Activités extrascolaires : votre ado en fait-il trop ?

Entre les cours, les devoirs, les amis et les activités, les journées de nos adolescents sont souvent réglées comme du papier à musique. 🎶 Danse le lundi, foot le mercredi, cours de musique le samedi… et entre-temps, les devoirs, les révisions, la vie sociale. Tout semble sous contrôle, bien organisé, presque parfait.

Mais parfois, derrière cet emploi du temps bien rempli, la fatigue s’installe. Votre ado rentre à la maison épuisé·e, grognon·ne. Il ou elle enchaîne les activités, sans toujours y trouver du plaisir. Et vous, parent, vous vous interrogez : « Est-ce que je lui en demande trop ? », « Faut-il l’encourager à continuer ou lui proposer de lever le pied ? ».

La peur de « rater quelque chose » est devenue très présente dans nos familles. Dès le plus jeune âge, on veut offrir à nos enfants toutes les chances de s’épanouir : sport, langues, musique, arts, engagement… Pourtant, à force de vouloir bien faire, on oublie parfois que le repos fait aussi partie de l’équilibre.

Car l’adolescence est une période de transformation intense, et pour que tout cela se construise harmonieusement, il faut du mouvement, oui… mais aussi des pauses, du temps libre, du vide.

Dans cet article, on décrypte ensemble les signes qui montrent qu’un adolescent en fait trop, comment retrouver un rythme plus sain, et surtout comment préserver le plaisir d’apprendre et de grandir. 🌿

 

Les signes d’une surcharge, ou quand le plaisir laisse place à la fatigue

Tout commence souvent avec les meilleures intentions : offrir à son ado des opportunités, l’aider à s’ouvrir, à découvrir ses talents. Mais petit à petit, ce qui était une source d’énergie peut devenir une contrainte. Et votre adolescent·e commence à montrer des signes de surcharge. 😴

Le plus visible, c’est la fatigue. Pas celle d’un soir après un entraînement intense, mais une fatigue qui s’installe, tenace. Le matin, il ou elle peine à se lever, bâille toute la journée, se plaint de mal à la tête ou de ne plus avoir d’énergie. Même le week-end ne suffit plus à récupérer. Le corps tire la sonnette d’alarme.

L’enquête EnCLASS menée auprès de 20 000 collégiens et lycéens montre que 37 % d’entre eux se disent « souvent fatigués » et 28 % ressentent un manque d’énergie quasi quotidien.

Côté sommeil, les recommandations sont claires : un ado de 14 à 17 ans a besoin d’environ 9 heures de sommeil par nuit, rappelle l’Assurance Maladie. Pourtant, la majorité dort moins de 8 heures en semaine. 🥱

Viennent ensuite les changements d’humeur : irritabilité, sautes d’humeur, impatience, voire crises de larmes. Ces réactions sont souvent interprétées comme de la mauvaise volonté, alors qu’elles traduisent simplement un épuisement émotionnel. L’ado est à bout de ressources, mais ne sait pas toujours comment le dire.

Autre signal à ne pas négliger : la perte de plaisir. L’activité qu’il aimait tant devient trop longue, trop nulle ou inutile. Vous entendez des phrases comme :

  •  « J’ai pas envie d’y aller »,
  •  « C’est chiant »,
  •  « De toute façon, je suis nul·le ».

Quand la motivation s’éteint, ce n’est pas forcément de la paresse : cela peut être le signe que la charge est trop lourde.

Le désintérêt scolaire peut lui aussi s’inviter. Moins de concentration, des oublis, des devoirs bâclés. Et quand la tête est pleine, il ne reste plus de place pour l’apprentissage. Le stress, même “positif”, finit par saturer le cerveau.

Enfin, les tensions familiales peuvent s’intensifier. Les repas deviennent électriques, les discussions tournent court, les portes claquent plus vite. Derrière ces conflits, il y a souvent une accumulation de fatigue et de pression. 😤

🧠 En résumé, un ado surchargé, c’est un ado qui n’a plus de marges. Il ou elle court d’une activité à l’autre, sans espace pour rêver, s’ennuyer, ou simplement ne rien faire. Et pourtant, ces moments de vide sont indispensables à l’équilibre psychique et émotionnel.

 

Le « bilan d’énergie » hebdo, c’est quoi ?

Nos ados n’ont pas toujours conscience de ce qui les épuise… ni de ce qui les recharge. C’est là qu’intervient le bilan d’énergie.🔋

Le principe est simple : une fois par semaine, en famille, on prend 10 minutes pour faire le point sur les activités, les émotions et le niveau d’énergie du moment. L’objectif n’est pas d’évaluer les performances, mais de remettre du sens dans ce que l’ado fait au quotidien.

👉 Vous pouvez poser des questions très simples, comme :

  • « Qu’est-ce qui t’a fait du bien cette semaine ? »
  • « Est-ce qu’il y a eu un moment où tu t’es senti·e fatigué·e ou stressé·e ? »
  • « Quelle activité t’a donné envie d’y retourner, et laquelle t’a paru trop lourde ? »

Ce mini-bilan aide l’adolescent à mettre des mots sur ses ressentis. Car à cet âge, il ou elle ne perçoit pas toujours les signes de surmenage. Les jeunes ont tendance à « tenir » jusqu’à ce que ça craque. Le fait de verbaliser leur fatigue leur permet de se reconnecter à leurs besoins réels.

Faire ce bilan d’énergie régulièrement, c’est aussi une façon de montrer à votre ado que vous vous intéressez à son ressenti, pas seulement à ses résultats. Cela renforce la confiance et la communication. L’important, c’est d’écouter sans juger.

Ce type d’échange parent-ado est encouragé par le ministère de l’Éducation nationale, qui rappelle que la communication régulière aide à repérer les premiers signes de surcharge mentale.

Évitez les phrases comme :

  • ❌ « Tu exagères, tu n’en fais pas tant que ça » 
  • ❌ « À ton âge, j’en faisais plus que toi ». 

À la place, privilégiez les questions ouvertes et la reformulation :

  • « Tu sembles fatigué·e le mercredi, qu’est-ce qui t’épuise le plus ce jour-là ? ».

Ce petit rituel hebdomadaire peut devenir un moment clé de la semaine, presque un repère familial. Certains parents aiment le faire le dimanche soir, pour préparer la semaine suivante en ajustant si besoin : alléger un soir trop chargé, déplacer une activité, ou simplement bloquer un créneau « repos ».

Astuce : vous pouvez matérialiser ce bilan avec un tableau ou deux colonnes sur une feuille :

  • Dans la première, ce qui nourrit (ce qui donne de l’énergie, du plaisir, du calme, du lien).
  • Dans la seconde, ce qui épuise (ce qui stresse, énerve, lasse, ou prend trop de place).

Cet exercice tout simple rend visible un équilibre souvent invisible. Et il aide l’adolescent à comprendre qu’il n’est pas obligé d’être à fond tout le temps pour être valorisé. Apprendre à écouter son corps et son mental, c’est déjà une compétence de vie précieuse. 😉

 

La règle du 1+1, pour un équilibre entre corps et esprit

Entre les activités sportives, culturelles et scolaires, difficile de savoir où mettre la limite. Beaucoup de parents se demandent combien d’activités un ado devrait faire… et surtout lesquelles. En réalité, il n’existe pas de chiffre magique. Mais une règle simple, inspirée des pratiques des coachs IAMSTRONG, peut aider à retrouver un juste équilibre : la règle du 1+1.

Le principe : encourager votre adolescent·e à choisir une activité physique et une activité créative ou intellectuelle. Pas plus, pas moins. L’idée, c’est d’assurer un équilibre entre le corps et l’esprit, le mouvement et l’expression, l’action et la réflexion. ⚖️

Pourquoi ce duo fonctionne-t-il si bien ? Parce que le sport aide à canaliser l’énergie et à libérer les tensions accumulées dans la journée. Il améliore la concentration, la qualité du sommeil et la confiance en soi. C’est un excellent exutoire, surtout à l’adolescence, période où les émotions débordent souvent. À l’inverse, une activité créative (comme la musique, le dessin, le théâtre, l’écriture ou même la photo) permet d’exprimer ce que les mots n’arrivent pas toujours à dire. Elle développe l’imagination, la patience et le sentiment de fierté.

Le ministère de la Santé rappelle que l’activité physique devrait représenter au moins 60 minutes par jour pour les jeunes, dont 3 séances plus intenses chaque semaine. Une seule activité régulière suffit donc largement à remplir cet objectif.

Cette approche permet aussi d’éviter le piège du toujours plus. Beaucoup d’ados cumulent 3, 4, parfois 5 activités dans la semaine : sport, instrument, langue étrangère, soutien scolaire, bénévolat… Résultat : ils rentrent tard, mangent vite, n’ont plus le temps de rêver ni de s’ennuyer. Pourtant, c’est dans les moments de vide que se construit la créativité et la réflexion personnelle. 😴

La règle du 1+1 aide à poser un cadre clair. Il ne s’agit pas de limiter, mais de choisir ce qui nourrit vraiment. Ce que cette règle enseigne à votre ado, c’est aussi la gestion de l’énergie. Comprendre qu’il ne s’agit pas seulement de remplir son agenda, mais de trouver un rythme qui lui permet d’être bien, concentré·e et heureux·se. Cette compétence — savoir équilibrer — lui servira toute la vie.

Et si votre adolescent·e a du mal à choisir ? Encouragez-le ou la à écouter ses émotions :

  • « Qu’est-ce que tu ressens après cette activité ? », 
  • « Est-ce que tu te sens apaisé·e ou plutôt épuisé·e ? ». 

Ces petites questions aident à identifier les activités qui nourrissent, plutôt que celles qui pèsent.

 

Le « drop test », faire une pause pour mieux choisir

Et si votre ado n’avait pas besoin d’en faire plus… mais simplement d’en faire mieux ? Le drop test est une méthode toute simple, inspirée du coaching, qui aide à y voir plus clair : on met une activité en pause pendant un mois, juste pour observer. 🎯

Cette approche part d’un constat : les adolescents ont souvent du mal à identifier ce qu’ils font par envie, et ce qu’ils font par habitude ou par devoir. Certains continuent une activité simplement parce qu’ils s’y sont engagés depuis longtemps, parce qu’ils ne veulent pas décevoir leurs parents, ou parce que tout le monde le fait. Pourtant, avec le temps, ce qui faisait du bien peut devenir une source de stress ou de lassitude.

💬 Concrètement, le drop test consiste à dire :
« Et si on faisait une pause d’un mois sur cette activité ? Juste pour voir ce que ça change. »
Pas d’interdiction, pas de culpabilité. L’idée, c’est d’expérimenter, de tester le vide, d’écouter le ressenti.

Pendant cette période, observez ensemble :

  • Est-ce que votre ado se sent plus détendu·e ?
  • Est-ce qu’il ou elle retrouve de l’énergie, de la bonne humeur ?
  • Ou, au contraire, l’activité lui manque-t-elle ? Est-ce qu’il ou elle a hâte d’y retourner ?

Ces questions simples permettent de distinguer ce qui compte vraiment de ce qui ne fait que remplir le planning. 😉

Le drop test permet aussi de désamorcer les conflits familiaux. Plutôt que d’imposer un arrêt, on propose un essai, une sorte de « pause bien-être ». Cela dédramatise la décision et redonne du pouvoir à l’adolescent·e. Car à cet âge, se sentir acteur ou actrice de ses choix est fondamental.

Et si la pause montre que l’activité manque vraiment ? Parfait ! Cela confirme qu’elle fait partie de ce qui donne de l’énergie. L’important, c’est que la reprise se fasse par envie, et non par obligation.

🧠 Ce petit test est aussi une excellente façon d’apprendre à écouter son corps et ses émotions. Il aide les ados à comprendre que la fatigue ou le désintérêt ne sont pas des signes de faiblesse, mais des messages à décoder. C’est une compétence précieuse qu’ils garderont toute leur vie : savoir quand ralentir, quand persévérer, et quand changer de cap.

Enfin, en tant que parent, ce moment de pause est aussi l’occasion de repenser le rythme familial. Moins de trajets, moins d’anxiété, plus de soirées tranquilles ou de moments partagés. Le drop test ne bénéficie pas qu’à votre ado : il profite à tout le monde. 🌙

 

Restaurer l’équilibre : remettre le repos au centre

Dans nos quotidiens souvent surchargés, le repos est devenu un luxe. Et pourtant, il devrait être une priorité. À l’adolescence, le corps grandit, le cerveau se restructure, les émotions s’intensifient : autant de transformations qui demandent une énergie immense. Pour se construire harmonieusement, un·e ado a besoin de moments d’action, bien sûr, mais aussi de vrais temps de récupération.

Les neurosciences sont claires : le cerveau adolescent n’est pas encore capable de gérer une surcharge prolongée sans conséquences. 🧠 Quand il est constamment sollicité, il finit par saturer : concentration en berne, irritabilité, troubles du sommeil, baisse d’estime de soi. Le repos, ce n’est pas du temps perdu : c’est le carburant du développement.

Mais attention : repos ne veut pas dire ne rien faire du tout. Il s’agit plutôt de retrouver des moments de relâchement mental et émotionnel. Des instants où l’on n’a rien à prouver, rien à réussir, simplement le droit d’être.

Voici quelques pistes concrètes pour aider votre ado à restaurer cet équilibre :

Instaurer des soirées libres

Essayez de préserver au moins une soirée par semaine sans obligation. Pas de cours, pas de répétition, pas de planning. L’idée est de laisser à votre ado la liberté d’en faire ce qu’il ou elle veut : écouter de la musique, regarder un film, prendre un bain, … Ce sont ces moments de respiration qui permettent au cerveau de se poser, de digérer la semaine, de se recentrer.

Créer des rituels de repos

Les adolescents, même s’ils ne le montrent pas toujours, ont besoin de repères. Vous pouvez instaurer de petits rituels apaisants en famille : un repas sans écran, une promenade du dimanche, une soirée jeu ou film maison. Ces moments simples créent du lien et réinstallent une atmosphère plus calme à la maison. Ils rappellent aussi à votre ado qu’il ou elle n’a pas besoin d’être productif·ve pour exister ou être valorisé·e.

Valoriser le droit au repos

Beaucoup d’adolescents associent le repos à la paresse, surtout s’ils sont de nature perfectionniste ou très investie. En tant que parent, vous pouvez jouer un rôle clé en valorisant le repos comme une compétence, et non comme un signe de faiblesse.

Dire à son ado : « Tu as bien le droit de te reposer » ou « On ne peut pas tout faire, et c’est normal », c’est lui offrir une autorisation précieuse. Cela l’aide à construire une relation plus saine à l’effort et à l’exigence. 💫

 

Quand parler apaise : revoir le rythme avec son ado

Aborder le sujet du rythme et des activités avec un ado n’est pas toujours simple. Certains se braquent dès qu’on évoque la fatigue, d’autres répondent par le silence ou un « mais non, ça va ». Pourtant, le dialogue reste la clé pour rétablir un équilibre sans tension.

L’adolescence, c’est une période où le besoin d’autonomie est fort. Votre jeune veut décider, choisir, affirmer ses goûts, et c’est sain. Mais en parallèle, il ou elle n’a pas encore toutes les clés pour gérer sa charge mentale ou reconnaître les signes de surmenage. Le rôle du parent, ici, c’est d’être un allié, pas un chef d’orchestre.

Créer un climat de confiance

Le moment compte autant que les mots. Évitez les discussions à chaud, quand la fatigue ou la colère sont présentes (par exemple après un entraînement ou un devoir oublié). Préférez un moment calme, propice à l’échange : une balade, un trajet en voiture, un repas tranquille.
Commencez par observer plutôt que juger :

  •  « J’ai remarqué que tu avais du mal à te lever le matin en ce moment »,
  •  « J’ai l’impression que les cours de danse te plaisent moins ces derniers temps, je me trompe ? »

L’adolescent·e se sent alors entendu·e, pas évalué·e. Et c’est souvent à ce moment-là qu’il ou elle ose dire : « Oui, c’est vrai, je suis crevé·e » ou « J’aime toujours ça, mais j’ai plus le temps de respirer ». 😮‍💨

Poser des questions qui font réfléchir

Les ados n’aiment pas qu’on décide à leur place, mais ils apprécient quand on les aide à clarifier leurs ressentis. Vous pouvez poser des questions ouvertes, simples mais puissantes :

  • « Est-ce que tu ressens plus de plaisir ou plus de fatigue après cette activité ? »
  • « Si tu devais garder une seule activité, ce serait laquelle ? Pourquoi ? »
  • « Qu’est-ce que tu aurais envie d’avoir en plus dans ta semaine : du temps libre, du sommeil, des sorties ? »

Ces échanges favorisent la prise de conscience. Votre ado ne se sent pas corrigé, mais accompagné dans sa réflexion. 🤔

Ajuster ensemble, sans culpabilité

Une fois que la discussion est ouverte, l’objectif est de co-construire les ajustements. Cela peut passer par une pause, une réduction du rythme, un changement d’activité ou un simple aménagement d’emploi du temps. L’important, c’est de décider avec l’ado, pas à sa place.

Par exemple :

  •  « Si on arrêtait les entraînements du mercredi soir, tu penses que ça t’aiderait à souffler un peu ? »
  •  « On pourrait faire un test pendant un mois, et on voit comment tu te sens. »

Cette approche dédramatise le changement. Elle montre que le parent n’est pas dans la sanction (Tu arrêtes), mais dans la recherche d’équilibre (On ajuste).

Et surtout, ne culpabilisez pas votre ado :

  • ❌ « Avec tout ce qu’on paie, tu pourrais faire un effort », 
  • ❌ « Tu abandonnes toujours quand c’est difficile ». 

Ces phrases, souvent prononcées sous le coup de l’inquiétude, peuvent blesser et bloquer la discussion. Mieux vaut valoriser le fait que votre ado écoute ses besoins :

  • ✅ « Je trouve bien que tu saches quand tu as besoin de ralentir, c’est une vraie force. »

Valoriser les progrès et la communication

Quand un adolescent apprend à dire non, à poser des limites, ou à parler de sa fatigue, c’est une victoire. Encouragez ces démarches :

  • « Tu as bien fait de m’en parler », 
  • « Je vois que tu fais attention à ton énergie, c’est super ». 

Ces phrases simples renforcent la confiance et aident l’ado à s’autoriser davantage de sincérité.

Quelques ressources inspirantes

Voici quelques ressources intéressantes pour les parents ou les ados, sur le stress, la gestion du temps, les émotions, etc. 📚

 

Et si vous avez besoin d’aide…

Même avec toute la bonne volonté du monde, il arrive qu’on ne sache plus trop comment aider son ado à lever le pied. Parfois, le simple fait d’être parent rend difficile le recul nécessaire pour comprendre ce qui se joue vraiment. Et c’est normal. ❤️

Certains adolescents ont du mal à reconnaître leur propre épuisement. Ils se persuadent qu’ils gèrent, qu’ils n’ont pas le choix, ou qu’ils doivent tenir. D’autres culpabilisent à l’idée d’abandonner une activité, surtout s’ils sentent qu’elle représente un investissement pour leurs parents. Dans ces cas-là, un regard extérieur peut faire toute la différence.

Faire appel à un·e professionnel·le, ce n’est pas un aveu d’échec, c’est au contraire une démarche de soutien et de compréhension. Chez IAMSTRONG, nos coach·s certifié·e·s et psychologues accompagnent les jeunes de 11 à 25 ans à travers des séances 100 % en visio, pensées pour s’adapter à leur rythme. Ensemble, ils travaillent sur :

  • la gestion de la fatigue et du stress,
  • la confiance en soi,
  • la motivation et l’organisation du temps,
  • la communication avec les parents et les proches.

Chaque suivi commence par un premier rendez-vous gratuit, qui permet de faire le point en douceur, sans aucun engagement. C’est un moment d’écoute et d’évaluation : comprendre ce que vit votre ado, cerner ses besoins, et définir s’il est préférable de poursuivre avec un coach, un psychologue ou un autre professionnel.

L’approche IAMSTRONG s’appuie sur des outils validés scientifiquement, comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et le coaching positif, tout en gardant une dimension profondément humaine. Chaque jeune est accompagné·e par un professionnel choisi pour sa spécialisation et sa personnalité, afin que le lien de confiance s’installe naturellement.

Ces accompagnements ne remplacent pas le rôle du parent, ils le complètent. Ils offrent un espace où l’adolescent peut s’exprimer librement, poser des mots sur son ressenti, et trouver des solutions à son rythme.

Car parfois, ce n’est pas d’un nouveau conseil dont votre ado a besoin, mais simplement d’une écoute bienveillante. Et c’est souvent le premier pas vers un vrai changement. 🌿

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