Parents séparés : aider ses enfants à vivre sereinement les fêtes

Les fêtes de fin d’année approchent : les lumières scintillent, les maisons se remplissent d’odeurs sucrées et de rires… ou parfois, de silences un peu tendus. Quand les parents ne vivent plus ensemble, cette période censée rassembler peut devenir un vrai défi émotionnel. 

En France, en 2023, 3 enfants sur 10 vivent avec un seul de leurs parents. Les enfants et les jeunes se retrouvent donc au cœur de ce grand jeu d’équilibre : deux maisons, deux plannings, deux familles parfois recomposées.  

Et derrière la magie des fêtes, leurs pensées se bousculent : « Est-ce que je verrai mes deux parents ? »,  « Et si l’un se sent seul ? », « Comment faire plaisir à tout le monde ? »

Que votre enfant ait 7 ans, 15 ans ou 22 ans, ces moments réveillent souvent une même question : « Où est ma place, maintenant ? » Et c’est là que votre accompagnement, doux et rassurant, peut tout changer. ❤️

 

Ce que ressentent les enfants et les jeunes pendant les fêtes

Les fêtes, avec leurs lumières, leurs repas et leurs retrouvailles, réveillent souvent un mélange d’émotions contradictoires chez les jeunes dont les parents sont séparés. Entre la joie d’être entouré·e et la peur de manquer quelqu’un, beaucoup peuvent mal vivre cette période.

Depuis le début des années 2010, environ 379 000 enfants mineurs vivent la séparation de leurs parents chaque année.

Selon l’INSEE, près d’un quart des familles françaises sont monoparentales ou recomposées. Cela veut dire que des millions d’enfants, d’ados et de jeunes adultes jonglent chaque année avec deux foyers, deux ambiances, parfois deux cultures familiales. Et si pour les adultes cela semble « normalisé », pour un jeune, cette organisation peut rester compliquée à vivre.

Chez les enfants (6-10 ans)

Les plus jeunes ne comprennent pas toujours pourquoi ils ne peuvent pas « tout faire ensemble comme avant ». Ils vivent souvent la séparation de manière concrète : deux sapins, deux maisons, deux fêtes — ce qui peut les déstabiliser.

« Pourquoi on ne peut pas faire Noël tous ensemble ? »
« Est-ce que papa viendra quand même ? »

Ils ont besoin de stabilité et de clarté : savoir à l’avance où ils dormiront, qui les déposera, quand ils reverront l’autre parent. Un manque d’information ou un changement de programme de dernière minute peut générer beaucoup d’anxiété.

💡 Ce qui les aide :

  • Des explications simples et répétées : « Tu passes la veille de Noël ici, et demain matin tu retrouveras maman. »
  • Des transitions douces : un temps calme avant de changer de maison, un objet repère (doudou, photo, dessin).
  • Un ton rassurant, sans critiques sur l’autre parent.

Chez les préadolescents (11-13 ans)

À cet âge, les enfants commencent à mieux comprendre la séparation, mais la loyauté familiale devient un vrai casse-tête. Ils ont peur de blesser un parent en exprimant leur plaisir d’être avec l’autre.

« Si je dis que c’était super chez papa, maman va être triste. »
« Je ne sais pas où je préfère aller, j’aimerais être deux. »

Ils peuvent aussi développer une certaine culpabilité : penser qu’ils doivent « réparer » ou « équilibrer » la relation entre leurs parents.

💡 Ce qui les aide :

  • Leur rappeler qu’ils ne sont pas responsables du bien-être des adultes.
  • Les valoriser pour ce qu’ils vivent bien : « Tu gères très bien ces changements, je suis fier·e de toi. »
  • Préserver la légèreté des fêtes : rires, jeux, activités communes, plutôt que discussions familiales trop lourdes.

Chez les adolescents (14-17 ans)

L’adolescence, c’est la période où le jeune cherche à s’affirmer, à construire son identité, tout en restant profondément attaché à ses repères familiaux. Les fêtes, avec leur symbolique d’unité, ravivent souvent un sentiment d’entre-deux :

  • Ils veulent choisir où aller, mais craignent de blesser.
  • Ils aspirent à plus d’autonomie, mais se sentent encore vulnérables face aux tensions parentales.

« J’aimerais aussi avoir du temps avec mes amis pendant les fêtes. »

 « J’en ai marre que tout le monde me demande de choisir. »

Cette période peut aussi accentuer un mal-être latent : stress, irritabilité, isolement. Certains ados se réfugient dans les écrans ou évitent les réunions familiales.

💡 Ce qui les aide :

  • Leur donner voix au chapitre dans l’organisation (choix des jours, activités).
  • Éviter les injonctions (« C’est Noël, tu pourrais faire un effort »).
  • Les encourager à exprimer leurs émotions sans crainte d’être jugé·e.

Chez les jeunes adultes (18-24 ans)

À l’âge où l’on commence à quitter le nid, les fêtes deviennent parfois un rappel du passé. Les jeunes adultes issus de familles séparées ressentent souvent un tiraillement silencieux : devoir jongler entre deux parents, deux beaux-parents, parfois des demi-frères et sœurs.

« Si je vais chez maman, papa sera seul. »
« J’ai envie de passer du temps avec mon copain, mais ma mère m’en veut si je ne viens pas. »

Ils se retrouvent à vouloir ménager tout le monde, au détriment de leurs propres besoins. Les fêtes peuvent alors raviver la nostalgie de « l’avant », cette époque où tout le monde était réuni.

💡 Ce qui les aide :

  • Les encourager à fixer leurs propres limites (« Tu as le droit de dire non à un quatrième repas de Noël. »).
  • Leur rappeler qu’ils ont le droit de construire leurs traditions, avec leurs amis, leur partenaire, ou seuls.
  • Maintenir un lien de confiance : leur dire qu’ils n’ont pas à « choisir » entre leurs parents.

 

Poser un cadre clair pour plus de sérénité

Quand les parents sont séparés, la période des fêtes peut vite se transformer en casse-tête logistique. Entre les invitations familiales, les trajets, les nouveaux conjoints, les horaires qui s’entrechoquent… la tension peut monter. Mais pour les enfants et les jeunes, ce n’est pas tant l’emploi du temps qui compte que la prévisibilité. Un cadre clair, posé avec bienveillance, leur donne ce sentiment essentiel : « Je sais ce qui va se passer, je peux me détendre. »

Et cela vaut autant pour un enfant de 6 ans que pour un étudiant de 20 ans. ✨

Anticiper, c’est rassurer

La clé, c’est de préparer en amont. Dès la fin novembre ou début décembre, essayez de poser les bases avec l’autre parent :

  • Qui garde les enfants à Noël ?
  • Comment s’organise le passage d’une maison à l’autre ?
  • Y a-t-il un temps prévu pour les grands-parents ou les familles recomposées ?

💡 Pourquoi c’est important :
Les jeunes se sentent en sécurité lorsqu’ils perçoivent que leurs parents collaborent, même à distance. Cela leur montre que les adultes gardent le cap ensemble. Pour les adolescent·es, cette clarté évite les malentendus ou les conflits de loyauté (« Je croyais que je pouvais rester ici »). Et pour les jeunes adultes, déjà pris·es entre études, travail et vie personnelle, un planning anticipé permet d’organiser leur temps.

Simplifier les transitions entre foyers

Les changements de maison sont souvent les moments les plus sensibles. Même dans une ambiance sereine, passer d’un univers à l’autre demande de l’énergie émotionnelle. Un enfant ou un ado peut aimer profondément ses deux parents tout en ressentant une certaine fatigue à « changer d’ambiance » : nouvelles règles, rythmes différents, atmosphère distincte.

💡 Quelques astuces concrètes :

  • Évitez de prévoir deux grands repas dans la même journée : laissez du temps pour souffler.
  • Préparez ensemble les affaires à l’avance : vêtements, cadeaux, objets personnels (cela évite la panique de dernière minute).
  • Laissez votre enfant ou ado emporter un repère d’un foyer à l’autre : une écharpe, une photo, un livre… Ces objets familiers nourrissent le sentiment de continuité.
  • Si possible, organisez les trajets sans tension : un mot bienveillant suffit. Un simple « Passe de bonnes fêtes, amuse-toi bien ! » vaut mille fois mieux qu’une conversation crispée.

Accepter que tout ne soit pas « parfait »

La perfection est souvent source de pression. Or, les enfants et les jeunes n’attendent pas des fêtes idéales : ils veulent avant tout des moments authentiques. Un repas simple, un jeu de société, un film ou une balade peuvent marquer davantage qu’un grand réveillon millimétré.

Accepter que certaines années soient plus calmes, ou différentes, permet à chacun de respirer. Ce qui compte, c’est de préserver la chaleur du lien, de maintenir le message : « Même si notre famille a changé, tu as toute ta place ici. » 🤗

 

Créer des traditions dans chaque foyer

La séparation change beaucoup de choses : les lieux, les rythmes, parfois même les visages autour de la table. Pourtant, elle ne supprime pas la magie des fêtes. Elle invite simplement à la réinventer. Pour les enfants et les jeunes, ce qui compte, ce n’est pas d’avoir « la même fête qu’avant », mais de retrouver des repères familiers et des moments qui leur appartiennent.

Créer des traditions dans chaque foyer, c’est une manière douce et symbolique de dire à son enfant :

« Ici aussi, tu as ta place. Ici aussi, on partage des moments à nous. »

Les traditions comme repères de stabilité

Les rituels familiaux jouent un rôle essentiel dans le sentiment de sécurité des enfants et des jeunes. Ils apportent de la prévisibilité, de la chaleur, et surtout une continuité dans le temps, même quand la famille a changé de forme.

Une tradition, c’est souvent une petite chose répétée chaque année, mais qui prend une valeur affective immense : un gâteau que l’on prépare ensemble, une balade en forêt, une chanson, une photo devant le sapin, un film regardé chaque veille de Noël… Ces gestes simples deviennent des ancres émotionnelles : ils disent « tout va bien », même si la configuration familiale n’est plus la même. 🎄

Réinventer la fête sans compétition

Quand les enfants passent les fêtes dans deux foyers, il est naturel que chaque parent ait envie de créer un moment spécial. Mais l’objectif n’est pas de « faire mieux » que l’autre maison. Les jeunes le sentent immédiatement, et cela peut les mettre mal à l’aise.

L’idée, c’est plutôt de donner une couleur propre à chaque foyer :

  • Chez l’un, on prépare ensemble un plat fétiche.
  • Chez l’autre, on ouvre les cadeaux le matin plutôt que le soir.
  • Dans les deux, on rit, on partage, on crée des souvenirs sincères.

Les enfants et les jeunes ne comparent pas les décorations ou les menus : ils retiennent l’ambiance, la sincérité, la chaleur.

« Ce n’est pas la taille du sapin qui compte, c’est l’amour qu’il y a autour. »

Des traditions à créer ensemble

Impliquer votre enfant ou votre jeune dans la création des traditions est une belle manière de renforcer le lien. Cela leur donne le sentiment d’être écouté·e, d’avoir une place active dans la famille, et non de subir une organisation décidée par les adultes.

💡 Quelques idées :

  • Décorer le sapin ensemble, toujours à la même date, avec une playlist commune.
  • Choisir chaque année un « plat signature » du foyer à cuisiner à quatre mains.
  • Regarder un film de Noël précis, ou écrire chacun un vœu pour l’année à venir.
  • Fabriquer une décoration ou une photo-souvenir à ressortir chaque hiver.
  • Préparer un petit cadeau symbolique fait main à offrir à l’autre parent, pour montrer que l’amour parental reste partagé.

Ces gestes ritualisés renforcent l’identité de chaque foyer et apaisent les transitions entre les deux univers. Votre enfant comprendra alors que « la fête », ce n’est pas un lieu, mais un état d’esprit. 🧑‍🎄

Garder la continuité, même si tout change

Avec le temps, les traditions évoluent naturellement : un jeune qui grandit aura envie de participer différemment, ou de créer ses propres moments. L’essentiel est de garder une trame commune qui relie les années entre elles. Cela peut être une recette, une activité, ou même une phrase rituelle qu’on se dit chaque année :

« Quoi qu’il arrive, on est ensemble aujourd’hui. »

Ces petites phrases et ces gestes répétés deviennent de véritables repères affectifs. Ils montrent que la famille continue d’exister, autrement mais toujours avec amour.

 

Aider son enfant à exprimer ce qu’il ressent

Les fêtes de fin d’année sont souvent décrites comme des moments de joie, de partage et de convivialité. Mais quand la famille est séparée, ces émotions peuvent se mélanger à d’autres plus complexes : tristesse, colère, culpabilité, nostalgie… Et chez les enfants comme chez les jeunes, ces ressentis sont parfois difficiles à dire, voire à comprendre. 🫣

Il est donc essentiel d’ouvrir un espace de parole où l’émotion peut exister sans être jugée, où l’on peut dire :

« Oui, cette période est joyeuse, mais elle peut aussi être un peu compliquée pour toi, et c’est normal. »

Accueillir sans minimiser

Plutôt que de vouloir tout de suite rassurer, commencez par accueillir. Nommer ce que votre enfant ressent l’aide à se sentir entendu·e.

  • « Je comprends que tu sois déçu·e de ne pas être avec tout le monde. »
  • « C’est normal que ce soit difficile pour toi. »

Ces mots simples apaisent bien plus qu’un « Ce n’est pas grave ».

Mettre des mots sur les émotions

Les émotions non dites finissent souvent par s’exprimer autrement : fatigue, colère, distance… Aider son enfant à nommer ce qu’il ressent lui permet d’y voir clair.

  • « Tu sembles inquiet·ète de partir. »
  • « On dirait que tu es frustré·e aujourd’hui. »

Nommer, c’est déjà apaiser. C’est une façon de montrer que les émotions sont légitimes et qu’on peut les traverser ensemble.

Favoriser l’écoute au quotidien

Les échanges les plus sincères arrivent souvent hors des moments officiels : en voiture, en cuisinant, en jouant. Laissez venir la parole sans la forcer, et restez disponible même quand il ne parle pas.

💡 A retenir :

  • Évitez les jugements.
  • Posez des questions ouvertes : « Qu’est-ce qui te traverse quand tu penses aux fêtes ? »
  • Acceptez les silences : ils font partie du dialogue.

Comprendre les comportements

Un enfant ou un ado ne met pas toujours des mots sur ce qu’il vit. Parfois, c’est son attitude qui parle : bouderie, nervosité, repli. Plutôt que de réagir à la forme, cherchez ce qu’il y a dessous.

« Tu sembles tendu·e ces jours-ci. Est-ce que quelque chose t’inquiète ? »

Cette manière de faire montre que vous regardez au-delà du comportement, et que vous restez un repère bienveillant, même face aux tempêtes.

 

Maintenir une communication apaisée entre parents

Lorsqu’on se sépare, la communication avec l’autre parent devient souvent un terrain fragile. Il y a les émotions, le passé, les désaccords, les blessures encore sensibles… Et pourtant, c’est cette communication-là qui reste au cœur de l’équilibre de l’enfant.

Pour lui, voir ses parents capables de se parler calmement, même brièvement, c’est un signal de sécurité immense. Cela lui dit :

« Mes parents ne sont plus ensemble, mais ils continuent à coopérer pour moi. »

Maintenir une communication apaisée ne veut pas dire effacer les désaccords, ni entretenir une relation parfaite. Il s’agit plutôt d’apprendre à coopérer avec respect, en se recentrant sur ce qui compte vraiment : l’enfant, son bien-être, ses besoins. Autrement dit, parler non pas « de soi » mais « pour lui ».

Cela passe souvent par des gestes simples. 🫂

  • Un message clair et neutre : « Peux-tu me confirmer l’heure du départ ? ».
  • Une phrase courtoise : « Merci pour le cadeau, il a adoré ».
  • Une réponse sobre, même quand la tension monte : « Je note, on en reparle plus tard si besoin. »

Il est aussi tout à fait légitime de choisir les bons canaux pour se parler. Si les échanges oraux finissent en dispute, les messages écrits peuvent être plus adaptés. Ils laissent le temps de réfléchir, de formuler calmement, et d’éviter les réactions impulsives.

Certaines familles utilisent même des outils de coparentalité comme 2houses ou FamilyWall, qui centralisent le calendrier, les documents et les communications importantes. C’est une façon d’alléger la charge émotionnelle et d’éviter que les enfants deviennent messagers entre les deux parents.

 

Prendre soin de soi pour mieux accompagner son enfant

Un parent apaisé transmet naturellement de la stabilité. Alors oui, les fêtes peuvent aussi être un moment pour vous : vous reposer, voir des amis, respirer un peu. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’équilibre.

Un café avec un proche, une promenade, un temps pour soi quand l’enfant est chez l’autre parent… Ces pauses sont essentielles pour recharger vos ressources émotionnelles.

Souvenez-vous : un enfant n’a pas besoin d’un parent parfait, mais d’un parent présent, attentif, qui prend soin de lui — et de soi. 💛

 

Quand la période des fêtes reste difficile

Malgré toute la bonne volonté du monde, certaines années sont plus lourdes à traverser. Quand la séparation est récente, qu’un conflit reste latent ou qu’un parent est absent, les fêtes peuvent perdre leur éclat habituel. Et c’est normal.

Accepter que la période puisse être plus sensible

Les fêtes réveillent souvent des émotions enfouies : la nostalgie, le manque, la colère, ou simplement la fatigue d’une année chargée. Chez les enfants comme chez les jeunes, ce mélange d’émotions peut être déroutant. Ils voient autour d’eux des images idéalisées de familles unies, dans les films, à l’école, sur les réseaux sociaux… et se sentent parfois « différents ». 😓

« Pourquoi chez nous ce n’est pas comme ça ? »

Ce sentiment de décalage est courant. Il ne veut pas dire qu’ils vont mal, mais qu’ils prennent conscience du changement. Le rôle du parent est alors d’accueillir ces émotions sans chercher à tout réparer. Un simple : « Je comprends que ce soit un peu dur cette année » suffit parfois à apaiser.

Miser sur la douceur et la simplicité

Quand la tristesse ou la lassitude se font sentir, inutile d’en faire trop. Au contraire, revenir à l’essentiel aide souvent à recréer du lien. Un repas simple, une balade, un jeu, un film partagé peuvent remplacer avantageusement une grande réunion de famille. Ce qui compte, c’est la sincérité du moment, pas la mise en scène.

💡 Une astuce : demandez à votre enfant ou à votre jeune ce dont il a envie. Certains préfèreront cocooner à la maison, d’autres sortir pour se changer les idées. Leur donner le choix, c’est leur rendre une part de pouvoir sur une période souvent subie.

Accueillir les émotions sans forcer la joie

Face à un enfant silencieux, fatigué ou irritable, il est tentant de vouloir le « secouer » : « Allez, souris un peu ! », « C’est quand même Noël ! ». Mais ces phrases, même bienveillantes, peuvent accentuer le malaise. 🥴

Mieux vaut laisser la place à l’émotion, même quand elle semble négative. Lui dire : « Je vois que tu n’as pas très envie cette année, c’est d’accord », c’est lui permettre de souffler. L’important, c’est de rester disponible et présent·e, même sans chercher à réparer.

Quand un enfant se sent compris dans sa tristesse, il finit souvent par retrouver, à son rythme, un peu de légèreté.

Quelques ressources

  • Mes deux maisons de Claire Masurel (illustré par Kady MacDonald Denton) : album jeunesse (dès 2-3 ans) : « Alex a deux maisons : celle où habite son papa, et celle où habite sa maman… Mais dans la vie d’Alex il y a une chose qui restera toujours unique c’est l’amour que lui portent ses deux parents. »
  • Les parents se séparent de Catherine Dolto & Colline Faure‑Poirée : album illustré (dès 2-7 ans) : explique la situation de séparation parentale, rassure sur le fait que ce n’est pas de la faute de l’enfant.
  • Enfant du divorce de Catherine Tobin : pour les grands adolescents et les parents : enquête et témoignages d’enfants de parents divorcés ou séparés, et réflexion sur leurs vécus avant, pendant et après la séparation.

 

Quand la situation devient trop lourde

Il arrive que la tristesse dépasse la simple mélancolie. Un repli durable, des pleurs fréquents, des troubles du sommeil ou de l’appétit peuvent signaler un mal-être plus profond. Dans ces moments-là, il est important de ne pas rester seul·e.

Chez IAMSTRONG, nos psychologues et coachs accompagnent les jeunes de 6 à 25 ans dans l’expression de leurs émotions. Grâce à des outils issus des approches validées (thérapies cognitivo-comportementales (TCC), communication bienveillante, gestion du stress), ils les aident à traverser ces périodes plus délicates, à distance, en visio, dans un cadre sécurisant et confidentiel.

Et si, de votre côté, vous sentez aussi la fatigue ou la tristesse monter, rappelez-vous que c’est humain. Vous avez, vous aussi, le droit d’avoir du mal.

Si vous ressentez le besoin d’être accompagné·e pour traverser cette période, le premier rendez-vous avec un coach ou un psychologue IAMSTRONG est gratuit. Parce qu’aider votre ado à grandir dans la paix intérieure, c’est déjà un merveilleux cadeau. 🎁

TEST GRATUIT

Les 4 Styles de Parentalité

Quel parent êtes-vous ?

10 questions / 5 minutes