Comportements à risques

Dans son ouvrage Adolescentes sur le fil, elle nous livre des conseils clés sur l’encadrement des sorties à l’adolescence : 

1- La clé réside dans le juste équilibre entre accompagner leur désir naturel et nécessaire d’autonomie, et poser des limites claires.

2- A 13/14 ans, il est normal d’avoir des infos sur où ils vont et avec qui, tenez bon ! Les laisser sortir le soir n’est possible que si en contrepartie, ils respectent certaines règles, notamment celle d’avoir un adulte dans les parages jusqu’à l’âge de 16 ans.

3- Si vous voyez que votre enfant boit ou fume, ne faites pas semblant de ne pas voir, mais ne vous énervez pas et ne lui dites pas “c’est fou ce que tu me déçois”, car la culpabilisation n’est pas très efficace et provoque davantage le rejet que la réflexion..!

4- Parlez-leur des dangers de l’alcool, notamment sur les relations non consenties. Les états d’ivresse et même parfois les comas chez les très jeunes filles de 13-14 ans sont en nette augmentation. L’alcool représente un vrai danger pour les ados, assez banalisé en France par les adultes. A contrario, parce qu’il est sage de choisir ses combats à l’adolescence, sachez que la cigarette n’est pas le plus grand des dangers…

5- Si vous voyez que votre enfant consomme du cannabis, parlez-en avec votre enfant. Si cela ne suffit pas, que son comportement change, parlez-en avec un spécialiste, il vaut mieux agir rapidement.

6- Enfin, c’est le bon moment pour leur expliquer que lors de ces sorties, ils ne doivent pas se laisser prendre en photo et filmer dans des situations ou des tenues qui, prises hors contexte, pourraient être gênantes. De même qu’ils n’ont pas à partager sur les réseaux sociaux des photos de quelqu’un sans lui avoir demandé son avis. Même si c’est soi-disant pour “rire”. Vous pouvez leur expliquer que ça peut d’ailleurs être puni par la loi (droit à l’image et atteinte à la vie privée).

7- Acceptez qu’ils aient envie de s’éloignez de vous ! Si votre enfant ment trop souvent, demandez-vous si en effet vous n’êtes pas dans une angoisse sécuritaire trop forte ? Attention notamment au piège du téléphone : arrêtez d’essayer de tout contrôler en envoyant des messages intempestifs à longueur de temps. En renforçant les possibilités de contrôle, le téléphone peut être parfois à l’origine d’une escalade dans les transgressions. 

8- Si il est légitime d’être inquiet en tant que parent quand vos adolescents commencent à vouloir sortir, réjouissez-vous également qu’ils aient envie de faire la fête, c’est de leur âge et c’est plutôt bon signe !

POUR ALLER PLUS LOIN : 

Rendez-vous sur son site internet https://www.copper-royer.fr/. Vous y trouverez de nombreux articles, des vidéos et les références de ses autres livres, passionnants et instructifs, tels que Premiers émois premiers amours. 

1- Tout d’abord, rappelez-leur que le virtuel n’est pas la réalité mais présente de réels dangers !

Il ne s’agit pas d’enfermer nos enfants dans une tour d’ivoire mais bien d’être conscients et informés des dangers ! Internet et les réseaux sociaux sont des outils formidables mais ouvrent également la porte au harcèlement, à la pornographie, aux addictions, aux cyber-prédateurs, etc. Parlez-en !

Une fois postée, une photo (et même sur Snapchat !), peut être récupérée et rediffusée. Revenez avec eux sur des notions essentielles qui sont celles de la pudeur et de l’intimité.

Par exemple, prenez une photo qu’il ou elle a posté sur les réseaux et posez-vous les questions ensemble : “ai-je vraiment envie que cette photo de moi en maillot de bain atterrisse sur l’ordinateur d’un tel mal intentionné ?” “En réalité, à qui ai-je envie de partager cette photo ?”

2- Posez des limites – raisonnables . Les adolescents sont incapables de se limiter par eux-mêmes ! Il est primordial de mettre un cadre et de poser des limites à l’utilisation des écrans (en semaine et le week-end). En revanche, soyons réalistes : 15 minutes c’est trop peu mais toute la journée c’est trop long . 

Par exemple, proposez ou instaurez des activités régulières qui les écartent de fait de toutes tentations ! Foot le lundi, théâtre le mardi, balade avec sa maman le mercredi, rangement de chambre le jeudi et cours de soutien en maths le vendredi

3- Apprenez leur à avoir un usage bon et intelligent . Mettez en valeur les bienfaits des écrans et d’internet et mettez-les en garde contre l’agressivité qui y règne également. Par écran interposé, des personnes se lâchent, s’acharnent, se moquent, etc. Faites-les réfléchir sur la souffrance que cela peut induire, surtout chez les plus fragiles. 

Par exemple, faites l’expérience ensemble en demandant à votre enfant de vous raconter (ou de vous montrer, on sait jamais !) quel type d’échanges circulent entre eux. Mettez vous ensemble à la place de la personne qui reçoit les insultes, seule, dans sa chambre et qui n’ose pas en parler. Imaginez que cette personne soit votre enfant. Faites ensemble preuve d’empathie et parlez-en !

A l’inverse, rentrez dans l’univers de votre enfant, demandez lui de vous montrer quelle est la dernière chose qu’il ou elle a appris grâce à internet ! Peut-être le dernier post de tel influenceur, l’appli géniale pour apprendre le chinois en jouant etc.

En conclusion, vous l’avez compris, ne diabolisez pas l’usage d’internet et globalement les écrans qui facilitent formidablement la communication de tous Mais n’oublions pas que, pour nos enfants,  l’éducation préalable, le cadre et la communication sont les clefs d’une gestion des écrans réussie !

POUR ALLER PLUS LOIN : 

Rendez-vous sur son site internet https://www.copper-royer.fr/. Vous y trouverez de nombreux articles, des vidéos et les références de ses livres, passionnants et instructifs sur l’adolescence, (tels que Vos enfants ne sont pas de grandes personnes ou Adolescentes sur le fil). 

Vous pouvez également visiter le site internet https://kidslox.com et télécharger l’appli qui permet de limiter le temps de navigation avec votre enfant ! Un outil génial pour vous mettre d’accord ensemble et éviter les conflits quotidiens