will smith avec bonnet de noel

Noël en famille : guide de survie des familles recomposées

Noël approche à grands pas et vous redoutez déjà le moment où toute la famille devra se rassembler autour de la table ?🎄 Dans les familles recomposées, le climat est parfois un peu plus tendu. Chacun essaie de jouer des coudes pour se faire une place : les petits, les ados, les parents… C’est un contexte particulier pour tout le monde !

Pour vous aider à aborder sereinement la période des fêtes de fin d’année, voici un petit guide spécial pour les familles recomposées. Vous y trouverez plein d’astuces concrètes pour faire de ces réunions de famille un vrai succès. 🧑‍🎄

Les familles recomposées en chiffres

Si vous vous sentez un peu dépassé par les enjeux de la famille recomposée, sachez que vous n’êtes pas seul. En France, environ 1 famille sur 10 est une famille recomposée, avec au moins 1 mineur à charge. 

Un grand nombre de familles recomposées sont aussi des familles nombreuses : plus de 1/3 des familles recomposées comprennent au moins 3 enfants, contre 21 % pour les familles traditionnelles. 😲

Beau-père, belle-mère, vous êtes environ 800 000 en France, selon le Centre d’observation de la société. Vos difficultés du quotidien sont partagées par tout plein d’autres parents et beaux-parents.

« Un beau-père, une belle-mère, c’est une position délicate. Il faut parfois beaucoup d’amour et de préparation pour s’épanouir dans ce rôle. » Béatrice Copper-Royer, psychologue clinicienne et présidente d’honneur d’IAMSTRONG, épisode 9 du podcast « En familles », « La famille recomposée ».

La famille recomposée est un véritable casse-tête logistique et humain, surtout en période de fêtes. Mais si on s’y prend bien, c’est aussi et surtout une bonne dose d’amour et de rigolade.🎄On vous explique !

💡Pour info, le nombre de familles recomposées n’a cessé d’augmenter en France depuis la fin des années 1980 jusqu’en 2011 (Insee). Depuis 13 ans, il reste stable !

Familles recomposées : quels défis pendant les fêtes ?

Noël et Nouvel An, les défis logistiques

Lorsque l’on est un parent divorcé ou séparé, il est parfois difficile d’accepter de ne pas passer Noël avec son enfant tous les ans. Il faut aussi accueillir chez soi les enfants de son conjoint, issus d’une précédente union. 

Il est essentiel d’échanger avec le parent de son enfant pour trouver un équilibre et partager équitablement la garde pendant les fêtes ou les moments importants de l’année. 🫶 Plusieurs critères sont à prendre en compte :

👉 Le cadre légal qui a été défini à la suite de votre séparation ou de votre divorce concernant la charge de vos enfants. Pour rappel, les enfants de 8 à 11 ans sont consultés pour définir le modèle de garde, mais ce n’est qu’à 12 ans que leur avis est déterminant.

👉 L’âge de l’enfant : on peut comprendre qu’à partir d’un certain âge, votre ado n’ait plus envie de passer toutes les fêtes en famille. Ce n’est pas un affront, c’est une réaction normale ! 😉 Une idée peut être de couper la poire en deux : Noël en famille et Nouvel An entre amis. Pour info, les ados passent leur premier réveillon entre amis entre 15 et 16 ans en moyenne en France. Un petit pas vers l’autonomie.

👉 L’avis de l’enfant : cet argument peut être difficile à entendre pour les parents, mais le plus important est que votre enfant se sente bien pendant les fêtes. Prenez le temps d’échanger avec lui, présentez-lui Noël comme une occasion de passer un moment convivial et festif avec votre conjoint et ses enfants. 💛 Tout l’enjeu est de trouver un bon compromis entre ce qui vous semble juste et ce qui fait plaisir à votre ado.

♥️ Le temps des fêtes est difficile, tant pour les parents que pour les enfants. Dans son ouvrage Et la famille recomposée ? Pas facile, mais possible, Béatrice Copper-Royer parle du conflit de loyauté qui peut poindre chez l’ado. Il se sent tiraillé entre ses deux parents, avec l’envie de bien faire.

« Ce qui peut être compliqué pour l’enfant, c’est aussi le poids de l’autre parent. » Béatrice Copper-Royer.

Surtout, prenez le temps de déculpabiliser votre ado et dialoguez avec lui.

Concilier les traditions des uns et des autres 

Les fêtes de fin d’année peuvent être difficiles à vivre pour votre ado si vous bouleversez complètement ses habitudes et ses traditions. Cela fait partie de son équilibre, de ses fondations ! 

Par exemple, si vous avez l’habitude de décorer le sapin ensemble, maintenez ce petit rituel, cela lui permettra de se sentir rassuré et en confiance. 🧑‍🎄

Par ailleurs, vous pouvez intégrer, à votre routine de Noël, les traditions et les coutumes de la famille de votre conjoint. Promis, il y a de la place pour tout le monde ! Vous pouvez même créer ensemble de nouveaux rituels communs. Et si vous investissiez tous dans un pull de Noël affreux pour le 25 ? Un excellent moyen de nouer des liens. 😂

Trouver un équilibre au sein de la famille 

Pour la première fois de sa vie, votre enfant ou votre ado doit cohabiter avec des personnes qu’il ne connaît pas et qui ne font pas partie de son noyau familial. Chacun doit trouver sa place, développer des affinités… Parfois, c’est instantané et tout roule comme sur des roulettes. D’autres fois, le processus est plus long, et c’est OK ! Tout est une question d’équilibre et de communication. 🫶

Il peut être difficile pour vous de présenter votre nouveau partenaire à votre ado, surtout si la séparation a été douloureuse. On vous l’accorde, c’est un terrain favorable de conflits et d’oppositions. Tout cela doit se faire dans la douceur et le dialogue.

« À travers l’opposition au beau-parent, l’adolescent peut faire l’économie de l’opposition à son propre parent. » Béatrice Copper-Royer, podcast « La Famille recomposée ».

Noël peut être l’occasion d’amener un peu de joie et d’enthousiasme dans ce processus. Il est toujours plus agréable de faire les présentations au coin du feu ou autour d’un sapin décoré !

Conseils pour les parents de familles recomposées 

Bien anticiper le jour de Noël pour éviter les conflits 

Pour un Noël serein, il faut anticiper ! Prenez le temps d’en parler en amont avec votre conjoint pour savoir comment il souhaite aborder l’évènement.

On vous recommande d’être le plus égalitaire et le plus juste possible, notamment dans le choix des cadeaux. 🎁 Même si l’on a tendance à vouloir privilégier ses enfants, il faut se mettre à la place de tous les jeunes de la famille. Assurez-vous que chacun est satisfait de ses cadeaux pour éviter les crispations, les jalousies et les rivalités dans la fratrie.

Le déballage des cadeaux doit, au contraire, être un moment de joie et de convivialité. Et tout cela, ça se prévoit ! 😉

Impliquer son ado dans la préparation de l’évènement 

Le meilleur moyen de créer un Noël qui fait plaisir à votre ado, c’est de l’impliquer directement dans l’organisation de l’évènement. Vous pouvez réfléchir avec lui au menu, cuisiner ensemble, emballer les cadeaux, décorer la maison… En bref, l’inviter à créer une atmosphère joyeuse et festive. 🌞

L’objectif est de responsabiliser votre enfant pour qu’il soit fier de lui et enthousiaste à la perspective de ces fêtes en famille. En plus, c’est un excellent moyen de lui prouver que vous lui faites confiance et de booster son estime de lui.

Ne rien imposer ou forcer, laisser le temps aux enfants de trouver leur place 

Parfois, dans les familles recomposées, les relations ne sont pas aussi fluides que ce que l’on aimerait. Surtout, respectez le rythme de votre ado, il a besoin de temps pour faire le deuil de son ancien schéma familial et s’insérer dans un nouveau modèle. 💜

« Ne pas oublier que parents et enfants ne sont pas dans le même wagon. Les parents sont dans l’enthousiasme de créer cette nouvelle famille recomposée, mais les enfants n’ont pas le même temps de digestion. » Béatrice Copper-Royer. 

Laissez-lui progressivement prendre sa place et ne le forcez pas à créer des liens superficiels avec votre conjoint ou ses enfants. Si Noël ne se passe pas EXACTEMENT comme vous l’attendiez, ce n’est pas grave. 🙂 L’important est que vous ayez fait de votre mieux pour que cet évènement soit un bon moment pour tout le monde. 

La communication, c’est la clé 

Vous l’aurez compris, il faut communiquer avec votre conjoint et vos enfants ! Parlez ensemble en amont pour mettre à plat tout ce qui les travaille ou les inquiète à la perspective de ces fêtes en famille. 

« Il va falloir beaucoup de dialogue entre les enfants et de préparation de la part des parents pour que la cohabitation se passe le mieux possible. » Béatrice Copper-Royer. 

L’important est que chacun aborde Noël le cœur léger, sans ressentiment et prêt à accueillir ce nouveau contexte. 🥰

Nos 5 recos podcasts et films sur les familles recomposées

Pour vous préparer à passer Noël, voici nos 5 ressources préférées sur le sujet des familles recomposées : 

  • « The Cool Stepfamily », LE podcast de récits de familles recomposées à écouter sans modération. 
  • « La belle parentalité », le podcast des beaux-parents et des beaux-enfants qui viennent se livrer sur les enjeux des familles recomposées. 
  • « Le Podcast belles-mères », tout est dans le titre ! Un super média consacré aux récits de belles-mères, un indispensable pour se sentir soutenue et comprise. 
  • Le film « Step Brothers », ou Frangins malgré eux en français, une comédie à regarder en famille sur l’amour fraternel qui se tisse au-delà des liens du sang. 
  • « Demandez la permission aux enfants ! », une comédie française pour se plonger dans les tracas quotidiens de différentes familles recomposées. 

Pour aller plus loin 

Vous vous êtes récemment séparé et votre enfant vit très mal la situation ? Il a du mal à trouver sa place dans le nouveau schéma familial ? 😕 Ne restez pas seul dans cette situation, pensez au coaching pour ado. 

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des jeunes, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, addiction, rupture familiale, difficultés d’intégration… Notre objectif ? Donner à votre ado toutes les clés dont il a besoin pour se sentir bien au sein de sa famille. 🫶

Notre approche repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert, des échanges sur WhatsApp et des activités individuelles  en ligne pour apprendre à mieux se connaître. 💪 Un accompagnement de proximité qui permet à votre ado de se sentir soutenu au quotidien.

Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos formules en détail.

Vous êtes parés pour aborder Noël. Faites de ce moment un événement chaleureux et prenez le temps de discuter avec votre ado en amont. Tout va bien se passer ! 😉

Besoin d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


Comment se positionner face aux engagements de mon ado ?

Comment se positionner face aux engagements de mon ado ?

Votre ado s’investit corps et âme dans une cause et vous ne savez pas comment réagir. S’agit-il d’un état passager ou est-il en train de devenir un vrai petit citoyen à part entière ? 🤔

En tant que parent, il est normal de se sentir un peu dépassé par les idéaux et préoccupations de nos jeunes. Les combats d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux de votre propre jeunesse. 😉 Voici donc un petit guide pour mieux comprendre les engagements et positionnements de votre ado.

On vous livre également quelques conseils pour aider nos jeunes à se forger des avis objectifs, alignés sur leurs valeurs.

Nos ados : une génération engagée

L’écologie au cœur des préoccupations de nos ados

Nos jeunes sont particulièrement sensibles à la cause environnementale. Depuis une petite dizaine d’années, ils sont en première ligne des manifestations environnementales.🌳

Selon une étude publiée dans Le Devoir, près de 68 % d’entre eux considèrent l’écologie comme un sujet préoccupant. Rien d’étonnant, ils sont éveillés aux enjeux de développement durable depuis leur plus tendre enfance : à l’école, dans les films, à la télé…

Pour certains d’entre eux, cette situation a réveillé de l’éco anxiété, c’est-à-dire une difficulté à se projeter dans un avenir incertain.🫤 Ce sentiment d’incompréhension et d’impuissance peut être à l’origine d’un vrai mal-être.  

👉Pour mieux comprendre le positionnement des lycéens sur le sujet de l’environnement, on vous recommande l’interview d’Appoline Humblo, 17 ans et fondatrice de l’application Ec(h)o, disponible en podcast sur Radio France.

Nos jeunes, sensibles à l’actualité politique

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, nos ados sont aussi très préoccupés par les questions politiques. Les principales figures politiques l’ont bien compris : la jeune génération est une audience à convaincre dans une campagne électorale.✊ À l’image de Gabriel Attal ou Jordan Bardella, de plus en plus de jeunes leaders prennent leur place sur l’échiquier politique français.

Mais alors, qu’est-ce qui préoccupe vraiment nos ados en politique ? Selon une étude IPSOS publiée en février 2024, leurs principaux engagements politiques concernent :

  1. le pouvoir d’achat ;
  2. le changement climatique ;
  3. l’insécurité du pays.

Près de 70 % des 18-24 ans prévoient d’aller voter aux prochaines élections présidentielles.⭐ Nos jeunes se sentent donc très concernés par l’avenir de notre pays, et c’est tant mieux !

Défendre l’orientation sexuelle et l’identité de genre

Nos jeunes se sentent aussi très préoccupés par les droits de la communauté LGBTQIA+. 🏳️‍🌈On peut même dire que nos enfants font partie de la première génération sensible à ce sujet.

Les séries jouent aussi un grand rôle dans la libération de la parole : la quasi-totalité des séries qui ciblent nos adolescents adresse le sujet de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.⭐ Nos jeunes sont fans de personnages comme Erik dans Sex Education ou Cheryl Blossom dans Riverdale.

Ne soyez pas surpris si votre enfant défend les droits des personnes homosexuelles ou la liberté à disposer librement de son corps. Selon le ministère de l’Intérieur, si nos jeunes sont si engagés, c’est aussi parce qu’ils en sont les premières victimes.

👉Si la notion de communauté LGBTQIA+ est un peu vague pour vous, n’hésitez pas à faire un tour sur le site Ton Plan à Toi pour parcourir le lexique.

Nos ados sont-ils féministes ?

Nos enfants font partie de la génération Metoo, très éduquée aux droits des femmes et aux enjeux féministes.😉Selon une étude publiée par l’ONU, les jeunes sont davantage capables d’identifier des comportements sexistes. 53 % des 18-24 ans disent y avoir déjà été confronté contre 26 % des plus de 65 ans.

Les jeunes identifient généralement 2 leviers d’engagement : la manifestation et les réseaux sociaux. Ils sont nombreux et nombreuses à rejoindre une association ou un collectif pour poser des actions concrètes sur leurs convictions.💪 Jeanne, membre du collectif lycéen Sang Protection qui lutte contre la précarité menstruelle, s’exprime à ce sujet :

« Je pense qu’il est important d’ajouter qu’être féministe, ce n’est pas forcément faire partie d’une association ou d’un collectif, ce sont aussi des actions et des victoires sur les détails du quotidien, tel que les conversations familiales, scolaires sur les conditions des femmes, la solidarité dans les transports en commun ou dans la rue, lorsque l’on voit une femme être harcelée, mais aussi juste soutenir quelqu’un victime de sexisme. »

👉Pour décortiquer ce sujet, on vous recommande vivement le podcast Ados et (dé) construction disponible sur Radio France.

Libération de la parole autour de la santé mentale

Nos jeunes contribuent aussi très activement à libérer la parole sur les sujets de santé mentale. Selon la psychologue clinicienne Caroline Olivier dans une entrevue accordée au Monde « Ils ont moins d’idées préconçues, osent parler de suicide. Ils veulent s’emparer de ce sujet. »

Une nouvelle fois, si nos ados s’engagent, c’est parce qu’ils sont les premiers concernés. Selon une étude de l’IPSOS, plus d’un ado sur deux souffre d’anxiété ou expérimente des symptômes dépressifs.☹️

👉Si ce sujet vous intéresse, l’ouvrage « Bonjour Anxiété » de Marco Coiffard fait un tabac en ce moment. Le concept se décline aussi en podcast et en groupe de parole. N’hésitez pas à y jeter un œil.

Pourquoi est-il essentiel de défendre ses idéaux à l’adolescence ?

Le militantisme comme part de l’identité 

Vos convictions font partie intégrante de votre personnalité. 🙃À l’adolescence, votre jeune expérimente une période de grands bouleversements physiques et psychologiques. S’engager lui permet de s’inscrire dans un courant de pensée, d’ajouter une nouvelle brique à son identité.

C’est une démarche plutôt saine qui montre que votre enfant est tourné vers l’extérieur et cherche à se positionner dans la société dans laquelle il évolue. 😉Il ou elle s’appuie sur ses idéaux et ses combats pour exister en tant que citoyen. C’est une preuve de maturité et d’altruisme que vous pouvez encourager.

L’engagement pour répondre au besoin d’appartenance

À l’adolescence, il est indispensable de sentir que l’on appartient à un groupe ou à une communauté qui partage ses convictions et ses idées. Pour répondre à ce besoin d’appartenance, quoi de mieux que de participer à une manifestation ? Votre ado se construit aussi en tant qu’individu grâce à la force du groupe.🫶

Selon une étude publiée dans l’European Publisher, le sentiment d’appartenance présente plusieurs avantages pour nos jeunes :

  • meilleure motivation ;
  • confiance en soi et envers les autres ;
  • confiance envers les institutions
  • assiduité à l’école.

Le militantisme et l’engagement sont des réponses à une quête de sens collectif. Votre jeune trouve une sorte de seconde famille qui lui ressemble sur laquelle il ou elle peut compter.

Lutter pour un avenir meilleur

Militer permet à nos jeunes de se mettre en action, d’œuvrer concrètement pour un avenir meilleur. ✨C’est un très bon moyen de lutter contre l’éco anxiété ou toute anxiété de l’avenir.

Vous en conviendrez, il est bien plus sain de se réunir, d’échanger et de militer en groupe plutôt que de se morfondre dans sa chambre. 😉Votre jeune contribue véritablement à construire la société dans laquelle il ou elle souhaite évoluer, vous pouvez être fière de ça !

Quelle attitude adopter en tant que parent ?

Mon ado est très engagé : comment réagir ?

Votre ado est très engagé et cela vous inquiète ? Votre premier geste, en tant que parent, est d’ouvrir la discussion calmement avec lui ou avec elle.

Une fois que vous avez bien compris son positionnement, assurez-vous qu’il se renseigne via des médias fiables et qu’il interprète correctement le message qu’on lui envoie.🤓 Apprenez-lui à confronter ses sources, à ouvrir le débat et à échanger avec des personnes qui ne partagent pas forcément ses idées. C’est la meilleure façon de nourrir sa réflexion !

Si votre jeune est particulièrement virulent, c’est aussi dû à son âge. Selon une étude menée par l’université Paris Saclay, les ados ont tendance à faire prévaloir la colère là où les adultes réagissent davantage par la tristesse ou la culpabilité.

👉N’hésitez pas à écouter en famille le podcast Mon ado est engagé et c’est cool ! pour changer de regard sur l’engagement des jeunes.

Que faire si je ne partage pas les idées de mon ado ?

Si vous n’avez pas les mêmes convictions que votre jeune, l’essentiel est de veiller à ne pas rompre le dialogue. Certains parents ont tendance à se placer en supériorité par rapport à leurs enfants pour les convaincre : un biais à éviter car vous risquez de le ou la braquer et qu’il ou elle se radicalise encore davantage par rapport à vous.

Dans ce genre de situation, la communication est la clé : essayez de savoir quels sont ses sources, ses arguments et d’échanger d’égal à égal. 💞Gardez à l’esprit que votre ado est en pleine construction, ses idées évoluent constamment. Il ou elle peut avoir un positionnement complètement différent dans 6 mois et c’est tout à fait normal.

Quelles limites fixer aux engagements de mon ado ?

Une chose est sûre : les extrêmes ne sont jamais bons. Si votre enfant adopte un discours radical, il peut être bon d’intervenir et de contrôler les contenus qu’il ou elle consomme.👀 Plusieurs leviers sont à votre disposition pour vous assurer que votre jeune ne subisse pas de mauvaises influences :

  • Fixer des règles claires.

Militer oui, mais dans un certain cadre. S’il ou elle manifeste, décidez ensemble d’un horaire limite, assurez-vous qu’il est entouré de personnes de confiance et que la manifestation est autorisée.

  • Instaurer un contrôle parental sur son ordinateur et son téléphone.
  • Choisir un moteur de recherche adapté comme Kiddle qui filtre les résultats.
  • Mettre en place un outil de supervision sur les réseaux sociaux comme Instagram ou X (Twitter).
  • Passer du temps avec lui ou elle pour voir les contenus qu’il consomme.
  • Montrer l’exemple.

Faites vous-même preuve d’ouverture d’esprit, de tolérance et confrontez vos propres convictions.

Répondre au conflit générationnel

Quand il s’agit de parler de ses combats et de ses convictions en famille, le conflit générationnel n’est jamais loin.😬 Profitez-en plutôt pour créer des débats passionnants au lieu de vous crêper le chignon.

Vous pouvez par exemple évoquer les personnalités qui ont marqué votre temps.✊Vous verrez que les héros de nos jeunes s’inscrivent souvent dans la continuité des grandes figures de votre génération ou de celle de vos parents.

Les combats d’Emma Watson, Greta Thunberg et Camille Etienne ne sont pas si loin de ceux de Simone Veil ou Benoîte Groult. Certaines œuvres et idées sont intemporelles et permettent de faire des ponts entre les générations.

Les ressources clés pour comprendre les engagements de nos ados

Les podcasts à écouter

Voici les podcasts de référence pour comprendre les idéaux de nos jeunes :

Sur cette dernière recommandation, mention spéciale pour l’épisode « Dans la tête des ados ».

Les comptes Instagram à suivre

Quelques influenceurs, journalistes et vulgarisateurs peuvent vous aider à comprendre le positionnement de nos jeunes :

  • le compte de Juliette Katz pour sur les sujets politiques, féministes et de santé mentale ;
  • le compte de la journaliste Salomé Saqué, considérée par beaucoup comme la porte-parole des jeunes ;
  • le compte d’Hugo Décrypte, vulgarisateur de l’actualité qui s’adresse aux jeunes ;
  • le compte et le podcast de Ben Névert sur des sujets de société et les questions de genre ;
  • le compte de Louise Aubery sur les sujets féministes et de santé mentale ;
  • le compte de Thomas Wagner sur la crise climatique.  

Les ouvrages clés

Ces 3 ouvrages ont conquis le coeur de nos ados et sont à mettre entre les mains de tous les parents :

  • La prochaine fois que tu mordras la poussière de Panayotis Pascot ;
  • Vers la beauté de Davis Foenkinos ;
  • Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven.

Pour aller plus loin

Vous rencontrez de grandes difficultés à nouer le dialogue avec votre ado ? Vous avez du mal à comprendre ses questionnements, ses préoccupations et le conflit vous semble sans issue. Avez-vous pensé à être accompagné ? 🫶

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent les ados et leurs parents dans leurs difficultés relationnelles et affectives. Grâce à des séances de suivi en ligne et des activités individuelles, votre coach ou psy dédié vous donne les clés pour trouver votre juste place de parent.😉

Si ce programme vous tente, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour en savoir plus.

Vous avez désormais les clés pour mieux comprendre les engagements et positionnements de votre ado. Accueillez son discours avec tolérance et bienveillance. Votre rôle est surtout de cadrer son engagement et de lui apprendre à s’appuyer sur des sources fiables. C’est le meilleur moyen de nourrir sa réflexion et de l’accompagner.

Pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog


Quelles libertés accorder à son ado en vacances ?

Les vacances approchent à grands pas et votre ado trépigne déjà d’impatience à l’idée de passer ses après-midis en vadrouille ou ses soirées dehors. Et c’est bien normal 🙃

Vous pouvez en effet profiter de ces périodes pour lâcher un peu du lest et lui offrir de la liberté, mais il est indispensable de fixer des limites. Le responsabiliser, oui, mais en sécurité ! Jamais facile de trouver le juste équilibre, alors voici donc tous nos conseils pour aborder au mieux les vacances et trouver un terrain d’entente avec son ado.😋

Les vacances : un moment de liberté pour nos ados

L’occasion des premières expériences

Il n’y a pas de meilleure occasion que les vacances pour encourager son ado à sortir de sa zone de confort.💫 On peut évidemment penser à des expériences et des voyages inédits qui confrontent nos ados à d’autres personnalités et d’autres cultures. Si seulement il ne s’agissait que de ça !

Car dans les faits, ils profitent aussi de leur temps libre pour tester leurs limites et en apprendre plus sur eux-mêmes. 👀 Selon une étude BVA Xsight, nos ados goûtent à l’alcool pour la première fois à l’âge de 14 ans. C’est une moyenne bien sûr, mais il n’est pas rare de voir les aînés embarquer leurs frères, sœurs à des soirées estivales.😬

Même si les boîtes de nuit ne sont légalement autorisées qu’à partir de 18 ans, la plupart des ados de 16 ans y ont déjà mis les pieds

Inutile voir contre-productif d’être radical et de tout interdire. Différentes solutions et alternatives s’offrent à vous pour fixer un cadre et protéger votre ado. Pour ce qui est des boîtes de nuit par exemple, il existe des « Safe Clubbing », des soirées dédiées aux 13-17 ans, sans tabac ni alcool avec des horaires aménagés. C’est déjà un premier pas ! 😉

L’âge des premiers amours

Vous souvenez-vous de votre premier amoureux ou amoureuse rencontré en colo ou sur la plage ? Les vacances permettent à nos jeunes de se déconnecter un peu du quotidien et de découvrir de nouvelles personnes. Le contexte festif des vacances est particulièrement propice aux rapprochements.

Ne minimisez pas l’importance des amours de vacances. Ils sont souvent bien plus intenses et formateurs qu’on ne le pense. Dans ce moment d’euphorie, votre ado expérimente librement son premier flirt, son premier baiser et même sa première fois. Rassurez-vous à ce sujet, l’âge du premier rapport sexuel en France est identique depuis des décennies. Il se situe autour des 17 ans chez les filles comme chez les garçons.

Et vous dans tout ça ? 🤔

On vous recommande de respecter l’intimité de votre ado et de le laisser vivre son histoire d’amour. ❣️Soyez présent pour le rassurer, lui rappeler les réflexes de protection intime et répondre à ses questions. À la fin des vacances, certains ados ont le cœur lourd à l’idée de quitter leur premier amour et de reprendre le chemin de l’école. Soyez bienveillant et présent s’il ou elle a besoin d’être accompagné dans ce moment délicat. ❤️‍🩹

👉Bon à savoir : selon une étude du site de rencontre Bumble, 52 % des Français se disent plus enclins à faire de nouvelles rencontres en été. La saison de tous les possibles !

👉Si vous êtes friand d’histoires d’amour de vacances, écoutez l’épisode 5 du podcast « La pistoche ». Les chroniqueurs y livrent aussi quelques clefs pour aborder le sujet avec les ados.

À quel âge partir en vacances sans ses parents ?

Votre ado a 16 ans, il ou elle a déjà gagné son premier argent de poche et souhaite partir à l’aventure avec ses meilleurs amis, pourquoi pas ? C’est une belle occasion pour le responsabiliser et lui apprendre à gérer un budget. Aidez-le à organiser son voyage et renseignez-vous ensemble sur la destination qui le tente. Vos conseils et reco sont les bienvenues.😉

Attention toutefois, certains ados ne sont pas assez matures ou responsables pour passer le cap. Les camps d’été dédiés aux ados comme la colonie de vacances, les stages découverte ou les séjours sportifs sont de bonnes solutions pour leur accorder de l’autonomie en toute sécurité. 🫶

Selon une étude menée par le gouvernement, plus d’un million deux cents milles enfants partent en colo chaque année. Si cette perspective l’angoisse, il ou elle peut aussi partir avec un ami la première fois. Rassurez-le et mettez-le en confiance : il sera entouré de jeunes dans le même cas. Ma main à couper qu’il voudra y retourner l’année prochaine ! 😀

👉Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour organiser les premières vacances en solo de votre ado, le dispositif Sac Ados est fait pour vous. Cette formule clé en main accompagne les jeunes de 16 à 25 ans dans la planification et le financement de leur premier voyage en autonomie.

👉L’organisme EF propose aussi des séjours linguistiques au quatre coins du monde pour les ados qui partent sans leurs parents pour la première fois. Un excellent moyen d’allier l’utile à l’agréable dans un contexte sécurisé. Découvrez les programmes EF dédiés aux jeunes dès 10 ans.

Profiter des vacances pour gagner en autonomie, nos conseils

Encourager l’estime de soi

Pourquoi votre ado a-t-il si peur de l’inconnu ? Nos jeunes sont souvent un peu perdus dans tous les bouleversements physiques et psychologiques qu’ils subissent. Ils ont tendance à perdre confiance en eux et à se refermer sur eux-mêmes. 😟Pendant les vacances, votre ado peut avoir tendance à rester dans sa bulle et ne pas se confronter à de nouveaux horizons. 

Dans une interview accordée au média Parents, la psychothérapeute Christiane Larabi explique :

« Si l’ado a confiance en lui, il se dira qu’il va réussir à faire tel exercice, à produire tel effort sportif… Son comportement sera marqué par ce sentiment positif. Il aura davantage envie d’oser et d’entreprendre. »

Les vacances peuvent être une super opportunité pour encourager votre ado à sortir de sa coquille. N’hésitez pas à lui dire des phrases encourageantes comme « tu en es capable » ou « j’ai confiance en toi ». ✨ Les libertés que vous lui accordez pendant les vacances sont aussi des marques de confiance et de considération.

Sans être trop sur son dos, il est important que vous valorisiez ses choix, ses prises d’initiatives et ses succès. Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant.

👉Pour d’autres astuces concrètes, on vous recommande l’ouvrage de Christiane Larabi, intitulé « Aidez votre ado à avoir confiance en lui. »

Les vacances pour sortir de sa zone de confort

Sortir de sa zone de confort, ce n’est pas seulement aller en boîte de nuit pour la première fois ou goûter à l’alcool. Vous pouvez profiter des vacances pour initier de nouvelles activités avec votre ado : tester un nouveau sport ou s’investir dans une association qui lui tient à cœur. 🙂C’est une excellente solution pour booster sa maturité émotionnelle.

Pour l’encourager à rencontrer de nouvelles personnes en dehors du cercle familial, pensez aux séjours linguistiques. Cette expérience bouscule un peu ses habitudes et l’oblige à s’adapter à un nouvel environnement et une nouvelle culture.

Même s’il y va un peu à reculons au début, elle restera gravée dans sa mémoire et il sera fier d’avoir repoussé ses limites. 🔥Réfléchissez avec lui ou avec elle à la destination qui lui ferait plaisir, il existe des dizaines de formules selon ses envies et votre budget.

Les petits boulots : qu’est-ce qu’on en pense ?

Les jobs étudiants permettent à nos jeunes de gagner en autonomie, de se faire un peu d’argent de poche et de s’immerger doucement dans le monde du travail.😁 Votre ado peut légalement travailler en France à partir de 16 ans. Saisissez cette occasion pour lui apprendre à faire son premier CV et se présenter en entretien.

Plusieurs possibilités s’offrent à lui

  • travailler dans un restaurant ou un hotel ;
  • proposer des services de baby-sitting ;
  • donner des cours de soutien scolaire ;
  • castrer le maïs ;
  • travailler comme vendeur ou vendeuse dans un magasin ;
  • travailler comme animateur ou animatrice dans un club de vacances ;
  • etc…

Dans les grandes villes de France, vous trouverez même des offres de pet-sitting ! 🐶 Il ou elle trouvera forcément un premier boulot motivant.

Travailler l’été présente tout un tas d’avantages pour votre ado : 

  • prise de responsabilité ;
  • gain d’argent de poche ;
  • ouverture sociale ; 
  • création d’un premier réseau de contact professionnel ;
  • meilleure gestion du temps ;
  • développement de compétences professionnelles (communication avec la hiérarchie, adaptabilité, esprit d’équipe, éthique…);
  • sentiment d’efficacité personnelle qui renforce la confiance en soi.

 Vous l’aurez compris, l’idée est de l’inviter doucement à prendre des responsabilités et à développer de nouvelles compétences. Et l’argent gagné aura une toute autre saveur !

3 règles pour fixer des limites pendant les vacances

Il ne s’agit pas de lui imposer un régime militaire, mais d’instaurer des règles qui lui permettent de s’amuser en toute sécurité.

1. Définir un cadre ensemble

Tout d’abord, pour que les limites soient respectées, il faut que votre ado comprenne votre démarche.😊 

Il ou elle doit donc participer activement à la définition du cadre pour les vacances. Dès le début du séjour, prenez un moment en famille pour échanger sur les limites à respecter.

Abordez ensemble plusieurs points :

  • Les horaires de sortie 🌛

Il ne s’agit pas seulement de lui fixer une heure de rentrée, mais de lui expliquer pourquoi vous tenez à ce qu’il ou elle rentre à cette heure-ci. Être transparent sur ce point est aussi une forme de responsabilisation. Selon son âge et le contexte de votre séjour, mettez-vous d’accord sur une heure limite.

  • La limité géographique 🌏

De la liberté, oui, mais dans une certaine mesure ! Votre ado peut vagabonder sans crainte dans l’enceinte de l’hôtel ou à proximité de chez vous, mais la jeunesse leur fait parfois pousser des ailes, soyez vigilant. Déterminez ensemble les zones sécurisées et les endroits où il ou elle ne doit pas s’aventurer sans vous.

  • Les activités en autonomie🔥

Échangez avec lui sur les activités qu’il peut pratiquer seul, celle qu’il peut pratiquer en votre présence et celles qui sont interdites. 🙃 La piscine ou la plage entre amis, c’est oui, partir en randonnée tout seul, on en parle avant !

2. Ouvrir le dialogue sur les sujets tabous

Vacances ou pas, il est essentiel d’aborder les sujets délicats avec son ado pour qu’il ou elle sache comment réagir. 🫶La drogue ou la sexualité ne doivent pas être des sujets tabous dans votre famille et doivent être évoqués dès l’entrée dans l’adolescence.

Les vacances sont des temps particulièrement propices à l’exploration. Plus que jamais, il est important de faire preuve de bienveillance et d’ouverture d’esprit.⭐ L’idée est que votre ado vous identifie comme une personne de confiance et n’hésite pas à venir vers vous s’il ou elle en éprouve le besoin.

Par exemple, si votre ado vous avoue avoir essayé une drogue, ne réagissez pas immédiatement par la colère. Assurez-vous qu’il ou elle va bien, remerciez-le de vous faire confiance et ne le culpabilisez pas. ❣️C’est seulement dans un second temps que vous pouvez réfléchir ensemble aux règles de protection et de vigilance qui concernent ces sujets. 

Car oui, en tant que parent, votre rôle est aussi de rappeler les bons réflexes à votre ado pour qu’il ou elle puisse explorer en sécurité.🙂

  • Les bons réflexes autour de la sexualité 

    • Rappeler à son ado l’importance d’adopter un moyen de contraception pour prévenir une grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Le préservatif est le moyen le plus sûr de se protéger des deux, surtout lorsqu’on ne connaît pas très bien son ou sa partenaire.
    • Évoquer avec son ado l’importance du consentement, quel que soit son genre. Il ou elle doit se sentir prêt et en confiance avant de faire sa première fois. La sexualité est un moment de partage et de tendresse que votre ado doit choisir en pleine conscience.♥️
    • Désacraliser la sexualité est une excellente initiative pour donner confiance à votre ado. Il ne s’agit pas de minimiser l’importance du sujet mais il n’est pas nécessaire d’y ajouter de la gravité. Rappelez à votre jeune que le sexe, c’est sain, ça fait du bien et qu’il ou elle peut compter sur vous pour répondre à ses questions. 😉
  • Les bons réflexes autour de la drogue et de l’alcool 

    • Plus on interdit quelque chose à son ado, plus il ou elle à envie d’y goûter… c’est mathématique.🤪 On vous recommande donc d’être dans une démarche de prévention des risques et de pédagogie. Expliquez clairement à votre jeune quelle sont les substances auxquelles il ou elle peut être exposé, quels en sont les effets et quels sont les risques.
    • Les vacances sont des moments propices à l’exploration de ses limites. On peut facilement imaginer son ado tester le cannabis pour la première fois pour suivre l’effet de groupe. Rappelez-lui que s’il ou elle n’a pas envie de tester quelque chose, il n’en n’est pas obligé et ne doit pas céder à la pression.🙂 Sa position sera respectée par le reste du groupe. Et si ce n’est pas le cas, c’est qu’il faut changer de groupe !  💪

👉Si vous avez du mal à aborder les sujets délicats avec votre ado, vous trouverez des clés dans le podcast « est-ce que c’est normal ? » d’Agathe Le Caron. Vous y découvrirez les questions que se posent souvent nos jeunes  et des éléments de réponse. N’hésitez pas à l’ajouter à la playlist de votre ado.

3. Surveiller l’utilisation des écrans

Ce n’est pas parce qu’il ou elle est en vacances que l’on fait tomber toutes les barrières. Soyez souple, mais maintenez tout de même un cadre dans l’utilisation des écrans et en particulier des smartphones. 

Définissez ensemble les temps durant lesquels les écrans doivent être mis de côté : les repas en famille, les visites ou le soir après 21h par exemple. Cela vous permettra de conserver des moments de qualité ensemble.😀

Nous avons dédié tout un article au sujet, n’hésitez pas à y jeter un œil.

Pour aller plus loin

Si vous avez du mal à instaurer un cadre à la maison ou en vacances, pensez à faire appel à un expert. Un psy ou un coach saura vous donner les clefs pour bien communiquer avec votre ado.😉

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des parents d’ados dans toutes leurs difficultés : communication difficile, conflit, séparation, enfant en difficulté.🔥

Au programme, des entretiens hebdomadaires en visio et des activités individuelles en ligne pour prendre confiance en vous. Notre objectif ? Améliorer la relation avec votre ado et vous aider à vous sentir épanoui dans votre rôle de parent. 

Découvrez en détail notre programme de guidance parentale et n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour en savoir plus.⭐

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour passer un été apaisé avec votre ado. N’oubliez pas de vous reposer et de vous amuser ensemble !

Rendez-vous sur notre blog pour d’autres conseils spécial parents. 


Syndrome du nid vide

Comment faire face au syndrome du nid vide ?

Votre ado s’apprête à quitter le nid pour voler de ses propres ailes et vous redoutez son départ.🐥 Les parents sont nombreux à craindre de se retrouver seuls dans une maison vide. En réalité, il existe plein de solutions pour mieux vivre ce moment et entretenir le lien avec son ado.

Et si on vous disait que le départ de vos ados était une opportunité de se retrouver, de s’épanouir ? Voici donc nos conseils pour bien se préparer à l’indépendance de vos enfants et profiter pleinement de votre liberté retrouvée.💫

Tout savoir sur le syndrome du Nid Vide

Le syndrome du nid vide se déclenche généralement lorsque votre dernier enfant quitte le foyer familial. Même s’il ne change pas de ville, ce départ peut être vécu comme une perte de repère pour les parents. 😕Cela peut avoir de vraies conséquences sur votre bien-être mentale.

Si vous vous reconnaissez dans ce schéma, sachez que vous n’êtes pas seul : selon une étude de la psychanalyste Jacqueline Schaeffer, ce syndrome touche au moins 1 parent sur 3 en France.

Tous les parents n’expérimentent pas cette étape au même moment : cela dépend de votre situation familiale, du cursus scolaire de votre ado, de l’âge auquel votre cadet quitte le nid. Selon le dernier portrait social de l’INSEE, seulement 43 % des 18-24 ans ont leur propre appartement.😮

👉Pour vous sentir moins seul et aborder le sujet en douceur, on vous recommande d’écouter des témoignages de parents qui traversent le syndrome du nid vide. On vous conseille par exemple l’épisode de Ca Commence Aujourd’hui intitulé « Syndrome du Nid Vide : une vie à réinventer » ou l’épisode « Conversation avec Sandrine Roudeix» du podcast Serial Mother.

Comment savoir si vous souffrez du nid vide ?

Les conséquences du départ des enfants

Sachez que les parents ne sont pas tous égaux face au départ des enfants. Vous avez parfois le sentiment de bien gérer la situation et vous laissez surprendre par une anxiété soudaine au moment où votre ado fait des choix pour son orientation.❤️‍🩹

Dans son ouvrage « Les séparations intra-psychiques du milieu de vie et le syndrome du nid vide », J.Schaeffer identifie 8 symptômes qui vous permettent d’identifier que vous souffrez du syndrome.

  1. Vous êtes anxieux ou anxieuse à l’idée de sentir votre enfant quitter le foyer, vous avez peur que la relation se délite avec la distance.
  2. Vous ressentez de la solitude, une perte de repère affectif. 
  3. Comme beaucoup de parents, vous vous sentez peiné par le départ de votre enfant et vous expérimentez une sensation de vide intérieur.
  4. Vous êtes moins motivé au travail, vous n’avez plus envie d’entreprendre au quotidien et vous êtes confronté à une perte de sens
  5. Vous avez peur de perdre le contrôle de vos émotions, de votre vie, de l’éducation, de votre ado, le fait de ne plus avoir de regard sur son développement vous angoisse. 
  6. Vous souffrez d’une perte d’identité : la plupart des parents s’accomplissent à travers ce rôle et éprouvent des difficultés à se connaître en tant qu’individu.
  7. Le départ de votre ado fragilise votre couple, vous avez des difficultés à retrouver votre équilibre, cela peut aussi affecter votre libido.
  8. Vous observez un changement de comportement chez vous : vous agissez différemment, prenez plus de risques, vous vous sentez instable.

Si vous vous reconnaissez dans ce schéma, c’est que vous traversez sans doute le syndrome du nid vide. Rien de dramatique, il faut juste apprendre à le détecter et à l’aborder assez tôt.🫶

👉Pour explorer plus en profondeur le syndrôme, on vous recommande chaudement l’ouvrage de Béatrice Copper-Royer “Le jour où les enfants s’en vont”. Vous pouvez aussi écouter la spécialiste dans le podcast Les Adultes de Demain.

Est-ce normal de ressentir ces émotions ?

Certains parents ont tendance à mettre entre parenthèses une partie de leur individualité pour se consacrer à l’éducation de leurs enfants. Et c’est vrai que lorsque le petit dernier quitte le foyer, on peut se sentir un peu démuni. 😥 C’est un peu comme couper une nouvelle fois le cordon ombilical, et quel que soit l’âge de vos ados, ça reste un moment difficile de votre parcours de parent.

L’idéal est d’anticiper un maximum ce moment et d’accepter son ressenti.❤️‍🩹 Mieux vous accueillez vos émotions, moins vous laissez le mal-être s’inscrire dans la durée. Si en revanche vous vous sentez complètement dépassé et que vous perdez le contrôle, ne culpabilisez pas. On vous recommande vivement de demander l’aide d’un professionnel pour aborder le sujet ouvertement et lutter contre les premiers symptômes de dépression. Ça vous fera le plus grand bien.

👉L’épisode 162 du podcast Parentalité et Adolescence intitulé « Syndrome du nid vide, explication d’une psychologue » vous aidera à mieux appréhender ce moment délicat.

À qui demander de l’aide si je souffre du nid vide ?

Si votre syndrome du nid vide persiste, ne restez pas seul et faites intervenir une tierce personne.🤝 Un regard extérieur est toujours pertinent pour mieux vivre une situation difficile. Les professionnels de la santé mentale vous offrent un espace sécurisé où vous confier et aborder les pensées qui vous font souffrir.

Vous pouvez envisager un suivi psychologique pour mieux comprendre votre relation à la parentalité et changer de vision sur le départ des enfants. Un ou une psychologue vous aidera à voir ce moment comme une opportunité pour votre ado de s’épanouir en tant que jeune adulte et pour vous, de vous retrouver.❤️

Un ou une coach de vie peut aussi vous aider à passer cette étape difficile. Votre coach vous soutient au quotidien, vous aide à mieux comprendre vos émotions et à vous reconnecter avec vos passions et aspirations profondes.💪

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent les ados et leurs parents dans les moments charnières de leur vie. Ils sont à votre disposition pour vous aider à surmonter en douceur le syndrome du nid vide.

Comment mieux vivre le nid vide ?

Se rapprocher de son entourage

Profiter d’avoir du temps pour renouer le contact avec vos amis ou votre famille éloignée. Organisez des vacances ou des week-ends sans enfant, c’est l’occasion rêvée de faire des choses que vous ne vous autorisiez plus depuis des années.🌴 Prenez aussi du temps pour votre couple et planifiez des sorties à deux, comme à la bonne époque ! 😉

Vous pouvez aussi créer de nouvelles relations et élargir votre cercle social : inscrivez-vous à des cours collectifs d’art ou de sport, apprenez à faire de nouvelles choses de vos mains et à explorer vos ressources.⭐

👉Dans son ouvrage « 10 façons de rendre son enfant autonome », la psychologue Anne Bacus suggère de ne plus parler de « nid vide », mais de « nid libre ». On adore l’idée !

Trouver du temps pour soi

Se retrouver en tant que femme ou qu’homme, indépendamment de son statut de parent, ça a du bon. Vous avez enfin le temps de vous occuper vraiment de vous et de renouer avec votre corps : aller chez le coiffeur, essayer un nouveau look, se remettre au sport…😄

Prendre soin de soi, c’est aussi dédier du temps aux choses qui vous tiennent à cœur : s’investir dans une association par exemple ou reconsidérer un vieux projet qui prend la poussière. Explorez à nouveau les rêves et le potentiel que vous avez mis de côté lorsque vous êtes devenu parent, c’est le moment ✨

👉Pour d’autres astuces concrètes, on vous recommande l’épisode « Comment surmonter le syndrome du nid vide ? » du podcast En quête de sens.

Préserver le lien avec son ado

Le départ de votre ado ne veut pas dire silence radio. Il s’agit plutôt d’ajuster votre relation à cette nouvelle situation. Voici quelques tips pour entretenir le lien avec son ado, sans être trop sur son dos :

Créer une conversation de famille sur Whatsapp ou Messenger 📱

Vous pourrez y partager des anecdotes, des photos, des souvenirs. Ça vous permet de maintenir la communication au quotidien et c’est bien moins intrusif que les appels.

Prévoir des week-ends en famille ✈️

Que votre ado vive dans votre ville ou qu’il ait déménagé pour ses études, les retrouvailles sont l’occasion de s’évader. Il ne s’agit pas d’organiser une escapade tous les week-ends, mais de temps en temps, cela vous fera du bien de vous retrouver ensemble dans un nouvel environnement.

Encourager le départ de son ado 🌟

Cela peut paraître contre intuitif, mais votre soutien est en réalité indispensable pour aider votre ado à voler de ses propres ailes et préserver votre relation. Montrez-vous encourageant, présent et curieux de ses projets, cela lui donnera envie de se confier à vous.

Montrer que vous pensez à lui ou à elle ♥️

Si votre ado habite loin de la maison, les petites attentions de votre part lui feront du bien. Vous pouvez par exemple lui envoyer un petit colis de temps en temps avec ses friandises préférées ou quelque chose qui vous a fait penser à lui. Cela permet de maintenir le lien sans envahir son intimité.  

Pour aller plus loin

Si le départ de vos enfants est un sujet délicat pour vous, sachez que vous n’êtes pas obligé de traverser cette épreuve seul·e. e.❤️‍🩹 Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent aussi les les parents et c’est immortant.

Notre programme de suivi est pensé sur-mesure pour les ados et pour leurs parents. Notre objectif ? Vous aider à redonner du sens à votre quotidien et à prendre confiance en vous. 🔥 Vous bénéficiez d’entretiens visio réguliers avec un coach ou un psy dédié et accédez à des activités individuelles en ligne. C’est un excellent moyen de se reconnecter doucement à soi après le départ du petit dernier.

Découvrez ici notre formule d’accompagnement dédiée aux parents d’ados. 🙂

Vous avez désormais toutes les clefs pour mieux anticiper le syndrome du nid vide. N’oubliez pas que cette étape n’est pas une fin, mais un nouveau départ rempli de possibilités. Saisissez l’opportunité de lâcher prise, d’apprécier les moments de calme en couple ou entre amis et prenez le temps de vous redécouvrir.

Et si vous avez besoin de soutien, n’hésitez pas à convenir d’un premier échange gratuit avec nous.


Relation frère et soeur

Que faire quand les relations entre frères et sœurs se détériorent à l’adolescence ?

Relation frère et soeur

Vos enfants passaient leur temps à jouer ensemble il y a quelques années… mais depuis que l’adolescence s’est immiscée dans le foyer, leurs relations se sont détériorées.😤 On vous rassure, vous n’êtes pas seul.

L’adolescence, avec ses grands bouleversements hormonaux et émotionnels, est un terrain fertile pour les conflits entre frères et sœurs. Maintenir l’équilibre au sein du noyau familial peut être un véritable défi pour les parents d’ados.😵‍💫

Mais rassurez-vous, il existe des solutions pour calmer les tensions. Voici quelques pistes pour mieux comprendre les mésententes entre frères et sœurs et des solutions concrètes pour les apaiser.

Mes enfants ne s’entendent plus : est-ce normal ?

À la puberté, les jeunes sont de véritables boules d’émotions. Ils sont sensibles, susceptibles, à fleur de peau… et le lien fraternel a toutes les raisons d’en prendre un coup.😬

Selon les recherches de Michel Claes, Professeur et Directeur du laboratoir sur le développement psychosocial des Adolescents à l’Université de Montréal, partagées dans l’Univers Social des Adolescents, le pic de violence au sein des fratries serait atteint entre 12 ans et 15 ans… ce qui est plutôt jeune ! 😯 Après 15 ans, les tensions s’apaisent ou se déportent vers d’autres sujets, à l’extérieur de la famille.

À l’adolescence, la proximité quotidienne entre frères et sœurs peut devenir étouffante et créer un terreau fertile pour les conflits.

Une étude suisse menée auprès de 600 adolescents montre que les fratries très conflictuelles représentent ¼ des sondées. 18 % des sujets étudiés rapportent un discours plus nuancé et une relation plutôt saine, ponctuée de quelques « crises ».

Finalement, les fratries sans conflit sont en minorité ! Si vos enfants appartiennent à cette catégorie, vous faites partie des chanceux, et c’est super… 👀

Pourquoi la fratrie est-elle un terrain de conflits ?

Des dynamiques difficiles

Selon la dynamique familiale, la fratrie peut être plus ou moins sujette aux conflits. Pour y voir plus clair, nous avons envisagé trois scénarios possibles.

Un seul ado à la maison

Le schéma de l’ado unique n’est pas le plus facile. Les différences d’âges peuvent exacerber les conflits entre vos enfants, surtout si votre aîné·e est en pleine crise d’adolescence.⚡

Il est normal que votre ado passe moins de temps avec les plus petits, ils n’ont plus les mêmes centres d’intérêt. Vous pouvez l’expliquer aux plus petits. Et rassurez-vous, ils et elles se retrouveront lorsque vos cadets rentreront dans l’adolescence.

Toutefois, pour encourager à maintenir le lien, vous pouvez impliquer votre ado dans l’encadrement des plus petits en le faisant participer aux devoirs ou aux activités extra scolaires. C’est l’occasion de lui confier des responsabilités et de lui prouver que vous lui faites confiance.

N’oubliez pas également de consacrer un temps privilégié à votre ado.❤️‍ Dans ce genre de dynamique, il n’est pas rare que l’aîné·e se sente délaissé·e au profit de ses frères et sœurs. Votre ado n’est pas tout à fait un adulte, il ou elle a encore besoin de sentir votre présence et votre attention. Tout est une question d’équilibre !

👉Pour en savoir plus sur l’influence du rang dans la fratrie et mieux comprendre les dynamiques entre frères et sœurs, on vous recommande l’ouvrage Quelle Place dans la Fratrie ? de Karin Jacques.

Plusieurs ados à la maison

Avec plusieurs ados à la maison, le climat peut vite devenir explosif.💥 Ils se comparent, se jalousent, se disputent votre attention toute la sainte journée. On vous rassure, ils s’aiment probablement aussi fort qu’ils se déchirent !

Lorsque vous passez votre temps à jongler entre des désirs de l’un et les chagrins de l’autre, il est difficile de maintenir l’harmonie du foyer. Notre règle d’or : définir des règles claires au sein du foyer. Aucun traitement de faveur, même s’ils vous font les yeux doux.🙄

Des jumeaux à la maison

Les relations entre jumeaux et/ou jumelles sont souvent très fusionnelles, pour le meilleur et pour le pire.😆

Les psychologues ont identifié 3 types de relation :

  • L’effet de couple : les jumeaux se construisent de façon complémentaire et s’adaptent au besoin de l’autre.
  • Les inséparables : les jumeaux se construisent comme une seule et même entité et ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre.
  • L’effet dominant — dominé : les jumeaux se construisent sur ce rapport d’ascendance et de soumission qui peut devenir invivable à l’adolescence et abîmer l’estime de soi.

👉Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à écouter le podcast de France Inter « Jumeaux… mais différent » pour mieux comprendre la relation si particulière et parfois presque mystique qui unit les fratries jumelles.

Le manque d’intimité

Avez-vous déjà regardé un épisode de télé-réalité ? Les candidats sont enfermés ensemble pendant des semaines et finissent toujours par se hurler dessus pour des broutilles. 😅 Hé bien, les fratries, c’est pareil !

À l’adolescence, la proximité avec son frère ou sa sœur est parfois ressentie comme une contrainte. Et on le sait bien, adolescence et contrainte, ça fait deux. 😄Votre jeune est à fleur de peau et a soif de liberté, il se sent comme « enfermé » avec une fratrie qu’il ne supporte plus. Dans Les Relations Fraternelles des adolescents, Eric Widmer explique ce phénomène :

« L’un des sentiments les plus répandus dans la fratrie est l’agacement, celui-ci provenant principalement d’un quotidien et d’une coprésence difficiles à gérer. »

L’idéal est que votre ado ait accès à sa chambre à lui. Il est important que vos cadets (et vous) respectent son intimité et le laissent s’isoler dans son cocon lorsqu’il en ressent le besoin.❣️

Le traitement parental différentiel

Voilà un sujet ô combien épineux que l’on s’aventure tout de même à aborder, car il explique bien des tensions au sein des fratries : le traitement parental différentiel. 😶

Une étude de l’Université de Californie prouve que 73 % des mères et 70 % des pères font preuve d’un traitement préférentiel chez l’un de leurs enfants. C’est donc bien plus répandu qu’on ne le pense et souvent, c’est inconscient !

L’enfant moins considéré développe un manque de confiance en lui et peut vite accumuler des complexes. À l’inverse, l’enfant préféré, aussi appelé « enfant doré » devient dépendant du regard et de l’approbation de l’autre. 😕 Une situation perdant-perdant qu’il faut savoir reconnaître le plus tôt possible.

Une étude menée par les chercheurs de la Concordia University du Canada montre que le traitement différentiel est l’une des principales causes de disputes dans les fratries

« Quand les parents traitent différemment leurs enfants en variant directement la quantité d’affect positif, de sensibilité, de contrôle, de discipline et de comportements intrusifs à l’égard des deux enfants, les relations sont susceptibles d’être plus conflictuelles et moins amicales. »

Pas de panique cependant, il n’est jamais trop tard pour corriger le tir. 🙌Si vous vous reconnaissez dans cette situation, ne culpabilisez pas. Prenez du recul, accueillez le ressenti de vos enfants et adaptez votre comportement pour que chacun et chacune reçoive la même attention de votre part. N’hésitez pas à embarquer le co-parent dans cette démarche !

Quelles sont les causes de conflit au sein de la fratrie ?

La comparaison : le poison des fratries

Dès l’âge de 5 ans, les frères et sœurs ne cessent de se comparer sur tous les plans : les résultats scolaires, le physique, l’intégration sociale… Les psychologues s’accordent à dire que ce comportement est tout à fait naturel et qu’aucune famille n’y échappe.😩 Se comparer aux autres permet entre autres de :

  • se rassurer sur sa valeur et ses performances ;
  • se positionner dans une équipe, dans sa fratrie ou n’importe quel groupe social ;
  • renforcer son identité propre ;
  • alimenter son estime de soi lorsque la comparaison est positive ;

Jalousie, quand tu nous tiens

On aura beau se débattre de toutes nos forces, la jalousie est constitutive de l’être humain. On jalouse nos collègues, nos amis, nos frères et sœurs pour tout un tas de raisons. La vraie question c’est : qu’est-ce qu’on en fait ? Et surtout, comment la gérer lorsqu’elle pollue notre noyau familial ? 🤔

Dans un article dédié au sujet, la Maison des Maternelles identifie 3 types de jalousie au sein de la fratrie :

  1. La jalousie « classique » : les frères et sœurs se disputent l’attention des parents et sont en quête d’une égalité de traitement parfaite.
  2. La jalousie complexe qui se développe chez un enfant en particulier qui s’identifie beaucoup à son frère ou sa sœur. C’est un phénomène que l’on observe surtout chez les adolescentes qui trouvent souvent leur sœur plus jolie, plus intelligente, plus mince et développent un complexe d’infériorité.
  3. La jalousie alimentée par le sentiment d’injustice peut exploser à l’adolescence. Votre jeune se sent moins aimé que son frère ou sa sœur et se pense injustement exclu de la dynamique familiale. C’est la forme de jalousie la plus complexe à détecter et à dénouer.

👉Si vous avez envie de décortiquer le sentiment de jalousie, on vous recommande vivement le podcast Emotions qui y dédie tout un épisode. Vous verrez, c’est passionnant !

Des personnalités divergentes qui s’affirment

Même en ayant baigné toute leur enfance dans le même environnement, il se peut que vos jeunes développent des convictions très différentes. À l’adolescence, il est possible que vos enfants s’éveillent et s’engagent sur des thématiques qui leur tiennent à cœur comme l’environnement, la politique, l’orientation sexuelle… C’est une très bonne nouvelle ! 🌈

Parfois, les divergences d’opinions sont si fortes qu’elles génèrent des rivalités au sein des fratries. Il est important que votre foyer demeure un lieu sécurisé où chacun et chacune peut exprimer ses convictions librement, sans être jugé. ❣️C’est l’occasion d’insister sur les valeurs de tolérance et de bienveillance. On peut s’aimer et se respecter, même sans être d’accord sur tout.

Parent : comment se positionner face à un conflit fraternel ?

Apaiser les tensions pour se prémunir du conflit

Avant que les conflits n’éclatent, voici quelques astuces simples et facilement actionnables pour apaiser les tensions :

  • Consacrer du temps aux conversations en famille

  • Permettre aux jeunes de se défouler

  • Donner l’occasion de travailler en équipe

  • Confier des responsabilités au·x cadet·s

👉Pour d’autres astuces concrètes, on vous recommande vivement l’épisode 3 du podcast « En Famille » qui traite spécifiquement des rivalités entre frères et sœurs.

Adopter une posture de modérateur

Si malgré toutes ces astuces, un conflit éclate dans la fratrie, comment se positionner ? Voici les 8 règles d’or du parent pacifique :

  1. Ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre de vos enfants ;
  2. Ne pas chercher un coupable ou savoir qui a commencé ;
  3. Laisser chacun de vos enfants exprimer calmement son point de vue ;
  4. Conserver une attitude positive, sans pour autant minimiser le ressenti de chacun ;
  5. Les encourager à collaborer amour trouver une solution ensemble;
  6. Être attentif à la place de chacun ;

  1. Avoir des attentes réalistes ;

  1. Ne pas chercher l’égalité parfaite, c’est un fantasme auquel il faut renoncer ! Comme le disent si bien Faber et Mazlish dans leur ouvrage Jalousies et rivalités entre frères et sœur : « Les enfants n’ont pas besoin d’être traités tous pareils, mais d’être traités chacun spécialement. »

Lorsque les conflits sont récurrents, on vous recommande de faire appel à un expert. Il sera à même de vous donner des clés pour désamorcer les sujets douloureux.🔐

Les psychologues sont tout indiqués dans ce genre de situation. Ils proposent par exemple des thérapies familiales. C’est une excellente solution si vous constatez qu’un de vos enfants ne trouve pas sa place au sein du foyer.

Pour trouver un praticien, rendez-vous sur le site IAMSTRONG, nous collaborons avec des experts de la thérapie familiale.

Les éducateurs ou éducatrices spécialisé·es proposent aussi ce type d’accompagnement dans différents établissements médicaux ou à domicile. 🏡Prenez le temps de trouver l’expert qui match avec votre personnalité et votre dynamique familiale.

Pour aller plus loin

Vous vous sentez à court de ressources pour réconcilier la fratrie ? N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour nous exposer la situation. Les coachs et psys IAMSTRONG ont l’habitude d’accompagner des adolescents et adolescentes en situation de conflit familial, dès 12 ans.

La méthode IAMSTRONG, c’est un suivi de proximité par un expert qui s’entretient régulièrement en visio avec votre enfant. Il accède aussi à des activités en ligne pour apprendre à mieux se connaître. Notre objectif ? Dénouer les situations difficiles et l’aider à reprendre confiance en lui ou en elle.✨

Notre solution s’adresse aussi aux parents qui souhaitent bénéficier des conseils d’un expert. 😉Choisissez l’offre qui vous correspond selon votre budget et l’intensité du suivi dont vous avez besoin.

Vous voilà fin prêt pour faire face à la prochaine querelle de fratrie. Faites un tour sur notre blog pour d’autres conseils spécial parents d’ado.


Qu’est ce qui est plus difficile quand on devient parent d’ados?

Pour 70% d’entre vous, l’entrée dans l’adolescence a été vécue comme une période difficile.

Ces derniers mois chez IAMSTRONG, nous avons interrogé beaucoup d’entre vous, chers parents, et recueilli beaucoup de témoignages sur vos ressentis, sur comment vous viviez cette période de l’adolescence, sur ce que vous n’aviez pas vu venir, sur vos doutes et vos difficultés par rapport à la petite enfance…

Nous trouvions intéressant de vous en partager certaines bribes parce que vous n‘êtes pas seuls, ce que vous ressentez de votre côté est en réalité bien souvent partagé par un bon nombre d’entre vous…!

👊 “On ne sait jamais à quoi s’ attendre”. La plupart des parents ont trouvé l’entrée dans l’adolescence difficile : les changements physiques soudains et rapides, les humeurs et les comportements de vos enfants face auxquels vous avez du mal à réagir …Souvent, disons le, vous ne reconnaissez pas vos enfants, physiquement et dans leurs nouveaux comportements !

“Ce que je trouve le plus difficile sont les oppositions fréquentes, les périodes de mal être, les comportements inadaptés avec des hauts et des bas en permanence …”

Vous êtes surpris par cette nouvelle personne que vous avez en face de vous avec “sa capacité à tenir tête, à argumenter, à contredire”. Quelque part, vous étiez plus tranquille avant 🤯!

👊 “Chaque jour un nouveau challenge à résoudre !” Par rapport à l’enfance, vous avez tout à coup moins de prise, moins de contrôle, sur vos enfants. Ils défient les limites et ont des demandes et besoins qui vous challengent quotidiennement : besoin de liberté, d’autonomie, d’écrans ..😅. Ils vous testent et vous poussent ainsi à vous remettre en question 😬. “La pression des codes extérieurs et l’influence des autres enfants et des réseaux sociaux est très forte”.

Oui cela vous demande beaucoup d’être parents de ces enfants qui ont grandi ! 

Beaucoup d’entre vous rapportent ne pas avoir vu venir la pression scolaire très forte que subissent vos enfants (et donc accessoirement vous 😅), “le temps et l’énergie passés à leurs études”

 Vous vous devez de développer certaines qualités plus ou moins endormies jusqu’alors 😄: patience, calme, écoute et présence de tous les instants. Vous devez jongler quotidiennement avec cet équilibre délicat entre autorité et respect de ses nouvelles aspirations.

Plus que tout, être parent d’ado demande d’être patient et à l’écoute, disponible quand l’ado est disponible. Il faut savoir se remettre en question en gardant un cadre et des limites…💪!

👊 Finalement, vous voyez que cela vous apprend beaucoup aussi d’être parent de ces ados : vous découvrez avec eux les évolutions de notre époque, “Ils nous poussent à nous informer sur leurs centres d’intérêts et préoccupations, à prendre de la distance…”. Vous vous ouvrez, vous êtes plus flexibles et plus empathiques. Vous apprenez à prendre sur vous, à lâcher et à faire confiance …🙏

“Nos ados nous apprennent à nous maîtriser ! Ils nous poussent à nous remettre en question sur certaines de nos convictions, à leur faire plus confiance, à être plus empathique…”

👊 Quoiqu’il en soit chez IAMSTRONG on vous dit bravo 👏! Vous n’êtes pas seuls à penser et vivre ce qui vous traverse ! Enrichissez-vous de cette belle période et n’hésitez pas à vous faire aider si vous rencontrez des difficultés !

Nous sommes là pour vous aider 🙌!

“Il n est pas toujours facile d’accepter leurs comportements et leurs propos mais il faut nous rappeler que c’est une phase difficile autant pour nous que pour eux et que le plus important c’ est d’échanger et de parler de nos désaccords sans croire qu’il y a un vainqueur et un vaincu…” 

Tout est dit 🫶.

👊 POUR ALLER PLUS LOIN

IAMSTRONG® est une initiative dédiée à soutenir les adolescents et leurs familles dans leurs difficultés. Avec une équipe d’experts en santé mentale, IAMSTRONG® propose des ressources éducatives et un suivi individualisé avec des psychologues et des coachs spécialisés. L’approche d’IAMSTRONG® est complète, combinant des méthodes traditionnelles et innovantes pour aborder les grands défis de l’adolescence. En collaborant étroitement avec les familles, IAMSTRONG® vise à créer un environnement sécurisé où les adolescents peuvent s’épanouir, tout en donnant aux parents les outils nécessaires pour comprendre et soutenir leur enfant.

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L’adolescence : un bouleversement physique et psychologique

Relations familiales

1-👊 Cette période est marquée par un bouleversement physique intense notamment avec une production hormonale décuplée. On parle de tempête émotionnelle. En effet, ces hormones participent de l’humeur changeante de nos ados…🫣

Ils grandissent et grossissent de manière spectaculaire ! ils prennent en moyenne plus de la moitié de leur poids ! Le centre de gravité change donc et peut conduire à une certaine maladresse. De plus, cela explique leur attachement particulier à la position « affalée » qui correspond en réalité à celle la plus adaptée à ce nouveau corps ! On parle de la position 127 (degrés). Ce nouveau corps en question n’est pas toujours facile à aimer, il peut donner lieu à des complexes (->honte de sortir), à des rejets (-> refus de se laver) ou à des obsessions (abus de selfies)!

Enfin, à noter que la puberté commence 2 ans plus tôt chez les filles (vers 12 ans) que chez les garçons et donne lieu à des grandes disparités de maturité dans les classes.

 

2-👊 La plus grande transformation se joue au niveau cérébral : 1/3 de ses connexions se réorganisent. 

Jetez un oeil au schéma (ci-dessous) du cerveau dans la main pour comprendre ce qui se joue. Le cerveau de l’ado renvoie à la main gauche (main dépliée) et tend vers la main droite (poing refermé). Le développement et l’intégration du Cortex va permettre petit à petit des aptitudes telles que le contrôle cognitif, la régulation émotionnelle, la pensée abstraite, la compréhension de soi et les fonctions sociales 😅En attendant l’acquisition de ces aptitudes, l’humeur et les émotions ont toutes les raisons d’être explosives !

Un autre phénomène majeur est l’accroissement du niveau de dopamine qui pousse à la recherche de sensations fortes et à l’augmentation du besoin de récompense. Il se manifeste par une impulsivité accrue, des risques de dépendances et une hyper-rationnalité qui rend difficile la prise de recul)!

 

3-👊 Psychologiquement, l’adolescent grandit, ses liens d’attachement avec ses parents se transforment et de nouveaux liens d’amitié se créent 💞. L’adolescent devient une personne à part entière avec une identité propre. Il se prépare à l’âge adulte.

Vous l’avez saisi, tous ces changements et ces nouveaux comportements s’expliquent ! Nos ados les subissent parfois tout autant que nous… Mais c’est aussi une période extraordinaire de transformation, riche et épanouissante, si nous nous attachons à être les parents présents et bienveillants que nous sommes 😉

 

POUR ALLER PLUS LOIN 

👊Vous pouvez vous procurez le livre de Daniel Siegel, le cerveau de votre ado, une véritable bible riche d’enseignements. Dans un monde idéal, tous les parents et les ados devraient s’y plonger !


Crise d'adolescence : quels sont les signes et comment la gérer ?

Relations familiales

Vous avez déjà entendu parler de la crise d’adolescence, non ? Ou peut-être êtes-vous en plein dedans avec votre ado ! 😬 Si vous êtes là, c’est que vous vous posez des questions, et on a tout ce qu’il vous faut pour éclairer votre lanterne. Allons-y ! 🎉

👊 Qu’est-ce que la crise d’adolescence ?

La “crise d’adolescence” est une phase complexe et cruciale du développement humain qui se produit généralement entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est caractérisée par une série de changements biologiques, psychologiques et sociaux qui entraînent souvent des comportements imprévisibles, des sautes d’humeur et un besoin accru d’indépendance. Bien que souvent stigmatisée comme une période de rébellion et de conflit avec les figures d’autorité, la crise d’adolescence est en réalité un processus nécessaire à la formation de l’identité individuelle et à la préparation à la vie adulte.

Les adolescents traversent des troubles hormonaux significatifs qui peuvent avoir un impact sur leur humeur et leur comportement. Parallèlement à ces mutations physiologiques, ils font face à des défis psychologiques, notamment la formation de leur identité, la recherche d’appartenance à un groupe social et la navigation dans des relations de plus en plus complexes. Cette période de la vie est également marquée par une exploration accrue et des prises de risque, ce qui peut parfois entraîner des conflits avec les parents ou d’autres figures d’autorité qui peuvent les voir comme des comportements problématiques plutôt que comme des étapes nécessaires du développement.

Il est important de noter que la crise d’adolescence n’est pas universellement vécue de la même manière. Les facteurs tels que le genre, le contexte culturel, le soutien familial et d’autres conditions spécifiques peuvent influencer l’intensité et la durée de cette phase. Par conséquent, la manière dont chaque adolescent expérimente et gère cette période peut varier considérablement.

Finalement, la “crise d’adolescence” porte mal son nom, car elle est subie par les adolescents, et loin d’être un “caprice”, elle correspond plutôt à une période de transition certes difficile, mais significative et nécessaire.

On vous détaille plus les bouleversements que rencontre votre adolescent dans cet article ! 

Les causes de la crise d'adolescence

Pourquoi cette crise, vous vous demandez ? C’est comme un cocktail puissant de changements. On parle ici de plusieurs éléments : hormonaux, psychologiques, et environnementaux.

  • 👊 Hormonaux : Ah, la puberté ! Elle apporte son lot d’hormones qui font des montagnes russes dans le corps de votre ado. Et c’est souvent le déclencheur des changements d’humeur brusques et des premiers conflits.
  • 👊 Psychologiques : L’adolescence est également la période où votre enfant commence à se chercher, à trouver son identité, à se questionner sur sa place dans le monde. C’est un bouleversement mental significatif.
  • 👊 Environnementaux : N’oublions pas les pressions sociales, les défis académiques, et même les attentes familiales qui s’ajoutent au mélange.

Les signes annonciateurs de la crise

Alors, comment détecter l’entrée dans cette phase de l’adolescence ? Les signes sont souvent là, mais discrets au début.

  • 👊 Rejet de l’autorité : C’est l’un des premiers signes qui sonnent l’alerte. Si votre ado commence à remettre en question les règles de la maison et de l’école, ou défie ouvertement vos décisions, cela pourrait être un indicateur qu’il entre dans cette phase. Le rejet de l’autorité est souvent une manière pour l’adolescent de chercher son autonomie.
  • 👊 Changement d’Humeur : Un moment, tout va bien, et l’instant d’après, c’est le drame. Ces sautes d’humeur peuvent être déroutantes et épuisantes, mais elles sont en partie dues aux changements hormonaux et au stress de la croissance.
  • 👊 Isolement : Si votre adolescent passe plus de temps enfermé dans sa chambre et semble moins enclin à partager ses pensées ou ses émotions, c’est souvent un signe qu’il tente de faire le point sur lui-même et son identité, bien que cela puisse également être un drapeau rouge pour des problèmes plus graves comme la dépression ou l’anxiété.
  • 👊 Pudeur excessive : Si votre ado devient soudainement très pudique, notamment envers les parents, cela peut être un signe qu’il est en train de redéfinir ses frontières personnelles à mesure qu’il grandit.
  • 👊 Conduites à risques : C’est l’un des aspects les plus inquiétants de l’adolescence. Que ce soit l’expérimentation de substances ou des comportements sexuels précoces, ces conduites à risques sont souvent une manifestation de leur quête d’identité et d’autonomie, mais elles peuvent avoir des conséquences graves.

Conséquences physiques

On y pense moins immédiatement, mais la crise d’adolescence n’est pas seulement une bataille psychologique. Elle a des impacts physiques, parfois très visibles.

  • 👊 Acné et autres éruptions cutanés : Les hormones peuvent jouer des tours sur la peau.
  • 👊 Croissance soudaine : Ne soyez pas surpris si vous devez renouveler la garde-robe de votre ado en un clin d’œil !
  • 👊 Fatigue : Avec tous ces dérèglements, il n’est pas rare que l’adolescent soit plus fatigué que d’habitude.

Conséquences mentales

Ah, le mental ! Entre la pression scolaire et les questions existentielles, le cerveau de votre ado est en ébullition.

  • 👊 Baisse de l’estime de soi : La comparaison sociale, particulièrement sur les réseaux sociaux, peut être dévastatrice.
  • 👊 Anxiété : Avec tous ces changements, il est normal que votre ado se sente un peu perdu et anxieux.

Conséquences émotionnelles

Côté cœur, c’est un peu les montagnes russes. Préparez-vous à une palette d’émotions dignes d’un film hollywoodien.

  • 👊 Colère et rébellion : N’oublions pas les fameux “Tu ne comprends rien !” lancés à tout va.
  • 👊 Sensibilité accrue : Oui, ils sont aussi plus sensibles, et c’est normal. Ils vivent des choses intenses.

Vous avez maintenant une idée plus claire de ce qu’est vraiment la crise d’adolescence. Et n’oubliez pas, chaque ado est différent, donc tous ces signes et conséquences peuvent varier. Mais une chose est sûre : ils ont besoin de vous, même s’ils prétendent le contraire. 🌟

👊 Crise d'adolescence par genre : des différences ?

Vous vous demandez si les garçons et les filles vivent leur crise d’adolescence de manière différente ? Il y a des différences, certes, mais aussi des similitudes. 

La Crise d’adolescence chez les garçons

Pour les garçons, la testostérone, qui est produite en plus grande quantité chez eux que chez les filles, est associée à une plus grande agressivité et un besoin de montrer leur virilité.

  • 👊 Compétition et affirmation : Ils peuvent chercher à s’affirmer en étant compétitifs, voire agressifs.
  • 👊 Risques accrus : Les comportements à risque peuvent augmenter, comme l’envie de tester les limites.
  • 👊 Communication minimaliste : Le dialogue peut se réduire à des monosyllabes. Ne vous étonnez pas si la conversation tourne court !

La crise d’adolescence chez les filles

Pour les filles, le tableau est différent, mais pas moins complexe, la puberté commençant avant les garçons :

  • 👊 Recherche d’indépendance : Plus tôt que les garçons, elles vont chercher à s’affranchir de l’autorité parentale.
  • 👊 Émotions en montagnes russes : Le taux d’oestrogènes est multiplié par 40 et entraîne des sautes d’humeur.
  • 👊 Pression sociale : Elles sont souvent plus exposées à la pression sociale, notamment en ce qui concerne leur apparence physique. Elles ont besoin d’apprivoiser leur nouveau corps par 1001 stratagèmes : maquillage, vêtements, selfies, etc…

La crise d’adolescence des filles et garçons : similitudes et différences

Vous l’aurez compris, si chaque genre a ses particularités, il y a également des points communs.

Similitudes :

  • 👊 Quête d’identité : Les garçons comme les filles passent par une phase de quête d’identité, essayant de comprendre qui ils sont et ce qu’ils représentent.
  • 👊 Besoin d’indépendance : Chaque ado, quel que soit son genre, ressentira le besoin de s’émanciper, de prendre des décisions seul et de tester ses limites.
  • 👊 Fluctuations hormonales : Les hormones sont les grandes instigatrices de ces changements, aussi bien pour les garçons que pour les filles, même si elles sont différentes, entraînant une série de réactions physiques et émotionnelles.

Différences :

  • 👊 Communication : Les filles ont tendance à être plus ouvertes dans leur communication émotionnelle, tandis que les garçons peuvent internaliser leurs sentiments.
  • 👊 Gestion de la colère : Les garçons pourraient exprimer leur colère de manière plus physique, tandis que les filles pourraient la manifester par de l’isolement ou de l’anxiété.
  • 👊 Les comportements sociaux : Les filles pourraient rechercher le soutien de leurs amis de manière plus intensive, tandis que les garçons pourraient s’orienter davantage vers des activités individuelles ou compétitives.

👊 Nos conseils approfondis pour gérer la crise d'adolescence

Si vous avez cliqué ici, c’est que vous cherchez de l’aide, non ? Bien sûr que oui ! Et ça tombe bien, on a rassemblé quelques pistes pour vous guider dans ce labyrinthe qu’est l’adolescence.🌪️

1. Respecter l’intimité de votre enfant

Comprenez que votre ado a besoin d’espace pour grandir et développer son identité. Cela peut être difficile, surtout si vous êtes habitué à être très impliqué dans sa vie, mais il est crucial de respecter ses limites.

2. Communication ouverte

Tout en respectant son intimité, assurez-vous d’instaurer une communication ouverte où il ou elle se sent libre de partager sans être jugé. Parfois, le simple fait de savoir qu’un espace sécurisé existe pour la discussion peut être un grand soulagement pour eux.

Choisissez le bon moment pour aborder les sujets délicats, et ne mettez aucun sujet sous le tapis, votre ado doit sentir qu’il peut tout vous dire.

3. Le pouvoir de l'écoute active

Écoute active signifie que vous donnez à votre ado toute votre attention, sans interrompre et sans formuler de jugements. Cela aide à valider leurs sentiments et encourage une communication plus ouverte.

Prenez le temps d’écouter votre ado sans juger. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais essentiel.

4. L'impact d'une présence physique

Être présent physiquement ne veut pas dire être envahissant. Il s’agit plutôt d’être là lors des moments clés : les repas en famille, les événements scolaires ou sportifs, et même les moments banals du quotidien.

Votre présence physique rassure votre ado et lui montre que vous êtes là pour le soutenir, quels que soient les défis qu’il rencontre.

5. Aidez votre enfant à gagner confiance en lui

La confiance en soi est cruciale pendant l’adolescence. Encouragez ses efforts et célébrez ses petites victoires. Un mot gentil ou une récompense peut faire des merveilles pour son estime de soi. Pour aller plus loin, nous avons fait un guide pour vous aider à donner confiance en soi à votre adolescent !

6. Faire appel à un professionnel

Si vous remarquez que la crise d’adolescence de votre enfant commence à affecter gravement son bien-être général ou celui de la famille, il peut être temps de chercher une aide professionnelle.

Dans des cas plus graves ou persistants, un accompagnement professionnel peut être extrêmement bénéfique. IAMSTRONG® propose des programmes de coaching adaptés aux adolescents. Ce coaching se concentre sur le développement de compétences essentielles comme la gestion des émotions, la prise de décision, et les compétences relationnelles.

👊 Quand faire appel à un coach pour adolescent ?

Le moment idéal pour consulter peut varier, mais généralement, si la crise d’adolescence interfère avec la scolarité, les relations familiales ou amicales, ou le bien-être émotionnel de votre enfant, cela pourrait être un bon moment pour envisager un coaching professionnel.

Ainsi, vous ne naviguez pas seul à travers cette tempête; il existe des ressources et des personnes qualifiées pour vous aider, vous et votre ado, à traverser cette période difficile de manière plus sereine et constructive. 🌈

👊 Combien de temps dure cette phase ?

Nous savons tous que l’attente de la fin de cette période difficile peut sembler interminable. Comme le dit l’adage, la patience est mère de toutes les vertus. Néanmoins, il est important de noter que la crise d’adolescence ne se déroule pas dans un vide ; elle est façonnée par divers facteurs biologiques et environnementaux. Selon les données neurologiques actuelles, le développement du cerveau continue jusqu’à l’âge de 25 ans. Plus précisément, la partie frontale du cerveau, qui est responsable de fonctions exécutives comme la prise de décision, le jugement et l’impulsivité, n’est pas entièrement mature avant cet âge. Cela étend techniquement la période de l’adolescence de 10 à 25 ans.

Cependant, pour vous rassurer, la “crise” d’adolescence ne dure pas tout au long de cette période fort heureusement. Son intensité et sa durée peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre, influencées par des facteurs comme le tempérament de l’adolescent et l’environnement familial et social.

👊 La post-crise : à quoi s’attendre

C’est le moment de respirer ! La tempête est passée et il est temps de tirer des leçons.

Après cette phase tumultueuse, beaucoup d’adolescents se trouvent plus mûrs et plus aptes à gérer les défis de la vie. Vous pourriez même vous retrouver avec un adolescent plus empathique et compréhensif.

Les compétences acquises pendant cette période, surtout si elles ont été renforcées par un coaching, peuvent être extrêmement bénéfiques pour l’avenir de votre ado.

Votre rôle en tant que parent ne s’arrête pas à la fin de la crise. Continuez à soutenir votre adolescent et à valoriser ses efforts pour assurer une transition douce vers l’âge adulte.

👊 Pour aller plus loin : outils et ressources pour gérer la crise

Allez, dernier tour de piste : Écoutez l’interview d’Olivier Revol et Marie-Rose Moro, respectivement psychiatre spécialiste des enfants et des adolescents, pionnière de la psychiatrie et neuropsychiatre, et pédopsychiatre et chef du Centre des troubles des apprentissages à l’Hôpital neurologique de Lyon qui explicite comment surmonter la crise d’adolescence de son enfant !

Conclusion

Voilà, vous avez maintenant toutes les cartes en main ! Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, pourquoi ne pas essayer un coaching personnalisé pour votre ado avec IAMSTRONG® ? Le premier échange avec nous est gratuit. 🌟


Comment faire vivre au mieux une séparation ?

Relations familiales

La séparation des parents s’est considérablement banalisée depuis quelques décennies mais n’en reste pas moins un événement douloureux pour les enfants à tout âge. C’est notamment ce que nous rappelle le professeur Philippe Jeammet dans son livre L’adolescence.

La séparation est un facteur de risque pour les adolescents les plus vulnérables, mais n’en fait pas des enfants plus perturbés que les autres si nous y faisons particulièrement attention 🥰.

Alors quelles sont les meilleures réactions à adopter en tant que parent ?

1- 👊 À l’annonce de la séparation, la première chose qui va inquiéter votre enfant, c’est lui !
Son quotidien qui va changer et des angoisses d’abandon qui peuvent se réactiver facilement. Quelques conseils dans votre annonce de séparation : veillez à le faire ensemble, à un moment où vous vous sentez forts (pas effondrés par la situation) et à avoir un discours clair avec une organisation déjà vue. Les enfants et les adolescents vivent mal le flou, l’incertitude. S’il y a des frères et sœurs, veillez à ce qu’ils soient ensemble.

2- 👊 Dans le fond, insistez sur un point : cette situation n’est pas de leur faute ! Cette décision n’a rien à voir avec eux. Beaucoup d’enfants et d’adolescents ont tendance à culpabiliser donc rassurez-les au plus vite ! Dans cette même idée, assurez-lui de la solidité de votre lien et de votre amour, fort et à toute épreuve 💪.

3- 👊 Parents, communiquez pour que le couple parental fonctionne le mieux possible ! Dans le discours, vous pouvez insister dessus : “nous ne sommes plus un couple d’amoureux donc c’est mieux que l’on se sépare mais nous serons toujours ton père, ta mère, nous serons toujours un couple de parents”.
Veillez donc à ce que vos rapports restent dignes et respectueux l’un envers l’autre.
Dites même du bien de l’autre ! Quelque part, quand vous critiquez ou jugez son autre parent, c’est lui indirectement que vous critiquez ou jugez. Cela peut le blesser profondément.

4- 👊 Soyez à l’écoute de votre enfant, acceptez ses réactions, ses sentiments et son point de vue. Montrez-lui que vous le comprenez. Ne cherchez pas à le changer, à le raisonner mais au contraire ayez conscience qu’il est une personne différente de vous avec un vécu différent et des émotions différentes 😍.

5- 👊 Soyez attentifs aux signaux de mal-être de votre enfant : changement dans le sommeil, l’alimentation, les fréquentations, les notes… et n’hésitez pas à demander conseils autour de vous ou à consulter si vous vous inquiétez 🧐.

6- 👊 Ne culpabilisez pas trop : vos enfants sont mieux dans deux maisons épanouies que dans une maison sous tension. Il paraît même qu’ils seront en moyenne plus débrouillards, autonomes et adaptables que les autres 💪. Regardez aussi autour de vous des couples divorcés depuis 10 ans et voyez comme ils sont heureux et comme ils ont trouvé leur place de bons parents. Inspirez-vous et croyez en vous 🙌.
Et dernier conseil précieux 👆 : veillez à avoir des temps de qualité, seul à seul, avec votre enfant pour préserver votre lien et continuer à développer une belle relation. Par exemple, vous pouvez fixer 2x/mois une sortie tous les deux : ciné, expo, balade, resto, …!

POUR ALLER PLUS LOIN 

👊 Plongez-vous dans le livre L’adolescence du professeur Philippe Jeammet, pour comprendre en profondeur cette période et pour aider au mieux son enfant à grandir.

👊 Abonnez-vous au podcast “En famille” de Béatrice Copper-Royer et Marie Guyot où elles abordent les grandes problématiques de la famille dans notre monde d’aujourd’hui.

👊 Caroline Goldman a également dédié un épisode de son podcast à ce sujet “La séparation”.

👊 Vous êtes tentés de tester IAMSTRONG® ? Vous pensez à quelqu’un à qui ça ferait le plus grand bien ?

Notre programme est dédié au 12-25 ans et à leur challenges scolaires et personnels. Il est simple, efficace et sans engagement.

N’hésitez plus et réservez ici 👉 votre premier rendez-vous gratuit avec notre équipe : https://iamstrong.co/je-minscris/

Vous pouvez également nous contacter au + 33 6 73 38 52 49 et suivre notre compte Instagram iamstrong_fr !


Comment gérer les rivalités entre frères et soeurs ?

Relations familiales

Adele Faber et Elaine Mazlish sont deux expertes américaines de la communication adultes-enfants. Dans leur livre bestseller Frères et soeurs sans rivalité, elles nous livrent des façons simples mais étonnamment efficaces de réduire les conflits ! En voici quelques exemples clés :

1-👊 Au lieu de mettre de côté les sentiments négatifs qu’un enfant éprouve envers un autre, reconnaissez ces sentiments pour les apaiser.
Exemple : par des mots “Tu es fâché contre Jules” ou par des souhaits “Tu aimerais qu’il te demande la permission avant de prendre tes affaires.”

2-👊 Evitez les comparaisons qui attisent les rancœurs. 
Exemple : au lieu de comparer (favorablement ou défavorablement) “Pourquoi ne peux-tu pas accrocher tes vêtements comme ton frère ?” : décrivez ce que vous voyez “Je vois un manteau tout neuf par terre”, ce que vous ressentez “Ça me contrarie” ou ce qui doit être fait, “La place de ce manteau est dans la penderie.”

3-👊 Traitez-les de façon distincte et non égale, pour qu’ils se sentent uniques !
Exemple : au lieu de donner des quantités égales : “Voilà, tu as maintenant exactement autant de raisins que ta soeur”, donnez selon le besoin de chacun : “Veux-tu seulement quelques raisins ou en veux-tu beaucoup ?”
Autre exemple : au lieu de donner votre temps de façon égale, consacrez un temps qui correspond au besoin : “Je sais que je passe beaucoup de temps à revoir la rédaction de ta sœur. C’est important pour elle. Dès que j’aurai terminé, je veux que tu me dises ce qui est important pour toi.”

4-👊 Ne laissez personne enfermer un enfant dans un rôle. 
Exemple : au lieu de : “Jean as-tu caché la balle de ton frère ? Pourquoi es-tu toujours aussi méchant avec ton frère ?”, dites : “Ton frère veut qu’on lui rende la balle.”
Autre exemple : la sœur de Jean : “Jean, tu es méchant ! Papa, il ne veut pas me prêter sa colle ! “, dites “Essaie de lui demander autrement. Tu seras peut-être surprise de voir comme il peut être généreux.”

5-👊 Réglez les disputes suivant leur degré d’importance.
Niveau 1 = chamailleries
N’intervenez pas, c’est important qu’ils apprennent à régler leurs problèmes eux-mêmes.
Niveau 2 = la situation se dégrade
Reconnaissez leur colère : “Vous avez l’air furieux l’un contre l’autre !”
Décrivez le point de vue de chacun des enfants “Sarah tu veux continuer à tenir le chiot, parce qu’il vient juste de s’installer dans tes bras… Et toi, Benoît, tu trouves que tu as toi aussi le droit d’avoir ton tour.”
Décrivez le problème avec respect : “C’est une situation difficile, deux enfants et un seul chien.”
Manifestez votre confiance dans la capacité des enfants à trouver une solution qui leur convient mutuellement : “Je vous fais confiance pour trouver une solution qui sera équitable pour chacun de vous.”
Quittez la pièce.
Niveau 3 = situation qui pourrait devenir dangereuse
Si le jeu est trop violent selon vous, exprimez vous “Vous êtes peut-être en train de jouer mais je trouve ça trop violent. Vous devez trouver une autre activité.”
Si besoin, séparez-les, chacun dans un endroit.

Notre façon de communiquer avec nos enfants et de leur apprendre à communiquer ensemble, même en pleine dispute, est sans doute un des cadeaux les plus durables que nous leur offrons.

POUR ALLER PLUS LOIN 

👊 Adele Faber et Elaine Mazlish ont également écrit le livre Parler pour que les ados écoutent, écouter pour que les ados parlent, rempli de suggestions simples et habiles pour bien communiquer avec son adolescent.