Apprendre à reconnaître un deepfake et réagir au doxxing : guide pour parents et ados

Le monde numérique des adolescents change à une vitesse fulgurante. Nouvelles plateformes, nouveaux usages, nouveaux codes : ce qui semblait familier hier ne l’est déjà plus aujourd’hui. Et avec cette évolution rapide, les risques se transforment eux aussi. Parmi eux, deux phénomènes inquiètent de plus en plus : les deepfakes, ces vidéos truquées bluffantes, et le doxxing, qui consiste à dévoiler des informations personnelles en ligne.

Ces menaces ne concernent plus seulement les célébrités ou les influenceurs : aujourd’hui, n’importe quel adolescent peut en être victime. Une photo postée sur un réseau social, une vidéo anodine, une adresse mail visible… et soudain, l’intime devient public. 😟

Face à cette réalité numérique, les familles ont besoin de repères concrets pour protéger leurs enfants sans céder à la panique. Nous vous expliquons tout ça dans cet article !

 

Qu’est-ce qu’un deepfake ?

Un mot nouveau, mais un risque bien réel

Le terme deepfake semble tout droit sorti d’un film de science-fiction… pourtant, il fait désormais partie du quotidien numérique de nos ados. Il désigne des images, vidéos ou enregistrements audio trafiqués par l’intelligence artificielle, capables d’imiter une personne à la perfection.

En clair, un deepfake peut faire croire qu’un adolescent a dit ou fait quelque chose qu’il n’a jamais fait. Et dans un monde où tout se partage et se commente à la seconde, une simple vidéo truquée peut rapidement tourner à la rumeur, voire au harcèlement.

Certains deepfakes sont amusants ou créatifs (comme ces filtres qui vous transforment en célébrité) mais d’autres sont utilisés pour nuire, manipuler ou humilier. C’est là que le danger apparaît : quand l’image devient une arme sociale. 😔

Comment ça se fabrique ?

Les deepfakes sont créés grâce à des logiciels d’intelligence artificielle capables d’apprendre à « copier » un visage ou une voix. Le procédé repose sur un algorithme qui analyse des centaines d’images ou d’extraits vidéo d’une même personne pour en reproduire les expressions, les mouvements et la diction.

Autrefois, il fallait du matériel professionnel et des compétences en montage. Aujourd’hui, des applications gratuites permettent de le faire en quelques minutes, depuis un simple smartphone.

Imaginez : un camarade télécharge la photo d’un ado sur les réseaux, la colle sur une vidéo humoristique et la poste « pour rigoler ». En quelques heures, le contenu circule, les moqueries commencent et la victime perd la maîtrise de son image.

Ces détournements, même « pour plaisanter », peuvent laisser des traces profondes : honte, perte de confiance, peur du regard des autres.

Pourquoi c’est préoccupant pour les jeunes ?

À l’adolescence, on se construit sous le regard d’autrui. L’image, la voix, les expressions : tout est lié à l’identité et à la perception de soi. Un deepfake vient brouiller cette frontière entre vrai et faux, et peut semer un profond doute : « Si tout peut être falsifié, comment savoir ce qui est réel ? »

Plus encore, un deepfake peut :

  • atteindre la réputation d’un adolescent ou d’une famille ;
  • alimenter le harcèlement en ligne, en diffusant de fausses vidéos ;
  • détériorer la confiance entre pairs, surtout si l’ado est accusé d’avoir produit ou partagé la vidéo ;
  • ou encore provoquer un sentiment d’insécurité et d’angoisse : « Et si ça m’arrivait à moi ? »

Ce genre de situation est malheureusement de plus en plus fréquent. Et même si les plateformes suppriment ces contenus une fois signalés, le mal est souvent déjà fait.

 

5 astuces pour repérer un deepfake

Selon une enquête IFOP menée en mars 2024, seul·e 1 Français·e sur 3 se sent capable d’identifier un deepfake, tandis que 57 % craignent d’en être victime. Ce chiffre grimpe encore chez les jeunes adultes, plus exposés aux contenus viraux.

Apprendre à reconnaître un deepfake, c’est un peu comme entraîner son œil et son oreille à détecter les illusions. Au début, on se laisse facilement berner ; puis, avec un peu de pratique, certains détails sautent aux yeux.

1. Regarder les petits détails visuels

Les deepfakes les plus récents sont bluffants, mais l’image trahit encore souvent des incohérences. En regardant attentivement, on peut repérer :

  • un regard qui ne suit pas le mouvement naturel de la tête ;
  • des clignements d’yeux trop rares ou trop rapides ;
  • des lèvres qui bougent légèrement en décalage avec la voix ;
  • ou encore une lumière qui ne tombe pas de la même façon sur le visage et l’arrière-plan.

2. Écouter la voix

Les deepfakes ne trichent pas qu’avec les images : la voix aussi peut être imitée. Pourtant, elle trahit souvent la supercherie. Voici quelques signaux d’alerte :

  • un rythme mécanique, sans respiration naturelle ;
  • une intonation monotone ou un ton légèrement artificiel ;
  • des mots coupés ou mal prononcés ;
  • un volume irrégulier, comme si la voix flottait sur la vidéo.

3. Vérifier la source et le contexte

C’est le réflexe le plus sûr. Une vidéo crédible vient d’une source identifiable et vérifiable. Avant de croire ou partager un contenu, posez-vous ensemble ces questions :

  • Qui l’a publiée ? Est-ce un compte officiel, un média reconnu, ou un inconnu ?
  • La légende précise-t-elle où et quand la vidéo a été filmée ?
  • Existe-t-il d’autres médias qui rapportent la même scène ?

Si la vidéo n’existe nulle part ailleurs ou provient d’un compte anonyme, méfiance.

💡 Petit rappel à donner à votre ado : « Ce n’est pas parce qu’une vidéo a des millions de vues qu’elle est vraie. »

4. Utiliser les outils de vérification

Internet regorge d’outils simples et gratuits pour vérifier une image ou une vidéo. Vous pouvez montrer à votre ado comment :

  • faire une recherche d’image inversée, c’est-à-dire mettre une photo dans Google Images (ou TinEye), et l’outil montre où elle apparaît sur Internet, ce qui est pratique pour vérifier son origine ou voir si elle a été modifiée ;
  • utiliser InVID, un outil en ligne créé pour les journalistes, qui analyse les vidéos et retrouve leur origine ;
  • ou encore consulter des sites de vérification comme France Info « Vrai ou Fake » ou Hoaxbuster.

Ces réflexes donnent à votre enfant les moyens d’être autonome face aux manipulations visuelles, tout en développant son sens critique.

5. Faire confiance à son instinct (et en parler)

Souvent, le corps réagit avant la raison. Si une vidéo choque, indigne ou paraît trop incroyable pour être vraie, c’est peut-être qu’elle ne l’est pas. Le bon réflexe : en parler avant de partager. Vous pouvez dire :

« Cette vidéo te semble étrange ? Avant de la diffuser, viens m’en parler, on la regarde ensemble. »

C’est un message simple, mais puissant : votre ado comprend qu’il peut venir vous voir sans peur de jugement. En échangeant, il développe à la fois son esprit critique et la confiance dans votre lien.

 

Le doxxing, quand la vie privée est exposée

Un mot technique pour une réalité très concrète

Le terme « doxxing » vient de l’anglais docs (pour documents) et signifie littéralement « divulguer des documents ». Concrètement, cela désigne le fait de publier en ligne des informations personnelles sur quelqu’un, sans son accord : nom, adresse, numéro de téléphone, école, identifiants de réseaux sociaux, voire photos ou vidéos privées.

Chez les adultes, cela arrive parfois dans des contextes politiques ou médiatiques.
Mais aujourd’hui, de plus en plus d’adolescents sont visés — souvent à cause d’un conflit, d’une moquerie, d’une rupture ou d’une simple dispute entre amis. Ce qui peut sembler anodin (« Je n’ai fait que partager son pseudo ») devient, dans le monde numérique, une véritable atteinte à la vie privée.

Le site officiel Service-Public.fr rappelle que la diffusion d’informations personnelles sans consentement – comme l’adresse, le numéro de téléphone ou des photos privées – constitue une infraction pénale.

La CNIL précise aussi que chacun·e peut demander le retrait ou l’effacement d’un contenu portant atteinte à sa vie privée et, si nécessaire, porter plainte auprès de la police.

Quand l’intime devient public

Le doxxing peut commencer très simplement :

  • un·e camarade poste une capture d’écran de conversation privée dans un groupe ;
  • un ex diffuse une photo ou une adresse personnelle ;
  • un ado, en colère, partage un compte Instagram ou un numéro pour se « venger » ;
  • ou encore un inconnu retrouve le lieu de vie ou l’école d’un jeune via les infos partagées sur ses réseaux.

👉 En quelques secondes, l’information circule, parfois accompagnée de moqueries ou de menaces. Et une fois qu’elle est en ligne, il devient presque impossible de la faire disparaître complètement.

Les conséquences pour les jeunes

Le doxxing touche directement l’estime de soi et le sentiment de sécurité. Un ado qui subit cette exposition peut :

  • avoir peur de retourner en classe, de croiser ses camarades ;
  • se couper de ses amis ;
  • perdre le sommeil ou développer des signes d’anxiété ;
  • se sentir trahi ou surveillé, y compris dans sa propre chambre.

🧠 Sur le plan psychologique, cette perte de contrôle est une expérience très violente : elle remet en question la confiance envers les autres et envers soi-même. Et même si les parents n’ont pas toujours accès aux détails, les émotions ressenties sont bien réelles.

Pourquoi le dialogue préventif est essentiel ?

Mieux vaut parler du doxxing avant que cela n’arrive. L’idée n’est pas de faire peur, mais de développer une culture du consentement numérique.

Quelques points à aborder régulièrement :

  • Ne jamais publier une photo ou une information sur quelqu’un sans lui demander.
  • Réfléchir avant de poster : « Est-ce que j’aimerais que tout le monde voit ça ? »
  • Vérifier les paramètres de confidentialité : qui peut voir le contenu, commenter, partager ?
  • Ne pas donner ses identifiants ou mots de passe, même à un·e ami·e proche.

 

Que faire si votre ado est touché par un deepfake ou du doxxing ?

Découvrir qu’une image truquée circule ou que des informations personnelles ont été diffusées sans accord est une expérience profondément déstabilisante pour un adolescent comme pour son parent. On se sent trahi·e, impuissant·e, parfois en colère ou honteux·se. Mais il existe des gestes simples et efficaces pour reprendre le contrôle.

1. Rester calme et dialoguer avec son ado

C’est la première et souvent la plus difficile des étapes. Quand on apprend que son enfant a été exposé·e en ligne, la réaction instinctive peut être la colère ou la peur. Pourtant, c’est à ce moment précis que l’ado a besoin d’écoute et de sécurité. Respirez, accueillez ce qu’il ou elle dit, et montrez que vous êtes présent·e, sans jugement.

💬 Vous pouvez dire :

« Merci de m’en avoir parlé. On va réfléchir ensemble à ce qu’on peut faire. »

Ce type de phrase apaise immédiatement. Elle montre à votre ado qu’il ou elle n’est pas seul·e, que la situation peut être gérée et qu’il existe des solutions.

Si votre enfant est très ému·e ou en état de choc, proposez-lui de faire une pause avant d’agir. Boire un verre d’eau, respirer, s’éloigner un instant de l’écran. Le but est de ramener un peu de calme avant d’entrer dans la phase pratique.

2. Conserver les preuves avant toute suppression

C’est un réflexe essentiel : ne pas supprimer immédiatement le contenu. Même si la tentation est forte, il faut d’abord rassembler les éléments de preuve.

➡️ Faites des captures d’écran :

  • de la publication, de la vidéo ou des messages ;
  • des pseudos, profils ou comptes impliqués ;
  • de la date, de l’heure et de l’adresse du site ou du réseau social ;
  • des éventuels commentaires ou réactions.

💡 Ces preuves permettront de signaler efficacement le contenu aux plateformes, et, si nécessaire, de déposer plainte. Pensez à enregistrer ces fichiers dans un dossier sécurisé, sur un ordinateur ou un cloud.

3. Signaler, protéger, reprendre le contrôle

Une fois les preuves conservées, place à l’action. Chaque réseau social dispose aujourd’hui d’un formulaire de signalement spécifique pour les contenus trompeurs, les deepfakes ou les atteintes à la vie privée. Voici les principales démarches à suivre :

🔒 Signaler le contenu

  • Sur Instagram, TikTok, Snapchat ou X (ex-Twitter), cliquez sur les trois points à côté du post puis sur « Signaler ».
  • Choisissez la raison : harcèlement, contenu trompeur, atteinte à la vie privée ou usurpation d’identité.
  • Demandez explicitement la suppression du contenu.

🧱 Bloquer les comptes concernés

Bloquez immédiatement les utilisateurs qui ont diffusé ou commenté la publication pour empêcher tout nouveau contact.

🔑 Sécuriser les accès

  • Changez les mots de passe de vos comptes et ceux de votre ado ;
  • Activez la double authentification sur les réseaux et les messageries ;
  • Vérifiez que les adresses e-mail de récupération et les numéros associés sont à jour.

📞 Contacter les organismes d’aide officiels

  • Le 3018 (numéro national d’aide aux jeunes victimes de cyberviolences) : disponible par téléphone, tchat, ou appli mobile. Ce service aide à signaler les contenus, à dialoguer avec les plateformes et à obtenir un accompagnement psychologique.
  • En cas d’usurpation d’identité grave, vous pouvez aussi déposer plainte auprès de la gendarmerie ou de la police nationale.
  • Net Écoute : le service national d’écoute et de conseil pour les jeunes confrontés à des problèmes sur Internet (harcèlement, chantage, diffusion d’images, usurpation d’identité, etc.). Il aide notamment à signaler, supprimer des contenus.
  • Pharos : plateforme officielle de signalement du gouvernement
  • CNIL : pour toute atteinte à la vie privée ou usurpation d’identité

💡 Si la situation touche un établissement scolaire (rumeurs, vidéos circulant entre élèves, etc.), informez rapidement le ou la CPE, l’infirmier·ère scolaire ou le chef d’établissement : ils peuvent enclencher un accompagnement et un signalement officiel.

4. Rester un repère pour votre ado

Une fois les démarches effectuées, reste la partie la plus importante : le réconfort et la reconstruction. L’exposition en ligne touche directement la confiance et l’image de soi. Même après le retrait du contenu, les effets psychologiques peuvent persister : anxiété, repli, honte, peur du regard des autres. En tant que parent, vous pouvez aider votre enfant à remettre du sens et de la sécurité dans ce qu’il vit.

Quelques pistes concrètes :

  • Valorisez sa parole : « Tu as bien fait d’en parler. C’est courageux. »
  • Réinstallez des moments agréables hors écrans : balade, repas, film en famille, sport… pour recréer du positif.
  • Encouragez la patience : la réputation se répare, et les rumeurs s’éteignent plus vite qu’on ne le croit.
  • Proposez une aide extérieure si l’émotion reste trop forte.

5. Chercher un soutien professionnel

Le mal-être lié à une exposition en ligne n’est pas toujours visible immédiatement. Certains adolescents se replient sur eux-mêmes, d’autres minimisent (« Ce n’est pas grave ») alors qu’ils souffrent intérieurement. Dans ces cas-là, un regard extérieur peut être précieux.

👩‍⚕️ Vous pouvez solliciter :

 

En famille : créer vos bons réflexes numériques

Faire équipe plutôt que surveiller

La prévention numérique n’est pas qu’une question de réglages techniques. C’est avant tout une histoire de lien et de dialogue. Les adolescents d’aujourd’hui grandissent dans un monde connecté dès leur plus jeune âge. Pour eux, Internet n’est pas un « autre monde » : c’est un prolongement du réel, un lieu où ils échangent, apprennent, se détendent et se construisent.

Pour les parents, cela peut parfois sembler déroutant — surtout quand les risques (deepfakes, doxxing, harcèlement…) s’invitent dans ce quotidien numérique. Mais il ne s’agit pas de tout contrôler : l’enjeu est d’apprendre à naviguer ensemble, avec bienveillance et curiosité.

Mettre en place un « contrat numérique » familial

Le « contrat numérique » n’est pas un règlement rigide, mais un cadre clair et évolutif pour protéger chacun sans brider la liberté. Il peut prendre la forme d’un document (ou d’une simple discussion) où la famille définit ensemble les bonnes pratiques à suivre.

Voici quelques exemples de points à y inclure :

  • 🔑 Confidentialité : ne jamais partager un mot de passe, même avec un·e ami·e.
  • 📸 Respect de l’image : ne pas publier une photo d’une autre personne sans son accord.
  • Équilibre : garder des moments sans écrans (repas, soirées, week-ends…).
  • 💬 Communication : prévenir un adulte de confiance si un contenu choque, inquiète ou fait honte.
  • 🤝 Responsabilité : réfléchir avant de publier : «  Est-ce que j’aimerais que cette image reste en ligne dans un an ? »

Instaurer un dialogue régulier grâce à la « réunion numérique »

Parler d’Internet uniquement quand il y a un problème, c’est un peu comme parler de sécurité routière après un accident. Mieux vaut entretenir le dialogue en continu, de façon naturelle et dédramatisée. Pourquoi ne pas instaurer une « réunion numérique » mensuelle ?  Une heure, en famille, pour :

  • partager les applis que chacun utilise ou découvre ;
  • parler des contenus qui font le buzz (et analyser pourquoi ils plaisent) ;
  • aborder les actualités liées aux réseaux (nouveaux filtres, tendances, jeux, etc.) ;
  • échanger sur ce qui peut poser question (rumeurs, fake news, vidéos choquantes…).

Outils et gestes du quotidien pour une navigation sereine

Sans devenir experts en cybersécurité -ouf, les parents peuvent adopter quelques réflexes simples pour sécuriser les usages de toute la famille.

🔐 Sécuriser les comptes

  • Utilisez un gestionnaire de mots de passe pour éviter les oublis et renforcer la sécurité.
  • Activez la double authentification sur les réseaux sociaux, messageries et boîtes mail.
  • Apprenez à repérer les liens suspects ou les e-mails de phishing ensemble.

📍 Gérer la géolocalisation

Expliquez à votre ado que certaines applis partagent la position en temps réel. Montrez-lui comment désactiver la géolocalisation publique et limiter la visibilité à ses amis proches.

🧩 Paramétrer les réseaux ensemble

Prenez le temps de parcourir les paramètres de confidentialité avec lui ou elle : qui peut voir les publications, envoyer des messages, commenter, identifier…

💡 Astuce : laissez votre ado vous montrer comment ça marche ! Cela renforce sa confiance et crée un moment d’apprentissage partagé.

🕓 Encourager des pauses numériques

Proposez des moments réguliers sans écrans : repas, promenade, activité manuelle, sport. Ces respirations aident à préserver la concentration, le sommeil et l’humeur. Pas besoin d’imposer : mieux vaut proposer et participer soi-même.

Favoriser l’autonomie et la responsabilité de votre ado

L’objectif n’est pas d’enfermer les jeunes dans un cadre de règles, mais de leur transmettre la boussole intérieure qui leur permettra de faire les bons choix, même seuls. Pour cela :

  • Valorisez les bons réflexes (« Tu as bien fait de vérifier avant de partager »).
  • Encouragez la curiosité : comprendre comment les applis fonctionnent, qui les crée, ce qu’elles collectent.
  • Parlez du consentement numérique : ce que l’on choisit de montrer ou de garder pour soi.

Ces discussions, même courtes, aident votre ado à se sentir acteur·rice de sa vie en ligne, et non spectateur·rice passif·ve.

 

Chez IAMSTRONG, nous sommes convaincus que la meilleure protection contre les dérives numériques ne passe pas par la peur, mais par la relation et la connaissance de soi.

Coach·s certifié·es et psychologues aident les jeunes et plus largement les familles à mieux comprendre leurs usages numériques, renforcer leur estime de soi et poser des limites saines, en ligne comme dans la vie quotidienne.

👉 Le premier rendez-vous est gratuit, pour échanger avec un professionnel et construire ensemble une approche équilibrée entre protection et autonomie.

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