Scarification : les bons mots et les bons gestes pour accompagner son ado

Scarification : les bons mots et les bons gestes pour accompagner son ado

GIF Ginny and Georgia

La scarification est un sujet qui concerne de plus en plus d’adolescents. C’est un comportement difficile à détecter et à comprendre, et particulièrement préoccupant pour les parents. 😶‍🌫️

C’est souvent l’expression d’un mal-être profond et intériorisé. En tant que parent, il est tout à fait normal que vous vous sentiez démuni dans cette situation. 

Nous avons donc pensé à cet article pour vous accompagner et vous aider à trouver les bonnes ressources pour soutenir votre ado.

Ce qu’il faut savoir sur la scarification 

Qu’est-ce que la scarification ? 

La scarification est le fait de se blesser volontairement pour ressentir une vive douleur. 😢 Il peut s’agir de : 

  1. Scarifications superficielles : des incisions légères faites sur la peau, souvent sur des zones visibles mais faciles à cacher comme les poignets, les avant-bras ou le dos de la main. Ces scarifications sont un moyen de ressentir une douleur physique intense qui, momentanément, apaise la douleur psychique.
  2. Brûlures : ce type de scarification implique de brûler la peau, ce qui peut aller au-delà de la simple douleur physique. Dans ce contexte, les brûlures sont décrites comme une forme de punition auto-infligée, liée à un fort sentiment de culpabilité. La personne semble vouloir se punir pour une souffrance intérieure qu’elle ne parvient pas à exprimer verbalement.

Ces comportements traduisent une douleur psychique intense. L’acte de se mutiler ou de se brûler vise à soulager, même brièvement, un mal-être profond. Il est essentiel de comprendre que, pour l’adolescent, ce n’est pas une tentative de suicide, mais un cri silencieux, une manière de demander de l’aide face à une souffrance qu’il ne peut exprimer autrement.

« L’adolescent, en portant atteinte à sa peau, croit s’attaquer à sa surface mais, en fait, c’est à lui-même, en profondeur, qu’il voudrait accéder, et peut-être se transformer. De plus, il est particulièrement démuni des mots qui lui permettraient d’exprimer verbalement son mal-être corporel. Alors, quand il ressent une douleur intérieure, comme il n’a pas les mots pour l’articuler, il “parle” avec des gestes. » Scarifications chez les adolescents, marques d’un passage à haut risque, Catherine Rioult

La scarification, est-ce courant ? 

Les comportements d’automutilation sont bien plus courants qu’on ne le pense. Ils concernent 4 à 10 % des adolescents scolarisés au collège ou au lycée, avec une forte prédominance chez les jeunes filles de 15 à 16 ans. Dans 80% des cas, les auto-mutilations concernent des jeunes filles. 

Elles ont d’ailleurs plutôt tendance à se mutiler les bras, les mains, mais aussi la poitrine ou les parties génitales. C’est en général le signe qu’elles éprouvent des difficultés à accepter leur nouveau corps pendant la puberté

« Se scarifier est une conduite solitaire, intime, généralement destinée à rester cachée, mais souvent aussi avec un désir ambivalent d’être montrée, dans la réalité ou via les réseaux sociaux.”, Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice de IAMSTRONG. 

Pourquoi les ados se scarifient-ils ? 

Les raisons qui poussent un adolescent à se scarifier sont souvent liées à un besoin d’évacuer un trop-plein de tensions intérieures. L’automutilation devient alors un moyen de canaliser une souffrance qu’il n’arrive pas à exprimer autrement. En déplaçant la douleur sur le corps, l’adolescent ressent un soulagement temporaire, la douleur physique venant se substituer à la souffrance psychique. 

« Comme si une douleur visible, autogérée, maîtrisée, pouvait à la fois rendre compte et signifier l’incommensurable souffrance psychique. » Professeur Ph. Duverger, colloque Fil Santé Jeunes

Ainsi, la douleur visible permet à l’adolescent de prendre le contrôle, de maîtriser une souffrance qu’il juge incommensurable. Il peut trouver refuge dans ce geste lorsqu’il manque de mots ou de ressources pour exprimer ce qu’il ressent.

L’automutilation est la manifestation d’un débordement d’émotions. Les adolescents ont besoin d’extérioriser ce qu’ils ressentent. Lorsqu’ils manquent de mots ou de ressources pour s’exprimer, ils trouvent parfois refuge dans ce type de comportement. Ils font sortir leur souffrance.” Anna-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice d’IAMSTRONG🩵

Détecter les signes de scarification chez un ado 

Comment savoir si votre adolescent se fait du mal ? Les ados ont tendance à se mutiler en cachette pour ne pas alarmer leurs parents, ou parce qu’eux-mêmes ne comprennent pas ce qui les pousse à adopter ce comportement. 🫤 Voici quelques signes qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Votre ado porte régulièrement des vêtements couvrants, des manches longues et des pantalons, quelle que soit la saison. 
  • Il porte une accumulation de bracelets pour couvrir ses plaies. 
  • Vous trouvez des traces de sang dans sa chambre, sur ses draps, ses vêtements ou sa serviette de bain.
  • Votre enfant présente régulièrement des blessures et prétexte une chute ou un accident.

👉 Plus globalement, vous pouvez aussi être attentif à tous ses changements d’humeur, s’il a tendance à s’isoler, à s’enfermer dans sa chambre… Cela ne veut pas forcément dire qu’il se scarifie, mais qu’il traverse un moment difficile et que vous pourriez lui venir en aide. 

Scarification, commet aider un adolescent ? 

Comment aborder le sujet avec un ado ? 

L’automutilation est un sujet très délicat à aborder. Choisissez un moment calme et un endroit confidentiel pour discuter avec votre ado et le mettre en confiance. 

Évitez d’aborder le sujet frontalement ou d’exprimer une forte réaction émotionnelle de colère, de peur, de dégoût ou d’énervement. La scarification ne doit pas être au centre de la conversation. Ne vous focalisez pas sur l’acte en lui-même, mais plutôt sur la santé mentale et le bien-être général de votre enfant.” Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice de IAMSTRONG. 

💡Évitez de lui poser des questions comme : « Pourquoi tu te sacrifies ? Je ne comprends pas ton geste. » Préférez : « Comment te sens-tu, en ce moment ? Je suis là si tu as besoin de moi. » puis, pour aller plus loin : “Parfois, certaines personnes en grande souffrance se blessent intentionnellement. Est-ce de là que vient ta blessure ?”

Une fois le dialogue établi, il est important d’accompagner votre ado vers un professionnel qui pourra l’aider à comprendre et à surmonter ce qu’il traverse. Expliquez-lui que parler à un psychologue ou à un thérapeute est une démarche courageuse et positive, qui peut l’aider à trouver des outils pour mieux gérer ses émotions et son mal-être. Rassurez-le sur le fait qu’il ne sera pas jugé, mais écouté et soutenu. Vous pouvez dire, par exemple :

“Je vois que tu traverses quelque chose de difficile, et c’est normal de se sentir perdu parfois, beaucoup de jeunes sont dans ton cas. Un psychologue pourrait vraiment t’aider à évacuer ce que tu as sur le cœur. On peut chercher ensemble quelqu’un en qui tu te sentiras en confiance.”

Proposer de l’accompagner ou d’au moins tester une première séance sans s’engager peut aussi l’encourager à passer le pas. Rappelez-lui qu’il n’est pas seul face à cette situation. 💙

Ce qu’il ne faut pas dire à un adolescent qui s’auto-mutile 

Lorsque vous abordez le sujet de la scarification avec votre adolescent, les mots et le ton que vous employez sont importants. Voici quelques recommandations : 

  • ne minimisez pas ses émotions et ses problèmes ; 
  • n’utilisez pas d’expression qui ne prennent pas en compte sa souffrance, comme “tu as une vie super” ou “les choses ne vont pas si mal” ;
  • ne le touchez pas sans son accord, même si vous voulez juste lui toucher la main ou le prendre dans vos bras ;
  • n’utilisez pas des termes ou qualificatifs blessants ;
  • ne l’accusez pas de chercher à attirer l’attention, vous risquez de perdre sa confiance ;
  • ne le poussez pas à se sentir coupable de l’effet que cause son automutilation sur autrui.

Le but est que votre ado se sente entendu, légitime dans sa souffrance et capable d’aborder ce sujet si intime avec vous. ❤️‍🩹

Quels professionnels peuvent vous accompagner ? 

Plusieurs professionnels sont à même de vous soutenir pendant cette épreuve et d’accompagner durablement votre enfant. Il peut s’agir :

  • d’un psychologue : un interlocuteur de confiance qui aide votre ado à identifier et à gérer ses émotions. Le psychologue remonte à la racine du mal-être et met en place des solutions pour apaiser votre ado ; 
  • d’un psychiatre : un médecin capable de poser un diagnostic précis sur la souffrance de votre jeune et de lui proposer des solutions médicamenteuses s’il juge cela pertinent. Il propose un accompagnement complémentaire au psychologue. C’est le professionnel à contacter en cas d’urgence ; 

Vous pouvez aussi vous tourner vers d’autres ressources, comme une assistante sociale, une infirmière, ou des organismes spécialisés dans l’accompagnement des adolescents. Les maisons des adolescents vous reçoivent un peu partout sur le territoire, n’hésitez pas à vous renseigner. 

❤️ Soyez conscient qu’il n’est pas possible de mettre un terme à la scarification du jour au lendemain et que votre enfant aura besoin de temps pour se rétablir. Ce que l’on cherche à atteindre dans la guérison, ce n’est pas seulement l’arrêt des comportements autodestructeurs, c’est aussi et surtout un mieux-être général et un équilibre psychique

Enfin, en parallèle de son accompagnement avec un professionnel, vous pouvez lui proposer des alternatives quand la douleur ou les émotions ressenties sont trop fortes, par exemple, de :

  • se frotter l’avant-bras avec un glaçon ;
  • prendre une douche froide ;
  • écouter de la musique forte ; 
  • taper dans un coussin ; 
  • sortir faire un sprint.

Ce ne sont bien sûr que des solutions temporaires pour calmer l’anxiété. Votre ado a besoin d’être suivi en parallèle par un professionnel de santé pour aller mieux sur le temps long.

3 ressources pour aborder la scarification 

Si le sujet de la scarification est encore un peu nébuleux pour vous, voici 3 ressources pour vous aider à y voir plus clair : 

Pour aller plus loin 

Vous observez un profond mal-être chez votre ado et vous vous sentez démuni ? Surtout, ne restez pas seul. 🫴

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial, mal-être…

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et  à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret. 

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.

Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit.

Accompagner un adolescent en détresse demande du temps, de l’écoute et beaucoup de bienveillance. Rappelez-vous que chaque petit pas compte et qu’avec le soutien adéquat, votre enfant peut s’en sortir. 🌞

Vous avez besoin d’autres conseils ? Consultez notre blog consacré aux parents d’ados.


Les troubles du comportement alimentaire à l’adolescence : comprendre et accompagner

TCA est le sigle de « troubles du comportement alimentaire ». Des maladies qui prennent plusieurs formes et qui touchent particulièrement les jeunes. Un trouble du comportement alimentaire modifie complètement leur rapport à l’alimentation et à leur corps. Ce sont des maladies difficiles à comprendre, à détecter et à soigner. On vous propose donc un guide pour vous sensibiliser au sujet et bien accompagner votre ado s’il souffre d’un TCA. 🫶

Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ?

Définition du trouble du comportement alimentaire

Un TCA est défini par le CHU de Nantes comme : « Une perturbation de la relation à l’alimentation, altérant de façon significative la santé physique comme l’adaptation psychosociale. Ces troubles surviennent principalement chez les adolescentes ou les jeunes femmes, mais peuvent également survenir chez les personnes de sexe masculin ou chez les enfants proches de la puberté. »

Concrètement, une personne qui souffre d’un TCA entretient un rapport complexe à la nourriture et à l’image de soi. Ce n’est pas un caprice, mais une vraie maladie avec des conséquences durables sur l’épanouissement physique et psychique des ados. ❤️‍🩹 Il est donc essentiel d’apprendre à le détecter et à le prendre en charge.

Les différents troubles du comportement alimentaire

Lorsqu’on parle de trouble du comportement alimentaire, la plupart des parents pensent immédiatement à l’anorexie. Ils n’ont pas tort : l’anorexie fait effectivement partie des TCA les plus répandus.

Voici ci-dessous une liste non exhaustive des troubles du comportement alimentaire courants chez les jeunes.

L'anorexie

Cette maladie se caractérise par une restriction alimentaire sévère qui vise souvent une perte de poids. L’anorexie mentale est souvent associée à une dysmorphophobie, c’est-à-dire une perception altérée de son corps. ☹️ La maladie se déclenche souvent pendant ou après la puberté lorsque le corps se transforme et que l’ado est confronté à une nouvelle image de lui-même. Pour que le diagnostic de l’anorexie soit posé, l’IMC de la personne atteinte doit être inférieur à 18.

Il existe 2 types d’anorexie :

  • Une anorexie restrictive (la plus courante), caractérisée par des régimes drastiques, des privations, la pratique excessive du sport…
  • Une anorexie de purge, caractérisée par lavements et prises de laxatif...

La boulimie

Un adolescent boulimique souffre de crises durant lesquelles il peut ingérer un gros volume alimentaire dans un temps restreint, de manière compulsive et ritualisée. Ces crises surviennent souvent dans des moments forts en émotion (tristesse, honte, déception…). ⚡ La boulimie est souvent associée à des comportements de compensation, comme la pratique excessive du sport ou des vomissements répétés.

La différence majeure avec l’anorexie est que la perte de poids n’est pas un critère de la boulimie.

L'hyperphagie

Une personne hyperphagique traverse des crises compulsives de consommation de nourriture. Contrairement à un ado boulimique, elle n’adopte pas de comportement compensatoire pour se purger ou éviter de prendre du poids. Elle aura plutôt tendance à s’isoler pour faire face au sentiment de honte. ❤️‍🩹

Le mérycisme

Ce TCA est encore assez peu connu. Il se caractérise par une régurgitation ou une remastication prolongée des aliments, parfois pendant des heures. Ce trouble est directement lié à la notion de plaisir : l’ado mastique longuement l’aliment à la recherche du sentiment de plaisir et de satisfaction qu’il a ressenti lorsqu’il l’a ingéré. Tout ceci est bien sûr complètement inconscient.

La potomanie

Cette maladie se caractérise par le besoin irrépressible de boire une grande quantité d’eau, parfois jusqu’à 10 litres par jour. 💦 Ce comportement répond souvent à un besoin de se nettoyer, de se purifier ou de tromper la sensation de faim.

Le pica

Souvent méconnu, ce TCA pousse le jeune à ingérer de manière répétée des substances sans valeur nutritive ou non comestibles (éponge, tissu, plastique…).

👉 Notez que ces troubles peuvent évoluer seuls, en alternance ou en combinaisons. Par exemple, une jeune fille peut souffrir d’anorexie mentale et de potomanie, les deux ne sont pas incompatibles.

Les TCA en chiffres : à quel point nos jeunes y sont-ils exposés ?

Nos ados sont particulièrement concernés par les TCA. Selon l’Institut national de médecine, ces troubles constituent la 3e maladie chronique la plus répandue chez les ados (après l’asthme et l’épilepsie) : 1 jeune sur 10 serait concerné. 😮

Parmi eux, les jeunes femmes sont en première ligne : 80 % des individus touchés par un trouble du comportement alimentaire sont des femmes. On note un pic de fréquence chez les 13-14 ans et les 16-17 ans.

Parmi les TCA les plus répandus chez les jeunes, il y a :

  • l’anorexie ;
  • la boulimie ;
  • l’hyperphagie.

Ces troubles impactent durablement la santé physique et psychologique des jeunes. Il est donc essentiel de s’informer et de rester vigilant au sein de votre foyer. 🫶

 

Quelles sont les causes d’un trouble du comportement alimentaire ?

La Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB) identifie 5 facteurs qui permettraient d’expliquer l’apparition d’un trouble du comportement alimentaire à l’enfance ou à l’adolescence. Notez que les causes d’un TCA sont souvent multifactorielles.

1. Les facteurs biologiques et génétiques

Un TCA peut être déclenché par une anomalie au niveau des neurotransmetteurs. Un ado y est particulièrement exposé s’il a souffert de problèmes de poids dans l’enfance, d’une puberté précoce ou s’il a des antécédents familiaux de TCA.

2. Les facteurs psychologiques

Les facteurs psychologiques expliquent un grand nombre de troubles à l’adolescence. Durant cette période difficile, nos jeunes souffrent d’une image dépréciée d’eux-mêmes, d’une forte sensibilité et peuvent avoir du mal à s’affirmer. ⛈️

Dans d’autres cas, le TCA se déclenche en réaction à une maltraitance ou à un abus subis dans l’enfance. Il peut s’agir d’un abus physique, psychique ou sexuel survenu dans la sphère familiale ou scolaire.

3. La gestion des émotions dans le cadre familial

Loin de nous l’idée de vous jeter la pierre, mais il arrive parfois que les racines d’un TCA se trouvent dans la famille. Si vous avez du mal à communiquer vos émotions et à parler des sujets difficiles, votre ado peut trouver refuge dans la nourriture ou dans la privation. 🤐

Certains enfants ont aussi du mal à juste prendre leur place d’enfant et se sentent responsables du bien-être de leurs parents. Cette inversion des rôles, aussi appelée « parentification », peut conduire les jeunes à des troubles du comportement alimentaire. Aucun ado ou enfant n’est équipé pour assumer des responsabilités d’adulte. Une nouvelle fois, la nourriture devient un refuge. 🫶

4. Les facteurs développementaux

Vous le savez, pendant la puberté, les ados traversent tout un tas de transformations physiques, psychologiques et anatomiques, un vrai challenge pour eux. Parfois, ils tentent de maîtriser l’évolution de leur corps en contrôlant à l’extrême leur alimentation. Le TCA est donc une tentative de ralentir le passage à l’âge adulte en maintenant leur corps dans l’enfance. 🎈

5. Le cadre culturel et social

La dimension culturelle et sociale est aussi importante à prendre en compte pour bien comprendre les TCA. Ces maladies sont très présentes dans la société occidentale, où le culte de l’image est omniprésent. Nos jeunes y sont rapidement exposés à travers les magazines, les réseaux sociaux, les séries télé…

Avec le culte de l’image viennent souvent le culte de la minceur et les standards de beauté irréalistes, souvent imposés aux jeunes filles. 👀

 

Comment repérer un trouble du comportement alimentaire ?

Quelques symptômes communs aux différents troubles alimentaires peuvent vous alerter. Voici ci-dessous les comportements auxquels il faut être vigilant.

Conduite alimentaire perturbée

Vous remarquez que votre ado entretient un rapport perturbé à l’alimentation.🍎 Par exemple, il évite les repas partagés, contrôle de très près les aliments ingérés, se précipite aux toilettes après les repas…. Il est aussi possible qu’il développe des « fear food », c’est-à-dire une peur de certains aliments, en général les aliments plaisir. Il ne souhaitera plus en consommer de peur de prendre du poids.

Variation de poids

Ce trouble de la conduite alimentaire peut entraîner une prise ou une perte de poids significative qui peut aussi vous alerter. 📉

Préoccupations liées au physique

Votre ado parle beaucoup de son physique, s’inquiète de son apparence et vous demande fréquemment s’il a grossi. Il est possible que votre jeune nourrisse une forte anxiété par rapport à son image sur les réseaux sociaux.

Changements d’humeur

Si votre ado s’isole, se replie sur lui ou manifeste des symptômes dépressifs, cela peut aussi vous alerter. Il se peut qu’il n’ait plus du tout envie de se confier à vous : ne le prenez pas personnellement, votre ado ne sait simplement pas comment gérer ce trop-plein d’émotions. 🩵

Les troubles du comportement alimentaire sont souvent difficiles à détecter. Les jeunes qui en souffrent ont tendance à faire tout leur possible pour ne pas éveiller les soupçons de leur entourage. En cas de doute, n’hésitez pas, il est préférable de consulter un professionnel, car une prise en charge précoce augmente considérablement les chances de rétablissement.

 

Prendre en charge un TCA : ce qu’il faut savoir

La première chose à savoir est que vous ne pouvez pas aider votre ado sans être accompagné par des experts. ❤️‍🩹 Plusieurs professionnels de santé sont formés pour prendre en charge les troubles du comportement alimentaire.

  • Le médecin généraliste est le premier interlocuteur que vous pouvez contacter. Il fera un point sur la santé globale de votre ado et pourra constater les symptômes cliniques d’un TCA : perte ou prise de poids, dépression, aménorrhée (absence de règles). Il vous dirigera ensuite vers des professionnels de la santé mentale.
  • Le psychiatre prend souvent le relais du médecin pour poser un diagnostic précis du trouble dont souffre votre ado. Si cela est pertinent, il pourra éventuellement lui proposer un traitement médicamenteux.
  • Le psychologue est indispensable dans la prise en charge d’un TCA. Il libère la parole de votre ado et l’aide à guérir les racines du trouble. Son objectif : aider votre jeune à retrouver un rapport sain à l’alimentation et à son corps. Chez IAMSTRONG, nos psychologues sont spécialisés dans l’accompagnement des ados, dès 11 ans.
  • On n’y pense pas toujours, mais un coach pour ado peut être un vrai soutien au quotidien en complément d’un suivi médical. Chez IAMSTRONG, nos professionnels accompagnent les jeunes à reprendre confiance en eux, à explorer de nouveaux centres d’intérêt et à s’éloigner progressivement de leur fixation sur l’apparence ou la nourriture.
  • Les centres consacrés à l’accompagnement des TCA, comme le CREATyon ou le pôle CMME de Paris, et les maisons des adolescents qui peuvent vous accueillir, répondre à vos questions et vous orienter vers un parcours de soins adapté.

Quel que soit l’accompagnement que vous mettez en place, soyez patient. La guérison d’un TCA est un processus long qui s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est tout à fait normal. ❤️

 

Les ressources pour en savoir plus sur les troubles du comportement alimentaire

Voici quelques ressources pour explorer le sujet des TCA :

  • Le film To the Bone avec Lily Collins, le parcours d’une jeune femme anorexique qui reprend goût à la vie.
  • Everything Now, une série réaliste et pétillante sur les conséquences de l’anorexie à l’adolescence.
  • Le témoignage de Victoire Maçon-Dauxerre, Jamais assez maigre, pour mieux comprendre les mécanismes des TCA.
  • L’obsession du contrôle, anorexie-boulimie, un excellent épisode du podcast « Les Maux Bleus », pour se mettre dans la peau d’une personne victime de TCA.
  • L’épisode 16 de la saison 2 du podcast « Contre-Addiction », De l’anorexie à la boulimie, il n’y a qu’un plat, pour explorer les enjeux de ces deux TCA.
  • Les aliments étaient des chiffres, un très beau témoignage proposé par Le Parisien sur son podcast quotidien « Code Source ».
  • Un épisode de l’émission Ça Commence Aujourd’hui, consacré au syndrome de Pica.

Pour aller plus loin

Votre ado a du mal à accepter son corps ? Il entretient un rapport compliqué avec l’alimentation ? Ne restez pas seul. 🫶

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans les moments difficiles. N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour un premier rendez-vous d’échange.

Les TCA sont des maladies difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge. Surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide pour être accompagné dans cette période. ❤️

Pour d’autres conseils consacrés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre espace dédié.


aider son ado à comprendre ses émotions

Savoir reconnaître et gérer ses émotions à l’adolescence

Savoir reconnaître et gérer ses émotions à l’adolescence

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À l’adolescence, nos jeunes ont parfois un peu de mal à gérer leurs émotions. Tantôt mélancoliques, tantôt volcaniques, tristes ou excités : ils sont sans arrêt traversés par tout un panel de ressentis. 🌩️

Des émotions aussi fortes sont particulièrement déstabilisantes pour eux, mais aussi pour vous et pour tout leur entourage. On a donc décidé de consacrer un article à ce sujet. Au programme : comprendre pourquoi l’adolescence est une période si chargée sur le plan émotionnel et assimiler des petites astuces pour aider votre ado à se canaliser. 😉

Gestion des émotions à l’adolescence : pourquoi c’est si difficile ? 

L’adolescence, une période de bouleversements 

L’adolescence est une période délicate. Votre enfant expérimente tout un tas de changements, sur le plan physique et émotionnel. Souvenez-vous de vos jeunes années : les changements sur le corps, les premiers émois, les questionnements sur l’orientation… 🤯

« C’est pourquoi la violence des émotions ressenties (amour, haine, ennui, colère, peur, tristesse, honte, culpabilité, stupeur, etc.) témoigne de la violence des transformations subies par l’adolescent, elles sont comme autant de signes de la profondeur de la métamorphose pubertaire, elles témoignent de l’intensité de sa sensibilité. » Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty. 

Votre ado est en train de se construire une identité propre et de s’émanciper progressivement de votre autorité. C’est un processus long, complexe et intimidant. Il est confronté à de nouvelles émotions qu’il peut avoir du mal à identifier : l’appréhension, l’amour, la déception, l’excitation… Et comme il veut tout gérer comme un adulte, il ne se confie pas forcément à vous. C’est tout à fait normal, rassurez-vous.

Que se passe-t-il dans le cerveau de nos ados ? 

Entre 10 ans et 20 ans, le cerveau de votre ado se réorganise en profondeur. Les connexions et les fonctions neuronales évoluent pour ne se fixer qu’au début de la trentaine. 😮

Les structures liées aux émotions et aux perceptions sensorielles se développent de façon précoce. En revanche, le centre de contrôle du cerveau (cortex préfrontal) met plus de temps à se développer. 🧠 C’est cette deuxième partie qui est impliquée dans toutes les missions de priorisation, de concentration, de mémorisation, de prise de décision… 

« Il y a, au moment de l’adolescence, un changement brutal de l’architecture cérébrale. Elle change pendant toute l’enfance mais, à l’adolescence, le système limbique se développe beaucoup plus rapidement que le cortex préfrontal. La maturité postérieure du cortex préfrontal arrive à la fin de l’adolescence. » Philippe Hercberg, psychiatre, dans un entretien accordé à National Geographic.

Votre jeune est donc principalement guidé par ses émotions et le système de récompense. Il agit en réaction à des ressentis immédiats. Ajoutez à cela une bonne dose d’hormones, et vous obtenez un cocktail émotionnel explosif. 

👉 Pour une version imagée de ce qu’il se joue dans le cerveau de nos ados, on vous recommande vivement Vice-Versa 2 : vous pouvez même le regarder en famille ! 

Pourquoi est-il important d’apprendre à accueillir ses émotions ? 

L’identification des émotions peut être faite dès le plus jeune âge. Un des grands principes de l’éducation bienveillante est d’apprendre à son enfant à nommer et à accueillir ses émotions, sans lutter. L’important est qu’il se sente légitime de ressentir ce qu’il ressent. 

Si vous n’êtes pas familier avec cette méthode, pas de panique, il est toujours possible d’adopter les bons réflexes à l’adolescence ! 😁

Mais, au fait, pourquoi c’est si important d’identifier ses émotions et d’apprendre à les gérer ? 3 raisons à cela : 

  1. Les émotions qui ne sont pas comprises et analysées peuvent se transformer en autre chose : de la violence, du ressentiment … Il est préférable de ne pas refouler sans cesse les émotions qui nous traversent et de s’accorder le droit de les ressentir
  2. Les émotions ne sont pas nos ennemies ! Votre ado apprend peu à peu à se gérer en autonomie, et cela vaut aussi pour les émotions. Apprendre à gérer sa frustration, son chagrin ou sa colère, ça fait partie du processus pour devenir adulte.
  3. Construire la résilience : la résilience, c’est la capacité de rebondir face aux difficultés. Pour qu’un adolescent développe cette aptitude, il doit d’abord comprendre ce qu’il ressent lorsqu’il fait face à un échec, à une critique ou à une perte. Reconnaître ses émotions – tristesse, colère, frustration ou peur – est le premier pas pour ne pas être submergé par elles.

Par exemple, un ado qui sait dire : « Je suis déçu parce que j’ai échoué à mon examen », est mieux équipé pour trouver des solutions ou demander de l’aide. Cette base est essentielle pour bâtir une attitude résiliente.

« L’enjeu vital de toute adolescence réside dans cette capacité à tolérer la violence de ses émotions. Accepter d’être traversé par une expérience qui échappe au contrôle, pouvoir supporter d’en sortir changé. Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty. 

Nos astuces concrètes pour accueillir ses émotions 

Nos activités préférées pour aider les adolescents 

Votre ado a du mal à gérer ses émotions ? Voici nos 3 activités préférées : 

  • Le journal intime, un carnet de bord ou un carnet de réflexions personnelles : un grand classique, mais qui fonctionne toujours autant ! Vous pouvez encourager votre ado à tenir un journal quotidien, avec des phrases clés comme : « Aujourd’hui, je me suis senti… parce que… » Cela l’invite à prendre le temps de nommer et d’analyser ses émotions. 📔
  • Le scanner émotionnel : un exercice simple et rapide qui les invite à explorer leur état intérieur.
    Chaque jour ou de manière en tous cas régulière, prenez quelques minutes pour effectuer ce check-in émotionnel. Voici les trois étapes clés :
  1. Identifier une émotion dominante
    Invitez votre ado à répondre à la question : “Quelle est l’émotion qui domine aujourd’hui ?”
    Par exemple : “Je me sens frustré”, “Je suis content”, ou “Je suis stressé”.
  2. Décrire brièvement pourquoi
    Encouragez une réflexion rapide sur la cause de cette émotion :
    “Parce que je n’ai pas réussi mon contrôle de maths”, ou “Parce que j’ai passé un bon moment avec mes amis.”
  3. Évaluer l’intensité de l’émotion
    Proposez une échelle de 1 à 10 : “Si 1 représente une émotion très légère et 10 une émotion très forte, où te situes-tu ?”
    Cela l’aide à prendre du recul et à mieux comprendre l’impact de ses émotions sur son quotidien.
  • Le rituel des émotions : vous pouvez mettre en place un petit rituel. Par exemple, chaque soir, vous prenez 15 minutes avec votre ado pour partager votre météo intérieure à chacun, sorte de météo du jour. Concrètement, vous pouvez poser des questions comme :”Si tu devais décrire ta journée en météo, ce serait quoi ? Grand soleil, nuageux, orageux ?”, “Est-ce qu’il y a un moment qui t’a marqué aujourd’hui, en positif ou en négatif ?”, “Si tu pouvais changer une seule chose dans ta journée, ce serait quoi ?” Ce rituel aide votre ado à exprimer ce qu’il ressent tout en développant son empathie ☀️

5 ressources inspirantes pour aider votre ado à accueillir ses émotions 

Si vous ne savez pas comment aborder le sujet des émotions avec votre ado, voici 5 ressources qui pourraient vous aider : 

  1. Imparfaits, libres et heureux, un livre de Christophe André pour accepter ses émotions et en faire des alliées. À partir de 13 ans. 
  2. La Couleur des émotions, un livre parfait d’Anna Llenas pour les jeunes ados qui ont besoin de supports visuels pour mieux comprendre leurs émotions. À partir de 10 ans. 
  3. La Leçon, un podcast de Pauline Grisoni où les invités partagent des leçons de vie et parlent de leurs émotions dans des situations difficiles. À partir de 15 ans. 
  4. L’adolescence des émotions, une mini-série de podcasts de Louie Media qui explore différentes émotions de l’adolescence et leur impact, avec des témoignages accessibles. À partir de 14 ans. 
  5. Change ma vie, le podcast de conseils simples pour comprendre ses émotions et mieux les gérer au quotidien. À partir de 15 ans. 

Ce qu’il faut dire et ne pas dire à votre ado 

Parfois, lorsque vous essayez de comprendre ou de consoler votre ado, il est possible que de petites phrases maladroites vous échappent. Voici ce qu’il faut éviter de dire pour ne pas perdre la confiance de votre ado :

👉 « Ce n’est pas si grave », ou « il y a pire dans la vie » : vous minimisez ce qu’il ressent. Préférez une phrase comme : « Je comprends que ce soit important pour toi, parle-moi de ce que tu ressens. »

👉 « Tu dramatises tout » : votre enfant se sent invalidé dans ses ressentis et jugé. Préférez quelque chose comme : « Je sais que c’est difficile pour toi, qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » 

👉 « Tu vas finir par t’en remettre » : même si cela part d’une bonne intention, votre ado comprend que vous voulez accélérer le processus de guérison ; or, il a besoin d’expérimenter sa tristesse pour aller mieux. Optez pour : « Je sais que cela fait mal. Avec le temps, nous trouverons des solutions pour que ça aille mieux. »

👉 « Arrête de pleurer » : pleurer est une manière saine d’exprimer ses émotions, il n’a aucune raison de refouler ses larmes. Préférez quelque chose comme : « C’est bien de laisser sortir ce que tu ressens. Je suis là si tu veux en parler. »

Votre ado a du mal à gérer ses émotions, vers qui se tourner ? 

Les psychologues 

Ce sont des interlocuteurs importants qui offrent un espace d’accueil, d’écoute et de bienveillance à votre ado. 🫶 Leur rôle est de l’aider à reconnaître ses émotions et d’identifier les racines de tous ses ressentis négatifs. Le psychologue accompagne votre ado dans la mise en place d’astuces pour gérer ses émotions en toute autonomie au quotidien. 

Les psychologues sont disponibles : 

  • en ligne, sur Doctolib ; 
  • dans les maisons des adolescents, des espaces spécialisés dans l’accompagnement des jeunes ;
  • dans des organismes spécialisés, comme chez IAMSTRONG

Les coachs pour adolescents 

Un coach, c’est un peu l’allié du quotidien de votre ado. Un professionnel qui le guide et développe avec lui les bonnes techniques pour gérer ses émotions via la mise en place d’outils éprouvés et d’un plan d’actions personnalisé. Il lui propose un suivi rapide et condensé, sur 8 semaines en moyenne, pour l’aider à devenir un adulte bien dans ses baskets.

Chez IAMSTRONG, nos psy et coach sont mobilisés pour accompagner les adolescents dans tous leurs défis scolaires, relationnels, émotionnels. 

Pour aller plus loin 

Vous avez besoin d’être accompagné par un professionnel ? N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour évaluer votre situation. Vous méritez d’être bien entouré !

Chez IAMSTRONG, nos coachs et psy accompagnent les jeunes dès 11 ans. Leur approche repose sur 3 piliers :

  • un suivi quotidien par Whatsapp ;
  • des entretiens réguliers pour approfondir les sujets importants ;
  • des activités individuelles pour apprendre à mieux se connaître.

Un parcours idéal pour aider votre ado à reprendre confiance en lui et à retrouver un équilibre émotionnel. 😚

Gardez en tête que votre ado traverse chaque jour un condensé d’émotions… et que c’est tout à fait normal. Il est important de le laisser expérimenter tout ce qui le traverse et d’être à ses côtés s’il a besoin de soutien. 

Si vous avez besoin d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados. 


alcool et ados

Alcool et adolescents : conseils pour aborder le sujet et fixer des limites

Alcool et ados : aborder le sujet et fixer des limites

Votre ado commence à sécher le dîner du samedi soir pour des soirées entre amis ? Jusque-là, rien d’alarmant, c’est même plutôt sain qu’il développe son propre cercle social. 

Cependant, comme vous vous en doutez, avec les premières soirées viennent les premières expérimentations comme le tabac ou l’alcool.🍸

Il ne s’agit pas de le brider dans ses expérimentations, mais plutôt de lui apprendre à avoir une consommation raisonnée. À l’occasion du Dry January (mois sans alcool), on vous propose un petit focus sur les bonnes pratiques à adopter. 

Alcool et ados : que disent les chiffres ?

L’alcool est la première substance psychoactive consommée par les ados. Pourquoi ? Il est facile à se procurer, relativement abordable et pas forcément perçu comme un danger. En France, l’alcool fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et s’invite souvent aux repas. Il vous suffit de regarder autour de vous pour vous rendre compte que l’alcool est absolument partout : dans la publicité, dans votre discours, dans votre panier de courses. 👀

Nous avons tendance à oublier les effets néfastes de cette substance sur le bien-être physique et psychique des plus jeunes. D’après l’OFDT (l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives), la proportion de jeunes de 11 ans (6e) ayant déjà goûté à l’alcool est deux fois plus élevée en France que dans les autres pays européens. 

Cela ne veut pas dire que tous les enfants de 6e consomment régulièrement de l’alcool, mais simplement que cette substance est introduite très tôt dans la vie de nos jeunes. En moyenne, la toute première consommation d’alcool survient entre 13 ans et 14 ans en France. Elle peut survenir en famille, entre amis ou même seul ! 🙃

Selon la MILDECA, à 17 ans, près de 80 % des jeunes ont déjà goûté à l’alcool au moins une fois. Une réalité qui peut impacter durablement le bien-être de votre ado. Comme le reste des substances psychoactives, plus l’alcool est consommé tard, mieux c’est !

Comprendre la consommation des adolescents

La force du collectif et le besoin d’appartenance 

Très souvent, les ados consomment en groupe pour tester, pour faire comme les autres et s’intégrer. À cet âge, le besoin d’appartenance est important. 🫶

En observant ses amis tester l’alcool, il est possible que votre ado cède à la pression sociale et qu’il boive également. Parfois, parce qu’il est vraiment curieux, d’autres fois, parce qu’il n’ose pas dire non.

C’est dans ce genre de contexte qu’il peut être exposé à des conduites à risque, par exemple avec les jeux d’alcool ou le binge drinking (fait de boire énormément dans un temps très court 😢). Ce type de consommation est particulièrement dangereux pour le développement cérébral de votre ado.

Votre discours de prévention est donc très important pour lui apprendre à bien réagir dans ce genre de situation.

La curiosité et la prise de risque

L’adolescence s’accompagne souvent d’une profonde envie d’émancipation. Votre ado teste ses propres limites, loin de votre regard et de votre autorité. Cela passe parfois par la recherche de sensations fortes ou l’expérimentation de substances plus ou moins licites qui perturbent sa perception de son environnement (cannabis, alcool et autres drogues). 

Le problème est que nos ados sont particulièrement vulnérables face aux dangers de ces substances. 😵‍💫 À cet âge, de nouvelles connexions se forment pour accroître les capacités de communication, d’organisation et de planification. Le lobe frontal est en maturation jusqu’à leurs 25 ans.

Comme cette partie met du temps à se développer, ce sont souvent les facultés émotionnelles qui prennent le pas. Cela explique que votre ado réagit parfois de façon impulsive ou en réaction à ses émotions.

En plus, l’alcool apporte une réponse toute faite aux complexes de nos ados. Il suffit de quelques verres pour être complètement désinhibé et en confiance. Un vrai piège pour les jeunes mal dans leur peau, qui ont besoin de substances pour prendre confiance en eux. 😕

Comment établir une relation solide avec son enfant ?

Quid de la consommation dans le cercle familial ?

Il est aussi possible que votre ado ait goûté pour la toute première fois à l’alcool dans le contexte familial. Si c’est le cas, on ne vous jette pas la pierre, inutile de culpabiliser. Il est cependant important de conscientiser le message que vous souhaitez envoyer à votre jeune. 

En France, 30 % des consommations d’alcool chez les ados ont lieu dans le contexte familial. Il faut donc être particulièrement vigilant à votre consommation quotidienne : s’il y a toujours du vin à table ou si votre ado vous voit régulièrement ivre, cela ne le laisse pas indifférent. Il a toujours tendance à prendre exemple sur vous. 👀

Il ne s’agit pas de bannir complètement l’alcool de votre foyer, mais d’apprendre à votre ado à consommer en conscience. S’il souhaite goûter à l’alcool ou boire un verre occasionnellement, cela s’accompagne toujours d’un mot de prévention.

💡Pour rappel, voici les recommandations du gouvernement en matière de consommation :

  • ne pas consommer plus de 10 verres par semaine ;
  • ne pas consommer plus de 2 verres par jour ;
  • garder des jours sans consommer.

Alcool à l’adolescence : quels dangers ? 

Les effets physiques et psychiques de l’alcool

Concernant le cerveau, l’alcool impacte directement le développement du lobe frontal et toutes les fonctions associées, mentionnées précédemment (prise de décision, structuration…). 🧠 Souvent, c’est la capacité de concentration qui est impactée en premier. On observe des conséquences concrètes sur les résultats scolaires ou sur le parcours académique des ados. 

Le foie d’un adolescent est aussi plus petit que celui d’un adulte, l’alcool met plus de temps à être évacué par le corps. S’il consomme régulièrement, votre jeune s’expose à des hépatopathies ou à des troubles gastriques

En plus de cela, il est bien entendu vulnérable face à toutes les conséquences immédiates bien connues de la consommation excessive :

  • Les comas éthyliques et la perte de connaissance qui peuvent s’accompagner de complications durables s’ils ne sont pas pris en charge.
  • Les black-out, la perte de mémoire, qui surviennent souvent après une consommation élevée dans un temps restreint.
  • Les comportements à risque : prendre la voiture, tendances violentes, perte de contrôle… L’alcool au volant est l’une des premières causes de mortalité sur la route en France.

Quelles conséquences à long terme ?

Au-delà des limites de consommation préconisées par le gouvernement, les ados comme les adultes s’exposent à plusieurs risques sur le long terme : 

  • certains cancers : bouche, œsophage, côlon-rectum, sein chez la femme ;
  • maladies chroniques : maladies du foie ou du pancréas, troubles cardiovasculaires, maladies du système nerveux ;
  • troubles psychiques chroniques : démence, anxiété, dépression chronique, trouble du comportement…

Il est donc essentiel de bien encadrer la consommation d’alcool de votre ado et de ne surtout pas la banaliser. 

Les risques d’addiction à l’alcool

L’addiction à l’alcool est un enjeu de santé publique majeur. Chaque année, cette maladie cause plus de 49 000 décès en France et est responsable de 7 % des décès prématurés. 😔

L’alcool est une substance addictive, car il intervient directement dans le système de récompense et sur les connexions de notre cerveau. Les consommateurs ont tendance à augmenter sans arrêt la dose pour retrouver l’effet de la première fois… C’est comme cela que s’installe l’addiction.

« Plus la consommation d’alcool s’installe précocement dans la vie, plus le risque de dépendance et de survenue de problèmes de santé à l’âge adulte est élevé » Extrait de Solidarité Santé.

On vous recommande donc vivement de prévenir votre jeune des dangers auxquels il s’expose dès qu’il est confronté à l’alcool. Sans adopter un discours alarmiste, il est important de lui présenter les risques de manière exhaustive.☝️

Si vous remarquez un comportement inquiétant chez votre ado, ou que vous soupçonnez une addiction, voici 2 ressources : 

  • Les Consultations jeunes consommateurs sont accessibles partout en France. Un professionnel vous accueille, vous et votre ado, et vous dirige vers les professionnels compétents selon votre situation. 
  • Les maisons des adolescents sont des centres spécialisés répartis sur le territoire. Les professionnels accompagnent les adolescents dans toutes leurs problématiques, y compris l’addiction.  

💡On vous recommande vivement d’écouter le témoignage « (V)ivre », disponible sur Nude Podcast, pour comprendre comment l’alcool peut s’immiscer dans le quotidien d’un adolescent équilibré.

Comment se positionner en tant que parents ?

Quand et comment parler d’alcool avec son ado ?

Il n’y a pas d’âge idéal pour aborder le sujet de l’alcool. Le bon moment, c’est quand vous sentez que votre jeune va y être exposé. L’important est de ne surtout pas adopter la stratégie de l’autruche ! 🥸 Votre discours doit bien sûr être adapté selon l’âge de votre ado, sa maturité, ses questions… Voici quelques points essentiels à aborder avec lui :

  • les dangers auxquels il s’expose à court terme et à long terme ;
  • lui rappeler qu’il peut compter sur vous en cas de question ou de problème ;
  • lui rappeler qu’il n’est pas obligé de boire pour s’intégrer, qu’il est possible de dire non ; pourquoi ne pas essayer des jeux de rôle parent-ado pour l’aider à s’entraîner à refuser de manière confiante et naturelle ?
  • verbaliser le fait que vous n’interdisez pas l’alcool mais que vous encouragez une consommation modérée ;
  • lui rappeler qu’il n’a pas besoin d’alcool pour être une personne formidable ! ❤️

👉Le CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale) propose un super guide pour anticiper toutes les questions liées à l’alcool et trouver des réponses adaptées aux enfants.

Comment réagir face à un ado alcoolisé ? 

Que faire si votre ado vous appelle alors qu’il est alcoolisé ?

La première chose à faire est de ne pas le culpabiliser. Surtout s’il est alcoolisé, ce n’est pas le moment de lui passer un savon, ou de lui rappeler les règles de consommation. Sur le moment, il faut gérer l’urgence, être là pour lui. Allez chercher votre enfant, faites-lui boire un grand verre d’eau et mettez-le au lit. 🌜

Si votre ado vous appelle dans un tel moment de vulnérabilité, c’est qu’il vous fait confiance, vous ne voulez pas briser cette dynamique. 

Le lendemain, vous pouvez parler calmement de ce qu’il s’est passé et l’inviter à poser des limites à l’avenir. 

Pour aller plus loin 

Vous constatez que votre ado s’isole, rencontre des problèmes avec l’alcool ou une autre substance ? Vous n’êtes pas obligé de gérer cela seul. 🫶

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des ados, dès l’âge de 11 ans, dans toutes leurs problématiques : intégration sociale, décrochage scolaire, conflits familiaux, complexes, addictions… Un soutien précieux pour les parents. ✨

Notre accompagnement repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio avec un professionnel dédié, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître. La recette parfaite pour aider votre ado à devenir un jeune bien dans sa peau. 

N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour découvrir nos formules en détail. 😉

Vous savez désormais comment aborder le sujet de l’alcool avec votre ado. Si vous évoquez le sujet assez tôt, il y sera plus réceptif. Faites-vous confiance, tout va bien se passer ! 💪

Besoin d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


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Les bonnes résolutions à l’adolescence : on est pour et on vous explique pourquoi

Les bonnes résolutions à l’adolescence : on est pour et on vous explique pourquoi

Tic-tac, tic-tac, c’est bientôt l’heure des bonnes résolutions ! 🕰️ Comme toutes les fins d’année, on prend le temps de se poser pour faire le point et se projeter dans l’année à venir. 

Et votre ado, qu’en pense-t-il ? 🤔

Chez IAMSTRONG, nous sommes convaincus que les bonnes résolutions sont d’excellents moyens de les motiver pour cette nouvelle année. On vous explique comment faire pour l’aider à se fixer de super objectifs. 🔥

Les bonnes résolutions, est-ce vraiment une bonne idée ? 

Qui dit fin d’année, dit aussi retour du débat sur les bonnes résolutions 🙄. 

D’un côté, cela permet de se fixer des objectifs concrets pour commencer l’année du bon pied. D’un autre, les bonnes résolutions seraient anxiogènes et nous pousseraient à nous dépasser constamment, sans jamais être satisfaits du présent ! 👎

« Au bout de quelques semaines ou quelques mois, on les a toutes abandonnées et, finalement, on se sent plus mal qu’avant de les avoir prises. 🤕 Car non seulement on n’a pas changé mais, en plus, on culpabilise. » Newsletter MindDay, application d’autothérapie.

👉Les bonnes résolutions pourraient faire écho à 2 types d’anxiété :

  • L’anxiété de performance : définie par l’Université de Sherbrooke comme « un état d’appréhension, de tension ou de malaise causé par la peur de l’échec ». Elle se traduit par la volonté de performer, d’atteindre des objectifs toujours plus ambitieux, au détriment parfois de son équilibre physique ou psychique.
  • L’anxiété d’anticipation, qui se manifeste par une projection constante dans l’avenir et une grande difficulté à être dans l’instant présent. Selon la Haute Autorité de santé, l’anxiété d’anticipation est un trouble anxieux à part entière.

Pour autant, toutes les résolutions ne sont pas anxiogènes ! Il faut juste apprendre à bien les définir ! Le Nouvel An est le moment idéal pour réfléchir avec son ado à des objectifs positifs, enthousiasmants, mais surtout raisonnables. S’il ne gravit pas l’Everest l’année prochaine, personne ne lui en voudra ! 🤣

Les Français tiennent-ils leurs bonnes résolutions ? 

Les Français sont toujours très friands des bonnes résolutions. Selon une étude menée par la plateforme Qapa (groupe Adecco), 86 % d’entre eux ont pris de bonnes résolutions en 2023. 

Voici quelques-unes des bonnes résolutions les plus populaires :

  • être moins stressé et plus heureux (55 %) ;
  • passer plus de temps avec les êtres chers (41 %) ;
  • adopter un mode de vie plus sain (39 %) ;
  • faire évoluer sa carrière pro (37 %). 

Dans 10 à 15 % des cas, quelques bonnes résolutions ont en effet été suivies. Mais pour 80 % de la population, aucune d’entre elles n’a été appliquée… Comment expliquer que l’on soit si motivés et pourtant si peu actifs ? C’est parce que les objectifs n’ont pas été bien définis ! Il vous faut des motivations précises, personnelles et atteignables. 😉

Voici le guide pour aider votre ado à prendre de bonnes résolutions en janvier et s’y tenir toute l’année ! 💪

Le guide des bonnes résolutions 

À quoi servent les bonnes résolutions en fin d’année ?

Concrètement, pourquoi on s’obstine à prendre des bonnes résolutions ? C’est un rituel important pour vous et votre ado, cela lui permet notamment de : 

  • faire un point sur l’année écoulée : c’est l’occasion de se féliciter des victoires et des accomplissements de ces derniers mois ⭐, indispensable pour renforcer l’estime de soi ;
  • renforcer le lien familial : prendre des bonnes résolutions en famille est un moment convivial, un petit rituel à mettre en place chaque année ;
  • se motiver pour l’année à venir et saisir l’occasion d’un nouvel élan : si la fin d’année est souvent teintée de morosité, les bonnes résolutions permettent de se rebooster et de se projeter dans l’avenir avec une attitude positive. 😉

Astuces pour prendre des bonnes résolutions qui tiennent la route 

Voici quelques astuces très concrètes pour aider votre ado à prendre des bonnes résolutions

  • Être précis : lorsque vous définissez vos bonnes résolutions, il est important d’être précis et exhaustif. Par exemple, si l’on reprend une des bonnes résolutions préférées des Français, « être moins stressé et plus heureux », par quoi cela passe-t-il ? Que peut-on mettre en place au quotidien pour atteindre cet objectif ? La recette d’une bonne résolution, c’est du concret, du concret et encore du concret ! 💚
  • La technique du pas à pas : inutile de fixer des objectifs trop ambitieux ou à trop long terme, votre ado sera vite découragé. Appliquez plutôt la méthode Kaizen, une technique d’amélioration continue. Cela vous permettra de définir ensemble de petits objectifs graduels dans des délais raisonnables. Par exemple, si votre ado a une moyenne de 9 en maths, ne visez pas le 18 pour février ! Définisser plutôt ensemble une amélioration progressive sur les premières semaines pour atteindre le 12 à l’issue du trimestre.
  • Ne pas dépendre des autres : la bonne résolution ne doit dépendre que de votre ado. Il doit pouvoir atteindre cet objectif avec les ressources dont il dispose, sans attendre quoi que ce soit des autres. 

Par exemple , “Je vais courir 20 minutes trois fois par semaine.”
👉 Cela dépend uniquement de lui, de sa motivation et de son organisation.

“Je vais me mettre au foot si mes amis s’inscrivent avec moi.”
👉 Ici, il dépend de la décision des autres, ce qui peut freiner sa résolution.

Les bonnes résolutions sont donc d’excellents leviers pour le responsabiliser. 😉

  • Être enthousiasmé : ça paraît simple dit comme ça, mais c’est indispensable ! Si votre ado se fixe des objectifs qui ne lui plaisent pas, les bonnes résolutions ne passeront pas la première quinzaine de janvier. 😁 Elles ne doivent pas être vécues comme des contraintes.
  • Faire appel à un coach : quelles que soient les bonnes résolutions de votre ado, le coach lui apporte un soutien et une motivation au quotidien. Par exemple, si votre jeune souhaite booster ses résultats en maths, son coach peut l’aider à définir des objectifs précis, à mettre en place une bonne méthode de travail et à être régulier dans son apprentissage

👉Les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des ados, dès l’âge de 11 ans. Ils aident votre jeune à trouver les clés qui feront de lui un adulte bien dans sa peau et épanoui.

Idées de bonnes résolutions à prendre avec son ado 

En manque d’inspiration ? Voici quelques idées concrètes de bonnes résolutions à prendre avec votre ado, selon son âge. N’hésitez pas à piocher dans la liste et à ajouter d’autres résolutions. Ce sont des idées aspirationnelles pour sortir un peu du cadre académique et commencer l’année sur une note légère ! 

10-12 ans 🩷

  • Créer un jardin potager : concevoir un petit potager ensemble pour apprendre à cultiver des légumes et des herbes. Un projet peu coûteux à entretenir sur un temps long. 
  • Participer à un club de lecture : s’inscrire à un club local où il peut rencontrer d’autres ados pour discuter de ses livres préférés. Bien sûr, cela implique qu’il se mette à lire. Promis, c’est fun ! 😉
  • Organiser un week-end sans écran : choisir un ou deux week-ends dans l’année où toute la famille s’engage à ne pas utiliser d’écrans. Vous pouvez opter pour des activités alternatives, comme des jeux de société ou des balades. Et pourquoi pas carrément partir en camping sans smartphone ? ⛺
  • Écrire une lettre par mois : encourager votre ado à écrire et à envoyer une lettre par mois. Il peut renouer avec un ami éloigné, donner des nouvelles à sa famille, ou même vous écrire ! Une belle manière de pratiquer l’écriture (et d’apprendre à poster une lettre).
  • Développer un mini-projet scientifique : choisir un sujet d’intérêt pour réaliser une expérience simple à la maison, comme créer un volcan avec du bicarbonate de soude. Ça peut même devenir votre petit rituel : tous les dimanches, une nouvelle expérience.

12-14 ans 💚

  • Apprendre un nouveau style de danse : vous inscrire avec votre ado à des cours de danse (hip-hop, salsa) pour vous amuser, créer du lien et rester actifs. En plus, c’est hyper bon pour l’estime de soi. 🔥
  • Créer une chaîne YouTube : lancer une chaîne où vous pouvez poster des vidéos sur un sujet qui vous passionne tous les deux, comme le DIY ou des critiques de films.
  • S’engager dans un projet artistique collectif : réaliser ensemble une fresque murale ou un collage à afficher dans une pièce commune de la maison. Un projet qui requiert une bonne dose de créativité et de patience
  • Planifier une journée de nettoyage communautaire : choisir un parc local et organiser une journée de nettoyage avec des amis, tout en créant un événement sur les réseaux sociaux pour sensibiliser son entourage. Promis, votre ado sera fier de lui !🌷
  • Explorer une nouvelle compétence artisanale : apprendre à faire de la poterie, de la couture ou du tricot en suivant des tutoriels en ligne ou en s’inscrivant à un atelier. En plus, c’est très thérapeutique et bénéfique pour la gestion des émotions.

14-16 ans 🩵

  • Organiser des soirées cinéma à thème : choisir un genre (horreur, comédie) et organiser des soirées où vous regardez plusieurs films en rapport avec ce thème. Popcorn à volonté, bien sûr…🍿
  • Participer à une compétition sportive : rejoindre une équipe locale pour participer à un tournoi de basketball, ou bien s’entraîner pour un marathon. Les défis sportifs sont particulièrement fédérateurs pour la famille. 
  • Créer une application ou un site web : apprendre les bases de la programmation pour créer une simple application ou un site sur un sujet qui le passionne. Cela demande une certaine assiduité, mais c’est franchement très utile pour la suite. 😉
  • Playlist Spotify partagée : créer une playlist Spotify commune pour échanger sur vos morceaux préférés du moment. Vous pouvez aussi partager des playlists à thème (Noël, amour, Halloween…). 

16 ans et plus 🧡

  • Organiser un week-end de bénévolat : choisir une cause qui lui tient à cœur (comme un refuge pour animaux) et planifier un week-end où vous vous engagez ensemble à aider. Un excellent moyen de responsabiliser votre ado et de développer chez lui les valeurs de respect et d’empathie
  • Tenir un journal de gratitude : chaque semaine, écrire des notes de gratitude et les partager ensemble, créant un espace pour la réflexion positive. Attention toutefois, s’il s’agit d’un journal intime, il doit rester intime. 🙃
  • Concevoir un projet de voyage : planifier un voyage d’été ensemble, en recherchant les lieux, les activités à faire, et en élaborant un budget.
  • Apprendre une langue étrangère ensemble : utiliser des applications ou des plateformes en ligne pour apprendre une nouvelle langue. Planifiez des petites sessions de révisions ensemble dans la semaine ! 

Pour aller plus loin 

Votre ado n’est pas motivé ? Il a du mal à trouver des sujets qui l’animent ? Faites appel à un coach !

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans toutes leurs problématiques, dès 11 ans : difficultés relationnelles, décrochage scolaire, dépression, conflits familiaux… Nos spécialistes sont à leurs côtés ! ✨

Notre méthode d’accompagnement s’appuie sur les principes de la Psychologie positive et du Coaching pour proposer un accompagnement positif, personnalisé et concret. Conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des adolescents, cette approche vise à transformer le regard que les jeunes portent sur eux-mêmes, sur les autres et sur leur environnement.

Pour en savoir plus sur notre accompagnement, contactez-nous gratuitement.

Vous voilà fin prêt pour commencer l’année du bon pied ! Profitez des bonnes résolutions pour créer du lien avec votre ado, on compte sur vous.


will smith avec bonnet de noel

Noël en famille : guide de survie des familles recomposées

Noël en famille : guide de survie des familles recomposées

Noël approche à grands pas et vous redoutez déjà le moment où toute la famille devra se rassembler autour de la table ?🎄 Dans les familles recomposées, le climat est parfois un peu plus tendu. Chacun essaie de jouer des coudes pour se faire une place : les petits, les ados, les parents… C’est un contexte particulier pour tout le monde !

Pour vous aider à aborder sereinement la période des fêtes de fin d’année, voici un petit guide spécial pour les familles recomposées. Vous y trouverez plein d’astuces concrètes pour faire de ces réunions de famille un vrai succès. 🧑‍🎄

Les familles recomposées en chiffres

Si vous vous sentez un peu dépassé par les enjeux de la famille recomposée, sachez que vous n’êtes pas seul. En France, environ 1 famille sur 10 est une famille recomposée, avec au moins 1 mineur à charge. 

Un grand nombre de familles recomposées sont aussi des familles nombreuses : plus de 1/3 des familles recomposées comprennent au moins 3 enfants, contre 21 % pour les familles traditionnelles. 😲

Beau-père, belle-mère, vous êtes environ 800 000 en France, selon le Centre d’observation de la société. Vos difficultés du quotidien sont partagées par tout plein d’autres parents et beaux-parents.

« Un beau-père, une belle-mère, c’est une position délicate. Il faut parfois beaucoup d’amour et de préparation pour s’épanouir dans ce rôle. » Béatrice Copper-Royer, psychologue clinicienne et présidente d’honneur d’IAMSTRONG, épisode 9 du podcast « En familles », « La famille recomposée ».

La famille recomposée est un véritable casse-tête logistique et humain, surtout en période de fêtes. Mais si on s’y prend bien, c’est aussi et surtout une bonne dose d’amour et de rigolade.🎄On vous explique !

💡Pour info, le nombre de familles recomposées n’a cessé d’augmenter en France depuis la fin des années 1980 jusqu’en 2011 (Insee). Depuis 13 ans, il reste stable !

Familles recomposées : quels défis pendant les fêtes ?

Noël et Nouvel An, les défis logistiques

Lorsque l’on est un parent divorcé ou séparé, il est parfois difficile d’accepter de ne pas passer Noël avec son enfant tous les ans. Il faut aussi accueillir chez soi les enfants de son conjoint, issus d’une précédente union. 

Il est essentiel d’échanger avec le parent de son enfant pour trouver un équilibre et partager équitablement la garde pendant les fêtes ou les moments importants de l’année. 🫶 Plusieurs critères sont à prendre en compte :

👉 Le cadre légal qui a été défini à la suite de votre séparation ou de votre divorce concernant la charge de vos enfants. Pour rappel, les enfants de 8 à 11 ans sont consultés pour définir le modèle de garde, mais ce n’est qu’à 12 ans que leur avis est déterminant.

👉 L’âge de l’enfant : on peut comprendre qu’à partir d’un certain âge, votre ado n’ait plus envie de passer toutes les fêtes en famille. Ce n’est pas un affront, c’est une réaction normale ! 😉 Une idée peut être de couper la poire en deux : Noël en famille et Nouvel An entre amis. Pour info, les ados passent leur premier réveillon entre amis entre 15 et 16 ans en moyenne en France. Un petit pas vers l’autonomie.

👉 L’avis de l’enfant : cet argument peut être difficile à entendre pour les parents, mais le plus important est que votre enfant se sente bien pendant les fêtes. Prenez le temps d’échanger avec lui, présentez-lui Noël comme une occasion de passer un moment convivial et festif avec votre conjoint et ses enfants. 💛 Tout l’enjeu est de trouver un bon compromis entre ce qui vous semble juste et ce qui fait plaisir à votre ado.

♥️ Le temps des fêtes est difficile, tant pour les parents que pour les enfants. Dans son ouvrage Et la famille recomposée ? Pas facile, mais possible, Béatrice Copper-Royer parle du conflit de loyauté qui peut poindre chez l’ado. Il se sent tiraillé entre ses deux parents, avec l’envie de bien faire.

« Ce qui peut être compliqué pour l’enfant, c’est aussi le poids de l’autre parent. » Béatrice Copper-Royer.

Surtout, prenez le temps de déculpabiliser votre ado et dialoguez avec lui.

Concilier les traditions des uns et des autres 

Les fêtes de fin d’année peuvent être difficiles à vivre pour votre ado si vous bouleversez complètement ses habitudes et ses traditions. Cela fait partie de son équilibre, de ses fondations ! 

Par exemple, si vous avez l’habitude de décorer le sapin ensemble, maintenez ce petit rituel, cela lui permettra de se sentir rassuré et en confiance. 🧑‍🎄

Par ailleurs, vous pouvez intégrer, à votre routine de Noël, les traditions et les coutumes de la famille de votre conjoint. Promis, il y a de la place pour tout le monde ! Vous pouvez même créer ensemble de nouveaux rituels communs. Et si vous investissiez tous dans un pull de Noël affreux pour le 25 ? Un excellent moyen de nouer des liens. 😂

Trouver un équilibre au sein de la famille 

Pour la première fois de sa vie, votre enfant ou votre ado doit cohabiter avec des personnes qu’il ne connaît pas et qui ne font pas partie de son noyau familial. Chacun doit trouver sa place, développer des affinités… Parfois, c’est instantané et tout roule comme sur des roulettes. D’autres fois, le processus est plus long, et c’est OK ! Tout est une question d’équilibre et de communication. 🫶

Il peut être difficile pour vous de présenter votre nouveau partenaire à votre ado, surtout si la séparation a été douloureuse. On vous l’accorde, c’est un terrain favorable de conflits et d’oppositions. Tout cela doit se faire dans la douceur et le dialogue.

« À travers l’opposition au beau-parent, l’adolescent peut faire l’économie de l’opposition à son propre parent. » Béatrice Copper-Royer, podcast « La Famille recomposée ».

Noël peut être l’occasion d’amener un peu de joie et d’enthousiasme dans ce processus. Il est toujours plus agréable de faire les présentations au coin du feu ou autour d’un sapin décoré !

Conseils pour les parents de familles recomposées 

Bien anticiper le jour de Noël pour éviter les conflits 

Pour un Noël serein, il faut anticiper ! Prenez le temps d’en parler en amont avec votre conjoint pour savoir comment il souhaite aborder l’évènement.

On vous recommande d’être le plus égalitaire et le plus juste possible, notamment dans le choix des cadeaux. 🎁 Même si l’on a tendance à vouloir privilégier ses enfants, il faut se mettre à la place de tous les jeunes de la famille. Assurez-vous que chacun est satisfait de ses cadeaux pour éviter les crispations, les jalousies et les rivalités dans la fratrie.

Le déballage des cadeaux doit, au contraire, être un moment de joie et de convivialité. Et tout cela, ça se prévoit ! 😉

Impliquer son ado dans la préparation de l’évènement 

Le meilleur moyen de créer un Noël qui fait plaisir à votre ado, c’est de l’impliquer directement dans l’organisation de l’évènement. Vous pouvez réfléchir avec lui au menu, cuisiner ensemble, emballer les cadeaux, décorer la maison… En bref, l’inviter à créer une atmosphère joyeuse et festive. 🌞

L’objectif est de responsabiliser votre enfant pour qu’il soit fier de lui et enthousiaste à la perspective de ces fêtes en famille. En plus, c’est un excellent moyen de lui prouver que vous lui faites confiance et de booster son estime de lui.

Ne rien imposer ou forcer, laisser le temps aux enfants de trouver leur place 

Parfois, dans les familles recomposées, les relations ne sont pas aussi fluides que ce que l’on aimerait. Surtout, respectez le rythme de votre ado, il a besoin de temps pour faire le deuil de son ancien schéma familial et s’insérer dans un nouveau modèle. 💜

« Ne pas oublier que parents et enfants ne sont pas dans le même wagon. Les parents sont dans l’enthousiasme de créer cette nouvelle famille recomposée, mais les enfants n’ont pas le même temps de digestion. » Béatrice Copper-Royer. 

Laissez-lui progressivement prendre sa place et ne le forcez pas à créer des liens superficiels avec votre conjoint ou ses enfants. Si Noël ne se passe pas EXACTEMENT comme vous l’attendiez, ce n’est pas grave. 🙂 L’important est que vous ayez fait de votre mieux pour que cet évènement soit un bon moment pour tout le monde. 

La communication, c’est la clé 

Vous l’aurez compris, il faut communiquer avec votre conjoint et vos enfants ! Parlez ensemble en amont pour mettre à plat tout ce qui les travaille ou les inquiète à la perspective de ces fêtes en famille. 

« Il va falloir beaucoup de dialogue entre les enfants et de préparation de la part des parents pour que la cohabitation se passe le mieux possible. » Béatrice Copper-Royer. 

L’important est que chacun aborde Noël le cœur léger, sans ressentiment et prêt à accueillir ce nouveau contexte. 🥰

Nos 5 recos podcasts et films sur les familles recomposées

Pour vous préparer à passer Noël, voici nos 5 ressources préférées sur le sujet des familles recomposées : 

  • « The Cool Stepfamily », LE podcast de récits de familles recomposées à écouter sans modération. 
  • « La belle parentalité », le podcast des beaux-parents et des beaux-enfants qui viennent se livrer sur les enjeux des familles recomposées. 
  • « Le Podcast belles-mères », tout est dans le titre ! Un super média consacré aux récits de belles-mères, un indispensable pour se sentir soutenue et comprise. 
  • Le film « Step Brothers », ou Frangins malgré eux en français, une comédie à regarder en famille sur l’amour fraternel qui se tisse au-delà des liens du sang. 
  • « Demandez la permission aux enfants ! », une comédie française pour se plonger dans les tracas quotidiens de différentes familles recomposées. 

Pour aller plus loin 

Vous vous êtes récemment séparé et votre enfant vit très mal la situation ? Il a du mal à trouver sa place dans le nouveau schéma familial ? 😕 Ne restez pas seul dans cette situation, pensez au coaching pour ado. 

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des jeunes, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, addiction, rupture familiale, difficultés d’intégration… Notre objectif ? Donner à votre ado toutes les clés dont il a besoin pour se sentir bien au sein de sa famille. 🫶

Notre approche repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert, des échanges sur WhatsApp et des activités individuelles  en ligne pour apprendre à mieux se connaître. 💪 Un accompagnement de proximité qui permet à votre ado de se sentir soutenu au quotidien.

Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos formules en détail.

Vous êtes parés pour aborder Noël. Faites de ce moment un événement chaleureux et prenez le temps de discuter avec votre ado en amont. Tout va bien se passer ! 😉

Besoin d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


Souffler les bougies vice versa

Recos lectures, podcasts, vidéos pour ados… Tout ce qu’ils ont adoré cette année !

Recos lectures, podcasts, vidéos pour ados… Tout ce qu’ils ont adoré cette année !

2024 touche à sa fin ! L’occasion de faire un petit bilan sur les ressources préférées de nos ados cette année. ✨

Au programme de cette édition : des podcasts pour s’éveiller, des romans pour s’évader, des vidéos pour s’inspirer… Un cocktail de contenus pour nos ados, à consommer sans modération. 😉

📖 Nos 10 ouvrages préférés de 2024 

Dans nos recos d’ouvrages pour cette année, il y a de la BD, du roman, du guide… Tout ce qu’il faut pour continuer à apprendre et à trouver des réponses. Encouragez votre ado à lire, ça lui permettra de déconnecter quelques minutes de la réalité et de s’immerger dans un autre monde.☀️ Voici nos 10 recos pour votre ado :

🎙️ Nos 10 podcasts préférés de 2024 

Les podcasts n’ont jamais été aussi à la mode ! Ce sont d’excellentes ressources pour s’évader, continuer de s’éduquer et se confronter à des avis différents. 😉 Il en existe pour toute la famille ! Voici les 10 podcasts que vous pouvez conseiller à votre ado :

  • « Est-ce que c’est normal ? », le tout nouveau podcast d’Agathe Lecaron qui répond aux questions de nos ados.
  • « Est-ce que c’est grave ? », la même chose, mais adressé directement aux parents d’ados (on a pensé à vous).
  • « Passages » de Louie Media, un très beau podcast avec de super témoignages : des histoires d’amour, de famille, des récits drôles ou touchants… Un incontournable à écouter seul ou avec son ado.
  • « Émotions » de Louie Media, un podcast que l’on adore chez IAMSTRONG !
    ⭐ Une super ressource pour un ado qui souhaite comprendre ses émotions. Cette année, le podcast a proposé une série « La jeunesse des émotions » consacrée aux émotions des enfants et des ados.
  • « Ça commence aujourd’hui », une émission familiale présentée par Faustine Bollaert pour évoquer des sujets de société, d’actualité ou des thèmes un peu tabous, mais toujours avec bienveillance. Les replays sont disponibles en ligne ou en podcasts sur toutes les plateformes d’écoute.
  • « Code Source », ce n’est pas le podcast le plus fun, mais c’est un excellent format pour mettre un pied dans l’actualité ! Chaque jour, Le Parisien propose un épisode de 20 minutes sur un sujet d’actualité. Un podcast plutôt adapté aux grands ados, à partir du lycée.
  • « La Maladie d’amour », le podcast de Louie Media inspiré de la série du même nom, disponible sur Disney+. Des témoignages d’histoires d’amour, décortiqués par des experts. 😍
  • « La bibliothèque des ados », un podcast hebdomadaire de France Inter où un expert vient présenter un livre en moins de 4 minutes. On est fan du format !
  • La sélection pour enfant des « Pieds sur terre », un podcast qui aborde des thèmes hyper éclectiques sur différents sujets de la vie. À écouter dès 12 ans. 😉
  • « C’est notre empreinte », un podcast de Radio France pour éveiller la conscience environnementale de votre ado et l’aider à comprendre l’impact des objets du quotidien.

🎬 Nos 10 séries et films préférés de 2024 

Cette année, on est aussi beaucoup allés au cinéma en famille.⭐ On a découvert ou redécouvert de super films adaptés aux ados :

  • Un p’tit truc en plus, un film d’Artus pour apprendre à votre ado à être tolérant et bienveillant envers les personnes en situation de handicap. Une comédie à la fois drôle, émouvante et authentique, qui a marqué l’année. A partir de 10 ans.
  • Voleuses de Mélanie Laurent, un film d’aventure où l’on suit le parcours de deux jeunes voleuses très attachantes. Il est disponible sur Netflix. A partir de 12 ans.
  • Vice-Versa 2, on retrouve la jeune Riley, désormais ado, qui doit faire face à de toutes nouvelles émotions. Un super film d’animation pour les enfants et les jeunes adultes. 😁 A partir de 8 ans.
  • Outer Banks, une série Netflix qui suit les aventures de trois jeunes à la recherche d’un trésor sur une île. Une série qui fait un tabac sur les réseaux sociaux, votre ado en a forcément entendu parler. A partir de 13 ans.
  • L’adaptation cinématographique de Barbie avec Margot Robbie et Ryan Gosling, qui a fait grand bruit cette année ! Un casting 5 étoiles pour un film engagé et envoûtant. 🩷 A partir de 12 ans.
  • L’Amour ouf, réalisé par Gilles Lellouche, un film sur l’amour passionné et contrarié de deux jeunes dans la France des années 1980. Le film a battu des records d’audience dans ses premiers jours sur grand écran. À partir de 16 ans.
  • Heartstopper, la série adaptée du roman d’Alice Oseman, qui raconte l’histoire de deux adolescents et leurs questionnements sur leur orientation sexuelle. A partir de 13 ans.
  • Les Trois Mousquetaires, l’adaptation au cinéma du roman d’Alexandre Dumas, avec François Civil. De l’amour, de l’aventure, des secrets… votre ado va adorer ! A partir de 12 ans.
  • Le Garçon et le Héron, un film d’animation réalisé par Hayao Miyazaki. Il raconte l’histoire d’un jeune garçon qui quitte Tokyo à 11 ans après la disparition de sa mère. Le film est émouvant, étrange mais, surtout, les images sont sublimes ! A partir de 10 ans.
  • Le Royaume des abysses, un film d’animation entièrement réalisé en images de synthèse. On y suit les aventures de la jeune Shenxiu, aspirée vers les fonds marins à l’occasion d’une croisière en famille. On y parle de la peur de l’abandon et de la quête de sens. 🫶 A partir de 8 ans. 

📹 Les 5 contenus qui ont marqué YouTube en 2024 

Votre ado a probablement passé quelques soirées à surfer sur YouTube… Voici les 5 contenus qu’il ne fallait pas manquer cette année : 

  • « Kaizen : 1 an pour gravir l’Everest », le documentaire du Youtubeur InoxTag qui suit sa préparation physique, mentale, et son aventure pour gravir l’Everest. Un reportage très complet à découvrir en famille ! ⛰️
  • « DALSI : Danse avec les stars d’Internet », la célèbre émission revisitée à la sauce YouTube. Le Youtubeur Michou a invité des stars de YouTube à se prêter au jeu de l’émission sur trois primes.
  • « La cérémonie d’ouverture des JO 2024 » : un incontournable cette année, à redécouvrir en intégralité sur YouTube. ✨
  • « La battle de culture générale » avec McFly et Carlito, une vidéo décalée pour passer un super moment et réviser quelques notions de base.
  • « Le GP Explorer 3 » de Squeezie, des personnalités influentes réunies dans une compétition de F4 grandeur nature. Du sport, des rires, des émotions… on a adoré !

Pour aller plus loin 

Vous sentez que votre ado est un peu déconnecté ? Il a du mal à faire preuve de curiosité ou à sortir de sa zone de confort ? Pensez au coaching pour ado !

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes, dès 11 ans. Leur objectif : aider votre ado à sortir de sa bulle et lui donner toutes les clés pour prendre confiance en lui.🔥

Notre méthode d’accompagnement repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour l’aider à mieux se connaître. ✨ La recette parfaite pour devenir un jeune adulte bien dans ses baskets !

Pour en savoir plus sur nos formules d’accompagnement, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement.

Vous n’avez plus qu’à faire un tour en librairie, car vous savez quoi mettre au pied du sapin pour faire plaisir à votre ado. On a hâte de voir ce que vous réserve cette nouvelle année ! 😉

Besoin de conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


argent de poche à l'adolescence

Argent de poche à l’adolescence : combien donner, comment et à quel âge ?

Argent de poche à l’adolescence : combien donner, comment et à quel âge ?

Votre enfant entre à peine dans l’adolescence qu’il ou elle vous réclame déjà de l’argent de poche ? 🤑 Il est plutôt normal à cet âge-là de chercher à gagner en indépendance, de vouloir faire ses petits achats en autonomie. 

Pour autant, il est important de ne pas céder à tout et d’instaurer des règles claires concernant l’argent de poche. 

Pour vous aider à gérer cette période, on vous propose un article complet sur le sujet : Quel discours adopter et à quel âge ? Quels montants donner et dans quelles conditions ? On vous donne toutes les réponses.

Donner de l’argent de poche à son ado : qu’est-ce qu’on en pense ? 

Ce que disent les chiffres 

Selon la dernière étude sur l’éducation financière et budgétaire menée par la Fédération Française Bancaire, une minorité d’enfants reçoivent de l’argent de poche avant le collège. Entre 8 ans et 14 ans, ils sont 44 % à avoir déjà reçu de l’argent de poche. 😉

Dans près de 90 % des cas, il s’agit d’un petit montant d’argent liquide : plus facile à compter, l’argent liquide permet également d’éviter les dépenses compulsives en ligne. 

Concrètement, que font nos ados de leur argent de poche ?

Toujours selon la même étude, on retrouve en haut de la liste :

  • des bandes dessinées ou des mangas (38 %) ;
  • des jouets (37 %) ;
  • des bonbons ;
  • des vêtements ;
  • des jeux vidéo.

En moyenne, nos ados (8-14 ans)  reçoivent une trentaine d’euros par mois de la part de leurs parents. Ce montant évolue en fonction de l’âge de l’enfant, de sa maturité et des règles en place.

💡Selon une étude du média Vive S rapportée dans Géo Ado, les filles et les garçons ne reçoivent pas les mêmes montants d’argent de poche. Entre 10 ans et 12 ans, les garçons reçoivent en moyenne 10 % de plus que les filles. Dès le plus jeune âge, pensez à mettre en place une politique égalitaire !

Argent de poche et adolescents : quels avantages ?

Si tant de parents décident de confier un peu d’argent à leur ado, c’est qu’il y a quelques avantages et que ce passage fait aussi partie de son éducation. 

  • Responsabiliser son ado : l’argent de poche est un moyen de lui conférer un peu plus d’autonomie dans l’achat de ses petits plaisirs, de gérer ses sorties sans tout vous demander. Votre ado est responsable de l’argent que vous lui donnez et de ses dépenses, c’est un pas important vers l’âge adulte. 🔥
  • Valoriser l’estime de soi : donner un peu d’argent de poche, c’est aussi un moyen de témoigner de la confiance à votre ado. Une façon de manifester clairement que vous savez qu’il ou elle est capable d’en faire bon usage. C’est important pour l’estime de soi.
  • Transmettre les bonnes valeurs : vous verrez que votre ado sera beaucoup plus soucieux de l’argent qu’il dépense s’il s’agit du sien.😂 L’argent de poche est un excellent moyen de l’introduire au coût de la vie et de lui apprendre à gérer un budget. Encouragez-le à mettre de côté ou à mutualiser avec ses frères et sœurs, par exemple !
  • Faire de son ado un consommateur responsable : en introduisant l’argent de poche, vous pouvez en profiter pour aider votre ado à adopter les bonnes habitudes de consommation. Lorsque vous faites les courses ensemble, apprenez-lui à lire les étiquettes, être attentif à la provenance des produits, au prix au kilo, à la composition… 

👉 80 % des parents pensent que l’argent de poche a une vraie valeur pédagogique, et ils ont bien raison !

Argent de poche et adolescents : quels risques ? 

Si l’argent de poche est un excellent levier pour aider son ado à s’affranchir, il représente aussi quelques risques pour nos ados. 

  • Dépenser son argent trop vite : l’argent brûle aussi les doigts de nos jeunes ! La première fois que votre enfant reçoit de l’argent de poche, il est possible qu’il ou elle file au tabac du coin pour s’acheter 4 paquets de bonbons… et le regrette immédiatement. 😬 Rassurez-vous, ça ne dure qu’un temps, et ça fait aussi partie de l’apprentissage !
  • Ne pas gérer un budget limité : un autre danger est que votre ado prend rapidement goût à l’autonomie que lui confère son argent de poche et vous en demande toujours plus.🫰 Il est donc essentiel de fixer des règles claires dès le début et d’adapter le montant à l’âge de l’enfant.
  • Creuser le déséquilibre social : les adolescents ont tendance à se comparer sur absolument tout. Concernant l’argent, vous aurez du mal à y échapper. Si votre enfant ne reçoit pas le même montant qu’un camarade, cela peut engendrer des frustrations, des complexes ou un sentiment d’injustice. Ce n’est pas la partie la plus facile à gérer, mais les frustrations feront aussi partie de sa vie d’adulte, vous pouvez en parler ensemble pour désamorcer le malaise. 🫶

Je souhaite donner de l’argent de poche à mon enfant : par où commencer ? 

A quel moment donner de l’argent de poche à son enfant ? 

L’entrée au collège marque souvent un virage dans l’éducation de l’enfant. C’est un moment important où les parents tentent de le responsabiliser en achetant un téléphone, en abordant les sujets tabous, et en mettant en place l’argent de poche. 

« S’il ne sert qu’à se faire plaisir et ne sert ni à payer la cantine ni la carte de transport ni à s’acheter des vêtements, vous pouvez commencer en Sixième par 10 à 20 euros par mois, puis augmenter chaque année de 5 à 10 euros. » Dr Anne Gramond et Dr Géraldine Audemard, 100 idées pour mieux gérer les problèmes avec les ados.

Les toutes premières fois, vous pouvez confier un petit montant d’argent de façon ponctuelle à votre enfant pour une sortie au cinéma entre amis, par exemple. Dans un second temps et si tout se passe bien, vous pouvez établir un montant fixe hebdomadaire ou mensuel. Selon une étude Pixpay, 50 % des ados reçoivent de l’argent de poche de manière occasionnelle : c’est vous qui voyez quel est le meilleur rythme ! 😉

Quel montant pour quel âge ? 

Il est évident qu’on ne donne pas le même montant d’argent de poche à un ado de 12 ans qu’à un jeune de 18 ans. Le montant que vous fixez dépend bien sûr de son âge et de vos moyens, mais aussi de sa maturité et de l’usage qu’il souhaite faire de cet argent. 👀

Pour vous donner un ordre d’idée, Pixpay, un site de carte de paiement pour ado, rapporte les montants moyens d’argent de poche confiés les jeunes français

  • 10—12 ans : 18 €/mois
  • 13—14 ans : 26 €/mois
  • 14—16 ans : 37 €/mois
  • 17—18 ans : 44 €/mois

Ce ne sont que des moyennes, vous pouvez estimer que votre ado est capable de gérer de plus gros montants en autonomie ou qu’il doit commencer avec de plus petites sommes. 🙂

💡Pour info, les ados de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont ceux qui reçoivent le plus gros montant d’argent de poche avec une moyenne de plus de 40 €/mois (tout âge confondu) contre 20 € en moyenne pour les jeunes bretons.

👉Pour approfondir le sujet, on vous recommande l’épisode de podcast « Faut-il donner de l’argent de poche à son ado ? » disponible sur Radio France.

Mettre en place des règles claires en lien avec l’argent de poche 

Dès que l’argent de poche entre dans l’arène, il est important de mettre en place des règles claires. Si vous avez l’habitude d’aborder le sujet de l’argent avec votre enfant, ça passera beaucoup mieux que si c’est un tabou : ¾ des jeunes Français déclarent cependant parler librement d’argent avec leurs parents (Pixpay). 💪

L’idéal est de définir les règles avec votre ado. S’il contribue activement, il aura beaucoup moins de mal à les comprendre et à les respecter. 

Concrètement, soyez clair sur :

  • le montant d’argent de poche et la fréquence ;
  • pourquoi ce montant-là à cet âge-là ;
  • le fait que nous n’accordez pas de supplément, c’est à lui ou à elle de gérer son budget ;
  • l’usage de cet argent (sorties entre amis, petits plaisirs, shopping, cadeaux…).

Verbaliser clairement ces règles permet aussi d’éviter toute rivalité au sein de la fratrie. Par exemple, si l’aîné ne reçoit pas le même montant que le cadet, il est important que l’un et l’autre comprennent pourquoi. Jouez la transparence ! 😁

Argent de poche et enfant : les 5 pièges à éviter 

Si vous décidez de proposer de l’argent de poche à votre ado, voici quelques erreurs à éviter : 

1. Donner de l’argent de poche pour récompenser les résultats scolaires 

C’est parfois tentant, mais vous n’envoyez pas le bon message :

« Rémunérer les bons résultats scolaires pendant l’année n’est pas opportun, cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme le brevet ou le bac et offrir un cadeau à ce moment-là » rapporte la psychologue Laurence Peltier dans une interview accordée à Pixpay. 

2. Donner de l’argent de poche trop tôt  

Avant un certain âge, votre enfant n’est pas capable d’assimiler les valeurs que vous souhaitez lui transmettre à travers cette démarche. Cela risque même de compromettre le rapport qu’il entretient à l’argent. 😓

L’idéal est d’attendre qu’il ou elle soit capable de comprendre ce que cela représente et de le verbaliser. 

3. Considérer l’argent de poche comme un salaire

L’argent de poche n’est pas un salaire qui récompense un travail ou un effort. C’est à la fois un petit coup de pouce et un levier pédagogique. N’oubliez pas que dès 16 ans, votre ado peut commencer à travailler. ⭐

Encouragez-le à chercher un petit boulot l’été ou le week-end, cette étape s’inscrit dans la continuité de l’apprentissage. 

4. Payer pour des comportements attendus

 Il est préférable de ne pas donner de l’argent de poche pour des choses qui vont de soi et qui font partie des fondamentaux : la politesse, le respect, l’aide aux tâches ménagères… Toutes ces choses-là font partie de son éducation et ne doivent pas être récompensées par de l’argent. 🙃

5. Vouloir gérer l’argent de son ado à sa place

Si vous décidez de donner de l’argent de poche à votre ado et que vous avez bien mis des règles en place, il faut lui faire confiance. Une fois que vous lui avez donné le montant prévu, c’est son argent, et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. 😄

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à encadrer le comportement de votre ado ou à fixer des limites claires ? Le coaching pour ado est une excellente solution pour retrouver un équilibre au sein de la famille.

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des ados, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : anxiété, décrochage scolaire, addition, conflit familial… Leur objectif ? Apporter un soutien aux parents et trouver les clés dont votre ado a besoin.❤️

👉Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert dédié, un échange quotidien sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne. Pour découvrir nos formules en détail, n’hésitez pas à nous contacter.

SI vous avez besoin de conseils pour aborder les sujets tabous avec votre ado, l’aider à traverser l’adolescence ou comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, rendez-vous sur notre blog. Vous y trouverez des conseils dédiés aux parents d’ados


Adolescence et prise de risque : comment l’encadrer sans l’étouffer ?

La prise de risque à l’adolescence : explorer de nouvelles expériences sans se mettre en danger

La prise de risque à l’adolescence : explorer de nouvelles expériences sans se mettre en danger

L’adolescence, c’est l’âge des 400 coups. Votre ado sort progressivement de l’enfance, teste de nouvelles expériences, recherche de nouvelles sensations et s’émancipe du regard de ses parents. 

Et vous savez quoi ? C’est plutôt sain ! Il est important d’encourager son ado à se découvrir par ce biais…mais en veillant à ce qu’il ne prenne pas de risques inutiles. 🫶

Comment trouver le juste équilibre ? Quelles libertés accorder à son ado et quel discours pour le protéger ? On vous dit tout.

La prise de risque à l’adolescence, pourquoi est-ce important ? 

Tester ses limites pour prendre confiance en soi et appartenir au groupe

Arrivé au collège, votre jeune a soif de découvertes et de nouveautés. La prise de risque est un moyen pour lui d’exister en tant qu’individu, indépendamment de ses parents. On parle du processus de séparation ou d’individuation.  

« La prise de risques à l’adolescence fait partie de la construction de soi. Elle permet d’expérimenter le rapport à la réalité, à soi et aux autres. »  Annie Birraux et Didier Lauru, Adolescence et prise de risque 

Essayer de nouvelles choses permet aussi à votre ado de prendre confiance en lui, dans un moment où l’estime de soi est si fragile.🥀 En prenant des risques, il se prouve à lui-même et au groupe qu’il est capable de courage, de transgression… La prise de risque est un levier d’acceptation social à l’adolescence, un moyen de répondre au besoin d’appartenance.

J’ai commencé à fumer au collège, j’avais des choses à me prouver à moi-même mais le plus important pour moi était d’être validée et acceptée.” Témoignage de Juliette, L’adolescence des Émotions : Comment tester ses limites sans commettre l’irréparable ? 

Le besoin d’appartenance au groupe est si fort que l’adolescent serait prêt à tout pour y répondre. Il craint davantage l’exclusion sociale que les dommages physiques ou psychologiques de ses comportements à risque. C’est ce que l’on appelle, le “risque social”.

Tout l’enjeu est donc de pousser doucement son ado hors du nid et d’encourager son indépendance sans qu’il ne se mette en danger. 🐣Et pour cela, il faut instaurer un cadre clair le plus tôt possible, ce n’est pas une mince affaire !

Dopamine, quand tu nous tiens 

Le développement du cerveau chez les ados

Pour comprendre les comportements à risque de nos ados, il faut aussi se pencher du côté de la science. 

Le cerveau de nos jeunes est complètement mature à 25 ans. Avant cet âge, on observe un asynchronisme dans la maturation de différentes zones : 

  • Les zones limbiques ou “cerveau émotionnel” se développent plus rapidement dès l’âge de 10 ans. 
  • Le cortex préfrontal ou “cerveau rationnel” qui est le siège de l’organisation, le contrôle, l’esprit critique…connaît surtout un fort développement plus tard, entre les 20 ans et les 25 ans des jeunes. 

Ceci explique que les ados réagissent parfois de façon impulsive et moins réfléchie.🔥 Ils n’ont pas encore les moyens de contrôler leurs émotions au niveau cérébral. Ils ont aussi moins tendance à ressentir du regret après une prise de risque inconsidérée : l’émotion prend le dessus sur la rationalité. 

L’influence des hormones chez nos ados 

Pendant cette période, le circuit de la récompense est particulièrement actif chez les adolescents, stimulé par la libération accrue de dopamine, l’hormone du plaisir. Ce circuit est activé au quotidien lorsque vous mangez un carré de chocolat, pratiquez du sport ou regardez votre série préférée… 🍫Mais les ados y deviennent très vite accro. 

« Hélas, ce même circuit est aussi la cible des substances et des comportements qui provoquent une dépendance : tabac, alcool, drogues, jeux de hasard et d’argent… Au départ, ces produits et ces pratiques procurent effectivement du plaisir. C’est ce qui peut les rendre attractifs. Mais le piège vient du fait que leur action ne s’arrête pas là : s’ils conduisent à la libération de dopamine et à l’activation du circuit de la récompense, ils altèrent en parallèle d’autres systèmes cérébraux, notamment parmi ceux qui sont impliqués dans la régulation de nos émotions et de notre bien-être. » Étude Pour le plaisir, c’est quoi la dopamine ?, INSERM. 

Encore une fois, tout est une question d’équilibre. La dopamine, nous en avons tous et toutes besoin. Cette hormone joue un rôle clé dans notre bien-être, notre gestion du stress et même sur les compétences d’apprentissage (mémorisation, concentration). L’important est d’apprendre à son ado à conscientiser les effets de cette hormone pour se prémunir des comportements à risque. 🙂

Quels risques peuvent prendre les adolescents ? 

Lorsqu’on évoque les comportements à risque, de quoi parle-t-on exactement ?

Selon le dernier baromètre jeunesse mené par Santé publique France, les principales prises de risques des ados concernent : 

  • une pratique sportive imprudente (43 %) ;
  • une conduite imprudente en scooter (20 %) ;
  • une conduite imprudente en vélo VTT ;
  • la prise de substance psychoactive (alcool, drogue) ;
  • un comportement sexuel à risque (non protégé par exemple) ;
  • un comportement violent envers soi-même ou envers autrui.

L’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) note des différences selon le genre de l’enfant. 😯Les jeunes hommes adoptent plus souvent des comportements violents, transgressifs ou socialement immoraux (les paris entre amis) là où les filles ont plus tendance à s’attaquer à leur propre corps (régimes, mutilation).

Prendre conscience de cette réalité permet non seulement de mieux détecter les signes alarmants chez son enfant, mais aussi d’adopter le bon discours pour l’en préserver. On vous explique comment faire.

Parents : comment se positionner sans les étouffer ?

Adopter un discours bienveillant et déculpabilisant 

Vous avez beau essayer de surprotéger votre ado et de contrôler ses moindres faits et gestes, il ou elle sera forcément confronté à la prise de risque. Il y a peu de chance qu’il ou elle échappe à l’effet de groupe qui pousse souvent les jeunes à repousser leurs limites. Pour info, à 17 ans, 90 % des jeunes Français ont déjà testé une substance psychoactive (alcool, cannabis, tabac, cocaïne…) 😬

L’important n’est pas d’ériger une forteresse autour de votre enfant, mais qu’il ou elle vous identifie comme un adulte de confiance, à qui se confier en cas de besoin. Vous adoptez une place de conseiller et de protecteur sans être trop sur son dos. 

Voici 3 astuces concrètes pour adopter le bon discours :

  1. Pour gagner sa confiance, commencez par reconnaître son droit à l’expérience (rappelez-vous de vos années de jeunesse). Admettez que certaines activités procurent des sensations fortes et plaisantes. La pire chose pour un ado est de se sentir nié dans ses émotions ou ses ressentis. 🙂
  2. Ne minimisez pas la prise de risque. Les formules du type « c’est l’âge bête » ne font qu’encourager votre ado à repousser les barrières de l’acceptable. Il ou elle ne se sent pas compris ni considéré dans sa démarche d’émancipation.
  3. Soyez aligné avec votre co-parent. Il est essentiel que les 2 parents adoptent un discours unique pour encadrer l’enfant dans cette période charnière : mêmes règles, même positionnement et mêmes impératifs. 😉

💡Attention à ne pas stigmatiser les adolescents. Ils sont certes plus téméraires et émotifs que les adultes, mais la plupart sont tout de même capables d’évaluer le rapport bénéfice/risque et de prendre des décisions éclairées. Il n’y a rien de pire pour un ado que se sentir infantilisé ou incompris.

Définir un cadre le plus tôt possible pour protéger son ado

Pour protéger son ado, l’idéal est de fixer des limites le plus tôt possible. On vous recommande vivement d’avoir une conversation avec lui ou avec elle et de définir ensemble un cadre. Si votre ado est directement impliqué, il ou elle comprend la nécessité des règles et les accepte plus facilement. 

Attention toutefois, définir un cadre ensemble ne veut pas dire céder à toutes les exigences de son enfant. Sa sécurité est une priorité absolue. 

« Il est recommandé aux parents d’être exigeants en ce qui concerne le comportement de leurs adolescents, et d’articuler ces exigences autour de la sécurité. Il est souvent plus efficace de parler aux adolescents de leur sécurité plutôt que d’obéissance à des règles, à la morale ou à la loi, dont le côté arbitraire peut les rebuter. » Lisa Damour, psychologue, dans une interview accordée à l’UNICEF

Concrètement, voici ce que vous pouvez faire :

  • Mettez vous d’accord sur des règles concernant les horaires de sortie : un horaire en semaine, un horaire pour le week-end, obligation de prévenir quand il part et quand il rentre, s’assurer qu’il ou elle a bien planifié ses trajets avec une personne de confiance.
  • Echangez ensemble sur l’influence des mauvaises fréquentations : son entourage amical doit respecter son consentement et son rythme. S’il ou elle ne souhaite pas tester un produit ou faire quelque chose, c’est son droit et il ne doit pas céder à la pression.
  • Soyez factuel sur les risques de l’alcool et des drogues. S’il ou elle souhaite essayer la cigarette, rien d’alarmant, mais exposez-lui clairement les dangers auxquels il ou elle s’expose en allant plus loin.
  • Rassurez-le et rappelez-lui que vous êtes aussi là pour sa sécurité. Dites-lui des choses comme : “Surtout n’entre jamais dans la voiture de quelqu’un qui a bu, appelle moi. Je ne te gronderai jamais pour avoir pris la bonne décision.” Même si il a l’air de ne pas y prêter attention, le jour où la situation se présentera, cette phrase répétée plusieurs fois lui reviendra à l’esprit.

👉 Pour soutenir votre discours, appuyez-vous sur des témoignages concrets. SI la parole est portée par d’autres ados, ça passera peut être mieux.

Voici quelques ressources pour vous aider :

Encourager la prise de risque positive 

Vous l’aurez compris, la prise de risque n’est pas une mauvaise chose en soi. Votre ado a besoin de passer par là pour se découvrir. 🥰 En tant que parents, vous pouvez encourager la prise de risque positive pour répondre à son envie de nouveauté et d’aventure. Voici quelques suggestions : 

  • lui proposer de tester l’escalade en club ou en salle ;
  • l’aider à organiser un voyage en solo ou avec un ami de confiance ;
  • l’encourager à se lancer un défi sportif comme un marathon, seul ou en famille :
  • l’encourager à s’intégrer dans un environnement complètement nouveau (club sportif, association) ;
  • l’inviter à explorer ses passions à un niveau supérieur, pourquoi ne pas lancer un mini projet entrepreneurial ? 
  • l’inscrire à un atelier de théâtre ou d’improvisation ;
  • lui donner plus de responsabilités au sein de la famille au quotidien, mais aussi dans l’organisation des vacances et des activités. 

Pour aller plus loin

Votre ado a tendance à se mettre en danger et vous avez du mal à fixer un cadre ? Dans ce genre de situation, solliciter l’aide d’une tierce personne permet de ramener de l’ordre au sein de la famille. 🫶

Les psy et coach IAMSTRONG sont spécialisés dans l’accompagnement des jeunes de 12 à 25 ans. Leur objectif ? Trouver les bonnes clés pour aider nos ados à entrer sainement dans l’âge adulte. 

Notre méthode repose sur 3 piliers : des suivis réguliers en visio avec un professionnel, un échange quotidien sur Whatsapp et des activités individuelles pour mieux se connaître. La recette parfaite pour retrouver l’équilibre. 😉

Cette approche vous parle ? Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos différentes formules en détail. 

L’adolescence est une période intense pour les jeunes, mais aussi pour vous ! Posez un cadre, communiquez ouvertement avec votre enfant et faites-lui confiance, ça va bien se passer. 

Pour découvrir tous nos conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.


Harcèlement : comment sensibiliser et protéger nos ados ?

Journée nationale du harcèlement : sensibiliser et protéger son ado

Journée nationale du harcèlement : sensibiliser et protéger son ado

Aujourd’hui, c’est la Journée Nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. L’occasion de mettre en lumière le fléau du harcèlement et de sensibiliser nos ados. 🫶

Au programme : savoir différencier les différents types de harcèlement, adopter les mots justes pour protéger votre ado et un rappel des bons réflexes face au harcèlement. Un guide essentiel à mettre entre les mains de tous les parents.

Le harcèlement : c’est quoi exactement ? 

Les différents types de harcèlement

Le harcèlement au sens large est une répétition d’actes ou de paroles dégradantes ou blessantes envers un individu. Attention toutefois, il existe différentes formes de harcèlement et il est important de bien les reconnaître pour mieux s’en protéger. 

Le harcèlement scolaire 

Selon la définition du gouvernement : « Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs de la part d’un ou plusieurs élèves. » Il peut s’agir de comportements physiques violents, d’agressions verbales ou de gestes dégradants (bousculer par exemple). 😕Il ne faut pas minimiser la violence verbale, elle impacte durablement le bien-être de nos jeunes. 

Le harcèlement en milieu scolaire comporte 3 caractéristiques :

  1.       Un rapport de force et de domination est instauré par le ou les harceleurs.
  2.       La violence est répétée régulièrement.
  3.       Le jeune victime de harcèlement souffre d’isolement et d’exclusion. 

 

Ces 3 éléments combinés vous permettent de poser le terme de « harcèlement scolaire » sur une situation particulière.

Le harcèlement sexuel 

On parle de harcèlement sexuel lorsque l’on « impose à une personne de façon répétée des propos à connotation sexuelle ou sexiste. » (Service Public)

Il faut toujours garder en tête que cette forme de harcèlement peut venir de plusieurs endroits, qu’il s’agisse d’une figure d’autorité ou pas : un camarade, un professeur, un membre de la famille… Sans virer à la paranoïa, il est essentiel de rester éveillé sur le sujet d’en parler avec son enfant. 🙂

 💡Notez que le terme de harcèlement se rapporte ici davantage à des propos dégradants. Lorsqu’il y a passage à l’acte, on parlera plutôt d’agression sexuelle. 

Le cyberharcèlement 

Le cyberharcèlement répond aux mêmes caractéristiques que le harcèlement scolaire sauf qu’il a lieu via internet. Il peut être opéré par une seule personne ou un groupe de personnes. 

Par exemple, il peut s’agir de partage de contenu sans consentement, de messages privés violents envoyés à répétition, de création de comptes qui incite à la haine… Le cyberharcèlement prend différentes formes et est surtout difficile à détecter. 

Le harcèlement en chiffres

Depuis quelques années, le gouvernement français déploie de nouveaux moyens pour collecter des informations sur le harcèlement et sensibiliser la population. On a donc un peu de visibilité sur ce que vivent réellement nos jeunes à l’école et en ligne. 

Concernant le harcèlement scolaire, plus d’1 enfant sur 10 en a déjà été victime. ☁️ Ces chiffres concernent des comportements dégradants et répétés. Au collège, 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d’une violence au moins une fois dans l’année. Les comportements néfastes les plus récurrents sont : 

  • les vols ; 
  • les insultes ;
  • les surnoms dégradants.

Le harcèlement sexuel serait également perpétré en milieu scolaire : il concernerait 6% à 10% des  élèves en France dont 60 % sont des filles. Une réalité qui fait froid dans le dos mais qui nous invite surtout à sensibiliser nos enfants dès le plus jeune âge. 🫶

Un dernier point sur le cyberharcèlement : 23% en a déjà été victime en France et il concerne autant les jeunes filles que les jeunes garçons. Il est important d’y être attentif, car si les mots et les images ne sortent pas de l’écran, la souffrance de nos ados est bien réelle. En tant que parent, vous avez un vrai rôle à jouer pour les protéger, et des solutions existent !

Existe-t-il des prédispositions au harcèlement ? 

C’est la grande question qui entoure le harcèlement : sommes-nous tous et toutes exposés de la même façon au harcèlement ? Existe-t-il des profils de victimes ou des profils de harceleur ? 

La réponse est non. Le harcèlement peut concerner absolument tous les enfants, même ceux qui ont grandi dans un foyer sain et aimant.

« Le profil de harceleur ou de victime n’existe pas chez l’enfant. Seules des situations existent. Les enfants peuvent basculer de harceleur à victime et de victimes à harceleur, car ont été fragilisés à un moment donné de leur existence. Ils s’en prennent aux autres pour soulager leur douleur. Il n’y a pas de profil, ni de victimes, ni de harceleur, il n’y a que des profils de situations. » Nicole Catheline, Le Harcèlement scolaire.

Les statistiques montrent cependant que les aînés semblent plus souvent concernés par le harcèlement. Selon la thérapeute et spécialiste Emmanuelle Piquet, cela pourrait s’expliquer par leur position dans la fratrie. Les aînés auraient moins l’occasion de développer des mécanismes de défense face à des dynamiques de domination au sein du foyer, contrairement aux plus jeunes. N’ayant pas eu à affronter des rapports de force avec des aînés dans leur entourage, ils seraient moins enclins à mobiliser les ressources nécessaires pour faire face au harcèlement. Cette idée reste toutefois une hypothèse, car aucune étude scientifique n’a été menée sur le sujet.

Le harcèlement : quelles signes chez nos ados ? 

Les signes physiques et psychologiques chez les ados harcelés 

👀 Le harcèlement chez les adolescents peut être difficile à détecter, car ils ne partagent pas toujours ce qu’ils traversent. Cependant, il existe des signes qui peuvent indiquer qu’un adolescent est victime de harcèlement. Voici quelques-uns des signes les plus courants :

Les signes psychologiques 

Sur le plan psychologique, plusieurs signes de dégradation peuvent apparaître : 

  • isolement ;
  • perte de l’estime de soi ;
  • baisse des résultats scolaires voire décrochage scolaire ;
  • absentéisme répété voire apparition d’une phobie scolaire si le harcèlement a lieu dans ce cadre ;
  • trouble de la mémoire ou de la concentration ;
  • perte d’intérêt pour les activités qu’il ou elle aimait auparavant;
  • anxiété ou tristesse, sans raison apparente;
  • comportement dépressif ;
  • dans les cas les plus graves, des pensées et/ou des conduites suicidaires. 

Il est important de garder à l’esprit que chaque jeune est unique et réagit différemment au harcèlement. Cette liste non exhaustive de signes et de troubles vous donne quelques indications pour détecter une situation de harcèlement, mais il se peut que votre ado manifeste son mal-être d’une tout autre manière. 

Les signes physiques 

Un enfant ou un ado harcelé peut également exprimer ses ressentis par le corps 

  • Perte ou prise de poids s’il ou elle développe un rapport compliqué avec la nourriture.
  • Troubles du sommeil (cauchemars, insomnies).
  • Plaintes physiques fréquentes  (maux de têtes, maux d’estomac  ou d’autres symptômes physiques inexpliqués peuvent être des signes de stress ou d’anxiété liés au harcèlement).
  • Automutilations.

Soyez attentif au bien-être physique de votre jeune. Son langage non-verbal vous donne plein d’indices sur son état psychique. ❤️

Conséquences physiques et psychologiques chez les ados harceleurs 

Les enfants et ados responsables de harcèlement sont très souvent des jeunes en souffrance. Il est important d’en avoir conscience pour les aider et venir à bout des comportements violents. 

Dans son enquête dédiée aux conséquences du harcèlement, le gouvernement rapporte les principaux troubles cognitifs et psychiques observés chez les harceleurs : 

  • Un manque d’empathie envers autrui et envers soi-même.
  • Un rapport compliqué à la violence, avec la sensation de voir toujours instaurer un rapport de domination pour se sentir en sécurité. 
  • Une estime de soi fragilisée : si le harcèlement scolaire est puni par l’exclusion de l’établissement sans soin particulier, cela vient renforcer le mal-être. 
  • Une marginalisation : une tendance accrue à l’agressivité, voir la délinquance qui découle parfois de l’échec scolaire. 
  • Des difficultés d’insertion sociale à l’âge adulte : à 48 ans, les anciens harceleurs sont 21 % à considérer avoir une vie sociale ratée contre 9,4 % des autres individus. 
  • Des comportements dépressifs : l’étude rapporte une consommation accrue de drogue, d’alcool et une tendance à l’abattement chronique chez les anciens ados responsables de harcèlement. 

Parents d’ado, adopter le bon comportement face au harcèlement 

Que faire si mon ado est harcelé ?

Si vous remarquez que votre ado est victime de harcèlement, ne paniquez pas. Sachez que vous n’êtes pas seul et qu’il existe plusieurs recours selon le type de harcèlement dont souffre votre enfant. Plus tôt vous réagissez, mieux il ou elle sera pris en charge. ❤️‍🩹

Votre enfant est victime de harcèlement scolaire 

  • Montrez-vous disponible pour votre enfant, rassurez-le et répétez-lui qu’il ou elle n’est pas seul. Dans ce moment difficile, il est important que votre ado se sente compris, entouré et déculpabilisé. 
  • Apprenez à votre enfant à se défendre en gagnant en répartie. Dans son ouvrage “Te laisse pas faire” la thérapeuthe Emmanuelle Picquet aborde les conséquences du harcèlement scolaire et donne des conseils très pratiques pour apprendre aux jeunes à se défendre. Elle développe la technique du “boomerang verbal” ou des “flèches de résistance”, qui sont des répliques réfléchies visant à déstabiliser les harceleurs sans agressivité.
  • Contactez la direction de l’établissement pour faire un constat de la situation et demander quelles mesures sont prises pour protéger votre enfant. 
  • Si l’administration ne vous apporte pas de réponse concrète ou satisfaisante, n’hésitez pas à contacter le numéro national au 3018 pour rapporter la situation. Vous pouvez également effectuer un signalement en ligne de votre académie. 

Votre enfant est victime de cyberharcèlement 

  • Réconfortez votre enfant, rassurez-le et éloignez-le un temps des réseaux sociaux afin qu’il se sente en sécurité, au moins à la maison. 
  • Signalez les contenus problématiques sur les plateformes concernées via des formulaires prévus à cet effet. 
  • Dans le cas où les individus responsables du harcèlement scolarisés avec votre enfant, prévenez l’établissement scolaire. Assurez-vous que des mesures sont déployées pour protéger votre jeune au quotidien. 
  • Contactez le numéro national 3018 pour signaler la situation. 

De même si votre enfant est victime de harcèlement sexuel, le plus important est de mobiliser l’ensemble des personnes qui peuvent lui venir en aide. N’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels, des proches et de l’école. Les forces de l’ordre sont également de mieux en mieux formées à accueillir les plaintes pour harcèlement. Ce recours peut vous sembler intimidant mais il est parfois nécessaire de signaler des comportements dangereux, notamment pour éviter que d’autres jeunes ne soient victimes. 🫶

Surtout ne restez pas seul, le harcèlement prend parfois des proportions très importantes et l’accompagnement d’un tiers est indispensable pour accélérer la résolution. Et votre ado a besoin de vous à ses côtés pour lui apporter un soutien émotionnel. 🩵 Sur ce dernier point, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un expert. 

👉Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes dans cette situation. Nous proposons un accompagnement pour les aider à reprendre confiance en eux, à gagner en affirmation de soi pour que la situation ne se reproduise pas et à devenir de jeunes adultes socialement épanouis. 

👉Voici les recommandations détaillées du gouvernement pour signaler les comportements problématiques et le ou la protéger. Procédure détaillée par le gouvernement.

Que faire si mon ado est témoin de harcèlement ?

Si votre ado est responsable d’un harcèlement, c’est probablement qu’il ou elle ne dispose pas des bonnes ressources pour comprendre et gérer sainement un mal-être. ❤️‍🩹

  • La première étape est d’identifier ensemble l’origine de la violence. Il peut s’agir d’un conflit au sein du foyer, de problèmes de socialisation, d’une estime de soi fragilisée, d’un traumatisme non traité… Aborder ces sujets avec bienveillance et ouverture d’esprit. Ce peut être un moment difficile pour vous comme pour lui mais il ou elle a plus que jamais besoin de votre soutien. 💞
  •  Dans un second temps, parlez-en avec un membre de l’établissement (directeur ou directrice, professeur, CPE), surtout s’il s’agit d’un harcèlement scolaire. Évaluez ensemble quels sont les meilleurs recours pour protéger les victimes et le ou les auteurs du harcèlement.
  • Enfin, quelle que soit l’issue de cette démarche, votre enfant aura besoin d’un soutien émotionnel renforcé. N’hésitez pas à solliciter l’accompagnement d’un expert le plus tôt possible. Nos psy et coach proposent d’ailleurs des formules pour les ados et pour leurs parents. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir notre méthode. 🌸

Les 6 ressources clé pour aborder le harcèlement

On vous propose 6 ressources incontournables pour introduire le sujet du harcèlement et sensibiliser votre ado : 

  • Le documentaire d’Emmanuelle Piquet “Les Indiens contre-attaquent” pour aborder le harcèlement scolaire, ses conséquences et développer des techniques de défense, basées sur la répartie au l’autodérision. 
  • Le 10 novembre 2023, France TV a proposé un programme spécial autour du harcèlement. L’ensemble des articles et émissions sont accessibles en ligne. 
  • Ça Commence Aujourd’hui a proposé plusieurs émissions au sujet du harcèlement : 
  • Le drame Un Monde, réalisé par Laura Wandel est un très beau film sur la gestion du harcèlement scolaire en famille.
  • La série Netflix 13 Reasons Why, produite par Selena Gomez, à regarder à partir de 16 ans. Les épisodes traitent de l’intimidation en milieu scolaire, de harcèlement, de sexualité, de suicide et de santé mentale avec une approche très réaliste. C’est une excellente ressource de sensibilisation pour les parents, les témoins et nos jeunes. 

Frôler les murs, le témoignage de la jeune Tessae, devenue porte-parole de la lutte contre le harcèlement scolaire sur les réseaux sociaux.

Pour aller plus loin 

Votre ado est victime ou auteur de harcèlement ? Ne rester pas seul. Faites appel à un psy ou un coach spécialisé dans l’accompagnement des adolescents. 🫴

⭐La méthode IAMSTRONG repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio avec un professionnel dédié, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour aider votre jeune à mieux se connaître. 

Le combo parfait pour mettre les bons mots sur une situation difficile et reprendre progressivement confiance en soi. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir nos formules en détail. ❤️

Le harcèlement est un sujet sensible pour les ados et leurs parents. Il est cependant important de lever le voile sur ce tabou et de sensibiliser toute la famille pour adopter les bons réflexes si vous y êtes confronté. 

Pour découvrir d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.