vrai mal-être qui paralyse les ados dans leur développement et leur apprentissage. Plus elle est détectée tôt, mieux elle sera prise en charge. 😌

 

Comment expliquer la phobie scolaire ?

La phobie scolaire est un mal-être multifactoriel, difficile d’en identifier la source. Parfois, il s’agit de l’expression d’une anxiété généralisée, d’autres fois, elle est le résultat d’un harcèlement scolaire, ou d’une autre raison… Il n’existe pas de cause unique, chaque phobie scolaire est différente.

👉 L’Inserm identifie plusieurs causes récurrentes qui pourraient expliquer ce mal-être, que l’institut qualifie d’ailleurs de « trouble aux mille et un visages » :

  • le harcèlement scolaire, les insultes ou les menaces ;
  • le sentiment d’être différent, cela concerne par exemple les adolescents neuro-atypiques ;
  • les difficultés d’apprentissage ou l’échec scolaire ;
  • les minorités ethniques, qui souffrent parfois d’un sentiment d’exclusion.

La phobie scolaire est encore plus répandue depuis la crise sanitaire de 2020, les jeunes ont pris l’habitude de s’isoler, de travailler en autonomie. Même le contact social devient une charge mentale pour certains d’entre eux. Selon une étude Egora :

  • 38 % des jeunes en phobie scolaire établissent un lien direct avec le confinement ;
  • 11,4 % parlent de l’effet « cabane », qui les a déshabitués des exigences sociales et de la pression scolaire.

👉 En conséquence, ils sont de plus en plus nombreux à solliciter des modèles d’apprentissage alternatifs :

« Le sentiment d’augmentation des refus scolaires anxieux est objectivé par l’augmentation des demandes de dispositifs alternatifs à la scolarité pour les éléments totalement ou partiellement déscolarisés depuis 2019-2020. » Dr Myriam Jarlan-Trojelli, Médecin conseiller technique à l’Éducation nationale.

On vous en parle un peu plus loin dans l’article !

 

Comment repérer la phobie scolaire ?

Même si la plupart des phobies scolaires se déclarent vers 11-12 ans, les premières manifestations peuvent apparaître avant :

« Il faut être attentif aux petits bobos qui empêchent l’enfant d’aller à l’école le matin, mais disparaissent pendant les vacances, et à tout changement de comportement : notes en baisse, isolement dans la cour, passages fréquents à l’infirmerie… » Odile Mandagaran, présidente de l’association Phobie Scolaire.

L’Inserm rappelle les quelques signes qui peuvent faire penser à une phobie scolaire :

  • les notes en baisse ;
  • l’absentéisme prolongé ;
  • le refus d’aller à l’école ;
  • les maux de ventre ou de tête à répétition ;
  • des troubles du sommeil ou de l’alimentation ;
  • une tendance à s’isoler.

Vous l’aurez remarqué, ce sont des symptômes que l’on retrouve aussi fréquemment chez les adolescents en dépression. 😶 Dans le cas d’une phobie scolaire, l’anxiété est particulièrement orientée vers l’école et tout ce qui la compose : le bus, les notes, les professeurs, la cour, la cantine…

« Le matin, j’ai les larmes aux yeux dans le bus en pensant à l’école. Parfois, j’ai mal au ventre au point de ne plus pouvoir bouger, ça me paralyse. J’ai du mal à l’expliquer à mes parents, mais ce n’est pas un caprice, c’est une vraie peur. » Aurore, 17 ans, lycéenne à Bayonne.

💡 Comme l’explique Odile Mandagaran, ces symptômes se manifestent par vagues : ils disparaissent pendant les vacances ou le week-end et réapparaissent quelques jours avant la reprise des cours, lorsque l’enfant anticipe la rentrée. Cette temporalité est un vrai indicateur d’une phobie scolaire.

 

Phobie scolaire : quelles conséquences si elle n’est pas prise en charge ?

Si la phobie scolaire n’est pas prise en charge, elle peut entraîner un absentéisme fréquent ou prolongé. Dans son ouvrage Le Refus scolaire anxieux, Hélène Denis en rappelle les conséquences possibles :

  • désocialisation ;
  • marginalisation ;
  • dépression ;
  • risque d’addiction aux substances psychoactives ou d’addiction comportementale.

Pour éviter que la phobie ne prenne de l’ampleur, il est indispensable de solliciter la bonne prise en charge le plus rapidement possible. L’objectif prioritaire est toujours la santé de votre enfant. ❤️ Dans un second temps, il s’agira d’explorer toutes les pistes pour l’aider à retourner à l’école ou à instaurer un nouveau rythme qui lui convient.

 

Mon ado souffre de phobie scolaire : comment l’aider ?

Adopter le bon discours pour accompagner son adolescent

Si vous observez des manifestations d’une phobie scolaire chez votre ado, la première étape est d’aborder le sujet avec lui. Montrez-vous compréhensif, bienveillant, et évitez les phrases culpabilisantes, comme : « Tous les ados de ton âge vont à l’école, je ne vois pas pourquoi, toi, tu n’irais pas» Vous risquez de perdre sa confiance. 🫤

Échangez avec lui pour identifier la raison sous-jacente du refus scolaire, un harcèlement, par exemple. Gardez en tête que dans de nombreux cas, la phobie scolaire est la matérialisation d’un mal-être profond et non la conséquence de violences physiques ou psychiques vécues à l’école.

👉 Posez-lui des questions ouvertes, pour lui laisser l’opportunité de s’exprimer :

  • Comment te sens-tu à l’école ?
  • Est-ce qu’il y a des choses qui t’angoissent ?
  • Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Quelques bonnes pratiques pour l’apaiser au quotidien

En plus d’ouvrir le dialogue, vous pouvez mettre en place quelques petites choses pour l’aider au quotidien. 🌝

Voici quelques petites astuces :

  • Apprendre à gérer le stress en explorant les différentes techniques, comme la cohérence cardiaque ou la visualisation.
  • Mettre en place une routine rassurante (emploi du temps, repas, temps calme…), un ado bien encadré se sent aussi plus en sécurité.
  • Adopter la technique des petits pas : un jour après l’autre ! Si votre ado refuse catégoriquement d’aller à l’école, ne forcez pas le retour brutal, invitez-le à reprendre le rythme petit à petit.

Quoi qu’il en soit, on vous conseille de prendre contact avec le corps enseignant pour trouver le rythme qui conviendra à votre ado.

Si vous explorez la piste des cours aménagés ou de l’enseignement à distance, vous avez besoin du regard et des conseils des professeurs, mais aussi des professionnels de santé qui accompagnent votre ado.

💡 Sachez que le CNED ou d’autres organismes proposent des programmes dédiés aux adolescents qui souffrent de phobie scolaire.

Les professionnels qui peuvent aider votre adolescent

Si votre ado souffre de phobie scolaire, il est essentiel de mettre en place un suivi complet et d’être entouré par des professionnels de santé.

👉 Le psychologue ou le coach offre un espace de parole bienveillant à votre adolescent. Ensemble, ils identifient et dénouent les racines du mal-être qui s’est cristallisé autour de l’école. N’hésitez pas à faire appel à un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement des adolescents. L’équipe d’IAMSTRONG accompagne chaque jour des adolescents, dès 11 ans, avec une attention particulière portée aux difficultés d’apprentissage et à la phobie scolaire.

👉 Le psychiatre offre une expertise complémentaire. Il s’agit d’un médecin qui identifie clairement les symptômes de la phobie scolaire et/ou de la dépression. Il vous aiguille précisément dans le suivi à mettre en place pour apaiser votre ado. Si besoin, le psychiatre peut également proposer une prise en charge médicamenteuse.

 

Les ressources clés sur la phobie scolaire

Pour vous aider à y voir un peu plus clair, voici quelques ressources clés sur la phobie scolaire :

La phobie scolaire est une souffrance profonde, souvent difficile à repérer et à exprimer. Pourtant, plus que pour tout autre trouble, il est essentiel de ne pas hésiter à solliciter de l’aide dès les premiers signes. Plus la prise en charge est précoce, plus il sera possible d’éviter que la situation ne s’aggrave. Vous n’êtes pas seuls dans ce parcours : faites-vous confiance et avancez pas à pas. 🫶

Pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.


Comment aider son ado à trouver la bonne méthode de travail ?

Mémoire, concentration, organisation… Il n’existe pas UNE méthode miracle, mais plutôt différentes stratégies que votre ado peut tester pour trouver celles qui lui conviennent le mieux.📚

Parmi toutes les techniques qui existent, difficile de s’y retrouver. 

Anne-Claire de Pracomtal et Erika Seydoux, cofondatrices d’IAMSTRONG et coachs, vous partagent leurs meilleurs conseils pour accompagner votre enfant !

 

Mieux apprendre : pourquoi des méthodes adaptées changent tout

Avoir des méthodes d’apprentissage, c’est une vraie clé de succès et de motivation.🔥 Cela permet de poser un cadre, de mettre en place des habitudes qui aident votre ado à ne pas s’éparpiller dans les révisions. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cadre a quelque chose de très rassurant pour les ados : nos jeunes ont besoin de repères et d’une routine pour ne pas se sentir livrés à eux-mêmes.

« 1 jeune sur 2 de moins de 25 ans souffre d’anxiété. L’école reste la principale source de stress pour ces jeunes, en particulier à cause du système de notation et de la charge des devoirs. » Erika Seydoux, coach et fondatrice d’IAMSTRONG.

Proposer des méthodes permet d’apporter une réponse très concrète à cette anxiété ! 🙂

Attention, toutefois, toutes les méthodes ne conviennent pas à tout le monde. Ce qui fonctionne pour vous ne fonctionne pas nécessairement pour votre enfant. On vous aide à y voir plus clair.

 

Avant d’identifier les bonnes stratégies d’apprentissage, quelques prérequis

Avoir une bonne hygiène de vie

Si votre ado n’a pas une bonne hygiène de vie, aucune méthode d’apprentissage ne pourra lui venir en aide. C’est la base pour améliorer ses facultés de mémorisation et de concentration.

L’hygiène de vie repose sur 3 piliers :

  1. Le sommeil, véritable clé de l’apprentissage : les ados ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil par nuit. Pourtant, 87 % des jeunes Français souffrent d’une dette de sommeil. Il est essentiel d’adopter une routine et de se coucher tous les soirs à la même heure. 🌜
  2. L’alimentation permet aussi de booster les facultés cognitives. Par exemple, les fruits riches en vitamine C sont bénéfiques pour les terminaisons nerveuses, les légumineuses ou les oléagineux jouent sur la mémoire. N’hésitez pas à rappeler à votre ado de s’hydrater suffisamment : le cerveau est composé à 75 % d’eau !
  3. L'équilibre vie pro/vie perso compte aussi pour nos ados. Malgré les devoirs et les emplois du temps chargés, assurez-vous que votre enfant garde du temps pour lui, qu’il puisse voir ses amis, faire du sport et des activités qui lui plaisent. 🫶 C’est essentiel pour qu’il reste motivé toute l’année !

Reconnaître son type de mémoire

La première étape pour trouver la bonne méthode d’apprentissage est d’identifier le type de mémoire de votre ado. 🧠

Anne-Claire de pracomtal vous partage un petit test, à faire à la maison, pour savoir quel est le profil d’apprentissage prédominant de votre ado.

  • Pour mémoriser un cours, tu as plutôt besoin :
  1. De le réécrire, au moins en partie, de souligner en couleur, de faire des fiches ou des schémas
  2. De te le réciter à voix haute ou dans ta tête
  3. De bouger : marcher, te balancer…
  • Quand tu rencontres quelqu'un pour la première fois, tu as tendance à te souvenir :
  1. De son visage
  2. De son prénom
  3. De ce que vous avez fait ensemble, de ce que vous vous êtes dit
  • Quand tu lis un roman :
  1. Tu as tendance à voir une série d'images et de scènes se dessiner dans ta tête.
  2. Tu entends ta voix lire (même dans ta tête).
  3. Tu vis et ressens l'histoire à la place du héros.

RÉSULTATS :

  • Si tu as une majorité de A, tu es plutôt visuel : tu comprends mieux avec des schémas, des couleurs, en dessinant ou en écrivant.
  •  Si tu as une majorité de B, tu es plutôt auditif : tu as tendance à poser des questions pour comprendre, à parler à voix haute pour mémoriser une information.
  •  Si tu as une majorité de C, tu es plutôt kinesthésique : tu as une forte intuition, tu as besoin de bouger pour intégrer une information.

« Ces différents profils d’apprentissage induisent des comportements différents. Laissez votre enfant apprendre comme il l’entend. Votre rôle est plutôt de l’aider à découvrir sa meilleure façon d’apprendre. » Anne-Claire de Pracomtal.

 

Les différentes stratégies d’apprentissage pour son ado

Les outils qui aident à la mémorisation

Les associations d’idées

Associer des idées, vous le faites peut-être déjà sans vous en rendre compte pour mémoriser des petites choses du quotidien.

Comment ça fonctionne ?

Par exemple, « to crumble » en anglais veut dire « s’effondrer ». Vous pouvez conseiller à votre ado de penser au gâteau crumble qui s’émiette pour se souvenir de la traduction ! N'hésitez pas à réactiver ces idées dans toutes les situations : au restaurant, en passant devant une boulangerie… C’est comme cela que les éléments se fixent dans la mémoire. 😉

S’adresser à son cerveau

On a parfois tendance à l’oublier, mais la mémorisation est un exercice proactif. Par exemple, 80 % des étudiants parisiens ne peuvent pas dessiner parfaitement le logo de la RATP, alors qu’ils y sont exposés au quotidien.

Il faut donc s’adresser à son cerveau pour lui demander expressément de retenir le cours. Cela demande un petit effort de concentration, on vous le concède. 🧠

Concentration : zoom sur la méthode Pomodoro

Cette méthode est bien répandue. Elle est idéale pour préparer un examen ou mémoriser un chapitre, par exemple. L’idée est de séquencer la tâche, voici comment ça marche :

  1. Choisir une tâche unique (une matière, un chapitre).
  2. Couper toutes les éventuelles distractions (téléphone en mode avion).
  3. Mettre un minuteur de 25 minutes (temps optimal de concentration du cerveau).
  4. Travailler exclusivement sur la tâche choisie.
  5. Dès que le minuteur sonne, prendre une pause de 5 minutes (balade, verre d’eau, répondre à un message).
  6. Recommencer.

C’est une super méthode pour optimiser son temps et être vraiment efficace, sans se fatiguer inutilement. 😉

L’importance de l’organisation

📝 Un agenda bien rangé, pour un cerveau bien organisé !

Mettre en place une routine des devoirs et l’inscrire concrètement dans un planning est une vraie clé pour aider votre ado à mieux gérer son temps. L’idée n’est pas d’imposer une organisation rigide, mais de trouver ensemble un rythme qui lui convient en définissant des horaires dédiés. 🕑

Concrètement ? Vous pouvez aider votre enfant à organiser son temps en début de trimestre, en début de mois ou de semaine suivant son âge et son désir en téléchargeant et imprimant un planning de la semaine ou en l’encourageant à le créer lui-même à la main.

Ce planning ne doit pas être imposé pour être accepté. Le fait que votre enfant soit partie prenante de cette organisation va stimuler sa motivation intrinsèque et son sens des responsabilités. Comme nous tous, un ado ne fait pas ce qu’il n’a pas décidé. S' il n’est pas partie prenante, il n’adhéra pas à cette organisation. 📋

Avoir des créneaux réguliers chaque jour va aider votre adolescent à ancrer cette habitude dans son quotidien. 😉 À la longue, cela va devenir un réflexe et vous n’aurez plus à vous battre continuellement sur la question des devoirs.

Cette routine des devoirs va de pair avec des activités extra-scolaires et des temps calmes à incorporer également dans une routine régulière, pour avoir des moments de pause et de motivation externe qui sont indispensables.

Exemple d’organisation :

  • le lundi  : goûter → devoirs → guitare
  • le mardi : goûter → devoirs → sport
  • le mercredi : temps libre → devoirs à 17h

💡« Ces activités en dehors des temps d’école permettent aux enfants de développer d’autres compétences, des passions, des relations, une plus grande confiance en eux, et ce, d’autant plus s'ils rencontrent des difficultés à l’école. »

 

Les outils indispensables pour optimiser l’apprentissage de votre ado

Gérer le stress avant un examen

Le stress a un véritable impact sur la capacité de réflexion. Un ado stressé a plus de mal à consolider les informations importantes et à les mobiliser au moment de l’examen. ☀️

Voici quelques astuces qui pourraient l’aider :

  • La cohérence cardiaque permet d’aligner le rythme du cœur et la respiration, le corps s’apaise automatiquement :
    • Inspirer profondément pendant 5 secondes.
    • Expirer pendant 5 secondes de manière continue, sans bloquer la respiration.
    • Répéter l’exercice pendant 5 minutes.
  • La visualisation est très souvent recommandée aux adolescents anxieux avant un examen. Invitez votre jeune à se projeter le jour de son devoir, dans la salle, avec les vêtements qu’il aura choisis et à s’imaginer réussir l’examen. « Le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire, donc l’image du résultat obtenu va s’imprimer dans l’inconscient. » Anne-Claire de Pracomtal.

Vous verrez, il arrivera beaucoup plus serein le jour J. 🥰

Donner confiance en lui à votre ado

La confiance en soi est un pilier essentiel pour améliorer ses compétences d’apprentissage. Si vous n’avez pas pour habitude de communiquer avec votre ado, sachez qu’il a toujours besoin d’entendre que vous êtes fier, soutenant, et que vous croyez en lui. 🫶

Voici un autre petit exercice à réaliser à la maison : demandez-lui de dresser une liste de 3 atouts qui montrent ses capacités à surmonter un obstacle. Par exemple, si votre ado a des difficultés en maths : « J’ai déjà eu une bonne note dans cette matière », ou encore « J’ai suffisamment révisé et je me sens prêt ».

De votre côté, vous pouvez aussi réaliser l’exercice et lui donner la liste, ça lui fera le plus grand bien ! 🙃

💡 Sur le plan de la confiance en soi, les étudiants français se situent à la 62e position dans le classement des 65 pays de l’OCDE. Plus que jamais, nos jeunes ont besoin d’être encouragés et soutenus. N’hésitez pas à parler de vos propres échecs ou inspirez-vous de personnalités célèbres qui ont connu des échecs avant d’être reconnues (Les Beatles, Antoine Griezmann…).

Quelques ressources intéressantes

👉 On vous propose nos 3 ressources préférées pour accompagner votre ado dans ses révisions :

  • La chaîne YouTube « Les bons profs » : un support très complet pour les ados et leurs parents, jusqu’à la fin du lycée. Des professeurs reviennent sur les leçons importantes du programme, avec des schémas, des zooms, des définitions… Si vous avez besoin de réviser une notion pour aider votre ado, n’hésitez pas à faire un petit tour.
  • Le podcast de Radio France « Apprendre à apprendre » avec le professeur de psychologie Grégoire Borst. Un épisode pour approfondir tous les points évoqués dans cet article.
  • Le guide Aidez votre ado à apprendre, des techniques positives en image, pour que les devoirs ne soient plus un enfer. À mettre entre les mains de tous les parents d’ados.

 

Pour aller plus loin

En cas de difficultés persistantes, d’échec scolaire ou de démotivation, vous pouvez faire appel à un coach !

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : manque de confiance en soi, mal-être, difficultés scolaires, profils neuro-atypiques, conflits familiaux…

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret. 💫

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à convenir d’un premier appel gratuit !

L’apprentissage n’a plus de secret pour vous ! Vous avez toutes les clés pour accompagner votre ado et l’aider à trouver les stratégies et la routine qui lui convient. 💪

Besoins d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog !


Comprendre et accompagner son enfant neuro-atypique

Comment accompagner un ado neuro-atypique ? 

Le terme “neuro-atypique”, de plus en plus utilisé, désigne les individus qui ont un schéma de pensée singulier. Même si elle peut entraîner des défis spécifiques pour les enfants et les adolescents, la neuro-atypie n’est pas une maladie. Grâce à une bonne compréhension du trouble et quelques outils, votre enfant neuro-atypique peut tout à fait s’intégrer et s’épanouir.🫶 

On vous livre donc tout ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre son ado et l’accompagner en douceur.

Tout savoir sur les enfants neuro-atypiques 

Quelles sont les différentes formes de neuro-atypie ? 

Les personnes neuro-atypiques ont leur propre façon de traiter les informations, d’agir en société et de ressentir les émotions. Sans le savoir, vous côtoyez sûrement des individus neuro-atypiques au quotidien : selon la Fédération Française des Dys, 10 % à 20 % de la population française est neuro-atypique.😯

Le terme général « neuro-atypique » englobe en fait plusieurs types de particularités, certaines plus connues que d’autres :

Le haut potentiel intellectuel (HPI)

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les enfants à haut potentiel peuvent aussi rencontrer des difficultés scolaires. Ils sont dotés d’un QI plus élevé que la moyenne (seuil observé à 130) mais se distinguent aussi par une sensibilité à fleur de peau et un fort besoin de contrôle. L’enfant HPI est souvent brillant en mathématiques mais adopte un raisonnement singulier, difficile à comprendre pour les individus neurotypiques. À l’adolescence, ils adoptent des stratégies d’adaptation pour gérer leur rapport aux autres et à leurs émotions.

Le haut potentiel émotionnel (HPE)

Les jeunes à haut potentiel émotionnel sont dotés d’une empathie hors-norme. Ils ressentent et absorbent les émotions de leur entourage comme de vraies éponges. Pour se protéger, certains mettent en place des techniques qui peuvent rendre difficile l’intégration en société : repli sur soi, quête d’un échappatoire dans le travail, une passion, un art. Leur très forte sensibilité les rend plus vulnérables au stress, à l’anxiété et à la dépression.  

Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Le TDAH est assez connu et facilement détecté par les parents. Il se manifeste chez l’enfant par des difficultés à se concentrer, à structurer sa pensée, à rester en place. 💥Certains jeunes font parfois preuve d’impulsivité lorsqu’ils sont confrontés à de fortes émotions.

Les troubles Dys

Les troubles Dys se traduisent souvent par des difficultés d’apprentissage. Vous avez probablement entendu parler de « dyslexie » ou de « dyscalculie ». Les enfants qui en souffrent ont souvent du mal à acquérir puis consolider des éléments de langage dans le premier cas ou des compétences mathématiques dans le second cas. Leur modèle d’apprentissage est différent de celui des enfants neurotypiques.

Le trouble du spectre autistique (TSA)

Certains individus empruntent des caractéristiques du trouble autistique sans en être complètement atteints. On dit alors qu’ils se situent sur le spectre de l’autisme. 🙂Cela se traduit par des difficultés de communication et d’acquisition des codes sociaux.

Si vous avez un enfant neuro-atypique, cela ne signifie pas qu’il ou elle est plus ou moins intelligent qu’un autre. 😁Cela veut juste dire que son schéma de pensée et de relation est différent. En réalité, cela lui demande beaucoup d’efforts d’interagir avec les autres et d’intégrer les codes de la société. Votre soutien est donc primordial pour l’aider à bien se développer et s’intégrer.

👉Pour entrer dans le détail de chaque forme de neuro-atypisme, on vous recommande l’épisode “La neuroatypie et ses multiples facettes” du podcast Guérir et Grandir qui vulgarise très bien toutes les subtilités du trouble.

Comment identifier une neuro-atypie ? 

Plus le diagnostic est posé tôt, mieux c’est ! L’errance médicale est une vraie souffrance pour les neuro-atypiques. Ils peuvent passer des années à se sentir différents ou en décalage avec la société sans poser de mots sur leur réalité.🫤

Si vous avez des doutes pour l’un de vos enfants, on vous recommande vivement de rencontrer un professionnel de la santé mentale. Quoiqu’il en soit, seul un médecin spécialisé (neuro-psychiatre ou neuro-pédiatre) est habilité à faire un bilan psychologique complet et détecter une neuro-atypie.💡

Selon le trouble diagnostiqué chez votre enfant, vous pouvez ensuite solliciter l’intervention d’un autre professionnel comme un psychologue, un psychothérapeute ou un orthophoniste. Chez IAMSTRONG, certains psychologues et coachs sont spécialisés dans ce type d’accompagnement.

👉L’émission Ca Commence aujourd’hui propose un épisode intitulé « Autisme Asperger : une vie presque comme les autres ». Les invités retracent leur parcours et le contexte de leur diagnostic tardif : vous y trouverez quelques clés pour mieux gérer le trouble de votre enfant.

Neuro-atypie : ce que cela implique pour mon enfant 

Comprendre ce qu’il se passe dans la tête de son enfant 

Pour bien accompagner son enfant neuro-atypique, il faut bien comprendre comment il fonctionne.🔧 N’allez pas à rebrousse-poil de son comportement, essayez plutôt de l’apprivoiser pour mieux vous adapter.

Selon la Haute Autorité de Santé, 47 % des enfants TDAH souffrent d’un fort déficit de l’attention. Lorsqu’il ou elle n’arrive pas à se concentrer sur une tâche simple ou sur ses devoirs, ce n’est pas une tentative pour vous faire sortir de vos gonds.👀 Son cerveau fonctionne ainsi, il faut donc trouver un moyen de le canaliser.

Autre exemple, les enfants atteints d’autisme Asperger peinent à comprendre les subtilités de langage et à décoder le langage non verbal. Cela donne parfois lieu à des réactions inappropriées qui peuvent être surprenantes ou blessantes. Ne le prenez pas personnellement, votre jeune n’a simplement pas la bonne interprétation de votre interaction.🙂

👉Pour comprendre chaque forme de neuro-atypisme et les aborder avec un prisme positif, on vous recommande l’ouvrage « Éloge des intelligences atypiques » de D.Gourion et S.Leduc. Un must-have pour les parents !

Les difficultés scolaires chez les neuro-atypiques

La plupart des jeunes neuro-atypiques rencontrent des difficultés scolaires. Une nouvelle fois, ce n’est pas de la mauvaise volonté. Les méthodes et programmes scolaires ne sont simplement pas adaptés pour eux.

Les élèves Dys (dyslexiques, dyscalculiques) sont 40 % à présenter des troubles d’apprentissages, mais ils ne sont pas seuls. Même les élèves à un QI plus élevé peuvent rencontrer des difficultés scolaires. Leur cerveau est incapable de traiter les informations de la même façon que les neurotypiques.🧠

On vous rassure, ces jeunes ne sont pas livrés à eux-mêmes, il existe des méthodes d’apprentissage adaptées qu’on vous livre plus tard dans cet article. Soyez tout de même attentif au bien-être de votre jeune. L’échec scolaire peut engendrer un sentiment d’exclusion ou d’infériorité et impacter durablement sa santé mentale.❤️‍🩹 Soyez soutenant et compréhensif, il ou elle a besoin de vous.

L’intégration sociale des enfants neuro atypiques 

Les enfants et ados neuro-atypiques s’intègrent plus ou moins bien selon la nature et l’intensité de leur trouble. Leurs interactions avec les autres sont souvent plus délicates, moins fluides et leur demande beaucoup d’énergie pour s’adapter.

Le programme spécialisé Zatypie identifie les caractéristiques suivantes :

  • l’accès limité aux normes sociales ;
  • la complication des actes routiniers (dans les tâches pratique sous-relationnelles) ;
  • les problèmes d’estime de soi.

Lorsque votre ado prend conscience de sa différence, il a tendance à se déprécier. Toujours selon Zatypie, la neuroatypie est la première cause de dépression infantile en France. ☁️Parents, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles.

👉Pour mieux comprendre comment interagissent les neuro-atypiques, on vous recommande l’épisode 224 du podcast Métamorphose, éveille ta conscience, intitulé « Neuro-atypique, j’ai pas les codes ».

Comment accompagner son enfant neuro atypique ? 

Adopter le bon discours 

Le plus important pour accompagner votre ado est de choisir les bons mots. Votre regard sur lui est essentiel pour qu’il ou elle ne se sente pas stigmatisé.❣️ Parlez ouvertement de sa particularité, demandez-lui comment il se sent et ce dont il a besoin.

Dans un second temps, vous pouvez même adopter un discours positif et l’encourager à valoriser ses talents.✨ Par exemple, les individus à haut potentiel émotionnel sont capables de ressentir plus vite, plus fort et avec plus de justesse les émotions des autres. C’est un peu un super pouvoir du quotidien qu’il peut exploiter pour faire du bien aux autres.🦸

Pour rappel, Mark Zuckerberg est TSA et Léonard de Vinci était TDAH et ils ont tous les deux accomplis de grandes choses !

Trouver la méthode de travail qui convient à son enfant 

Prenez le temps d’échanger avec votre ado pour trouver la méthode de travail qui lui convient. Peut-être a-t-il besoin de travailler en musique, de travailler sur des temps courts, dans un environnement particulier ou à un certain moment de la journée. Son rythme et ses besoins lui sont propres. Ne soyez pas trop pressé, laissez-lui le temps de se découvrir et de trouver la bonne stratégie d’apprentissage.😉

Dans un second temps, assurez-vous que ses professeurs sont au courant de sa particularité. Certains aménagements peuvent être envisagés pour faciliter son apprentissage.📚 Par exemple, les étudiants Dys bénéficient d’un tiers-temps aux examens. Ça vaut le coup d’en parler avec le corps enseignant !

Sachez aussi que le gouvernement a mis en place le programme Atypie Friendly pour favoriser l’inclusion des étudiants avec des besoins spécifiques. Cela consiste surtout à proposer des aménagements particuliers et une aide à l’insertion professionnelle des jeunes.

N’oubliez pas que ces solutions ne sont accessibles QUE si votre enfant a été diagnostiqué. Faites-le le plus tôt possible pour que sa scolarité soit rapidement adaptée à ses capacités. 😉Il se sentira plus à l’aise et mieux compris.

Donner les clés de l’épanouissement social 

Votre jeune neuro-atypique reste un ado comme les autres : il ou elle va vivre ses premières ruptures amoureuses, se poser des milliards de questions sur son corps, sur l’avenir, sur son orientation… L’essentiel est de lui donner les bons outils pour aborder sereinement sa vie de jeune adulte.💫

L’estime de soi est très importante chez les ados neuro-atypiques. Ils ont tendance à se sentir inférieurs ou marginalisés par leur différence. Vous avez un vrai rôle à jouer pour booster la confiance en soi de votre ado :

  • Adoptez un discours encourageant grâce à des phrases simples qui auront une vraie résonance chez lui, comme « j’ai confiance en toi » ou « Je sais que tu en es capable ».
  • N’hésitez pas à confier des responsabilités à votre jeune pour prouver que vous lui faites confiance. Invitez-le à participer à la vie du foyer, à organiser les prochaines vacances à en famille, à prendre en charge ses frères et sœurs cadets…
  • Encouragez votre ado à sortir de sa zone de confort ! Ne soyez pas trop sur son dos et laissez-le faire ses propres expériences de vie. À terme, cela l’aidera à mieux se connaître et appréhender sa neuro-atypie. ⭐

👉Pour d’autres conseils concrets, jetez un œil à l’épisode du podcast Virage « Christelle, mieux vivre en étant neuro-atypique ».

Pour aller plus loin

Si ce programme vous parle, n’hésitez pas à découvrir nos formules en détail, nous proposons également une solution spéciale pour les parents. 💫Contactez-nous gratuitement pour en savoir plus.

Très souvent, les neuro-atypiques ont besoin d’un suivi particulier de type psy ou coaching pour les aider dans leurs apprentissages. Cela peut être une grande aide pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour les parents dont le quotidien est plus lourd.

Chez IAMSTRONG, nous avons des coachs et des psychologues spécialisés dans l’accompagnement des jeunes neuro-atypiques. Ils proposent un suivi régulier en visio et des activités ludiques à faire entre les séances.

Cette méthode permet aux ados neuro-atypiques de mieux se connaître, d’intégrer des méthodes d’apprentissages spécifiques et de prendre confiance en eux.

Il existe différentes formules selon votre budget et la durée d’accompagnement dont vous avez besoin. Vous pouvez aussi convenir d’un premier échange gratuitement avec nous pour découvrir nos solutions en détail.  

Si vous avez un ado neuro-atypique à la maison, soyez patient, à l’écoute de ses besoins et n’hésitez pas à vous faire aider. Vous avez toutes les cartes en main pour l’aider à s’épanouir et à devenir un adulte accompli et bien dans sa peau.

N’hésitez pas à faire un tour sur notre blog pour découvrir d’autres conseils dédiés aux parents.


Prépa-bac : Tout savoir pour accompagner votre ado vers le succès

Comment aider mon ado à préparer son bac ?

Votre ado est en terminale et le bac arrive à grands pas ? 👀 Cet examen marque une étape importante dans sa scolarité et ouvre la porte à de nouvelles perspectives d’avenir. Un cap important qui comporte son lot d’inquiétudes pour les ados comme pour leurs parents !

Le bac et les ados : un sujet sensible ?

Si la plupart des ados se font une montagne du bac, c’est parce que cet examen leur ouvre les portes des études supérieures. On ne va pas les contredire, c’est une étape clé dont ils se souviendront toute leur vie. Vous vous rappelez peut-être de votre note en maths ou de votre prof de Français… le bac marque les esprits ! 😃

Dans les faits, les lycéens et lycéennes réussissent plutôt bien l’examen. Le taux de réussite avoisine les 96 % pour le bac général et 90 % pour le bac techno.⭐ Pourtant, selon le baromètre de l’Etudiant, 73 % des jeunes seraient angoissés à la perspective du bac.

Ce qui inquiète nos ados, ce n’est pas seulement l’examen, c’est ce moment charnière de leur scolarité où ils doivent faire des choix pour leur avenir. Le bac clôture leurs premières années de scolarité et symbolise le début de leur vie de jeunes adultes.😶‍🌫️ Il est donc essentiel d’être présent pour eux, de bien les conseiller et de les rassurer.

Comment aider son ado dans ses révisions ?

Les bons arguments pour motiver son ado

Votre ado a du mal à se mettre au travail ? Oubliez les menaces, le chantage ou la corde sensible, il faut lui trouver un objectif concret pour le motiver. Le plus tôt possible, réfléchissez ensemble à un domaine ou un secteur qui l’intéresse.💫

Restez ouvert d’esprit sur ce qui le passionne.🔥Votre jeune changera probablement d’idée pendant son cursus, mais votre soutien est important pour l’aider à mûrir doucement un projet qui lui ressemble.

Il ou elle aura beaucoup moins de mal à s’investir s’il est motivé par la suite du parcours. Pour montrer votre soutien, n’hésitez pas à l’accompagner dans des salons étudiants ou journées portes ouvertes qui l’intéressent. Cela lui permettra d’explorer de nouvelles pistes et de commencer à concrétiser ses aspirations. 😉

Prévoir un espace dédié aux révisions

Un bureau bien rangé pour une tête bien rangée ! 😁Si votre ado a l’habitude de travailler dans son lit, ce n’est pas l’idéal. Non seulement pour sa colonne vertébrale et sa posture, mais aussi, car cet environnement n’est pas favorable à l’apprentissage. 🧠Il ou elle sera vite tenté·e de faire une petite sieste ou se laissera appâter par les écrans.

La table du salon n’est pas non plus le meilleur endroit pour les révisions du bac. Votre ado sera mieux installé à un bureau, dans un endroit calme et isolé, dédié aux révisions. Selon une étude menée par Nick Perham sur des cobayes, les tâches de mémorisation se font mieux dans le silence le plus complet qu’avec n’importe quel type de fond sonore.🤫 Pensez donc à lui aménager son espace de travail, à l’abri de l’agitation du foyer.

La régularité est la clef du succès

Vous connaissez l’adage : rien ne sert de courir, il faut partir à point.🐰 Le bac se prépare le plus tôt possible. Réfléchissez avec votre ado à une méthode pour booster ses facultés d’apprentissage. Observez son comportement et son rythme pour mettre en place une stratégie de travail tenable sur le long terme. 📖

Voici quelques éléments qui peuvent vous aider à définir une méthode sur mesure :

Trouver son type de mémoire

En apprentissage, il existe 3 types de mémoire. Trouvez comment fonctionne votre ado pour l’aider à réviser efficacement.

  1. La mémoire visuelle ou photographique s’appuie sur des schémas, des tableaux, de la couleur.
  2. La mémoire auditive retient les éléments entendus en cours. Votre ado peut s’enregistrer en train de lire son cours pour le réécouter ensuite. Il existe aussi de très bons podcasts dédiés aux révisions comme Shots de philo ou T’as qui en histoire.
  3. La mémoire kinesthésique est liée aux mouvements du corps. Votre ado peut réviser en marchant, en serrant un objet dans ses mains pour associer son cours à une gestuelle.

Trouver son rythme de révisions

Il est inutile de travailler du lever au coucher, certains moments de la journée sont plus propices à l’apprentissage.☀️ Selon une étude de Baptiste Janvier et François Testu, la capacité de concentration augmente tout au long de la matinée pour chuter après le déjeuner et croître à nouveau dans l’après-midi.

Il vaut mieux privilégier des temps de concentration courts, mais efficaces que de grosses journées moyennement productives. Aidez votre ado à définir un planning de révision réaliste et qu’il peut respecter sur le long terme. Vous pouvez mettre en place un rétro-planning : votre ado peut ainsi répartir ses révisions sur le temps qu’il lui reste jusqu’au jour J. 📅 

Mettre en place une routine équilibrée 

Pensez à mettre en place une routine équilibrée : les habitudes rassurent votre ado et apaisent le cerveau. 

  • Mettez en place des horaires réguliers de sommeil, de repas, de révision pour structurer les journées. 
  • Privilégiez une alimentation saine pour maintenir un bon niveau de concentration pendant les révisions.
  • Aidez votre ado à dédier du temps aux activités ressources comme le sport, les arts créatifs, la musique. 

Ces astuces simples permettent à votre ado de bien utiliser son temps et de tenir sur la durée : exactement comme un sportif de haut niveau !🙂

Trouver le bon rapport aux écrans

La question épineuse des écrans revient toujours sur le tapis. C’est la principale source de distraction de nos ados pendant les révisions.📳

Il n’est pas recommandé de les priver complètement de leur téléphone, vous risquez seulement de générer de la frustration. Vous pouvez trouver un terrain d’entente qui convient à votre jeune : 45 min de révisions pour 10 minutes de pause avec écran par exemple.  

👉Pour explorer d’autres stratégies d’apprentissages, on vous recommande l’épisode « Les méthodes de travail efficaces » du podcast teens. 

5 astuces pour être serein la veille de l’examen

Ne pas négliger le sommeil de son ado

Le sommeil est la clé de l’apprentissage : c’est pendant le sommeil profond que sont consolidées les nouvelles synapses indispensables à la mémorisation. 🌛Lorsque votre ado dort, les notions apprises dans la journée sont réactivées et ancrées dans sa mémoire.

Ce n’est pas un prétexte pour le ou la laisser dormir jusqu’à 14 h, mais le temps et la qualité de sommeil sont importants pendant les révisions. De 12 ans à 17 ans, nos jeunes ont besoin de 8 h à 10 h de sommeil par nuit. Et pourtant, selon le haut conseil de la santé publique, plus de 30 % d’entre eux souffrent d’une dette de sommeil. À 22 h, extinction des feux ! 😂

Aider son ado à prendre confiance en lui

Pour aborder sereinement le bac et mobiliser tout son potentiel, votre ado doit prendre confiance en lui. On le sait, l’estime de soi n’est pas vraiment le point fort des adolescents et des adolescentes. C’est là que vous, parents, intervenez.😊

Encouragez-le avec des paroles qui prouvent que vous avez confiance en ses capacités et que vous n’êtes pas inquiet : « Je te fais confiance », « tu en es capable », « ce que tu fais est très bien »… ça n’a l’air de rien comme ça, mais votre regard sur lui a beaucoup d’impact.🌟

👉Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, on vous recommande le podcast « Au secours, mon ado passe le bac » de Radio France. Vous y trouverez des conseils concrets pour vous apaiser et rassurer votre ado.

Proposer des exercices de visualisation et de respiration pour gérer le stress

Si votre ado est très anxieux, la visualisation est une bonne technique pour l’aider à se préparer au jour J.😉 Avant de dormir ou dans un temps calme, il ou elle se projette le jour de l’examen. Il s’imagine dans la salle, à sa table, avec les vêtements qu’il ou elle aura choisi. Il s’imagine en train de passer calmement les épreuves du bac et mobiliser ses connaissances. 

La projection ou visualisation est une technique réputée pour éviter d’angoisser des jours à l’avance et mieux anticiper un examen. Si vous avez des échéances à venir, n’hésitez pas à essayer ! 🫶

Vous pouvez aussi proposer à votre ado des exercices de respiration telle que la cohérence cardiaque.☁️ Il ou elle inspire profondément pendant 5 secondes, puis expire pendant 5 secondes, de manière continue et sans bloquer sa respiration pendant 5 minutes. C’est dans cette fréquence cardiaque que le cœur entre en cohérence de manière optimale, que le corps s’apaise, que les tensions se relâchent. Cet exercice aide à relâcher les tensions, à utiliser sans modération avant de dormir, la veille ou le jour J juste avant de rentrer dans la salle d’examen par exemple.

Par ailleurs, sachez que le stress n’est néfaste que s’il est excessif. Un stress bien géré et modéré peut avoir des effets positifs sur les compétences de votre ado et l’aider à mieux se concentrer. Tout est une question de maîtrise de soi (et aussi de travail). 😉

Choisir la bonne alimentation pour réussir son examen

L’alimentation et l’hygiène de vie sont de vrais leviers pour booster ses compétences d’apprentissage tout au long des révisions. 🤯Quelques astuces simples peuvent aussi aider votre ado à être en forme le grand jour. L’objectif est d’éviter les pics de glycémie et de ne pas avoir le ventre trop lourd :

    • Le petit déjeuner sucré ou salé est important, il doit contenir des protéines pour maximiser la concentration et éviter les fringales dans la matinée. 
    • Les Oméga 3 contenus dans le poisson ou les noix permettent d’améliorer les connexions cérébrales.
    • L’hydratation est indispensable, une alimentation riche en fruits et légumes apporte l’hydratation et les vitamines dont votre ado a besoin. Les snacks sains comme les barres de céréales complètes, les fruits secs ou les fruits permettent à votre ado de tenir le rythme des examens.

Oublier les révisions de dernière minute et réduire la part d’inconnu

Les révisions de dernière minute sont très tentantes pour les étudiants anxieux.😬 En réalité, elles ne servent pas à grand-chose : aucune information ne se consolide aux portes de l’examen. Les sites d’annales et d’accompagnement scolaire sont unanimes : l’idéal est de commencer les révisions 3 mois à l’avance.  

Et pour réduire le stress de dernière minute, le mieux est que votre ado se renseigne bien en amont sur les modalités de l’examen : le temps imparti, le lieu, le trajet… Cela lui permettra de s’entraîner dans les vraies conditions et de réduire la part d’inconnu et donc le stress car le stress s’active quand il y a une situation nouvelle qu’on ne maîtrise pas ! Les dernières heures avant l’examen peuvent être dédiées à calmer sa respiration, visualiser l’épreuve, discuter avec ses amis. Si votre ado s’est bien préparé, vous pouvez le ou la rassurer : tout va bien se passer !

Pour aller plus loin

Certains ados supportent mal la pression des examens et n’arrivent pas à structurer leurs révisions. Si c’est votre cas, pensez au coaching pour ado : il peut être pertinent de faire intervenir un tiers de confiance pour apporter une méthode et un soutien à votre jeune.❤️‍🩹

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent les ados dans toutes leurs problématiques et dans leur parcours scolaire.✨ Notre méthode pensée pour les 12-25 ans permet aux jeunes de révéler leur potentiel et de gagner confiance en eux.

Chaque semaine un psy ou coach dédié s’entretient en vision avec votre ado et lui confie les bons outils de révision. En parallèle, votre enfant accède à des exercices en ligne pour mieux se connaître, identifier ses forces et axes d’amélioration.🔥

Nous proposons différentes formules adaptées à tous les budgets et tous les besoins, n’hésitez pas à faire un tour sur notre site.

Avec toutes ces astuces, nous n’avons aucun doute : votre ado va cartonner au bac ! Si vous souhaitez solliciter l’aide d’un expert pour l’accompagner, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement.


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Mon ado n’est pas motivé : comment l’aider ?

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Si votre ado était un animal, lequel serait-il ? 🦥 La plupart des parents voient en leur adolescent le dynamisme d’un paresseux, mais rarement d’un félin en chasse.🐅

C’est vrai que les adolescents et adolescentes sont souvent représentés comme manquant d’énergie et de préoccupations pour leur scolarité et leur avenir. En réalité, ce manque de motivation n’est pas seulement le reflet d’un tempérament désinvolte. Il s’explique par tout un tas de chamboulements physiques et psychiques, mais des solutions existent pour y remédier.✨

Voici donc les clefs pour mieux comprendre le comportement de votre ado et l’aider à retrouver le chemin de la motivation.

La motivation des ados : un combat perdu d’avance ?

L’adolescence est une période de grands bouleversements émotionnels qui accaparent complètement l’énergie des jeunes. On pourrait tout à fait imaginer un monde où les jeunes se complaisent dans leur mollesse puisqu’ils ne font de mal à personne… sauf que la démotivation peut avoir de lourdes conséquences sur leur avenir.😬 Selon une étude de l’AFEV, le manque de motivation est responsable à 92 % du décrochage scolaire.

Si l’orientation de votre ado vous apparaît comme une priorité absolue, elle peut lui sembler très secondaire. 😕Il ou elle déploie déjà toute son énergie dans la gestion de son quotidien, le contrôle de ses émotions et le développement de son cercle social.

Toujours selon l’AFEV, 28 % des jeunes identifient l’amitié et les relations sociales comme premier facteur de motivation. 19 % sont motivés par l’atteinte d’un but précis et le développement d’une carrière. Eh oui, souvenez-vous, à cet âge-là, les priorités sont ailleurs !

Petite devinette pour finir de planter le décor : à quel âge les enfants sont-ils le plus motivés par leur parcours scolaire ? Entre 6 ans et 11 ans, à l’école primaire ! 😯Selon une étude canadienne, la motivation reprend le dessus à partir de la majorité, lorsque les jeunes se sentent concernés par leur avenir.

Alors si votre ado a entre 11 ans et 18 ans et qu’il est en pleine traversée du désert, cet article tombe à pic 😅.

Détecter un manque de motivation chez son ado

Comment se manifeste un manque de motivation ?

Si votre ado se promène dans la maison, les bras ballants sans enthousiasme ou intérêt pour ce qui l’entoure, il n’est pas difficile de détecter son manque de motivation.👀 Le comité d’experts de Psychologue.net ont tout de même identifié les 6 symptômes typiques du manque de motivation :

  1. Votre ado a peur de l’échec, du regard des autres, de l’école. Il a du mal à bousculer ses habitudes pour se confronter à l’inconnu.
  2. Votre ado ne trouve pas de sens à ce qu’il fait et n’arrive pas à se projeter.
  3. Votre ado se sous-estime et souffre d’une mauvaise image de lui. Il ou elle n’ose pas être ambitieu·se car se sent incapable d’atteindre ses objectifs.
  4. Votre ado est irritable et intolérant, il ou elle ne supporte pas que vous lui parliez de son orientation ou de ses résultats scolaires.
  5. Votre ado souffre de fatigue accumulée et de troubles du sommeil.
  6. Votre ado s’ennuie au collège ou au lycée, il ou elle a le sentiment d’effectuer des tâches mécaniques et cela impacte fortement ses facultés d’apprentissage.

Pourquoi les ados sont-ils démotivés ?

Si nos ados ne sont pas préoccupés par leur avenir, à quoi pensent-ils toute la journée ? A 1000 autres choses ! 🧠 Pendant cette période, les jeunes sont englués dans tout un tas de questions sur leur corps, leur orientation sexuelle, leurs émotions…

Dans un article Le Monde, Béatrice Cooper Boyer, psychologue clinicienne et directrice de notre comité scientifique IAMSTRONG explique :

« Les préoccupations autour de la sexualité, qui sont au centre de l’activité psychique et fantasmatique de l’adolescent, peuvent inhiber son activité intellectuelle et créatrice. Or pour travailler et apprendre, il faut bien réfléchir, surtout quand on arrive au collège et a fortiori au lycée. »

Si votre ado est démotivé, c’est sans doute que son espace mental est pollué par d’autres préoccupations.🤯 Ce bouillonnement intérieur est normal, veillez simplement à lui ramener les pieds sur terre lorsqu’il ou elle perd le contact avec la réalité.

👉 Pour mieux comprendre le fonctionnement de votre ado, on vous recommande l’ouvrage du Dr.Daniel Siegel « Le cerveau de votre ado ». Dans ce livre, il décortique l’évolution du cerveau entre 12 ans et 24 ans. Un must-have !

Dans quels domaines se manifeste le manque de motivation ?

La démotivation peut se manifester dans toutes les sphères de la vie de votre ado :

  • La vie de famille 👪

  • La scolarité📚

  • Le cercle social❣️

Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent le faire virtuellement, derrière leur écran, mais aussi parce que se confronter à l’inconnu réveille des insécurités évoquées précédemment. Selon une étude de la Croix Rouge, les jeunes de 18 ans à 24 sont les plus concernés par la solitude. Les amitiés se cultivent et s’entretiennent, rappelez-le à votre ado !

10 conseils concrets pour booster la motivation de son ado

1.Aider son ado à se fixer des objectifs réalistes

Première étape : aider son ado à définir des objectifs concrets, ambitieux, mais réalistes. À l’école comme en entreprise, appuyez-vous sur le modèle SMART : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel.🎯

Par exemple, votre ado souhaite améliorer ses résultats scolaires :

  • identifier la matière prioritaire : les mathématiques ;
  • définir une moyenne cible : 12 de moyenne ;
  • s’assurer que cette moyenne correspond à ses compétences : en analysant ses résultats antérieurs ;
  • définir un délai raisonnable : d’ici la fin du deuxième trimestre.

2.Identifier les domaines qui lui plaisent

Soyez attentif à votre ado et repérez ses points forts. On ne parle pas seulement de compétences académiques, mais aussi de qualités humaines ou artistiques. ✨Encouragez-le à développer ses atouts et à les exploiter tout au long de son parcours.

3.Donner du sens à ses études

Pour répondre à la quête de sens de votre ado, aidez-le à se projeter dans une carrière qui lui plaît et qu’il aura choisie. 🔥 Par exemple, vous pouvez manifester votre soutien en l’accompagnant aux journées portes ouvertes des établissements qui l’intéressent ou aux Salons de l’Etudiant.

4.Inviter son ado à sortir de sa zone de confort

He oui, pour motiver votre ado, il faut l’inviter à quitter le nid et le pousser gentiment vers la sortie, même si ça vous pince le cœur. 🐣Vous pouvez l’encourager à tester de nouvelles choses : essayer de nouvelles activités, rencontrer de nouvelles personnes, partir en voyage sans vous… En bref, votre ado doit sortir de sa zone de confort pour gagner en maturité et en motivation.

5.Trouver des modèles inspirants pour son ado

Peu importe notre âge, nous avons tous besoin de modèles qui partagent nos valeurs et nos convictions, nous inspirant à nous dépasser.🌟 Que ce soit Dua Lipa, Mandela ou un·e influenceur·euse, l’essentiel est de nourrir chez nos ados le désir d’entreprendre.

À titre d’exemple, Michou, Squeezie et Angèle font partie des personnalités préférées des collégiens pour leur positivité et les valeurs qu’ils véhiculent.

6.Valoriser son ado

Pour motiver votre ado, il faut lui donner confiance en lui ou en elle.🔥 Même cela ne vous semble pas naturel, il est important de verbaliser les moments où vous vous sentez fier de ses accomplissements. Encouragez ses talents uniques sans le comparer aux autres élèves de sa classe ou aux membres de la fratrie. La comparaison est un véritable poison pour l’estime de soi.

7.Créer un environnement propice au travail

Difficile de se motiver à travailler lorsqu’on est affalé dans son lit avec des chaussettes en pilou pilou et le téléphone à bout de bras… Optimisez la chambre de votre ado pour lui organiser un espace de travail calme avec tout ce dont il ou elle a besoin.📖

8.S’inscrire dans un rythme dynamique

Et si le premier exemple de motivation, c’était vous ? Il est important d’inscrire toute la famille dans une routine dynamique : se lever à une heure raisonnable le week-end, prendre le temps de pratiquer du sport, prévoir du temps en famille… Votre ado aura moins de difficultés à se motiver dans un quotidien bien rythmé. Attention toutefois, on a dit « dynamique », pas « militaire ».😂

👉Si vous êtes à court d’idées, on vous recommande chaudement l’épisode 5 du podcast Parentalité et Adolescence. Vous y découvrirez de nombreuses astuces pour inspirer votre ado.

9.Récompenser son ado

N’oubliez pas de célébrer les succès de votre ado. 🎉Il ne s’agit pas de l’inonder de cadeaux, mais de marquer le coup : en préparant son plat préféré ou en organisant une sortie qui lui fait plaisir par exemple.

10.Adopter un discours confiant et bienveillant

Même si vous doutez et que vous êtes inquiet pour votre ado, restez solide sur vos appuis. Votre inquiétude pourrait alimenter sa peur de l’échec. Votre enfant doit sentir que vous êtes à son écoute et en mesure de répondre à son anxiété d’avenir de façon bienveillante.❤️‍🩹

👉Si vous ne savez plus quoi dire à votre ado, vous trouverez de l’inspiration dans l’ouvrage Moi je reste focus, un recueil de citations inspirantes pour nos jeunes de 12 ans et plus.

Mon ado n’est toujours pas motivé, dois-je m’inquiéter ?

Détecter un mal-être chez son ado

La démotivation est très courante chez les préadolescents et adolescents, il n’y a rien d’alarmant. En revanche, si vous percevez un repli sur soi qui dure accompagné d’autres symptômes comme des troubles du sommeil, une baisse des notes, un changement d’amis, une baisse ou une prise de poids importante, c’est sans doute que votre ado a besoin d’aide.🤝

À ce moment-là, il ne s’agit pas seulement d’un manque de motivation. Les discours bienveillants et objectifs concrets n’y changeront rien, il faut être accompagné par un ou une professionnel·le.

Faire appel à un tiers de confiance

Lorsque le mal-être de votre ado persiste, l’intervention d’un tiers est souvent nécessaire. Le coaching pour ado est une excellente réponse aux problématiques de motivation chez les plus jeunes. C’est en tout cas la première cause de consultation chez IAMSTRONG. 🙂

Grâce à l’accompagnement de nos psys et coach, vous verrez les premiers résultats après quelques séances seulement. Nos experts s’appuient sur un questionnement poussé et des outils spécifiques pour identifier les leviers de motivation chez votre ado.💪 La mère de Paul, 15 ans, a rapidement constaté les bénéfices de l’accompagnement :

Grâce au coaching, Paul est de nouveau motivé dans son travail scolaire, il a retrouvé goût à l’école et aux sorties entre amis.

Découvrez tous les témoignages de nos membres sur notre site !

Les professionnels pour accompagner son ado

Plusieurs experts de la santé mentale peuvent vous aider à accompagner votre ado dans les moments difficiles :

  • Le psychiatre est un médecin habilité à poser un diagnostic sur le mal-être de votre ado. En cas de besoin, il est le seul à pouvoir prescrire des médicaments. Orientez-vous plutôt vers un psychiatre spécialisé dans l’accompagnement des enfants et des adolescents.
  • Le psychologue propose des thérapies basées sur la recherche des causes pour dénouer des situations complexes. Il peut suivre votre ado individuellement ou vous suggérer une thérapie familiale. Rendez-vous sur le site IAMSTRONG pour trouver le meilleur psy qui accompagnera votre ado.
  • Le coach est un tiers de confiance qui offre un suivi de proximité à votre ado. Il l’aide à retrouver confiance en lui ou en elle et à garder le cap. Choisissez bien votre coach pour une collaboration fructueuse.
  • En cas d’urgence, orientez-vous vers un établissement spécialisé comme les Maisons de l’Adolescent. Il existe des établissements partout en France et la première consultation est gratuite, anonyme et sans rendez-vous. Les parents sont les bienvenus !

Vous cherchez la perle rare qui motivera votre ado ? Les psy et coach IAMSTRONG sont de véritables catalyseurs de motivation. 💪Ils accompagnent les jeunes de 12 à 25 ans dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, orientation, intégration sociale…

Notre méthode : des entretiens réguliers en visio avec un coach dédié et des exercices en ligne pour aider votre ado à reprendre du poil de la bête. Le package idéal pour les ados démotivés !

Rendez-vous sur notre site pour découvrir nos formules en détail ou contactez-nous gratuitement 🙂

Vous voilà fin prêt à réagir face à la démotivation de votre ado ! Pour d’autres astuces spécial parent, rendez-vous sur notre blog.


Mon ado est victime de burn-out : que faire ?

Depuis quelques années, le tabou du burn-out se lève, et on s’en réjouit ! Vous connaissez sans doute des amis, collègues ou avez vous-même été victime d’épuisement professionnel. Mais saviez-vous que nos ados peuvent également en souffrir ? 🤔

Malheureusement, cette maladie bien répandue dans le milieu professionnel touche aussi nos étudiants et jeunes diplômés. 🧑‍🎓Rassurez-vous, avec un peu d’amour et quelques bonnes astuces, votre ado s’en sortira très bien !

IAMSTRONG vous donne quelques clés pour préserver votre enfant de l’épuisement scolaire ou professionnel et l’accompagner au mieux dans cette épreuve difficile.💪

Le burn-out chez les jeunes en quelques chiffres

On pourrait croire que le burn-out est la maladie du siècle, mais cela fait des décennies qu’il empoisonne notre société. 💊

Depuis quelques années seulement en France, nous osons enfin briser le silence dans les médias. Et ça fait du bien ! 🎙️

25 % des jeunes de moins de 25 ans sont victimes de burn-out, ils souffrent d’une grande fatigue causée par leur environnement scolaire ou professionnel. Un constat qui fait froid dans le dos et nous invite à redoubler de vigilance .👀 Les jeunes ont mille raisons de se faire du souci : la pression des résultats, la charge de travail, l’angoisse de l’avenir, la pression sociale sont des causes répandues.

Sachez que près de la moitié des jeunes n’osent pas évoquer le burn-out avec un professeur ou un supérieur par peur du jugement.😢 Votre écoute et votre bienveillance sont donc les bienvenues lorsque vous repérez des fragilités chez votre ado. 

Quelles sont les causes du burn-out chez les jeunes ? 

Avant même d’avoir posé un orteil dans la vie active, nos jeunes sont sujets à l’épuisement professionnel. Cet état est souvent la traduction :

  • d’une surcharge de travail ;
  • d’une mauvaise gestion du temps ;
  • d’un manque de sommeil ;
  • d’une difficulté à organiser son temps professionnel et personnel ;
  • d’un isolement affectif.

Autant de raisons d’être attentif à l’hygiène de vie de son ado, dès le début du collège ! 🙂

👉Pour mieux comprendre les raisons du burn-out chez les jeunes, on vous recommande de vous plonger dans leurs témoignages publiés dans Madame Figaro.

👉Autre ressource, le podcast de France Culture Les Pieds sur Terre a publié un épisode sur le sujet intitulé « Ados en Burn out ». 

Les clefs pour identifier un burn-out

Quels sont les signes du burn-out ?

Première étape pour bien accompagner son ado : être capable de détecter le burn-out. La thérapeute Christa Morille a développé une échelle qui permet d’identifier la progression des symptômes en 7 étapes :

  1.  Enthousiasme et engagement : votre ado est motivé et proactif dans ses études.
  2.  Surinvestissement et négligence de soi : il ou elle sacrifie son temps de repos pour travailler.
  3. Déni des signes de stress : votre ado minimise les premiers signes inquiétants.
  4. Manifestation de symptômes physiques : premières conséquences physiques ou émotionnelles.
  5. Dépersonnalisation : votre ado s’isole et manifeste un désengagement émotionnel au quotidien.
  6. Perte d’accomplissement personnel : il ou elle passe en mode « survie ».
  7. Épuisement complet et détresse : votre ado atteint un stade critique d’épuisement.

Comment les repérer chez son ado ? 

L’évolution des symptômes peut prendre de quelques semaines à quelques années, mais l’issue est la même ! 😮‍💨Pour être encore plus exhaustif, voici les symptômes physiques que vous pouvez observer chez un ado en souffrance.

  • fatigue ;
  • négligence de soi ;
  • troubles du sommeil chroniques ;
  • maux de tête ;
  • troubles gastriques ;
  • système immunitaire affaibli ;
  • des symptômes psychologiques ;
  • tension et anxiété ;
  • pertes de mémoire ; 
  • difficultés de concentration.

Le cas particulier de la classe préparatoire

Ah… la classe préparatoire… source de fantasmes et de clichés inépuisables.😅 À entendre certains étudiants préparationnaires, c’est une véritable traversée du désert. Et pourtant, ils sont 80 000 à tenter l’aventure chaque année !

La classe prépa, ce sont 2 à 3 années d’études intensives à la sortie du baccalauréat. Les étudiants y préparent les concours d’entrées aux grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, entre autres.📚

Les ados qui choisissent cette voie sont soumis à une forte pression. Ils travaillent énormément, dorment peu, évoluent dans un environnement compétitif et exigeant… Un cocktail molotov pour la santé mentale de ces jeunes, tout juste sortis du lycée.

Selon une enquête menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur, la classe préparatoire est la filière post-bac qui accueille le plus d’étudiants soumis au stress et à l’épuisement. 😑 On comprend mieux pourquoi certains expriment des symptômes de dépression, d’isolement ou choisissent de se réorienter.

Comment aider son ado victime de burn-out ?

Que dire à un ado qui traverse un burn-out ?

Les ados ont besoin d’être pris au sérieux pour se sentir en confiance. Pour le rebooster, évitez les formules comme « ça ira mieux demain » ou « ça va passer » qui risquent de lui hérisser le poil. 🙀

Soyez doux et bienveillant dans votre approche. Partez du principe que votre jeune n’est peut-être pas prêt à entendre le terme « burn-out » et qu’il ou elle est encore en phase de déni. Préférez des phrases simples, mais réconfortantes :

  • « Je suis là pour toi » pour briser le sentiment d’isolement ;
  • « J’ai confiance en toi » pour travailler sur l’estime de soi ;
  • « Prends le temps dont tu as besoin » pour l’apaiser ;
  • « Ce que tu ressens est légitime » pour ne pas aller à contre-courant de ses ressentis.

Mon ado ne vit plus à la maison : comment l’aider ?

Votre jeune a déjà quitté le nid et vous ne savez pas comment l’aider ? 🤔 

A 17 ans, votre ado prend son envol, bac en poche. Il ou elle s’oriente vers des études supérieures ou l’apprentissage d’un métier. Cette période est aussi délicate pour vous que pour eux : le déménagement, l’isolement, l’impact financier, l’intégration dans un nouveau groupe… Autant de facteurs qui peuvent fragiliser l’équilibre de votre jeune. 

Ce constat est particulièrement vrai pour les ados qui prennent leur propre appartement loin de leur foyer familial ou qui intègrent des filières particulièrement exigeantes comme la classe préparatoire. 

Vous constatez au téléphone qu’il ou elle est moins enjoué.e que d’habitude, qu’il ou elle semble fatigué.e… Voici quelques idées pour l’accompagner en douceur :

  • Rester en contact en envoyant des textos de temps en temps.📱 Par exemple, le matin d’un examen, un petit message du type « je pense à toi » ou « tu vas tout déchirer ». Vous lui rappelez que vous pensez à lui ou elle sans être trop sur son dos.
  • Venir le voir de temps en temps c’est essentiel ! En particulier pour les étudiants en classe préparatoire qui sont souvent dans l’enceinte du lycée et perdent un peu le contact avec la réalité.
  • Préparer un petit colis avec des choses qu’il ou elle aime manger, son pull préféré, un petit mot réconfortant.🍫
  • Connaître les ressources locales et les tiers de confiance qui l’entourent. L’idée n’est pas de s’immiscer dans son intimité, mais d’avoir une idée de son environnement, juste au cas où !
  • L’encourager à s’inscrire à une activité dans sa ville d’étude. C’est indispensable pour s’aérer l’esprit et faire de nouvelles rencontres. Et plus si affinités…❣️

Demander l’aide d’un expert

Que votre ado soit toujours à la maison ou qu’il ait déjà pris son indépendance, vous pouvez faire appel à un professionnel. Le burn-out est une véritable maladie, aussi difficile à détecter qu’à soigner.

Le médecin traitant

Lorsque vous détectez les premiers signes d’épuisement, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant. Il peut délivrer un arrêt maladie rapidement à votre ado et le rediriger vers un professionnel spécialisé.

Le psychiatre

Pour diagnostiquer un burn-out, il est indispensable de consulter un médecin. Le psychiatre est un professionnel de la santé mentale capable d’identifier rapidement la nature et la portée des symptômes. Il propose alors une méthode de suivi et un traitement si nécessaire.

Le psychologue

Le psychologue apaise votre ado par la parole. L’accompagnement psychologique est indispensable pour traiter le mal-être profond et ne plus retomber dans le même schéma.

Le coach pour ado

Dès les premiers symptômes de burn-out un coach peut accompagner votre ado et l’aider à retrouver confiance en lui ou en elle. 🌟C’est la meilleure solution pour un suivi quotidien de proximité.

Quelques conseils simples pour aider son ado à se prémunir du burn-out 

Mieux vaut prévenir que guérir, tel est notre mantra pour se préserver du burn-out. 😉 Voici 10 astuces simples pour prendre soin de la santé mentale de votre ado.

  1. Montrez-lui votre confiance. 
  2. Lui rappeler ses valeurs, ce qui lui tient à cœur depuis l’enfance.
  3. L’encourager à faire du sport régulièrement. 
  4. L’aider à organiser son temps de travail et à définir un agenda.
  5. Organiser des moments en famille pour les couper de la sphère professionnelle ou scolaire. 
  6. Garder un œil sur son bien-être physique, sa posture, son alimentation et son temps de sommeil.
  7. Le rassurer sur ses capacités pour lui donner confiance. 
  8. L’aider à se fixer des objectifs réalistes. 
  9. Être doux et tolérant avec son ado lorsqu’il traverse des périodes de remise en question.
  10. L’encourager à se construire autrement que par son travail ou ses études. 

Pour aller plus loin

Vous cherchez LE coach qui aidera votre ado à gérer la pression scolaire ? Faites confiance à IAMSTRONG. Nos psy et coach accompagnent les jeunes dès 12 ans dans toutes leurs problématiques et notamment celle de la pression scolaire.

L’accompagnant propose un suivi régulier en visio et des activités individuelles en ligne pour aider votre ado à retrouver confiance et sérénité. Le coach est un tiers de confiance, un pilier du quotidien pour aider votre jeune à révéler son potentiel. Et nous savons qu’il en a ! 😄

Pour en savoir plus sur nos formules ou tout simplement pour échanger avec nous, programmez un premier point gratuit en ligne.

Si le burn-out guette votre ado, vous avez désormais les clefs pour le protéger et l’accompagner. Pour plus de conseils et de réponses à vos questions, faites un tour sur nos conseils parents